Subvention de 361 mille dollars à Merinov pour trois projets de recherche dans la région
Développement économique Canada octroie 361 mille 600 dollars au Centre intégré de recherche industriel Merinov pour trois projets de valorisation et de développement du secteur des pêches et de l’aquaculture dans la région.
La contribution non remboursable représente 80% du montage financier global pour l’acquisition et pour l’installation d’équipements et qui mènera aussi à la création de 5 nouveaux emplois.
Le directeur du centre de recherche, David Courtemanche, précise tout d’abord que 130 mille dollars iront à la plateforme vivier conseil, qui développe depuis cinq ans l’optimisation des paramètres de contention des crustacés pour maintenir leur qualité sur une plus longue période en vivier :
D’autre part, la même somme sera investie dans le projet de valorisation des coproduits de la pêche qui consiste à extraire les molécules de chitosane et de chitine des carapaces prélevées dans les usines de transformation du crabe et du homard, afin de commercialiser des produits dérivés à haute valeur ajoutée.
Même si l’investissement servira d’abord à la phase de développement avec des usines de la MRC de Rocher-Perçé, M. Courtemanche assure que les entreprises madeliniennes productrices de carapaces de crustacés bénéficieront ultimement de l’avancement de ce projet :
Un partenariat avec une entreprise allemande, que David Courtemanche n’a pas voulu identifier avant la signature finale des ententes commerciales, permettra de développer un procédé d’extraction écoresponsable des molécules, en limitant l’utilisation d’eau et de produits chimiques.
Le troisième projet de Merinov subventionné par DEC Canada porte sur la création d’une plateforme d’écloserie en développant un cheptel de géniteurs performants de loups tachetés, une espèce de poisson de fond comestible déclarée menacée au Canada depuis 2001.
L’annonce du soutien gouvernemental a été faite par la ministre du Revenu national et députée fédérale de la région, Diane Lebouthillier, au nom de sa collègue Mélanie Joly.