Un peu moins de 10 pourcent de la population des Iles a maintenant reçu une première dose du vaccin Moderna, un taux largement supérieur à la situation qui prévaut ailleurs dans la province.
La couverture vaccinale dans les CHSLD de la Gaspésie et des Iles est à la hauteur de 96 pourcents, alors que la direction régionale de santé publique précise que les 4 pourcents manquant sont principalement des personnes ayant refusé la vaccination.
Environ le quart des personnes de 80 ans et plus résidents sur le territoire ont aussi reçu une première dose du vaccin.
Plus de la moitié des doses distribuées dans la région ont été administrées à des travailleurs du réseau de la santé, selon les données transmises par le CISSS de la Gaspésie.
On dénombre par ailleurs toujours 9 cas actifs dans la région, dont aucun aux Iles.
Le plus récent bilan de la santé publique recense un nouveau cas lundi dans la MRC de Bonaventure.
Malgré ce qui était prévu avant les Fêtes, Hydro-Québec ne présentera pas pour l’instant le résultat de la consultation publique réalisée auprès des Madelinots l’automne dernier à propos des divers scénarios de transition énergétique envisagés pour l’archipel.
Il faudra patienter jusqu’au dépôt de l’analyse comparative des scénarios auprès de la Régie de l’énergie du Québec, qui est prévu plus tard au printemps, pour connaître ces résultats.
Par voie de courriel, la Conseillère aux Relations avec le milieu, Geneviève Cloutier, précise néanmoins que le scénario d’un parc éolien en secteur habité du côté de Bassin sur l’Île du Havre-Aubert, a été officiellement écarté.
L’idée d’implanter des éoliennes à Bassin avait rencontré une forte opposition dans le milieu. Photo: Simulation d’Hydro-Québec
Elle précise également que près d’un millier de personnes se sont exprimées durant l’exercice, que ce soit par le biais de la plateforme numérique officielle, par courriel, ou par téléphone.
Mme Cloutier assure que chaque commentaire a été compilé dans l’analyse qui sera présentée à la Régie.
La consultation portait sur six scénarios potentiels, incluant un parc solaire éclaté, l’ajout d’éoliennes sur l’Île d’Havre-Aubert ou sur la Dune-du-Nord, la conversion de la centrale thermique de Cap-aux-Meules au gaz naturel, à la biomasse forestière ou encore aux combustibles carboneutres.
La centrale thermique de Cap-aux-Meules
Le scénario privilégié par Hydro-Québec demeure néanmoins le raccordement de l’archipel par câble sous-marin à son réseau intégré, même s’il coûtera vraisemblablement plus cher qu’initialement prévu en 2018, en raison des changements sur les fonds marins, des forts courants et en raison du phénomène d’érosion côtière.
Le communiqué de Mme Cloutier rappelle que chaque option est évaluée en fonction de 4 critères : la fiabilité d’approvisionnement, l’analyse coûts-avantages, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’acceptabilité sociale du milieu.
La conseillère aux Relations avec le milieu chez Hydro-Québec, Genviève Cloutier
Selon Mme Cloutier, c’est le processus règlementaire de la Régie de l’énergie, auquel le dossier de transition pour l’archipel est assujetti, qui empêche la présentation détaillée des résultats de la consultation publique à ce stade.
La CTMA met la table pour la première saison du Madeleine 2 avec un nouveau système de réservation.
Puisque le futur traversier possèdera une capacité plus grande, la CTMA a jugé opportun d’adopter une plateforme de réservation pouvant supporter un achalandage plus important que l’ancienne, qui avait connu des ratés en juin dernier.
Le site ainsi que les réservations pour l’été 2021 seront accessibles à partir du 2 février.
La directrice des communications et du marketing à la CTMA, Claudia Delaney, anticipe une journée historique:
Avec ce nouveau système, plus de file d’attente à bord : les clients devront désormais payer entièrement leur réservation en ligne et pourront l’annuler ou la modifier jusqu’à 3 heures avant le départ:
Des points de contrôle seront mis en place sur le quai pour émettre et valider les cartes d’embarquement.
Autre changement, les tarifs pour les gros véhicules et les remorques seront dorénavant calculés par tranche de 5 pieds plutôt que par pied.
En haute saison, l’heure de départ sera maintenue à 8h de Cap-aux-Meules et 14h de Souris étant donné le temps de chargement plus long.
Bien que le Madeleine 2 pourra accueillir 50 pourcent plus de voiture et 2 fois plus de passagers, Claudia Delaney explique que la CTMA souhaite se limiter à l’achalandage habituel pour l’instant:
L’entreprise vise une hausse progressive du nombre de passagers transportés qui respecte la capacité d’accueil de l’archipel.
Une expédition de chasse au phoque gris devrait partir à destination de l’Île Pictou en Nouvelle-Écosse dans le courant de la semaine pour aller capturer entre deux mille et deux mille 500 bêtes.
Le capitaine Denis Éloquin partira avec son navire Avalon Voyager, acquis en 2017, plutôt qu’avec le Jean-Mathieu qui est actuellement en cale sèche
Une dizaine de chasseurs en plus du capitaine Denis Éloquin partiront pour une semaine à bord du Avalon Voyager une fois qu’un imbroglio à propos de la couverture d’assurance du navire en fibre de verre sera réglé:
Entretemps, le président de l’Association des chasseurs de phoque Intra-Québec, Jonathan Vigneau, prévoit partir dès le 30 janvier à bord du Capitaine William avec une escouade de 7 ou 8 chasseurs pour la chasse commerciale dans le cadre de l’étude scientifique à l’Île Brion.
Le président de lACPIQ et capitaine Jonathan Vigneau prévoit partir vers Brion à partir du 30 janvier
Selon M. Vigneau, son escouade pourra vraisemblablement se servir d’un véhicule tout terrain pour transporter les 220 ou 300 bêtes qui seront chassées dans une zone restreinte de plage dans la réserve écologique :
Étant donné les contraintes d’écoulement de la viande, que la boucherie Côte-à-côte recueillera plutôt de l’expédition de Pictou, et la capacité limitée de stockage du gras à l’usine Total Océan qui attend toujours son distillateur moléculaire, la sortie de M. Vigneau pourrait être la seule sur Brion cette année.
Le conseil d’administration d’Attention FragÎles fait peau neuve avec la nomination d’Odile Dion-Achim comme nouvelle présidente et avec l’adhésion de nouveaux jeunes administrateurs.
À l’AGA de décembre, les membres de l’organisme avaient élu Dorinne Renaud, Aglaé Poirier et une personne mineure, en maintenant Mme Dion-Achim et la vice-présidente actuelle Alissa Brunetti.
La directrice dAttention FragÎles, Marie-Ève Giroux et la présidente du CA, Odile Dion-Achim
La nouvelle présidente explique qu’après vérifications, il n’est pas permis de siéger sur un conseil d’administration avant d’avoir atteint sa majorité et que le candidat Michel Boudreau a finalement été confirmé dans ces fonctions :
Il faudra une période d’appropriation des dossiers pour les nouvelles recrues qui ont tenu leur première réunion ordinaire la semaine dernière.
Marie-Ève Giroux souligne que parmi les dossiers d’importance, le nouveau conseil poursuivra avec elle les efforts de représentation auprès du ministère de l’Environnement du Québec pour un soutien récurrent à la mission :
Suite à l’AGA de décembre dernier Réginald Poirier a quitté ses fonctions d’administrateur après 26 ans d’implication et Danielle Giroux a passé le flambeau après 20 ans comme administratrice, dont 12 à titre de présidente.
La région Gaspésie-les Îles n’enregistre toujours aucun nouveau cas de COVID-19 dans le bilan quotidien du 25 janvier, ce qui maintient le nombre de cas actifs dans la région à 9 et aucun pour les Îles.
Source: Santé publique Gaspésie-les Îles
Aucun décès ni aucune nouvelle hospitalisation ne sont enregistrés.
On dénombre toujours 5 citoyens de la région hospitalisés, dont deux dans un centre hospitalier de Gaspésie.
Depuis le début de la pandémie en mars 2020, on dénombre dans la région mille 694 cas, 46 décès, 123 hospitalisations et mille 639 guérisons, alors qu’aux Îles ont a compilé en tout 35 cas, tous guéris.
La mairesse de Grosse-Ile, Rose-Elmonde Clarke, annonce qu’elle n’entend pas solliciter un quatrième mandat auprès de ses concitoyens.
Elle explique que cette décision, prise à contrecœur, est motivée par des problèmes d’audition qui se sont aggravés au cours des dernières années.
Alors qu’elle a été, à certains moments de sa carrière politique, l’une des seules femmes à siéger au sein du conseil municipal, elle se réjouit d’avoir vu cette tendance s’inverser au fil du temps, alors que son équipe est aujourd’hui majoritairement composée de femmes.
Elle ajoute que la mairie de Grosse-Ile implique d’avoir une bonne connaissance de l’écosystème de l’archipel et une fluidité dans les deux langues, ce qui représente un certain défi pour la personne qui lui succèdera.
Madame Clarke quittera ainsi la vie politique après 12 ans au terme de son mandat.
Elle se dit fière d’avoir pu construire des ponts entre la communauté anglophone et la population francophone des Iles, délaissant du même coup les tensions héritées de l’épineuse fusion, puis défusion des cantons au début des années 2000.
La municipalité de Grosse-Ile déposait en décembre un budget équilibré d’un peu plus d’un million 228 mille dollars pour l’année 2021 sans hausse de la taxe foncière pour ses résidents.
La hausse de la valeur du parc immobilier permet toutefois de dégager des recettes fiscales supérieures à l’année dernière d’environ 1 pourcent, explique la mairesse, Rose-Elmonde Clarke.
Le projet de parc municipal intergénérationnel, qu’on espère pouvoir compléter cette année, occupe une large portion des finances avec un coût estimé à 208 mille 400 dollars, dont le quart provient du surplus accumulé non affecté.
Madame Clarke précise les aménagements qui seront réalisés sur le site actuel du terrain de baseball.
Le budget comprend des investissements pour la réalisation des plans et devis de la réfection du Chemin Wide/Rock Mountain, financés à 100 pourcent par le gouvernement du Québec
La municipalité de Grosse-Ile dégage aussi 7000 dollars de son exercice financier pour acquérir un camion, son premier véhicule opérationnel.
Finalement, une part des dépenses à la hauteur de 8 pourcent est consacrée au remboursement de la dette.
Alors qu’un équipage de la CTMA est parti samedi en Espagne pour la prise de possession du Villa de Teror, Transports Canada dévoile la liste des travaux de mise aux normes qui devront être réalisés une fois au pays.
Les modifications structurelles incluent l’isolation et le traçage thermique des drains et de la tuyauterie, le remplacement des coupe-feu, la mise à jour des plans d’évacuation et de sécurité en cas d’incendie ainsi que des mises à jour variées du système électrique.
Il faudra également mettre en place un revêtement de peinture approprié aux températures hivernales du golfe.
Par voie de courriel, Transports Canada ajoute que le coût des travaux n’est pas encore connu puisque le processus d’attribution de contrats est en cours
Le ministère ne se risque pas sur une estimation afin de ne pas influencer l’appel d’offres aux fournisseurs.
En entrevue la semaine dernière, le directeur de la CTMA, Emmanuel Aucoin, estimait que les travaux de mise aux normes sur le traversier s’étaleraient sur 4 ou 5 semaines et pourraient se réaliser à quai, en Nouvelle-Écosse.
Parallèlement, il faudra aussi réaliser des travaux d’ajustement d’envergure aux rampes d’embarquement des quais de Souris et de Cap-aux-Meules.
Le navire qui sera rebaptisé Madeleine II devrait arriver au Canada au début mars.
La direction régionale de santé publique ne répertorie aucun nouveau cas de COVID-19 sur le territoire de la Gaspésie et des Iles-de-la-Madeleine au cours de la fin de semaine.
On compte neuf infections actives dans la région et aucune aux Iles, un nombre qui n’a pas été aussi bas depuis le début de la deuxième vague en septembre, qui a touché près de 1500 personnes.
Cinq des neuf personnes atteintes sont toutefois hospitalisées.
Dans la province, on dénombre en date de dimanche un peu moins de 17 mille cas actifs et 1327 hospitalisations, soit une proportion d’environ 8 pourcents des infections à la COVID-19 qui nécessitent des soins.
Dans son bilan quotidien du 22 janvier, la Santé publique Gaspésie-les Îles compte un nouveau cas de COVID-19 dans la région, situé dans la MRC de Rocher-Percé.
Avec cinq nouvelles guérisons, le nombre de cas actifs est passé de 16 à 12 depuis hier et la Santé publique confirme dans son bilan qu’il n’y a actuellement aucun cas actif dans l’archipel.
Source: Santé publique Gaspésie-les Îles
Malgré la diminution du nombre de cas actifs, on compte deux nouvelles hospitalisations pour un total de six, dont deux qui sont prises en charge par un centre hospitalier gaspésien.
D’autre part, la Santé publique régionale explique que dans son bilan de jeudi, le cas initialement considéré comme un faux positif au 16 décembre dernier n’avait pas été retiré de la compilation globale des cas.
En testant positif par la suite, le patient a été ajouté au nombre des cas actifs, mais pas au bilan des nouveaux cas afin d’équilibrer les statistiques.
La CTMA confirme à sa clientèle le retour aux horaires réguliers de traverses entre Souris et Cap-aux-Meules à partir du lundi 1er février.
Étant donné l’interdiction aux voyageurs de s’arrêter pour dormir en route dans les provinces maritimes du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard, la CTMA ajustait son horaire en octobre pour éviter la circulation de nuit aux voyageurs à destination de l’archipel.
La directrice des communications et du marketing à la CTMA, Claudia Delaney
La directrice des communications et du marketing à la CTMA, Claudia Delaney, souligne qu’il est prévu depuis le début que l’ajustement impliquant la traversée maritime de nuit, était de nature temporaire :
Elle explique que la navigation de nuit dans des eaux potentiellement glacées comporte des risques et que le transporteur se doit d’offrir un service sécuritaire :
Bien que déconseillés, les voyages interrégionaux ne sont pas interdits.
Toutefois, l’interdiction d’arrêts prolongés dans les provinces maritimes et l’interdiction de sortir après 20 heures au Québec, forceront les voyageurs qui partent des centres urbains vers les Îles à se déplacer pour des raisons essentielles, prévues aux exceptions du couvre-feu.
Le départ du traversier à Cap-aux-Meules s’effectuera à 7 heures du matin le 2 février, alors que celui de Souris vers l’archipel sera fixé à 13 heures.
Des déchets qui n’avaient pu être brulés à cause d’arrêts de l’ancien incinérateur et qui avaient été enfouis seront finalement transbordés sur le continent.
Le directeur de l’hygiène du milieu à la Municipalité, Thibaud Durbecq, indique que le Centre de gestion des matières résiduelles agit à la demande du Ministère de l’Environnement, qui a d’ailleurs fournit le financement nécessaire à cette opération.
Il s’agit d’une deuxième phase de nettoyage du CGMR, au prise avec un excédent de déchets non conventionnels.
Le gouvernement avait accordé une subvention de près de 5 millions de dollars à la Municipalité pour disposer des matières accumulés.
Après plusieurs années à opérer dans une relative précarité, le Centre d’interprétation du phoque de Grande-Entrée peut finalement se tourner vers le développement et la concrétisation de sa vision à long terme.
Pour une deuxième année, le gouvernement du Québec débloquait la semaine dernière une aide au fonctionnement pour le musée à la hauteur de 45 000 dollars, reconnaissant ainsi sa pertinence dans le milieu.
Pour son directeur, Robert St-Onge, cette annonce permet de consolider la mission de l’organisme, qui s’est aussi doté cet hiver d’un directeur pour le volet éco-musée, en la personne de Serge Tremblay.
Selon monsieur St-Onge, le principal défi de monsieur Tremblay consiste à développer et maintenir l’ancrage du Centre dans la vie sociale de Grande-Entrée et des Iles, propre aux musées citoyens.
Le nouveau directeur éco-muséal du Centre d’interprétation du phoque, Serge Tremblay
Serge Tremblay, qui se décrit comme un amoureux de l’archipel, est grandement motivé par ses nouvelles fonctions qui impliquent de faire rayonner les traditions, la culture et le mode de vie des gens de mer à travers de nombreux projets.
Par ailleurs, le projet de regroupement des services municipaux, de la caisse Desjardins et d’une salle communautaire au sein de l’auberge de la Salicorne poursuit son court, bien qu’il devrait s’échelonner sur deux ans.
Les devis architecturaux préliminaires sont en voie d’être complétés et permettront d’ouvrir un dialogue concret avec les citoyens du secteur.
La Stratégie d’attraction des personnes, en partenariat avec Place aux Jeunes, tiendra en avril un salon virtuel de l’emploi et de la vie aux Îles.
La pandémie a compliqué l’opération de charme lancé l’an dernier pour résoudre la pénurie de main-d’œuvre sur l’archipel, forçant notamment l’annulation de « croisières de l’emploi » prévues à Montréal et Québec l’été dernier.
Dans le cadre de ces croisières, des employeurs madelinots devaient monter des kiosques sur le CTMA Vacancier pour y rencontrer des citadins intéressés à travailler et vivre aux Îles.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, souligne qu’on a tenté de s’inspirer de cette formule tout en l’adaptant au contexte sanitaire :
Au programme de ce Salon de 2 jours : des ateliers, des conférences, des rencontres entre employeurs et candidats potentiels et un 5 à 7 avec une performance musicale de musiciens madelinots.
Alexandre Bessette, conseiller marketing de l’équipe de développement du milieu de la Municipalité, espère que cette formule permettra de rejoindre un public plus large que la capacité de 400 personnes du bateau :
Les organisateurs souhaite également s’adresser aux gens natifs des Îles pour les inciter à revenir vivre sur l’archipel.
Le Conseil de la Communauté maritime a attribué mardi un contrat de 50 mille dollars à la firme Ellicom pour la conception d’une plateforme numérique pour le Salon.
Pour une quatrième journée d’affilée, on ne dénombre aucun nouveau cas de COVID-19 dans la région Gaspésie-les Îles.
Le nombre de cas actifs passe toutefois de 15 à 16 puisque la Santé publique régionale intègre au bilan un cas de décembre qui avait initialement obtenu un résultat faux positif au dépistage en décembre, avant d’être finalement testé positif.
On compte actuellement quatre personnes hospitalisées, dont une dans un centre hospitalier gaspésien.
Le bilan quotidien n’enregistre aucun nouveau décès ni aucune nouvelle guérison dans la région.
La santé publique régionale a annoncé mardi soir sa décision de ne pas aller l’avant avec l’imposition d’une quarantaine obligatoire pour les gens entrant sur l’archipel.
À la suite de rencontres avec le comité d’urgence sanitaire des Îles, le directeur de la santé publique, le docteur Yv Bonnier-Viger, a conclu que les mesures en place fonctionnaient et étaient suffisantes pour limiter la propagation du Covid-19 pour le moment:
Il souhaite toutefois rappeler aux voyageurs qu’ils sont susceptibles de transporter le virus et qu’un isolement de 14 jours est « fortement recommandé » afin de protéger les insulaires.
La santé publique estimait la semaine dernière qu’en moyenne une cinquantaine de personnes par jour arrivait aux Îles, en majorité des travailleurs.
Les mises en garde aux passagers de CTMA et de PASCAN Aviation seront renforcées.
Le maire Jonathan Lapierre, qui n’était pas favorable à obliger l’isolement en raison d’un trop grand nombre d’exceptions et d’une application complexe, s’est dit satisfait de cette décision :
Le bilan du 19 janvier de la santé publique régionale ne recensait aucun nouveau cas en Gaspésie ou aux Îles.
Avec quatre guérisons, le nombre de cas actifs en Gaspésie est passé à 15, tandis que 5 patients sont toujours hospitalisés.
Le docteur Bonnier-Viger affirme discuter d’un retour aux paliers de couleurs avec les autres directions régionales de santé publique:
Si la tendance se maintient jusqu’au 8 février, les Îles pourraient retourner en zone jaune et la Gaspésie en zone orange ou jaune.
Le Conseil de la Communauté maritime a autorisé mardi un appel d’offres pour la réalisation groupée de tests de sol dans le cadre de la mise aux normes des installations septiques.
Une inspection menée entre 2015 et 2016 avait révélée que près du tiers des installations septiques individuelles de l’archipel ne correspondaient pas aux normes provinciales de traitement des eaux usées.
Le maire des Îles Jonathan Lapierre souligne que l’appel d’offres était une des recommandations du comité de travail mandaté en 2017 par le conseil:
Tous les propriétaires dont les installations ne sont pas conformes seront éligibles.
Le maire espère inclure plusieurs centaines de propriétaires dans le projet afin de permettre des économies d’échelle :
La Communauté maritime souhaite conclure l’appel d’offres ce printemps afin d’être en mesure de réaliser une série de tests de sols d’ici la fin de l’année.
Un tir groupé similaire pour l’installation des systèmes de traitement des eaux usées n’est pas prévu, en raison des variations importantes des coûts et des systèmes privilégiés en fonction du type de sol.
Le CISSS des Iles anticipe un déficit d’un million 900 mille dollars au terme de son exercice financier actuel.
Il s’agit d’une révision à la baisse, alors que le manque à gagner au budget de l’institution atteignait 2,3 millions de dollars lors de la dernière séance du conseil d’administration.
La PDG du CISSS des Iles, Jasmine Martineau, explique cette amélioration des états financiers par des économies réalisées localement, de même que des versements en provenance du ministère.
Témoignant des difficultés de recrutement et de rétention de l’établissement, elle estime à un peu moins de 2 millions de dollars le coût du recours à la main d’œuvre indépendante cette année, l’un des éléments explicatifs du déficit budgétaire du CISSS des Iles.
De plus, la nouvelle ressource embauchée cet automne pour assumer la direction des soins infirmiers a finalement renoncé au poste pour des raisons personnelles.
Madame Martineau précise que l’on a dû faire appel à de l’aide externe afin d’assumer cette fonction par intérim pour une période de trois mois.
Par ailleurs, le CISSS des Iles a embauché deux infirmières cliniciennes en prévention et contrôle des infections cet automne afin de se préparer en vue de la deuxième vague, après avoir observé une courte période de découverture des services.
Un équipage de la CTMA de 26 membres s’envolera samedi à bord d’un avion nolisé depuis Charlottetown jusqu’aux Îles Canaries, en Espagne, pour aller chercher le prochain traversier madelinot qui remplacera le NM Madeleine.
Accompagnés de la Société de classification navale Lloyd’s Register et d’un expert technique de Transports Canada, acquéreur du navire au coût de 155 millions de dollars et qui sera rebaptisé le Madeleine II, les marins madelinots séjourneront environ un mois en Europe, le temps d’une cale sèche pour effectuer des travaux de peinture et des inspections d’usage prévues au processus d’acquisition.
Il s’agira de la 5e inspection du navire de trois ans impliquant la CTMA.
photo: shipspotting
Le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin, précise que le bateau traversera l’Atlantique d’ici la mi-mars à destination des Îles pour ensuite repartir vers le quai d’Halifax afin de réaliser une mise aux normes canadiennes de navigation :
Les travaux sur le Madeleine II devraient durer 4 ou 5 semaines et Transports Canada est en charge de la facture et du calendrier des activités.
Le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin
Entretemps, les rampes hydrauliques aux quais de Souris et de Cap-aux-Meules feront l’objet d’ajustements en deux phases pour s’ajuster aux dimensions du nouveau traversier de 139 mètres de long.
La rampe hydraulique d’embarquement du quai de Cap-aux-Meules devra être ajustée aux dimensions du nouveau traversier qui remplacera le NM Madeleine
M.Aucoin explique que la première phase consiste en l’installation de rampes fixes qui permettront l’embarquement et le débarquement des véhicules à court terme en attendant l’ajustement permanent des infrastructures avec l’installation de nouvelles rampes hydrauliques :
Le Madeleine II reviendra ensuite aux Îles en attendant sa mise en service qui ne se fera certainement pas avant juin, même dans le meilleur des cas.
Intérieur du Villa de Teror Photo: Oliver Design
Le directeur général de la CTMA confirme que la piscine située sur le pont du Villa de Teror sera retirée, puisqu’elle est incompatible avec les opérations du traversier.
Il précise également que toutes les exigences sanitaires sont et seront respectées, incluant les tests de dépistage négatifs pour le retour au pays, afin d’éviter de ramener des cas positifs de COVID-19 dans l’archipel.
La vaccination des résidents et du personnel des établissements pour personnes âgées de l’archipel, de même que leurs proche-aidants significatifs, se complète mercredi.
Le CISSS des Iles a reçu 890 nouvelles doses lors d’une deuxième livraison cette fin de semaine, ce qui porte le total à un peu plus de 1200.
Sa présidente directrice générale, Jasmine Martineau, souligne que la campagne se déroule bien et que tant les résidents que le personnel du réseau de la santé y adhèrent.
Une fois cette première phase de vaccination terminée, l’excédent des doses reçues pourra servir à vacciner d’autres tranches de la population.
Madame Martineau précise toutefois que les prochaines priorités seront établies par le comité consultatif national sur l’immunisation et non par les autorités locales de santé.
Par ailleurs, le CISSS des Iles a aménagé un autobus prêt à être déployé sur le territoire pour agir comme clinique mobile de dépistage de la COVID-19, advenant une flambée des cas.
Les citoyens des Îles assumeront une augmentation de 1% sur leur compte de taxes foncières en 2021, alors que les taxes de services et celles des immeubles commerciaux et industriels sont maintenues à leur niveau actuel.
Source: Municipalité des Îles
Au moment de l’élaboration du budget municipal en octobre, l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) était de 0,5%.
Le maire Jonathan Lapierre rappelle toutefois que certaines dépenses, comme les frais de la Sûreté du Québec, les remboursements de taxes de services pour les personnes âgées à faibles revenus et les investissements sur la réfection des routes augmentent invariablement et que les Madelinots ont connu des indexations fiscales en dessous de l’inflation au cours des dernières années:
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Le marché immobilier et les taxes foncières:
L’augmentation représente 21 dollars sur le compte de taxes d’une résidence moyenne estimée à près de 140 mille dollars au dernier rôle d’évaluation qui couvre la période de 2020 à 2022.
Le maire se dit inquiet de la flambée du prix des maisons qui est monté en flèche au cours des dernier mois et qui pourrait occasionner une hausse proportionnelle du compte de taxes au dépôt du rôle de 2023.
Il affirme que la Municipalité n’a aucune juridiction dans le négoce des résidences privées, mais qu’advenant une hausse disproportionnée des prix de vente, un ajustement du taux de taxation, fixé en 2021 à 1,11$ du 100$ d’évaluation, pourrait compenser une augmentation trop forte des valeurs pour la capacité de payer des citoyens :
Dette municipale:
De 2018 à 2019, le taux d’endettement a diminué de de 24 à 20% de la valeur des immobilisations municipales, chiffrée à 104 millions de dollars pour le dernier exercice financier consolidé.
Source: Municipalité des Îles
Il s’agit d’un seuil confortable pour l’institution en matière de capacité d’emprunt selon M. Lapierre.
Une somme de 88 mille dollars, tirée des surplus accumulés, est d’ailleurs prévue au remboursement de la dette, alors que ce montant était de 280 mille dollars l’an dernier.
Faits saillants du côté des dépenses municipales
Au chapitre des dépenses, on note une diminution de presque 300 mille dollars au secteur de l’Hygiène du milieu.
Le maire explique qu’on prévoit adopter en cours d’année un règlement de tarification basé sur une formule d’utilisateurs-payeur pour les dépôts volontaires de déchets provenant des entreprises et des industriels au Centre de gestion des matières résiduelles :
D’autre part, la directrice des Finances, Danielle Hubert, souligne que l’augmentation des dépenses prévues à la culture et au patrimoine, qui passent de 75 mille dollars en 2020 à 211 mille dollars en 2021, provient d’une nouvelle entente sur trois ans avec le ministère de la Culture et des Communications.
La directrice des Finances à la Municipalité des Îles, Danielle Hubert
Le ministère qui reconnaît l’insularité de l’archipel dans ses ententes de financement bonifie ses contributions, ce qui a pour effet d’augmenter la part du milieu dans le financement des projets admissibles:
Projets prioritaires en 2021:
Parmi les projets prioritaires de développement prévus pour 2021, on note l’investissement habituel de 1,5 million de dollars, provenant d’un règlement d’emprunt, pour l’entretien des routes.
Une nouvelle somme de 100 mille dollars s’ajoute d’ailleurs au fonds récurrent qui atteindra l’an prochain la cible de 500 mille dollars.
Jumelé à l’emprunt annuel, ce seront donc deux millions de dollars par an qui devraient être consacrés aux chemins municipaux à partir de 2022.
D’autre part, les travaux de réfection des chemins de l’Île d’Entrée devraient s’amorcer cette année selon le maire.
Il précise qu’il a d’abord fallu compléter des étapes administratives préalables au lancement de chantiers.
On compte également agrandir la bibliothèque Jean-Lapierre à la Maison de la Culture, puisque l’idée d’une construction neuve près des établissements d’enseignement secondaire et collégial a été abandonnée.
La bibliothèque Jean Lapierre est devenue trop exigue pour la fréquentation et pour la prestation de services qui y est offerte
Les consultations publiques sur le Projet paysages, la création d’un parc à chiens près de l’Anse aux Baleiniers, la poursuite de la première phase de l’Écoquartier, la reconstruction de la piétonnière de La Grave, la relocalisation d’une salle municipale à Grande-Entrée pour remplacer celle du Capitole de l’Est, les travaux de protection contre l’érosion sur la Grave et à Cap-aux-Meules, l’aménagement d’un sentier cyclopédestre, la relocalisation de la piste cyclable de Cap-aux-Meules et la conversion de l’aréna de Havre-aux-Maisons figurent également sur la liste des projets à développer cette année.
Le budget 2021 de la Municipalité des Îles est équilibré à 27 millions 663 mille dollars.
Celui de 2020 représentait en revanche 26 millions 451 mille dollars.
Avec 353 nouvelles personnes venues s’y installer en 2020 selon le dernier bilan démographique de l’Institut de la statistique du Québec, l’archipel madelinot peut se targuer d’avoir atteint sa cible annuelle d’attraction d’une centaine de résidents.
Selon l’ISQ, il y a aussi une rétention légèrement meilleure qu’à l’ordinaire, avec 189 personnes qui ont quitté les Îles, portant le solde migratoire à 164.
Le conseiller en marketing territorial à la Municipalité Alexandre Bessette souligne que la pandémie a provoqué un engouement pour la vie en région.
Alexandre Besette. Crédit Photo: Et si les Îles, Facebook.
L’agente chez Place aux jeunes Vanessa Turbide calcule à plus d’une trentaine le nombre d’arrivants âgés de 20 à 35 ans que l’organisation a aidé à s’installer cette année.
Elle espère que le récent renouvellement de leur site web et de leur logo contribuera à réitérer ces performances en 2021.
Selon elle, la hausse du télétravail, le plein-air et les mesures sanitaires moins strictes pendant une partie de l’année ont pu convaincre les intéressés.
Vanessa Turbide.
Mme Turbide pense que pour ceux qui envisageaient les allers-retours fréquents sur le continent, la pandémie a au contraire pu avoir un effet dissuasif.
Dans quelques cas, des voyageurs venant aménager aux îles ont même dû faire demi-tour au Nouveau-Brunswick ou à l’Île-du-Prince-Édouard, faute d’avoir la documentation requise pour traverser ces provinces.
Les restrictions ont aussi compliqué l’organisation de séjours exploratoires et d’activités d’intégration.
C’est aujourd’hui que s’ouvrent les consultations publiques sur les impacts de la pandémie sur la santé mentale au Québec à l’Assemblée nationale.
Ce sont 25 organismes qui seront entendus d’ici mercredi par le ministre délégué à la Santé et aux Services Sociaux, Lionel Carmant, qui avait entamé à la fin 2019 un chantier de consultations afin d’élaborer une stratégie quinquennale de soutien aux personnes souffrant de troubles mentaux.
Sur la recommandation des partis d’opposition, le ministre a décidé d’inclure un volet dédié aux impacts de la pandémie dans la stratégie.
Le député des Îles et porte-parole en Santé pour le Parti Québécois, Joël Arseneau
La suggestion du député des Îles Joël Arseneau d’inclure le Centre communautaire L’Éclaircie comme représentant local du Regroupement des organismes communautaires et alternatif en santé mentale a été retenue :
La directrice de l’organisme, Rachelle Leblanc, y soulèvera l’augmentation de l’anxiété remarquée par les organismes d’aide à la personne sur le territoire et les effets de l’isolement sur les personnes âgées.
La directrice du Centre communautaire LÉclaircie, Rachelle Leblanc
Elle précise que la pandémie affecte l’ensemble de la population et prend en exemple les complications de déplacements particulières aux Madelinots.
Elle compte aussi proposer au ministre des pistes de solutions :
La consultation publique s’inscrit dans les initiatives transpartisanes de plus en plus fréquentes à l’Assemblée nationale, et réunira les porte-paroles en Santé de l’ensemble des partis.
D’ailleurs, Québec acceptera les mémoires ou commentaires du public sur les impacts de la pandémie sur la santé mentale entre le 18 janvier et le 3 février à partir du site web du ministère de la Santé et des Services Sociaux, qui diffusera les échanges de la consultation sur sa chaîne Youtube.
Notons que Québec a débloqué 100 millions de dollars pour réduire l’attente des services en santé mentale à l’automne suite à la tuerie de l’Halloween à Québec, lorsqu’un homme avait attaqué des passants avec une épée.