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Loin d’une surprise, la suspension de la pêche au hareng force le Fumoir d’Antan à s’ajuster

Publié par Raphaël Lapierre

Îles de la Madeleine

Le Fumoir d’Antan garde le cap malgré les nouvelles restrictions annoncées par Pêches et Océan Canada concernant le maquereau et le hareng, deux espèces qui représentent près de 40% de sa production.

Tel que révélé par différents médias la semaine dernière, le boucanage traditionnel du hareng sera suspendu au moins jusqu’en 2023, moment où le ministère réévaluera sa décision en fonction de l’état des stocks.

Pour le propriétaire du fumoir, Benoît Arseneau, il n’y a rien de surprenant dans cette annonce alors que la disponibilité de la ressource inquiétait ses fournisseurs depuis un bon moment déjà.

Si le hareng se veut un produit d’appel pour le Fumoir d’Antan, Benoît Arseneau affirme que la pandémie avait déjà forcé un réajustement des visites d’interprétation et que l’interdiction des captures vient en quelque sorte accélérer ce repositionnement autour des autres produits.

Il se désole tout de même de voir une espèce fortement associée au développement économique des Iles disparaître de ses tablettes et indique avoir reçu de nombreux appels depuis l’annonce.

Il invite le MPO et l’industrie des pêches à rapidement trouver des solutions durables pour la production d’appâts, ce qui pourrait, selon lui, permettre à terme d’autoriser une pêche dédiée pour la transformation bioalimentaire.

Benoît Arseneau mentionne avoir transmis ses doléances par écrit à la députée fédérale de Gaspésie–les Iles, Diane Lebouthillier.

Il rappelle que le Fumoir d’Antan demeure ouvert et dispose d’un inventaire de harengs boucanés issu de la production de l’année dernière.

Réécoutez l’entrevue complète ici :

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