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Maxime Chevrier plonge dans le développement du tannage écologique du loup-marin

Des peaux de loup-marins sur un cadre de séchage (photo: Maxime Chevrier)

Îles de la Madeleine

Le Madelinot Maxime Chevrier participe à l’élaboration des procédés de tannage et de valorisation des peaux de loup-marin dans le cadre de travaux menés par Écofaune boréale.

Maxime Chevrier (photo tirée de sa page Facebook)

Il a été accepté comme stagiaire au centre collégial de transfert technologique du cégep de St-Félicien après avoir montré de l’intérêt pour la chose à l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec.

Basé à Mashteuiash, dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, pour une durée totale de six à sept mois, il apprivoise actuellement les équipements et étapes de tannage, effectuant également des tests sur différentes espèces.

Au travers de ses apprentissages, Maxime Chevrier détaille qu’Écofaune boréale désire développer des pratiques écoresponsables pour le traitement des peaux de loups-marins.

Travailler les peaux de phoque n’est pas sans embûches, indique-t-il, en raison de leur haute teneur en gras et en huile.

Maxime Chevrier ajoute que des collaborateurs du centre collégial de transfert technologique s’affairent à trouver des avenues pour réutiliser l’eau du tannage.

Il souligne que ces débouchés potentiels pourraient être intéressants sur l’archipel en raison de la ressource limitée, advenant que le projet de tannerie écologique voit le jour.

Également chasseur de phoques et artiste, le Madelinot estime que la diversification des produits du loup-marin est la voie à choisir pour que l’industrie devienne florissante.


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