Une résidence de la Pointe-Basse a été la proie des flammes la nuit dernière qui a mobilisé 20 pompiers de la caserne de Cap-aux-Meules, qui ont maitrisé l’incendie en 15 minutes.
Le directeur du Service incendie, Joël Sauvé
Selon le directeur du Service incendie, Joël Sauvé, le feu a pris naissance dans les bacs à déchet à proximité de la résidence pour se propager jusqu’aux murs extérieurs de la maison :
Le travail des pompiers a été simplifié par les efforts du propriétaire qui a d’abord tenté d’étouffer les flammes en attendant leur arrivée à quatre heures du matin, lui causant quelques blessures mineures :
L’origine de l’incendie est considérée comme accidentelle.
La cheffe du Parti libérale du Québec, Dominique Anglade, a recueilli mardi les suggestions de dossiers prioritaires de la part des Madelinots qui participaient à sa consultation virtuelle sur la Charte des régions.
Mme Anglade retient la préoccupation des coûts de transports des marchandises, qui peuvent majorer les factures d’approvisionnement de 15% dans certains secteurs.
Dominique Anglade était de passage dans l’archipel à l’hiver 2019 Photo: cabinet de Mme Anglade
Mme Anglade propose d’explorer la possibilité d’ajuster les critères d’appels d’offres dans les contrats publics aux Îles, afin d’inclure les préoccupations environnementales et sociales et favoriser l’achat local, plutôt que de choisir automatiquement le plus bas soumissionnaire :
Parmi les autres préoccupations à inclure dans la Charte des régions, qui sera rédigée d’ici la fin de l’année en cours, les participants locaux ont également abordé les enjeux des télécommunications, de transition énergétique, des pêches et de l’environnement :
Chaque région du Québec, dont les Îles spécifiquement, auront 4 ou 5 dossiers de développement prioritaires inscrits à la charte.
Advenant son élection au pouvoir en 2022, Dominique Anglade affecterait un ministre spécifiquement dédié à la réalisation des dossiers retenus pour chaque région en agissant comme coordonnateur auprès des cabinets des ministères impliqués.
Si aucune décision formelle n’est à l’horizon, le dossier du retrait de l’épave du SS Corfu Island, partiellement enfouie sur la côte de la plage qui porte son nom, fait son chemin dans les bureaux des fonctionnaires fédéraux.
Par courriel, la porte-parole de Pêches et océans Canada, Guylaine Beaudoin, précise qu’une méthode d’évaluation des risques posés par les épaves a été élaborée dans le cadre de la Stratégie nationale relative aux bateaux abandonnés à la suite d’un contrat attribué en 2019.
Sans préciser d’échéancier, elle ajoute qu’au terme de l’inventaire des 1800 navires échoués en eaux canadiennes et une fois la méthode appliquée, des solutions à long terme seront proposées pour chacune des épaves.
On indique par ailleurs que d’autres évaluations techniques pourraient devoir être réalisées avant d’en arriver à une décision.
Madame Beaudoin rappelle que l’objectif de la Garde-côtière n’est pas d’éliminer tous les navires problématiques mais bien d’atténuer le risque posé par chacun d’eux.
Questionnée à ce propos, la députée de Gaspésie-les-Iles, Diane Lebouthillier assure qu’elle s’enquiert régulièrement du dossier auprès des autorités concernées.
La députée de Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier
Elle s’était engagée à la fin du mois d’août à interpeller dès septembre son homologue Bernadette Jordan, du ministère des Pêches et des Océans, afin d’accélérer la prise de décision dans le dossier du Corfu.
Depuis 2008, la Garde-côtière surveille l’épave et intervient lors des rejets ponctuels d’hydrocarbures, si bien qu’on estime à 58 mètres cubes la quantité de matériaux contaminés ayant été récupérés et éliminés, la dernière intervention remontant au premier octobre 2020.
L’imposant cargo s’est échoué au sud-est des Iles en 1963.
À l’époque, la méthode retenue pour l’éliminer consistait à creuser une tranchée dans la plage dans le but d’y amener le navire pour procéder au démembrement de sa partie supérieur, en laissant l’action des marées enfouir la coque dans le sable.
Pêches et Océans Canada ne sera pas en mesure d’offrir une solution de rechange, cette année du moins, pour les semi-hauturiers qui manqueront d’espace au quai de Cap-aux-Meules durant la saison de crabe des neiges.
Le ministère fédéral des Transports ayant condamné près de la moitié des emplacements au quai des pêcheurs utilisés par les bateaux d’acier à forts tonnages, les autres ports de l’archipel n’ont pas l’espace de manœuvre ou la profondeur de 4 à 5 mètres nécessaire pour les accueillir.
Plusieurs emplacements d’amarrage sont condamnés au quai des pêcheurs de Cap-aux-Meules
Le directeur régional des Ports pour petits bateaux, Boussaad Akrour, explique que seul le quai de Havre-Aubert, long de 159 mètres, pourrait techniquement accueillir quelques semi-hauturiers supplémentaires à condition de creuser le chenal et d’y aménager des points d’amarrage :
Une telle opération, qui consiste à draguer deux à trois fois plus de sable que d’habitude, n’est pas envisageable pour le début de la saison de pêche au crabe qui pourrait débuter d’ici trois semaines.
Le directeur régional des Ports pour petits bateaux au MPO, Boussaad Akrour
M Akrour explique qu’il faut considérer les délais administratifs dans la préparation des devis, des contrats et des autorisations environnementales.
Selon lui, les véritables solutions durables devront toutefois venir de Transports Canada :
Selon M. Akrour, aucun autre port pour petits bateaux des Îles ne pourrait physiquement accueillir davantage de semi-hauturiers.
Les 28 membres du syndicat des enseignants et enseignantes du campus collégial des Îles utiliseront la première de cinq journées de grève prévues au mandat qu’ils avaient confié à l’unanimité à leur fédération en décembre.
Le contrat de travail des enseignants au collégial, affiliés à la Centrale des syndicats du Québec, est échu depuis un an et les négociations pour une nouvelle convention collective sont dans l’impasse depuis.
La présidente du syndicat madelinot, Anouk Olscamp, souligne que les professeurs sont surchargés avec des ajouts de tâches, liées par exemple à l’accompagnement des élèves ayant des besoins particuliers et à l’aide à la réussite, qui ne sont pas reconnues dans leurs charges de travail :
Les enseignants demandent aussi une augmentation salariale conséquente par rapport à l’inflation, de 6% sur 3 ans.
La présidente du syndicat des enseignants et enseignantes du campus des Îles
Par voie de communiqué, la présidente de la CSQ, Sonia Éthier, précise que c’est le Conseil du Trésor qui avait refusé en mars 2020 de repousser les négociations du secteur public et que ce n’est pas de gaieté de cœur que les enseignants font le choix de la grève.
Les enseignants de 14 autres cégeps affiliés à la CSQ seront en grève le 30 mars, en plus du personnel de soutien et du personnel professionnels d’une quarantaine d’autres syndicats à travers la province.
Quatre nouveaux cas de COVID-19 s’ajoutent au plus récent bilan de la direction régionale de santé publique.
Ces nouvelles infections sont répertoriées dans trois MRC de la Gaspésie.
Le bilan quotidien inclut aussi trois guérisons, ce qui porte le total des cas actifs dans la région à 21.
Notons qu’aucun cas actif de COVID-19 n’est présentement identifié sur le territoire des Iles-de-la-Madeleine.
Alors qu’on compte 6 mille 883 infections actives dans la province, le taux de vaccination de la population québécoise oscille maintenant tout juste sous la barre des 10 pourcents.
Une interruption du réseau cellulaire, jeudi, affecte particulièrement les utilisateurs dans les secteurs de Fatima et d’Étang-du-Nord.
La gestionnaire principale des relations médias chez Bell, Vanessa Dahma, explique par courriel que ’interruption de service est causée par une panne matérielle des infrastructures de relais situées sur la Butte du vent.
Elle précise que l’équipe technique de Bell enquête sur l’origine du problème et qu’elle rétablira le service dans les meilleurs délais.
On ignore toutefois le temps qu’il faudra pour y arriver.
On ignore également les circonstances à l’origine de la panne.
Il faut savoir que d’autres fournisseurs de services cellulaires distribuent leurs services en passant par les infrastructures de Bell.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, demande que le gouvernement du Québec s’implique dans le dossier de la restriction fédérale des usages au port de Cap-aux-Meules.
M. Arseneau est d’avis que les infrastructures du port, bien qu’elles relèvent du ministère de Transports Canada, sont trop importantes pour l’économie des Îles dans des secteurs qui touchent aussi les ministères provinciaux, notamment par rapport à la desserte maritime, au tourisme et aux pêches, pour exclure Québec des discussions entourant leur avenir et leur état.
Le député des Îles, Joël Arseneau, estime que le laxisme de Transports Canada est inacceptable
Il prépare actuellement un document argumentaire qu’il déposera au nouveau ministre responsable de la région, Jonatan Julien, en demandant également davantage de transparence de la part de Transports Canada auprès du gouvernement québécois, afin d’éviter d’autres mauvaises surprises:
D’autre part, le député Arseneau demande une contre-expertise immédiate de l’analyse détaillée sur l’état du quai des pêcheurs qui est à l’origine de la condamnation de certaines sections, afin de justifier la demande locale d’un report des restrictions:
La cale de halage de Cap-aux-Meules, et d’autres sections du quai, ont besoin d’entretien
Pour Joël Arseneau, si l’intention du gouvernement fédéral, qui n’a jamais retiré le port de Cap-aux-Meules de sa liste des infrastructures portuaires dont il veut se départir, était de forcer sa reprise par Québec ou par le milieu, il est inexcusable de laisser le quai dépérir en évitant ses responsabilités.
Le CISSS des Iles annonce l’embauche de madame Josée Bergeron au poste de directrice des soins infirmiers, santé physique et SAPA, une fonction névralgique au sein de l’organisation.
Il s’agit d’une deuxième embauche pour combler le départ de Joanne Cantin à la fin de l’été 2020.
Madame Bergeron est présentement cheffe de l’unité de soins dans un CHSLD privé conventionné de Gatineau, en plus d’avoir occupé diverses fonctions dans le réseau de la santé à Montréal et dans l’Outaouais.
La présidente directrice générale du CISSS, Jasmine Martineau, se dit confiante d’avoir trouvé la bonne personne et souligne sa motivation à se joindre à l’équipe, son arrivée étant prévue pour le 6 avril.
En séance ordinaire du conseil d’administration, le CISSS des Iles présentait aussi son plan triennal de maintien de ses actifs.
Ces investissements dans les infrastructures sont à la hauteur de 2,3 millions de dollars par année et constituent près d’une centaine de projets.
La toiture du Centre hospitalier sera rénovée d’ici trois ans pour la somme de 850 000 dollars
Le CISSS des Iles entend aussi affecter 310 000 dollars pour les travaux de stabilisation des berges dans le secteur.
Par ailleurs, l’organisation prévoit renouveler sa flotte de véhicules affectés au soutien à domicile afin de se doter de voitures électriques.
La directrice du Centre de services scolaire des Îles, Brigitte Aucoin, accueille favorablement l’annonce du passage en zone jaune qui permettra une reprise des activités parascolaires à partir du lundi 29 mars.
Une ébauche de plan de reprise avait d’abord été élaborée en fonction des assouplissements annoncés la semaine dernière par la ministre Isabelle Charest en prévision du retour de la relâche lundi prochain.
La directrice du Centre de services scolaire des Îles, Brigitte Aucoin
Toutefois, avec les nouvelles mesures de zone jaune qui s’appliqueront une semaine plus tard, le CSSI se donne jusqu’au 26 mars pour peaufiner l’organisation des activités de contacts sans se limiter à des groupes d’une même classe, une contrainte logistique complexe à appliquer :
Selon Mme Aucoin, l’ensemble des activités sportives et de loisirs reprendront, avec un encadrement de mesures à respecter qui seront précisées prochainement par le ministère de l’Éducation, avec l’aide de l’Unité régionale des Loisirs et des Sports :
Les parties de Volley-ball, de badminton, de spikeball, de tennis de table, de basket-ball, les activités de l’Harmonie et de Génie en Herbe reprendront elles aussi, de même que des compétitions prévues en mai au Centre Multisport Desjardins.
On assistera aussi au retour d’activités de spinning pour les enseignants et à la réouverture du Centre d’activité physique pour les élèves, incluant les cours de Cirque et de Cheerleading en plus de la reprise des locations des gymnases pour la population, le tout à partir du 29 mars.
Brigitte Aucoin est heureuse d’apprendre que l’imposition du masque de procédure et du couvre-visage en classe pour les élèves du primaire et du secondaire devrait être levée en passant au palier jaune.
Elle attend toutefois une confirmation directe du ministère d’ici la fin de la semaine pour s’en assurer.
Le plus récent bilan de la direction régionale de santé publique compte quatre guérisons ainsi que trois nouvelles infections à la COVID-19 sur le territoire de la Gaspésie.
On dénombre ainsi 20 cas actifs dans la région, dont aucun sur l’archipel.
Les trois nouveaux cas sont répertoriés dans les MRC d’Avignon et de Côte-de-Gaspé.
Aucun résident de la région n’est présentement hospitalisé en lien avec une infection au coronavirus.
Dans la province, on dénombre 6 mille 833 cas actifs.
Le premier ministre du Québec, François Legault, a confirmé mardi soir le retour de la région Gaspésie-les Îles au palier d’alerte jaune à partir du 26 mars, étant donné la stabilité du portrait épidémiologique des dernières semaines et malgré la montée du variant britannique dans la province.
On note dans le nouveau palier la fin du couvre-feu, la permission pour deux bulles familiales de se réunir dans une résidence privée ou de s’asseoir à la même table dans les restaurants, en plus d’une promesse d’assouplissements supplémentaires pour les sports, les loisirs et les activités parascolaires, qui s’ajouteront à ceux annoncés la semaine dernière par la ministre Isabelle Charest.
Les détails seront dévoilés prochainement:
De son côté, le directeur de la Santé publique nationale, Horacio Arruda, a identifié les principaux indicateurs qui l’ont mené vers la décision de modifier le palier d’alerte des trois régions visées par le retour en zone jaune:
Le directeur de la Santé publique nationale, Horacio Arruda
Le palier jaune amènera aussi la réouverture des bars et des microbrasseries, le retour des activités organisées dans des lieux publics ainsi qu’un maximum de 250 personnes dans les lieux de cultes, tout en respectant la distanciation.
Le télétravail sera recommandé, mais ne sera plus obligatoire.
Toutefois, aucun changement n’a été mentionné au point de presse concernant des allègements pour les visites dans les résidences pour personnes âgées.
Le port du couvre-visage pour les élèves du 3e cycle du primaire et pour ceux du secondaire se limitera aux déplacements dans l’école et durant le transport scolaire ainsi que dans les espaces communs.
Selon les informations transmises lors du conseil d’administration du CISSS des Iles, tous les adultes madelinots qui le désirent pourront recevoir une première dose du vaccin contre la COVID-19 d’ici la fin du mois d’avril.
La présidente directrice générale de l’institution, Jasmine Martineau, expliquait lors de son allocution que 8000 doses sont attendues pour le début du mois.
Elle en parle toutefois au conditionnel, rappelant que les livraisons de vaccins évoluent rapidement et ne sont confirmées qu’à la dernière minute.
La vaccination des personnes de plus 70 ans est présentement en cours sur l’archipel, si bien qu’un peu moins de 3500 madelinots auront reçu une première dose d’ici la fin de la semaine.
Cette clinique de vaccination inclue aussi les travailleurs de la santé du groupe deux, soit les professionnels offrant des soins dans des cliniques.
Du côté du CISSS des Iles, madame Martineau affirme que plus de 94 pourcent des employés ont reçu une première dose du vaccin, un taux qui détonne de ce qui s’observe ailleurs dans la province.
La pdg du CISSS confirme d’ailleurs que les 8000 doses attendues proviennent toujours de la compagnie Moderna.
Pour ce qui est de l’administration de la seconde dose pour les personnes vaccinées en janvier, on a identifié la date du 29 avril.
D’autres livraisons de vaccins sont attendues d’ici là.
La Santé publique de Gaspésie-les Îles dévoile une nouvelle guérison mardi et aucun nouveau cas de COVID-19 n’est ajouté au bilan régional.
Le nombre de cas actifs sur le territoire gaspésien passe donc à 21 alors qu’on ne recense aucune activité virale de COVID-19 dans l’archipel.
Il faut comprendre que les nouveaux cas qui sont périodiquement annoncés dans les bilans quotidiens font référence à des ajouts au bilan cumulatif qui a commencé le 20 mars dernier, mais il ne s’agit pas toujours de nouveaux cas actifs et contagieux.
Par exemple, une personne qui obtient un test positif à la détection du pathogène, avec une charge virale faible et qui a eu peu ou pas de symptômes, doit quand même être ajouté au bilan en tant que nouveau cas. Toutefois, on ajoutera également une guérison au bilan à ce moment.
Des ajouts de cas au bilan, bien qu’inactifs et non contagieux, représentent des cas réels, reconnus par le bilan statistique qui est alors ajusté pour refléter fidèlement le portrait épidémiologique du territoire en fonction des paramètres des professionnels de la Santé publique.
Le N.M. Madeleine quitte le port de Cap-aux-Meules une dernière fois mercredi vers Sydney en Nouvelle-Écosse, où le navire sera démantelé au terme de l’appel d’offres émis par Transports Canada.
C’est le capitaine Bernard Langford qui sera aux commandes de la traversée en compagnie de 22 membres d’équipage, qui reviendront aux Iles en avion après une escale de deux jours.
Il explique que des gardiens de quai surveilleront le Madeleine en attendant la fin du processus d’appel d’offres, comme la coopérative demeure responsable du bateau jusqu’à son démantèlement.
Le départ du Madeleine coïncide d’ailleurs avec l’arrivée de son successeur, en pleine traversée de l’Atlantique.
Il était nécessaire, selon le capitaine Langford, de libérer de l’espace pour permettre des tests de manœuvrabilité du Madeleine II mais aussi pour réduire les risques d’incidents de la flotte en cas d’aléas météos.
Il indique que cela aura aussi pour effet de libérer temporairement des espaces d’amarrages pour les autres utilisateurs du quai.
Construit en Irlande en 1981, le Madeleine a accosté pour la première fois aux Iles le 22 juin 1997, effectuant sa traversée inaugurale deux semaines plus tard.
À l’époque, le navire acquis au coût de 14 millions de dollars par le gouvernement fédéral marquait l’expansion du tourisme en sol madelinot avec sa capacité de 200 voitures à bord.
Près de 25 pompiers des casernes de Cap-aux-Meules et de Havre-Aubert ont été appelé ce matin un peu après six heures sur le chemin de l’Hôpital à Fatima pour un bâtiment embrasé.
Arrivés sur les lieux, les pompiers ont constaté qu’il s’agissait d’une remise et que les flammes visibles aux alentours n’atteindraient pas la résidence des propriétaires, explique le directeur du Service incendie, Joël Sauvé :
On attribue l’origine de l’incendie à un effet de pyrolyse, un phénomène chimique de transformation d’une matière organique comme le bois exposé à la chaleur sur une longue période.
Le directeur du Service incendie, Joël Sauvé
Selon M. Sauvé, un petit poêle à bois artisanal dans la remise, qui s’y trouvait depuis de nombreuses année aurait entraîné au fil du temps le phénomène de transformation thermique dans la remise, qui s’est finalement enflammée:
Personne n’a été blessé dans l’incendie, mais la remise est une perte totale et un véhicule tout-terrain à proximité est sérieusement endommagé.
Transports Canada affirme évaluer les différentes options possibles pour amoindrir les effets de la fermeture d’une partie du quai de Cap-aux-Meules, après qu’une évaluation réalisée à l’automne 2020 ait révélée une dégradation jugée importante des installations portuaires.
Par courriel, le ministère confirme que des discussions sont en cours avec les différents intervenants impliqués, notamment la CTMA, pour identifier d’autres espaces d’amarrage pour les crabiers.
Un agent de sécurité a été déployé sur place afin de sensibiliser les utilisateurs à propos des nouvelles directives en vigueur.
Des butoirs en bétons seront apposés de même que de l’affichage et du marquage au sol pour permettre une certaine continuité des opérations.
Transport Canada mentionne aussi que des travaux majeurs ont été réalisés en 2015 dans le port de Cap-aux-Meules, consistant à réparer certains éléments de béton sous le quai et à remplacer la protection cathodique servant à ralentir la corrosion des pieux d’aciers.
Les relevés réalisés l’automne dernier ont révélé que la portance du quai est passée de 19 kilo pascal à 12, soit une diminution de 37 pourcent de sa capacité.
Le Cégep de la Gaspésie et des Îles intègre un regroupement de 12 établissements d’enseignement collégial situés en régions éloignées, qui unifient leurs voix auprès du ministère de l’Enseignement supérieur.
Selon la directrice générale du Cégep de la Gaspésie et des Îles, Yolaine Arseneau, le ministère prévoyait l’an dernier une augmentation de 35% de la clientèle étudiante à Montréal qui s’est concrétisée et considère bonifier les devis scolaires métropolitains pour permettre d’accueillir l’affluence.
La directrice du Cégep de la Gaspésie et des Îles, Yolaine Arseneau
Toutefois, les cégeps de régions éloignées soulignent que sur les 36 mille places de leurs devis cumulés, seulement 25 mille sont occupées et ils suggèrent au ministère de favoriser la mobilité étudiante en région plutôt que de dépenser pour agrandir les espaces à Montréal :
La bonification des devis scolaires dans les cégeps de Montréal comporte un autre risque pour les cégeps éloignés selon Mme Arseneau.
Elle juge qu’une augmentation des inscriptions dans les grands centres pourrait entrainer une diminution dans les programmes offerts à distance dans les campus de la région :
Yolaine Arseneau espère que le gouvernement considérera la proposition des cégeps de régions éloignées avant de s’empresser à répondre à l’augmentation de clientèle montréalaise avec de coûteux investissements qui creuseraient davantage le fossé avec les régions.
Le nouveau regroupement des cégeps en régions éloignées appuie sa demande d’une répartition équitable de la nouvelle affluence d’étudiants sur trois axes: l’élargissement de l’offre de formations, l’amélioration des infrastructures en région en plus de développer les initiatives de mobilité étudiante, qui affichent déjà des résultats intéressants selon Mme Arseneau avec des campus de la région et des cégeps de Montréal et de Québec.
Suite à l’annonce de Transports Canada de condamner en partie le quai des pêcheurs au port de Cap-aux-Meules étant donné sa dégradation, des réactions politiques s’élèvent afin de presser Transports Canada de réhabiliter ses infrastructures rapidement.
Le leader parlementaire et lieutenant du Québec à Ottawa, Pablo Rodriguez, affirme soutenir les demandes de Diane Lebouthillier au conseil des ministres, en attendant de savoir si une note sera inscrite au budget pour le port de Cap-aux-Meules :
La députée et ministre du Revenu national a déjà déclaré qu’elle souhaite que l’application des restrictions mises en vigueur par le ministère fédéral des Transports, qui compliquent la logistique des opérations de pêche à Cap-aux-Meules, soit repoussée d’au moins un an avant de réinvestir pour sa mise à niveau:
De son côté, le maire des Îles, Jonathan Lapierre, exige que le ministère de Transports Canada inclut les partenaires locaux et les utilisateurs bien plus tôt dans son processus de prises de décisions, considérant l’importance névralgique de ses infrastructures pour l’archipel.
Le conte de fées du madelinot Alexis Gallant-Vigneault se poursuit alors que le studio Chasing Rat Games, qu’il a cofondé avec ses collègues d’université, continue de rafler des prix dans l’industrie des jeux vidéos indépendants.
Son équipe vient tout juste de remporter le prix du jury de la Série Indie Ubisoft, une compétition organisée par le géant du jeu vidéo pour récompenser les projets des créateurs indépendants et faciliter leur accès à la diffusion.
Alexis Gallant-Vigneault, qui occupe le poste de président directeur général au sein du studio de 7 employés, explique que 11 petites entreprises ont présenté un jeu au jury qui a finalement couronné leur plus récent projet Worship, présenté au public pour la première fois la semaine dernière.
Le premier prix de la compétition était aussi assorti d’une bourse de 50 mille dollars, qui sera investi dans ce nouveau jeu.
Fidèle à l’humour noir qui caractérise le studio, Worship est un univers dans lequel le joueur ou la joueuse incarne un cultiste qui doit recruter des disciples pour engendrer la colère de son Dieu et ainsi provoquer la fin du monde.
La campagne de socio-financement lancée mardi dernier a dépassé son objectif en à peine plus d’une journée et atteint maintenant 120 000 dollars, un succès qui a surpris le jeune développeur.
Alexis Gallant-Vigneault mentionne d’ailleurs qu’en plus de financer leur prochain jeu, une campagne auprès des joueurs permet de les impliquer de proche dans toutes les étapes de la production et d’ainsi créer une communauté autour du jeu.
Les utilisateurs du quai des pêcheurs au port de Cap-aux-Meules (situé en face des bureaux locaux du MAPAQ) ont reçu comme une douche froide un avis de restriction des usages, il y a deux semaines, qui condamne près de la moitié des 24 bornes d’amarrage principales qui s’y trouvent.
Dans son avis daté du 25 février le ministère de Transports Canada annonce aux occupants et aux utilisateurs, quelques semaines avant l’ouverture de la pêche aux pétoncles aujourd’hui et celle au crabe des neiges prévue pour le début avril, qu’une inspection détaillée des infrastructures menée l’automne dernier révèle une dégradation du quai qui entraîne une diminution de 37% du coefficient de sa capacité portante par rapport à la dernière évaluation.
Par conséquent, la directrice régionale des programmes du ministère fédéral basée à Québec, Lynn Daoust, précise par voie de courriel que l’utilisation de grues de chargement ou de véhicules lourds est dorénavant interdite sur l’ensemble du quai.
Les zones condamnées sur le secteur nord du quai des pêcheurs de Cap-aux-Meules source: Avis de Transports Canada
Elle ajoute que certains équipements du quai devront être déplacés, par exemple les stations de débarquements des usines de transformation Fruits de mer Madeleine et de LA Renaissance des Îles, qui sont connectées au réseau électrique et à l’eau courante, sans préciser de nouvel emplacement.
Plan à l’appui, l’avis décrète aussi une interdiction d’amarrage sur au moins 11 des quelques 24 bornes d’amarrage principales du quai des pêcheurs dans les secteurs nord et ouest.
Les zones condamnées sur le secteur ouest du quai des pêcheurs de Cap-aux-Meules source: Avis de Transports Canada
Toutefois, la restriction d’usages ne s’applique pas à la cale de halage, propriété officielle de la CTMA, pour la mise à l’eau des homardiers ou des bateaux de plaisance, qui doivent toujours être manipulés avec l’ancienne grue portique puisque la dalle de ciment autour de la cale n’a pas encore été renforcée afin de supporter la grue d’une capacité de 300 tonnes.
Sans compter que Transports Canada n’a toujours pas délivré le permis d’occupation de la cale pour le nouvel engin du RUPCAM, financé par Québec.
La cale de halage de Cap-aux-Meules a besoin de travaux pour pouvoir éventuellement supporter la grue portique du RUPCAM d’une capacité de 300 tonnes
De plus, l’avis de Mme Daoust mentionne que des bordures de ciment seront installées afin de délimiter les nouveaux espaces qui seront désormais fermés à la circulation de véhicules, en plus d’annoncer que des bornes d’amarrage seront condamnées.
Certaines bornes libres d’amarres sont déjà recouvertes de caissons de bois.
Plusieurs bornes d’amarrage condamnées ont déjà été recouvertes d’un caisson de bois
Le milieu est indigné :
Le pêcheur de crabe et de pétoncles et président du Regroupement des utilisateurs du port de Cap-aux-Meules (RUPCAM) Jocelyn Thériault, ne cache pas son indignation, ni sa colère.
Il dénonce ce qu’il considère comme un laxisme flagrant et un manquement du ministère fédéral des Transports face à ses responsabilités de propriétaire du quai, en affirmant que les usagers lui demandent depuis des années d’investir dans l’entretien des infrastructures névralgiques pour l’économie locale.
Le président du RUPCAM, Jocelyn Thériault
Pour lui, les interdictions d’accès et d’amarrage représentent une catastrophe, particulièrement pour les bateaux semi-hauturiers de 65 pieds et plus à fort tirant d’eau et qui ont besoin d’une profondeur conséquente pour circuler, qu’on ne retrouve pas dans n’importe quel port des Îles :
L’espace pour manœuvrer au quai des pêcheurs de Cap-aux-Meules, qui était déjà restreint, sera tout simplement insuffisant selon lui pour assurer la sécurité des marins et des navires qui devront selon lui « s’amarrer à l’épaule » les uns aux autres, avec une rotation incessante pour les déchargements:
Les usines de transformation des produits de la mer sont inquiètes et déçues
Pour sa part, le directeur des opérations à l’usine Fruits de Mer Madeleine, Pascal Harvie, estime qu’entre 80 et 85% des débarquements de crabes de l’entreprise se font à Cap-aux-Meules.
L’accès à la bâtisse et au nouveau treuil de l’usine Fruits de mer Madeleine est condamné par Transports Canada
L’avis de Transports Canada forcerait l’entreprise à déménager son bâtiment et son matériel de réception des captures, une opération complexe et pratiquement impossible à accomplir selon M. Harvie, considérant le court délais avant l’ouverture de la saison de pêche :
Il déplore que Fruits de mer Madeleine ait dû défrayer les coûts d’une étude d’ingénierie sur la capacité de charge de sa parcelle de quai, qui a été approuvée il y a moins d’un an par Transports Canada afin d’installer un treuil de déchargement, et que le même ministère l’oblige quelques mois plus tard à le déplacer :
Le poste de travail de l’usine LA Renaissance des Îles est lui aussi visé par la restriction d’usages du ministère.
Son directeur des opérations, François Albert, estime pour sa part qu’environ 60% de ses débarquements de crabe des neiges se font au quai de Cap-aux-Meules.
Le bâtiment de LA Renaissance des Îles se trouve aussi à l’intérieur d’une zone condamnée
Il ajoute qu’une dizaine de semi-hauturiers de la Gaspésie et du Nouveau-Brunswick s’ajoutent aux pêcheurs Madelinots réguliers pour l’approvisionnement de LA Renaissance et qu’ils devront bien s’amarrer quelque part durant le mouillage des casiers :
Il rappelle également que la position géographique particulière de l’archipel dans le golfe fait en sorte que des gros bateaux de pêches s’abritent souvent au quai de Cap-aux-Meules en cas de tempêtes :
Jocelyn Thériault, Pascal Harvie et François Albert, demandent à Transports Canada de retarder l’application des restrictions d’usages, minimalement jusqu’en 2022, considérant que les risques à la sécurité seraient plus grands en improvisant un réaménagement des opérations à la dernière minutes, plutôt qu’en utilisant l’étendue déjà restreinte du quai, même s’il se trouve en mauvais état.
Presque la moitié des bornes d’amarrage du quai des pêcheurs sont interdites d’usage
La CTMA fait partie des mécontents
De son côté, le directeur de la CTMA, Emmanuel Aucoin, n’est pas surpris de l’avis de Transports Canada, affirmant qu’une fermeture partielle du quai n’était qu’une question de temps étant donné la méthodologie coutumière du ministère lorsqu’il est question d’entretenir ses propres infrastructures.
Selon lui, le bureau du ministère fédéral à Québec n’a pas conscience de l’importance du quai de Cap-aux-Meules pour la communauté madelinienne.
Il précise que l’inspection du quai, l’automne dernier, n’était pas liée au dossier de renforcement de la cale de halage pour la nouvelle grue portique. Selon M. Aucoin, le ministère se limite depuis de nombreuses années aux inspections minimales obligatoires sur l’état de la capacité de portance :
Il souligne que déménager l’espace d’amarrage du gros remorqueur de la CTMA, le Spanish Mist, est hors de question puisque le navire dispose d’une installation d’alimentation électrique particulière à cet endroit.
La portion de quai où s’attache le remorqueur de la CTMA, Spanish Mist, est aussi fermée
Toutefois, M. Aucoin affirme avoir suggéré des pistes de solutions au ministère, notamment l’achat de ballons à placer entre le quai et le remorqueur qui serait amarré en gardes ou en pointes, plutôt qu’en travers, afin de réduire la pression exercée sur la portion condamnée du quai :
Photo: mersetbateaux.com
Il propose aussi de dépanner les semi-hauturiers qui n’auraient pas de places d’amarrage en offrant des espaces temporaires au quai du traversier ou encore à celui du Voyageur II, lorsque les navires sont sortis :
La députée et ministre Diane Lebouthillier réagit:
La députée fédérale et ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier, a appris la décision de Transports Canada il y a une dizaine de jours, suite à un appel du directeur général de la CTMA.
La députée régionale et ministre fédérale du Revenu national, Diane Lebouthillier
Elle affirme s’être aussitôt entretenue, à deux reprises depuis, avec son homologue aux Transports, Omar Alghabra, pour lui expliquer l’importance des opérations au quai des pêcheurs de Cap-aux-Meules, impossibles à relocaliser ailleurs, comme sur le continent, étant donné la particularité insulaire de l’archipel :
Elle demande elle aussi que Transports Canada maintienne le statu quo opérationnel du quai et de ses infrastructures cette année afin de réfléchir convenablement à un plan d’action avec des investissements d’entretien pour l’avenir :
Suite à une récente demande d’information de CFIM concernant les travaux d’ajustement de la rampe d’embarquement au quai du traversier, le services des Relations avec les médias de Transports Canada avait spécifié qu’aucun autre projet de travaux n’était prévu au quai de Cap-aux-Meules.
La salle des nouvelles de CFIM attend actuellement une réponse à une demande d’entrevue transmise en fin de semaine au cabinet du ministre des Transports, Omar Alghabra.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, apportait mercredi dernier une série d’amendements à sa réforme de la Loi sur la Santé et la Sécurité au travail.
Suite aux préoccupations soulevées en consultations particulières, la classification des niveaux de risques pour les secteurs d’activités, basée sur le nombre d’indemnisations enregistrées au cours des dernières années, a été écartée.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet
Le ministre mentionne que la Loi obligera plutôt les milieux de travail de plus de 20 employés, tous secteurs confondus, à se doter d’un programme de prévention impliquant les travailleurs, alors que des programmes allégés seront imposés au plus petites entreprises.
Selon M. Boulet, la proportion de travailleurs jouissant d’une couverture minimum légale au Québec passera ainsi de 25 à plus de 90% :
Le ministre entend aussi maintenir le rôle de la Santé publique dans l’accompagnement des entreprises pour l’établissement des cadres de prévention.
Suite aux amendements déposés, il est proposé que la Loi s’applique au télétravail avec un encadrement des inspections des lieux qui protègerait la vie privée des travailleurs
Quant à la liste élargie des maladies et lésions professionnelles présumées, M. Boulet assure que la Commission des Normes, de l’Équité, de la Santé et de la Sécurité au Travail (CNESST) n’aura pas le pouvoir unilatéral de la modifier :
Le projet de loi obligerait aussi l’employeur à reconnaître et à soutenir ses employées s’il s’aperçoit qu’elles sont victimes de violences sexuelles ou conjugales.
De plus, les employeurs devront participer à la relocalisation des travailleurs en perte d’intégrité fonctionnelle physique ou psychologique, liée à un accident de travail, vers un autre emploi désigné « convenable ».
La dépression et l’épuisement professionnel étant traités au cas par cas, ces conditions ne sont pas incluses dans la liste élargie des maladies professionnelles présumées
Le ministre Boulet ajoute avoir retiré du projet de loi la définition de « personnes en situation d’handicap », d’abord retenue pour éviter d’imposer aux employeurs un fardeau de preuve administratif qui leur compliquerait l’accès au fonds de la CNESST auquel ils cotisent et qui leur permet de ne pas assumer la totalité des versements d’indemnisations en cas de lésions au travail chez un employé :
Le projet-pilote des Îles est encore d’actualité
D’autre part, lors de son dernier passage aux Îles, l’été dernier, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale avait promis la mise en place d’une ressource chez Emploi Québec, spécifiquement dédiée à la mobilité de main d’œuvre étrangère temporaire ou immigrante vers l’archipel dans le cadre d’un projet pilote :
En entrevue sur nos ondes l’été dernier, le ministre Boulet annonçait son intention de nommer une ressource, à Emploi Québec, dédiées spécifiquement aux besoins de main d’œuvre des Îles
L’étude détaillée du projet de Loi 59 se poursuivra à l’Assemblée nationale au cours des prochaines semaines.
Au retour de la fin de semaine, la région Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine compte toujours 23 cas actifs de COVID-19 selon le plus récent bilan de la direction régionale de santé publique.
L’ensemble des cas actifs sont identifiés dans des MRC de la Gaspésie contre aucun sur le territoire des Iles.
Le nombre d’infections répertoriées sur l’archipel depuis mars 2020 est toutefois passé de 36 à 37 samedi en raison d’un cas désormais rétabli qui n’avait pas été comptabilisé précédemment.
Dans la province, on observe une légère baisse pour ce qui est des cas actifs, des hospitalisations et des patients traités aux soins intensifs.
La Santé publique Gaspésie-les Îles compte deux nouveaux cas dans son bilan quotidien publié samedi, dont un attribué aux Îles-de-la-Madeleine.
Toutefois, la Santé publique régionale confirme qu’il n’y a aucun cas actif aux Îles et que le cas madelinot est déjà considéré rétabli.
Source: Santé publique Gaspésie-les Îles
Il pourrait s’agir d’un individu avec une adresse aux Îles sur sa carte d’assurance-maladie et qui a reçu un résultat positif sur le continent, ou plus probablement d’un ajustement statistique.
Un résident de l’archipel pourrait par exemple avoir été testé positif avec une charge virale faible qui prouverait qu’il avait déjà contracté la COVID-19, aux Îles ou ailleurs, sans avoir été comptabilisé avant son rétablissement.
Avec trois nouvelles guérisons enregistrées samedi, dont une pour l’archipel en lien avec le nouveau cas, on compte officiellement 22 cas actifs dans la région.
Le Gouvernement du Québec précisait aujourd’hui son plan de reprise des loisirs et des sports organisés.
En zone orange, il sera possible à partir du 26 mars de pratiquer des sports à l’intérieur en groupe de huit personnes dans le cadre de cours ou d’activités encadrées.
La ministre responsable des Sports et des loisirs, Isabelle Charest, précise toutefois que seuls les entrainements seront permis, dans le respect des consignes de distanciation.
Pour les activités extérieures sans contact, la limite passera à 12 personnes dans les régions au niveau d’alerte orange.
Les activités parascolaires reprendront le 15 mars partout dans la province en classe-bulle, avec comme particularité en zone orange de pouvoir prendre part à des activités inter-classes dès le 26 mars, toujours dans le respect des autres consignes sanitaires en vigueur.
Une personne responsable devra être désignée pour surveiller toute activité de groupe à l’intérieur.
La présence de spectateurs est d’ailleurs interdite, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.