La campagne de sécurité dans les transports scolaires se déroule jusqu’au 11 février, toujours sous le thème « M’as-tu vu? Sois un bon copilote ».
L’initiative de la Fédération des transporteurs par autobus revient à chaque année afin d’inviter la population à la prudence en tout temps, près des écoles ainsi qu’en présence d’autobus scolaires.
Conducteur et directeur du transport scolaire chez Autobus Les Sillons, Stéphane Harvey se désole de constater que, malgré la prévention, plusieurs automobilistes ne respectent toujours pas la signalisation des autobus.
Il souligne qu’il est aussi important de respecter les affiches interdisant le stationnement près des cours d’école, mais aussi à d’autres endroits stratégiques de l’archipel :
Il rappelle d’ailleurs que les autobus scolaires détiennent la priorité sur la route et qu’une seule inattention pourrait avoir des conséquences irréversibles pour un élève.
La responsable du transport scolaire au Centre de services scolaire des Îles, Line Turbide, explique que l’institution s’est associée davantage aux intervenants du milieu afin de poser d’autres gestes de sensibilisation :
Rappelons que tout automobiliste a l’obligation de s’arrêter à 5 mètres de distance d’un autobus scolaire dès que les feux clignotants jaunes sont allumés.
Une cinquantaine de Madelinots ont fait résonner leur klaxon, dimanche après-midi, en arrivant à Grande-Entrée au terme d’une traversée de l’archipel en soutien aux camionneurs du « Convoi de la liberté ».
C’est un résident de Pointe-aux-Loups, Luc Chevarie, qui a organisé la mouture locale de l’événement, qui devait se tenir samedi mais a dû être reporté en raison des conditions météorologiques difficiles.
L’organisateur de l’événement, Luc Chevarie
Il explique avoir pris l’initiative afin d’envoyer une tape dans le dos aux manifestants qui se dirigeaient vers Ottawa et d’inviter les gens à se mobiliser pacifiquement contre les mesures sanitaires.
L’enfilade de véhicules est partie du Centre multifonctionnel de Havre-Aubert puis s’est dirigée vers l’est après un détour au site historique de La Grave.
Le petit convoi, arborant quelques affiches et drapeaux, a été suivi tout au long de son parcours par deux voitures de la Sûreté du Québec.
Les Îles ont enregistré entre huit et neuf nouveaux cas de COVID-19 par semaine depuis l’entrée en vigueur des restrictions d’accès aux tests PCR, pour un total de 26 depuis le 10 janvier dernier.
En comparaison, les statistiques de la Direction régionale de santé publique indiquent que 160 infections avaient été dépistées au plus fort de la vague qui a frappé l’archipel au cours du temps des Fêtes, entre le 20 décembre et le 9 janvier.
L’Institut national de santé publique du Québec recense 12 cas actifs attribués au territoire madelinot en date d’aujourd’hui.
Trois hospitalisations des suites de la maladie sont actuellement en cours dans la région, mais aucune au CISSS des Îles.
L’établissement indique par ailleurs avoir administré 348 secondes doses de vaccin en milieu scolaire la semaine dernière, ce qui signifie que 53% des jeunes de 5 à 11 ont reçu deux doses.
D’autre part, les salles à manger des restaurants peuvent rouvrir à demi-capacité et accueillir un maximum de quatre individus ou les occupants de deux bulles familiales à une table.
Les rassemblements privés sont également de nouveau permis, selon la même limite de personnes qu’aux restaurants.
*La salle de nouvelles de CFIM proposera dorénavant un bilan hebdomadaire des cas de COVID-19 les lundis à partir d’aujourd’hui ou d’autres publications au besoin si la situation épidémiologique des Îles s’envenime. Le bilan régional quotidien demeure disponible sur le site web du CISSS de la Gaspésie.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, est élu premier vice-président du conseil d’administration de la Fédération québécoise des municipalités.
Siégeant sur le CA en tant qu’administrateur ainsi que sur le comité exécutif depuis 2013, M. Lapierre avait ensuite été élu deuxième vice-président de la FQM en 2017.
Il y retrouvera le maire de Sainte-Catherine-de-Hatley, Jacques Demers, président du CA depuis 2018.
Notons que le maire Lapierre fait également partie du conseil d’administration de la Fédération canadienne des municipalités, où il occupe également le poste de président pour le comité des communautés francophones du Canada.
Environ 200 personnes ont participé aux trois consultations publiques virtuelles menées la semaine dernière par la Municipalité des Îles sur le projet de règlement visant à encadrer les résidences de tourisme.
S’il est adopté, la location touristique à court terme des maisons secondaires sera restreinte aux zones de villégiature tandis qu’elle sera interdite dans les zones forestières, agricoles ou en périmètre urbain pour les maisons principales.
Les zones de villégiature sont en turquoise (Cap-aux-Meules) – source : site de la Municipalité
Les zones de villégiature sont en turquoise (Étang-du-Nord) – source : site de la Municipalité
Les zones de villégiature sont en turquoise (Fatima) – source : site de la Municipalité
Les zones de villégiature sont en turquoise (Grande-Entrée) – source : site de la Municipalité
Les zones de villégiature sont en turquoise (Havre-aux-Maisons et Pointe-aux-Loups) – source : site de la Municipalité
Les zones de villégiature sont en turquoise (Île d’Entrée) – source : site de la Municipalité
La location touristique à court terme demeure permise pour les résidences principales situées dans les zones rouges. Le projet de règlement vient plutôt l’interdire dans les zones agricoles, forestières et en PU. (Source: Municipalité des Îles)
Au cours des consultations, le maire Jonathan Lapierre a rappelé que l’objectif du projet de règlement est d’agir sur la spéculation immobilière et de favoriser l’accès à la propriété ainsi qu’au logement à l’année.
Il souligne que les propriétaires qui opéraient légalement avant le dépôt de l’avis de motion, c’est-à-dire avec une attestation de la Corporation de l’industrie touristique du Québec, sont protégés par le droit acquis.
Questionné sur la possibilité d’exiger par exemple que des propriétaires de résidences secondaires habitent leur maison au moins six mois par année, il indique que le municipal ne possède pas ces pouvoirs.
Les Madelinots peuvent transmettre leurs commentaires sur le projet de règlement à la Municipalité d’ici la prochaine séance du conseil municipal, le 8 février, date à laquelle les élus en déposeront la seconde mouture.
Les citoyens qui s’y opposent pourront ensuite demander la tenue d’un registre qui, s’il obtient assez de signatures, pourrait débuter un processus de scrutin référendaire.
Le CISSS des Iles s’est officiellement doté d’un plan d’action ainsi que d’une nouvelle politique en développement durable.
Même si au fil des ans, beaucoup d’actions s’inscrivaient déjà dans cette logique, ces documents entérinés par le conseil d’administration viennent reconnaître et consolider le tout autour d’une vision cohérente pour l’institution.
Le conseiller en bâtiment au CISSS des Iles, Simon-Charles Boudreau, explique que cela s’inscrit aussi dans une démarche plus large auprès du gouvernement du Québec.
Le plan d’action est construit autour de quatre orientations : intégrer des principes de développement durable dans la mission du CISSS; consolider une gestion écoresponsable; favoriser l’engagement envers ces pratiques; et se positionner comme un leader dans la réduction des gaz à effet de serre et de l’adaptation aux changements climatiques.
Simon-Charles Boudreau précise que celles-ci sont ensuite ramenées à des actions couplées à des indicateurs et des cibles associées à des personnes responsables, permettant un suivi au fil du temps.
À elle seule, la boucle de chaleur reliant depuis 2018 les installations du CISSS des Iles à la centrale thermique via une canalisation souterraine de 3,2 kilomètres équivaut à 1555 tonnes d’émission de CO2 en moins.
Différents ajustements aux équipements ont aussi permis de réduire la consommation d’eau de l’institution de plus de la moitié entre 2010 et 2017.
La direction régionale de santé publique rapporte 52 nouvelles infections à la COVID-19 au cours de la fin de semaine au sein des groupes admissibles au dépistage.
Le bilan inclut aussi trois hospitalisations en lien avec la maladie.
Par ailleurs, il est maintenant possible de déclarer soi-même un résultat positif obtenu via un test rapide sur la plateforme quebec.ca
La santé publique régionale expliquait la semaine dernière que cet outil pourrait leur permettre d’avoir un portrait plus clair de la transmission communautaire, difficile à évaluer depuis le resserrement de l’accès aux tests PCR.
La situation épidémiologique stable de l’archipel perdure, selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec indiquant le nombre de cas actifs stagne à 13.
De son côté, la Direction régionale de santé publique enregistre 26 nouvelles infections sur le territoire et déplore un nouveau décès des suites de la maladie, ce qui en totalise 51 depuis mars 2020.
Le bilan Gaspésie–les Îles affiche également trois patients soignés dans les établissements hospitaliers en lien avec la COVID.
À l’échelle de la province, Québec recense une baisse des hospitalisations, qui se chiffrent toutefois à plus de 3000.
Hydro-Québec se dit prêt à intervenir advenant que la météo prévue cette fin de semaine cause des pannes sur le réseau.
La responsable des relations avec le milieu, Karine Lacasse, affirme que trois équipes complètes de monteurs de ligne sont aux Iles et que cela devrait normalement suffire pour répondre à d’éventuels bris.
Elle précise que selon leur analyse des prévisions météos, les périodes de forts vents et de grésil devraient être de courte durée, ce qui devrait réduire la pression sur les lignes de transport.
Mme Lacasse explique que lors des tempêtes, les équipes s’affairent à rétablir la situation le plus rapidement possible pour le plus grand nombre.
Elle ajoute qu’Hydro-Québec demeure en communication avec la sécurité publique et les instances décisionnelles, permettant de répondre à des événements ponctuels plus urgents.
Questionnée à propos des nombreuses pannes observées depuis le début de l’année, elle se veut rassurante et rappelle que l’état du réseau est évalué en continu et mis aux normes annuellement.
La proximité des tempêtes des premières semaines de janvier, couplée aux périodes de grands froids, ont toutefois causé des problèmes partout dans la province.
Par ailleurs, Mme Lacasse confirme qu’une panne est survenue hier en soirée sur l’île centrale en raison d’une collision entre un véhicule et un poteau, privant d’électricité un peu moins de 1000 clients.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux met la population en garde contre des tentatives d’hameçonnage en lien avec le statut vaccinal.
Depuis quelques jours, des fraudeurs contactent des gens par courriel, texto ou par appel afin de leur offrir une compensation financière à la suite de la vaccination ou leur proposant de leur envoyer un document permanent attestant de leur vaccination.
Le ministère rappelle qu’il est important de demeurer à l’affût, de ne jamais cliquer sur des lieux douteux et de ne jamais fournir des informations personnelles, comme un numéro d’assurance sociale ou des coordonnées bancaires, à des demandes reçues par texto, courriel ou appel.
Un homme de 22 ans a comparu jeudi au palais de justice d’Havre-Aubert, faisant face à des accusations de possession et de distribution de pornographie juvénile, d’extorsion et de leurre informatique.
L’accusé, Dominic Hébert, a été mis en état d’arrestation mercredi alors qu’il se trouvait au volant de son véhicule dans le secteur de L’Étang-du-Nord.
La Sûreté du Québec a aussi procédé à une perquisition à son domicile de la rue Nelson-Renaud, où un téléphone a été saisi à des fins d’expertise.
Suivant sa comparution, il est demeuré détenu en attendant son retour devant le tribunal prévu aujourd’hui.
Le corps policier rappelle que tout information sur des actes criminels ou des évènements suspects peut être communiqué à la Centrale de l’information criminelle de la SQ.
Le public est également invité à signaler toute situation d’exploitation sexuelle des jeunes au www.cyberaide.ca.
Pour chaque tranche de 100 millions de dollars investis dans le milieu communautaire, 183,7 millions sont réellement injectés dans l’économie selon une étude d’impact commandée par la Table nationale des corporations de développement communautaire.
La Table regroupe les 67 corporations présentes dans les différentes régions du Québec, dont le Regroupement des organismes communautaires de la Gaspésie et des Iles, lui-même composé de 83 membres.
La recherche réalisée par la firme spécialisée en analyse économique AppEco vient ainsi chiffrer le caractère structurant du milieu communautaire.
Pour établir cette mesure, la firme calcule qu’un investissement de 100 millions engendre 45,2 millions de dollars en production auprès des fournisseurs et 38,5 millions en dépenses de consommation par les travailleurs, en plus de maintenir ou créer 1900 emplois.
En Gaspésie et aux Iles, ce sont près de 500 personnes qui travaillent dans le secteur communautaire.
L’étude jette aussi la lumière sur la question du sous-financement et estime que pour répondre à la hausse et à la diversification des besoins des membres des CDC, un financement additionnel de 8,7 millions de dollars serait nécessaire pour l’année 2022-2023.
Selon le communiqué émis par le ROCGIM, un tel montant permettrait de rattraper le manque à gagner des 20 dernières années, d’intensifier le soutien offert aux organismes et de contribuer à la rétention du personnel.
Après une première année d’activité, la Corporation de développement économique La Vague dresse un bilan positif de son impact dans le milieu.
Une cinquantaine d’entrepreneurs ont bénéficié de l’accompagnement de l’organisation, qui s’est déployé sous la forme de 11 parcours individuels axés sur la croissance, six cohortes thématiques sur des besoins ciblés et une étude de faisabilité sur le thème de la résilience alimentaire.
La conseillère spéciale aux opérations et au développement, Emmanuelle Cyr et le directeur, Gino Thorne. Courtoisie : La Vague
Une programmation en lien avec l’immobilier a aussi rejoint une vingtaine de promoteurs, permettant l’avancement de quatre projets porteurs à court terme.
Son directeur, Gino Thorne, se réjouit des retombées et rappelle la mission de l’organisme, qui a distribué 70 contrats à des experts pendant l’année.
Par ailleurs, la stratégie d’attraction des investissements, une initiative auparavant pilotée par la Chambre de commerce des Iles, est sous la responsabilité de La Vague depuis 2020 et porte désormais le nom d’Horizon Bleu, en référence à l’importance des industries maritimes.
La stratégie vise à consolider une vision globale du développement économique afin de cibler et d’obtenir des investissements porteurs.
M. Thorne indique qu’un nouveau commissaire en développement économique devrait être embauché dans les prochains mois à la suite du départ de Charles Morisset, ayant jeté les bases d’Horizon Bleu.
Pour la prochaine année, l’organisme entend s’impliquer plus activement dans les enjeux du territoire tout en maintenant son approche axée sur la synergie entre les entrepreneurs et leur milieu.
Des intervenants du milieu réclament une amélioration de la coordination et de la communication de la part des organisations en charge des conditions de la traverse Cap-aux-Meules/Île d’Entrée.
Depuis le 5 janvier, le Ivan-Quinn ne pouvait plus accoster à son site habituel ni transporter de véhicules en raison de l’ensablement du havre, un enjeu qui affectait déjà les traversées de décembre, d’autant plus fréquemment annulées à cause des conditions météorologiques.
Les véhicules sont de nouveau admis à bord du traversier, apprenait-on dans un courriel envoyé par la Société des traversiers du Québec jeudi en fin de journée.
Contacté par des résidents au sujet de l’ensablement du port, le député Joël Arseneau a interpellé la STQ le mois dernier afin d’exiger qu’une opération de dragage d’urgence soit mise en œuvre.
Par voie de courriel, la STQ reste avare de détails, mais indique avoir transmis une demande au ministère de Pêches et Océans Canada, propriétaire du quai de l’Île d’Entrée, en ce sens et qu’en cas d’interruption du transport maritime, un service héliporté peut prendre le relais.
Joël Arseneau déplore toutefois un manque de communication de la part de la STQ vis-à-vis les résidents doublement insulaires.
Pour sa part, le maire des Îles, Jonathan Lapierre, qualifie la situation de déplorable et renchérit sur la nécessité d’une meilleure organisation entre la STQ et le MPO afin d’assurer une desserte hivernale fiable.
Pendant ce temps, puisqu’une ambulance ne pouvait plus être transportée à bord du Ivan-Quinn, le CISSS des Îles a remis en place le protocole d’évacuation médicale avec la Garde côtière canadienne, qui peut dépêcher un hélicoptère basé à Halifax au besoin.
Sa présidente-directrice générale, Sophie Doucet, s’explique mal que la STQ n’ait pas avisé l’établissement ou son homologue gaspésien de l’enjeu.
De son côté, le directeur du bureau de secteur du MPO, Cédric Arseneau, confirme que le fédéral a reçu une demande le 13 décembre pour lancer une opération de dragage ciblée, mais que les équipements du contractant étaient en maintenance et donc indisponibles.
Questionnée sur le sujet, la CTMA indique que la période d’entretien se poursuivra encore pour deux à trois semaines et que par la suite, des activités de dragage seront débutées si la météo et l’état des glaces le permettent.
La Direction régionale de santé publique enregistre 29 nouveaux cas de COVID-19 parmi les clientèles prioritaires qui ont accès aux tests PCR et recense deux hospitalisations en lien avec la maladie sur son territoire.
Selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec, en date d’aujourd’hui, le bilan de l’archipel demeure stable à 13 infections actives.
Dans l’ensemble du Québec, les autorités sanitaires rapportent une diminution sentie du nombre de patients hospitalisés en lien avec la COVID, mais plus de 50 nouveaux décès.
La recharge de plage effectuée au site historique de La Grave réagit tel qu’anticipé aux vents soutenus et aux vagues fortes, affirme la municipalité.
Si les tempêtes de décembre et du début du mois ont frappé de plein fouet l’ouvrage, les matériaux granulaires se déplacent de manière prévisible et normale jusqu’à présent, explique le directeur de l’Ingénierie, des TIC et des Bâtiments, Jean Hubert.
Il ajoute que des relevés photogrammétriques effectués récemment sur le site montrent que la pente surélevée créée sur le rivage s’adoucit au fil du temps, tel que prévu.
Mardi, lors de la conférence de presse sur les différents projets de lutte contre l’érosion et la submersion côtière, M. Hubert signalait que l’entrepreneur LFG est toujours en attente de trois barges de galets en provenance de Terre-Neuve pour terminer l’ouvrage.
Photo fournie par MunÎles
Sur les 580 mètres de recharge, le tablier atteint la hauteur visée de 3 mètres par rapport au niveau de la mer sur 280 mètres du côté de l’Atelier Côtier, mais il manque encore quelques couches d’agrégats sur la distance restante.
Jean Hubert indique qu’outre la poursuite du chantier une fois les matériaux arrivés aux Îles, d’autres travaux se dérouleront sous peu dans le secteur.
Il estime que l’aménagement des derniers étages de galets sur la grève de La Grave devrait être fait d’ici l’été.
Après avoir vécu ses premières éclosions de COVID-19 sur le territoire de l’archipel à l’aube de la période des fêtes, le CISSS des Iles indique que le portrait sanitaire est en voie de se stabiliser.
La présidente directrice générale du CISSS des Iles, Sophie Doucet, affirme que cette première vague à atteindre les Iles a été traversée sans engendrer de contrecoups malheureux.
Dans les établissements de santé, 11 personnes ont contracté la maladie et ont dû s’absenter, n’engendrant toutefois pas de rupture de services.
Mme Doucet reconnaît que les éclosions ont engendré un certain stress chez le personnel hospitalier, mais souligne que les actions des travailleurs du réseau et la collaboration de la population ont permis d’éviter une propagation à plus grande échelle.
Par ailleurs, le Centre de services scolaire des Iles confirme via une communication adressée aux parents que des cas de COVID-19 ont été observés parmi les membres du personnel ainsi que chez les élèves.
Un rappel des consignes en vigueur et de la procédure d’isolement a aussi été transmis aux parents.
Selon nos informations, au moins cinq cas se sont déclarés au cours des derniers jours.
Aucun nouveau cas de COVID-19 n’est répertorié au bilan des Îles en date d’aujourd’hui selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec.
La situation épidémiologique de l’archipel demeure à 13 infections actives tandis que la péninsule gaspésienne ajoute 44 cas confirmés parmi les clientèles ayant accès aux tests PCR à son bilan.
La Direction régionale de santé publique note que deux hospitalisations en en lien avec la maladie sont toujours en cours.
Ailleurs au Québec, les autorités sanitaires dénombrent 3270 patients soignés dans les établissements de santé des suites de la COVID-19.
Le déficit anticipé du CISSS des Iles pour l’année financière 2021-2022 est réévalué à la baisse.
Initialement estimé à 4,8 millions de dollars, la plus récente mise à jour des finances de l’institution prévoit un déséquilibre autour de 3,3 millions.
En séance du conseil d’administration, le directeur des services administratifs au CISSS des Iles, Claude Cyr, mentionnait que cette économie s’est accumulée au fil de l’année en raison de postes non comblés, qui représentent près de 12 000 heures de salaire.
(Courtoisie CISSS des Îles)
La présidente directrice-générale, Sophie Doucet, précise toutefois que la réduction du déficit est à relativiser car ces économies constituent des services qui n’ont pas été offerts à la population.
Le plan de redressement de l’institution, adopté en septembre à la demande de Québec, prévoit aussi des compressions de l’ordre de 328 000 dollars pour l’année en cours sans affecter les services aux usagers, précise-t-on.
Le CISSS des Iles a reçu la réponse du ministère de la Santé et des Services sociaux vendredi dernier et s’affaire présentement à l’analyser afin d’en faire la présentation lors du prochain conseil d’administration.
Pour l’année financière qui se termine au 31 mars, l’établissement estime à 6 millions de dollars le coût du recours à de la main d’œuvre indépendante.
Selon Mme Doucet, la situation déficitaire n’est pas en voie de se résorber car elle est principalement engendrée par la pénurie de main-d’œuvre et le manque de logements dans la communauté.
Sophie Doucet indique d’ailleurs qu’une annonce pourrait survenir bientôt concernant du logement pour les travailleurs du CISSS.
Depuis les modifications au protocole de dépistage de la COVID-19 décrétées par Québec, qui limitent l’administration de tests PCR à certains groupes prioritaires, la santé publique régionale navigue dans l’obscurité.
(Courtoisie CISSS Gaspésie)
Selon son directeur, le docteur Yv Bonnier Viger, il est toutefois encore possible d’avoir un certain portrait de la situation territoriale en multipliant le nombre d’hospitalisations par 100, sur la base qu’environ 1% des cas se retrouvent hospitalisés.
Il précise que le fait que la région soit vaste et peu populeuse vient biaiser le calcul et limiter l’efficacité d’un tel outil.
Il reconnaît que cette situation est loin d’être idéale tant pour la santé publique que pour la population et explique qu’un peu à l’image de l’influenza, les citoyens sont maintenant responsables de surveiller le développement de symptômes et de suivre les protocoles d’isolement.
Il ajoute qu’une rencontre est prévue mercredi dans le but de définir une stratégie de communication efficace afin de garder la population informée.
Selon le docteur Bonnier Viger, le gouvernement et la santé publique devront bientôt se questionner quant à la stratégie face à une éventuelle nouvelle vague et pourraient en venir à la conclusion que la COVID-19 devient une maladie endémique, c’est-à-dire présente de façon latente mais contrôlée.
La Municipalité des Îles annonce que le ministère de la Sécurité publique opte pour une recharge de plage dans le cadre des travaux de lutte contre l’érosion côtière à Cap-aux-Meules.
Au coût de 11,6 millions de dollars, le projet est élaboré pour une durée de vie utile entre 30 et 40 ans.
Dans une manière semblable aux travaux effectués au site historique de La Grave, la conception de l’ouvrage prévoit aménager un plateau de 4,1 mètres d’élévation par rapport au niveau de la mer et une pente étalée sur une dizaine de mètres vers le large.
Le directeur à l’Ingénierie, des Bâtiments et des TIC, Jean Hubert, indique qu’à l’instar de ce qui s’observe au chantier de Havre-Aubert, les vagues modèleront les galets et adouciront la pente au fil du temps.
Photo fournie par MunÎles
Il explique pourquoi une recharge de plage a été préférée au scénario initial d’enrochement pour la protection de 857 mètres de côte entre les étangs aérés du centre-ville et le bâtiment Jos-Lebourdais.
M. Hubert signale que les travaux d’envergure nécessiteront 67 000 m3 de matériaux granulaires, dont 20 000 m3 provenant de carrières des Îles.
Il souligne que les agrégats seront presque trois fois plus grossiers que ceux utilisés à La Grave et qu’une partie servira à combler des grottes ciblées afin de stabiliser le secteur.
M. Hubert précise que les plans et devis du projet sont complétés et actuellement analysés par les autorités gouvernementales.
Le lancement d’appel d’offres devrait avoir lieu à la fin de l’hiver pour un début des travaux à l’automne prochain.
Selon la plus récente entente entre la Municipalité et Québec, le chantier doit être complété d’ici le 31 mars 2023.
Jean Hubert ajoute que le sentier du Littoral sera fermé à la circulation pendant toute la durée des travaux et que des portions en seront relocalisées en fonction des recommandations du ministère québécois des Transports.
L’Institut national de santé publique du Québec recense 13 cas actifs de COVID-19 attribués à l’archipel en date d’aujourd’hui.
Dans l’ensemble de la région, la Santé publique Gaspésie-les Îles rapporte 28 nouvelles infections dépistées chez les clientèles ayant accès aux tests PCR ainsi que deux hospitalisations liées à la maladie dans son récent bilan.
D’autre part, le gouvernement Legault allège certaines mesures sanitaires à compter du 31 janvier en évoquant une diminution probable du nombre de patients hospitalisés à venir.
Dès lundi, quatre personnes ou les occupants de deux bulles familiales pourront se réunir à la maison ou dans les restaurants, qui pourront rouvrir leur salle à manger à 50% de leur capacité.
Les activités sportives parascolaires et en dehors des écoles reprendront à la même date pour les jeunes de moins de 18 ans, qui devront respecter une limite de 25 participants, mais les compétitions ne seront pas autorisées.
Du côté des milieux de vie pour aînés, le nombre de visiteurs quotidiens passera à deux dans les CHSLD et à quatre dans les résidences privées.
Dans une seconde phase d’assouplissement, à partir du 7 février, les salles de spectacle, les cinémas et les arénas pourront opérer à 50% de leur capacité, tout comme les lieux de culte.
Par ailleurs, Québec a mis en ligne une plateforme d’autodéclaration des cas de COVID-19 afin que les individus qui obtiennent un résultat positif à un test rapide s’y enregistrent.
Cette mesure est ajoutée alors que les autorités sanitaires sont dans le brouillard depuis que la population générale n’a plus accès aux tests PCR.
Après avoir annulé sa session automnale, l’École de cirque des Îles met une croix sur celle qui devait se dérouler à l’hiver 2022.
Son nouveau directeur, Rafaël De La Durantaye, indique que le contexte sanitaire et la vague de cas de COVID-19 survenue sur le territoire lors des Fêtes ont mis du plomb dans l’aile de l’organisation, qui comptait lancer une programmation adaptée sous peu.
Il mentionne qu’il espère une reprise des cours et des activités à l’automne, sans trop s’avancer vu l’incertitude de la situation pandémique.
M. De La Durantaye explique que le conseil d’administration et la direction profiteront de la pause pour travailler le dossier de la relocalisation de l’école.
Il souligne que l’École de cirque a procédé à un remaniement administratif en lien avec des départs au sein du personnel à l’automne, notamment dans l’équipe d’entraîneurs, et a entamé une démarche de restructuration afin de rendre l’organisation pérenne.
D’autre part, il ajoute que l’école sera partenaire de la troisième édition du Festival de cirque, qui aura lieu en juillet, mais qu’étant donné l’absence de cours pendant l’année, il n’est pas prévu que des élèves y participent.
Pour réécouter l’entrevue avec Rafaël De La Durantaye:
Un nouveau service de consultation juridique à distance est offert aux personnes victimes de violence sexuelle et de violence conjugale.
Nommée « Rebâtir », l’initiative mise en place à l’automne découle des 190 recommandations faites par le comité d’experts chargé de se pencher sur l’accompagnement des victimes au sein de l’appareil judiciaire dans la foulée du mouvement #MoiAussi.
L’avocate Marie-Andrée Fogg détaille que le service comprend quatre heures de consultation sans frais et sans critère d’admissibilité financière pour tous ceux qui souffrent de violence conjugale ou qui ont vécu de la violence sexuelle.
Me Fogg explique que les victimes n’ont qu’à téléphoner ou envoyer un courriel afin d’être redirigés vers l’un des 12 avocats qui composent l’équipe en fonction des besoins juridiques exprimés.
Elle souligne que les consultations n’ont pas pour but d’entamer des procédures, mais bien de référer les gens aux bonnes ressources et de répondre aux questions en lien avec les violences sexuelles ou conjugales.
Me Fogg ajoute que plusieurs avocats peuvent se réunir dans une même rencontre virtuelle avec un individu si la situation le demande.
Les personnes qui désirent entrer en contact avec l’équipe de Rebâtir peuvent consulter le site Internet ou téléphoner au 1-833-732-2847.
Malgré un hiver relativement tardif, un couvert de glace devrait se former autour des Iles dans les prochaines semaines, selon les projections de l’Institut Maurice-Lamontagne.
L’océanographe, Peter Galbraith, qui collige des données depuis plus de 15 ans, précise qu’un léger retard s’observe quant aux conditions dites normales, si bien qu’il anticipe un couvert moins imposant qu’à l’habitude.
Le chercheur indique que des températures record ont été enregistrées en 2021 dans les trois couches de la colonne d’eau du Golfe.
À la surface, les mois d’octobre et novembre ont été les plus chauds depuis 1981 alors que la température moyenne calculée sur une base annuelle constitue la troisième plus chaude enregistrée au court de cette période.
La couche intermédiaire froide, qui dépend des conditions de glace de l’année précédente, a aussi battu des records de chaleur pendant l’été.
En eaux profondes, la prépondérance du Gulf Stream dans les courants marins depuis quelques années a eu pour effet d’engendrer une hausse de la température de plus d’un degré et demi entre 2009 et 2021.
Peter Galbraith projette qu’un changement complet des tendances de formation de glace pourrait survenir d’ici 80 ans.
Bien qu’il demeure prudent dans ses pronostics en raison de la variabilité saisonnière, Peter Galbraith note que trois des cinq fois où aucun couvert de glace ne s’est formé dans les eaux du Saint-Laurent sont survenues au courant de la dernière décennie.
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