La Municipalité des Îles fait appel à la Croix-Rouge pour mettre sur pied une solution d’hébergement temporaire destinée aux résidents victimes de la pénurie de logis, exacerbée par le début de la saison touristique.
Après plusieurs semaines de recherche de solutions et d’appels à la solidarité, le Comité d’action pour le logement recense toujours une quinzaine de ménages qui se retrouveront sans toit incessamment, ce qui représente une quarantaine de personnes.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, déplore la situation et rappelle que solliciter l’aide de la Croix-Rouge constitue l’ultime recours après avoir épuisé les autres alternatives dans un contexte d’urgence.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Il dévoile que l’organisme humanitaire installera des campements de fortune dans les locaux inutilisés pendant l’été de la Maison de famille l’Embellie, dans l’ancien aréna de Havre-aux-Maisons, et détaille leur aménagement.
Le maire Lapierre estime que la municipalité devra débourser environ 25 000 dollars pour les services de la Croix-Rouge et mentionne que les sans-logis qui seront accueillis devront payer une forme de loyer dont le montant sera établi en fonction de leur situation financière.
Il ajoute que les critères du processus d’hébergement restent encore à définir par la Croix-Rouge et le Comité d’action pour le logement.
Selon M. Lapierre, la Croix-Rouge devrait procéder à l’aménagement des campements de fortune dans les jours à venir pour une utilisation prévue jusqu’à la mi-septembre.
Deux nouveaux cas de COVID-19 répertoriés dans les MRC de Bonaventure et de Rocher-Percé sont inscrits au plus récent bilan de la Direction régionale de santé publique.
Une hospitalisation est présentement en cours dans la région, où l’on compte quatre infections actives.
Aucun cas n’est identifié aux Iles-de-la-Madeleine.
Dans la province, on répertorie 891 cas actifs de COVID-19 ainsi que 117 personnes hospitalisées en lien avec la maladie, dont 35 aux soins intensifs.
Les cinq membres fondateurs de Flottille artisan-e-s libraires posent la pierre d’assise de leur projet en lançant une première campagne d’adhésion en ligne.
L’idée d’une librairie indépendante sur l’archipel avait déjà fait son bout de chemin dans la tête du comité, qui a mis en branle l’initiative au cours des derniers mois et décidé d’en faire une coopérative de solidarité.
L’une des fondatrices, Mélodie Caron, explique que le modèle coopératif correspond avec la vision du comité et espère que la communauté y trouvera un sentiment d’appartenance.
Elle souligne le désir de faire de la librairie un milieu de rencontres et d’échanges en plus d’un service-conseil de libraires et la tenue d’événements sporadiques.
Deux des cinq membres du comité fondateur de Flottille artisan-e-s libraires, Mélodie Caron et Jeannot Gagnon
Jeannot Gagnon, qui fait aussi partie du comité fondateur, ajoute qu’une table ronde prévue pour le 7 juillet réunira des acteurs du milieu littéraire madelinot afin de discuter de la place d’une librairie indépendante aux Îles.
Le choix du lieu qui abritera la coopérative de solidarité Flottille artisan-e-s libraires n’a pas encore été fait, mais Mme Caron convient qu’un local sur l’île de Cap-aux-Meules présenterait plus d’avantage.
La 35e édition du Concours des Châteaux de sable, sous le thème « Un monde d’ingéniosité et d’engrenages », adoptera cette année encore une formule virtuelle en raison des défis logistiques liés à la pandémie.
L’équipe du Concours des Châteaux de sable: Marie-Chantale Gaudet, Cloé-Maude Lapierre et la directrice, Brigitte Boudreau
Bien que les règles sanitaires permettent maintenant la tenue de festivals extérieurs, la directrice de l’organisation, Brigitte Boudreau, souligne que le diable est dans les détails et qu’il a fallu se résigner à reprendre la formule virtuelle après discussions avec la Santé publique :
Elle rappelle toutefois que l’édition à distance de l’an dernier, qui permet la participation d’équipes composées d’un maximum de sept membres et qui peuvent se trouver partout à travers le monde, a connu un vif succès avec 26 formations et plus de 50 000 visiteurs en ligne.
Les mesures sanitaires en vigueur ne permettent pas d’organiser des rassemblements comme un traditionnel festival de châteaux de sable sur la plage
Cette année, les participants auront cinq jours dédiés à la construction pour ensuite envoyer les photos au jury :
Les bâtisseurs pourront s’inscrire en ligne à partir du 23 juillet sur le nouveau site web du concours et la diffusion des prestations artistiques de la programmation variée débutera à partir du 13 août.
Deux nouvelles guérisons abaissent le nombre de cas actifs de COVID-19 en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.
La Direction régionale de santé publique recense ainsi deux infections actives sur le territoire, dont aucun aux Îles, pour un total de 2069 cas confirmés depuis le début de la pandémie.
À l’échelle provinciale, la pression continue de baisser dans les hôpitaux tandis que le nombre d’hospitalisations diminuent.
Les autorités sanitaires rapportaient 71 nouveaux cas de COVID-19 au Québec, tous répertoriés dans le Grand-Montréal.
Après 35 ans à œuvrer à loger ses concitoyens, la directrice de l’Office municipal d’habitation des Iles, Amélie Vigneau, tire sa révérence à la fin de la présente semaine.
Elle se dit sereine devant cette nouvelle étape dans sa vie, avec comme principal objectif de prendre du temps pour elle.
Madame Vigneau a débuté sa carrière à l’office municipal d’Havre-Aubert en 1986 en gérant 17 unités de logement, bien avant la fusion de 2002 ayant regroupé les sept organisations locales.
Lorsque questionnée à propos de ses plus grandes réalisations, elle souligne qu’en 1987, l’OMH d’Havre-Aubert s’est vu remettre le Prix d’excellence en habitation sociale, une distinction provinciale ayant agi comme tremplin dans sa vie professionnelle.
En tant que directrice de l’office, Mme Vigneau s’est retrouvée aux premières loges de l’évolution de la situation du logement sur l’archipel.
De 136 ménages aidés au moment de la fusion, ce sont aujourd’hui 224 ménages qui sollicitent les différents services de l’OMH.
Mme Vigneau a tenu à remercier les membres du conseil d’administration de l’OMH, les différents partenaires avec qui elle a mené des projets ainsi que les locataires qu’elle a pu aider au fil des années.
Elle souhaite le plus grand des succès à Mme Corinne Bouchard, nouvellement nommée directrice.
Le cycliste madelinot Hugo Barrette peaufine sa préparation en vue de sa deuxième participation aux Jeux Olympiques, après une 13e place à l’épreuve de Keirin en 2016 du côté de Rio.
L’athlète originaire de Cap-aux-Meules, qui se dit chanceux d’avoir pu vivre de sa passion pendant une année difficile dans tous les secteurs, se considère fin prêt.
Il reconnait toutefois que l’absence de compétions au cours de la dernière année constitue un certain défi pour tous les coureurs.
Hugo Barrette s’est entraîné toute l’année au vélodrome de Milton en Ontario avec l’élite canadienne de son sport.
Au moment de l’annonce du report des jeux de Tokyo en 2020, le cycliste se remettait tout juste d’une blessure au dos l’ayant écarté de la compétition pendant plusieurs mois, si bien qu’il n’aurait probablement pas pu performer à la hauteur de ses attentes.
Le spécialiste du Keirin a pu saisir cette chance inespérée d’atteindre un haut degré de préparation tout en permettant à sa blessure de pleinement guérir.
Hugo Barrette, qui entend représenter fièrement les Iles, quittera pour Tokyo dans environ un mois, soit six jours avant sa participation aux épreuves de sprint le 3 août.
C’est dans la discipline du Keirin, présentée en clôture des Jeux, qu’il fonde ses meilleurs espoirs de médaille.
Alors que s’entame l’avant-dernière semaine de pêche au homard, le prix versé à quai pour la septième semaine de 2021 s’établit à 9 dollars et 80, un record en ce qui a trait à la valeur du crustacé.
En comparaison avec 2020, il s’agit d’un bond d’environ 94%.
Avec plus de 1 277 000 livres capturées, les débarquements sont toutefois légèrement moins élevés qu’à pareille date l’an dernier, où la valeur n’était pas au rendez-vous.
Selon les données de l’Office des pêcheurs de homard des Iles, l’effort de pêche se chiffrait à 1 356 000 livres de homards à la septième semaine de 2020.
L’épave de bateau désensablée par la marée sur la plage de la Pointe, à Grande-Entrée, pourrait avoir été construite au 19e ou au 20e siècles, estime l’expert mandaté par le ministère de la Culture et des Communications, de passage sur l’archipel.
La municipalité des Îles avait été avertie par des citoyens, un peu plus tôt ce mois-ci, que deux pans de bois ressemblant à des vestiges d’épave avaient été trouvés, et y avait ensuite érigé un périmètre de sécurité.
Un cerceau de métal ainsi qu’une cheville de fer ont également été découverts à proximité du site, mais seul le morceau ferreux a été lié aux autres trouvailles.
À l’intérieur du périmètre de sécurité, les deux planches désensablées sont bien visibles aux yeux des curieux
Le second pan de bois qui a été naturellement révélé par la marée
Les agentes du Musée de la Mer à l’oeuvre pour noter les détails des planches
Le cerceau de métal, retrouvé à une dizaine de mètres du site initial, pourrait être un trou d’écubier, selon Érik Phaneuf, qui considère que l’artéfact n’est pas lié aux autres trouvailles
Toutefois, selon l’archéologue subaquatique de la firme AECOM, Érik Phaneuf, la datation précise de l’épave demeure improbable malgré la présence de fer au sein de l’armature du bateau.
Après avoir photographié, dessiné et mesuré les planches détachées en collaboration avec le Musée de la mer, M. Phaneuf a récolté des échantillons du bois afin de tenter de déterminer avec quelle essence le navire a été construit et sa région d’origine.
Anne-Sophie Lapierre, stagiaire au Musée de la Mer, Natasha Joannis, responsable de la collection au Musée de la Mer, l’archéologue subaquatique Érik Phaneuf, Bruno Lapierre, le résident qui a trouvé les vestiges, et Pascal Chevarie de la Municipalité des Îles (gauche à droite)
Il précise que l’identification formelle du bateau est quasiment impossible, d’autant plus complexifiée par les nombreux naufrages qui sont survenus aux abords de l’archipel au fil des siècles.
Il souligne l’apport inestimable du travail de recensement des naufrages par l’écrivain et fondateur du Musée de la mer, Frédéric Landry, dans son ouvrage Dernières courses: aventures maritimes dans le Golfe St-Laurent.
Entre-temps, la municipalité a choisi de retirer les vestiges de leur site initial, samedi, et de les entreposer en attendant les recommandations du MCC.
Plus de deux Madelinots sur trois sont complètement vaccinés, selon les plus récentes données fournies par le CISSS des Îles.
Lorsqu’on regarde uniquement la population vaccinable, la proportion grimpe à 76% pour la seconde dose et frôle 92% pour la première dose.
Ce sont les 70 ans et plus qui présentent la plus haute couverture vaccinale, avec 98% d’entre eux qui ont reçu une dose et 94% pour la seconde injection, suivis de près par les 60 à 69 ans.
Par ailleurs, la cadence ralentie observée de la vaccination chez les 18-39 ailleurs au Québec n’est pas représentative de cette tranche d’âge sur l’archipel, puisque 85% des 18-29 et 84% des 30-39 ont reçu au moins une dose de vaccin.
Du côté de la vaccination chez les 17 ans et moins, 4 jeunes sur 5 ont été inoculés au moins une fois.
Le CISSS indique que deux nouvelles dates ont été ajoutées à la plage horaire de vaccination, soit le 30 juin et le 7 juillet, et que la campagne devrait se terminer après la vaccination des travailleurs de la mer à quai le 12 juillet.
Le bilan COVID-19 de la région demeure stable à 4 cas actifs, en date de lundi, sans nouvelle infection ou guérison supplémentaire.
Selon les données de Pêches et Océans Canada, 13 des 46 condamnations québécoises en vertu de la Loi sur les pêches, prononcées entre janvier et mars derniers, visent huit pêcheurs ou chasseurs de phoques madelinots.
Les condamnations se rapportent à des infractions survenues en 2020.
On note au bilan des départs hâtifs à la pêche au homard, des possessions d’engins de dimensions interdites, un dépassement du nombre de casiers permis pour la pêche au homard et des prises accessoires de crabes araignée femelles ou de tailles illégales.
Le chasseur de Grosse-Île, Mathieu Leblanc a été reconnu coupable d’avoir illégalement chassé le phoque du Groenland avec une arme non autorisée et le pêcheur Steeve Burke a capturé une espèce de requin non autorisée alors qu’il pêchait le flétan.
Jean-François Aucoin, d’Étang-du-Nord, a de son côté omis de déclarer un engin de pêche au homard perdu.
La valeur des amendes et des saisies des profits de ventes jugées illégales s’élèvent à 9000 dollars pour les Madelinots.
Dans son rapport statistique préliminaire pour les six premières semaines de pêche au homard aux Îles, Pêches et Océans Canada confirme la tendance d’une année record en termes de valeur des débarquements.
Aux deux tiers de la saison, le MPO estime la valeur cumulative à un peu plus de 71 millions de dollars, un chiffre qui n’avait été atteint qu’à la huitième semaine de l’année record de 2019.
Source: MPO
Par rapport à l’année 2020, qui avait connu des prix particulièrement faibles en raison de certaines fermetures de marchés au cœur de la pandémie, la valeur cumulative des captures a grimpé de presque 54%.
Les volumes cumulatifs capturés sont toutefois en décroissance par rapport à 2020, pour se rapprocher davantage des quantités de 2019.
Source: MPO
Jusqu’ici, ce sont tout près de 9 millions de livres de homard qui ont été capturées aux Îles, alors qu’à pareille date l’an dernier on en avait pêché environ 860 000 livres de plus, une diminution d’environ 9%.
Le conseil des madelinots anglophones reçoit un financement légèrement inférieur à 60 mille dollars sur une période de 3 ans pour la mise en place de Centres de bien-être pour les ainés d’expression anglaise.
L’initiative, qui se déploie dans les communautés anglophones partout dans la province, se veut un programme d’activités visant à briser l’isolement et à favoriser les saines habitudes de vie.
La directrice générale du CAMI, Helena Burke, précise qu’on établira un centre du côté de Grosse-Ile dans le presbytère de l’église et un second dans l’ancienne école de l’Ile d’Entrée.
L’annonce de ce financement est bien reçue par CAMI, qui avait sensibilisé la ministre responsable des aînés et des proches-aidants, Marguerite Blais, à l’efficacité de ce modèle déjà présent en Gaspésie.
Madame Burke espère d’ailleurs que les sommes consenties seront récurrentes, considérant que le programme vise à maintenir l’autonomie des personnes aînées, permettant de les garder plus longtemps dans leur milieu de vie.
Pour établir les éléments du programme, qui peuvent être très variés, CAMI entend bientôt sonder la population visée afin de développer une offre complète et alignée sur les besoins des aînés.
L’attribution des sommes et le processus de reddition de comptes sont assurés par le Réseau des organismes communautaires du Québec, qui regroupe près d’une cinquantaine d’organisations œuvrant auprès des québécois anglophones.
La Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine ne comportent plus aucune hospitalisation en cours en lien avec le coronavirus sur son territoire pour la première fois depuis le 29 avril.
C’est ce que rapporte la Direction régionale de santé publique dans son plus récent bilan, qui n’affiche aucun nouveau cas en date du 24 juin.
On dénombre toujours 7 infections actives dans la MRC de Haute-Gaspésie.
La province, quant à elle, est repassée sous la barre des 100 cas quotidiens et continue d’observer une baisse des hospitalisations.
Rappelons qu’à partir d’aujourd’hui, les Québécois qui ont reçu deux doses de vaccin n’ont plus à porter le masque ou à maintenir une distance de 2 mètres avec les autres lors des rassemblements privés dans une résidence.
Le Service municipal de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme ira cet été à la rencontre de la population qui s’adonne à des activités récréatives, sportives ou de loisirs sur les terres publiques des Îles.
L’objectif consiste à bonifier la connaissance des usages, des besoins et des conditions à travers des yeux de ceux qui les pratiquent afin d’élaborer l’outil de gestion et d’encadrement du Parc régional éclaté.
Le directeur du service, Serge Bourgeois, souligne que la consultation terrain servira d’outil supplémentaire dans les négociations auprès des ministères impliqués pour la délégation de pouvoirs à la Communauté maritime :
Les ministères des Affaires municipales et de l’Habitation, de l’Environnement et de la Lutte aux Changements climatiques, de l’Énergie et des Ressources naturelles et celui de la Forêt de la Faune et des Parcs sont les principaux partenaires impliqués dans le comité interministériel avec la Communauté maritime des Îles.
Le stagiaire Frédéric Myrand et le directeur à l’Aménagement du Territoire et à l’Urbanisme, Serge Bourgeois
C’est le Madelinot Frédéric Myrand, finissant au baccalauréat en Géographie à l’Université Laval qui ira dans le cadre de son stage-étude à la rencontre de la population avec un questionnaire, pour ensuite compiler les réponses, dresser des constats et soumettre des recommandations :
La municipalité travaille et consulte les usagers des terres publiques, qui recouvrent 30% de la superficie de l’archipel, depuis la signature d’une convention de gestion territoriale avec le gouvernement du Québec en 2014.
Attention FragÎles récolte la part du lion de l’enveloppe de 213 000 dollars octroyée par la Fondation de la faune du Québec pour la réalisation de la cinquième phase de son projet d’aménagement durable du Réseau minimal de sentiers (RMS) à la Pointe de l’Est.
Sur les neuf initiatives retenues par la fondation dans le cadre du volet 2 du Programme d’aide financière aux véhicules hors route – Infrastructures et protection de la faune, l’organisme a obtenu 112 725 dollars.
Selon la directrice adjointe, Mélanie Bourgeois, la somme servira au processus d’aménagement d’environ 120 mètres de sentier destiné aux chasseurs qui circulent en véhicules tout terrain dans le secteur Flat Sand.
La directrice adjointe d’Attention FragÎles, Mélanie Bourgeois
Elle signale que si le coût peut paraître élevé pour une aussi courte distance, il s’explique principalement par le prix des matériaux utilisés.
Le plan du projet prévoit un échéancier étalé sur deux ans, avec un début des travaux d’aménagement en 2022.
Mme Bourgeois précise que le projet n’en est encore qu’au stade préliminaire et que les utilisateurs du milieu seront bientôt appelés à participer à l’élaboration du sentier :
Selon Mme Bourgeois le projet pourrait connaître une sixième phase, cette fois-ci axée sur la restauration de sentiers qui ne font pas partie du RMS.
Le Réseau minimal de sentiers est né de la volonté de concilier circulation utilitaire en VTT avec la protection d’habitats fragiles, en concertation avec une multitude de partenaires du milieu et de ministères.
D’importants travaux de réfection de la façade extérieure sont présentement en cours à l’église Saint-Pierre-de-Lavernière.
L’entretien de la couverture de bardeaux de cèdre, qui totalise environ 1 million de dollars d’investissement sur le bâtiment cité patrimonial, est financé à 80% par le Conseil du patrimoine religieux du Québec.
Les architectes Marie-Josée Deschenes (à gauche) et Marie-Hélène Verdier (à droite) au moment de l’annonce du financement du projet en 2019
L’architecte Marie-Hélène Verdier, qui supervise le chantier pour la firme Marie-Josée Deschenes Architecte, explique qu’on a dû réviser le projet initialement annoncé en 2019, faute de soumissionnaires, et lancer un appel d’offres comprenant l’ensemble des murs extérieurs de l’église.
La méthode choisie combine une première phase de nettoyage à l’aide d’une machine à pression suivie d’un sablage à la main, permettant de ramener le cèdre à son état naturel.
La première étape vise à nettoyer la façade avant de procéder au sablage
Une fois les panneaux pourris remplacés, la dernière étape consiste à peinturer la façade.
L’entrepreneur retenu, Les Peintures PST de Saint-Marie-de-Beauce, détient une expertise dans la restauration de l’enveloppe de bâtiments patrimoniaux, se spécialisant dans les églises.
L’entreprise familiale fondée par Pierre Tardif et maintenant détenue par son fils Sébastien, avait obtenu le contrat de remise au goût du jour de l’emblématique église en 1991, quelques temps après sa reconnaissance comme lieu patrimonial.
L’entrepreneur estime la durée des travaux à environ trois mois, selon la clémence des vents et de la météo.
Alors que l’entrepreneur Construction LFG débutera le chantier de recharge de plage sur plus d’un demi-kilomètre au site historique de La Grave en vertu du protocole d’entente signé en mars 2018 avec le ministère de la Sécurité publique afin de protéger le site contre l’érosion et la submersion côtière, le début des travaux de restauration de la piétonnière, qui était initialement prévu pour ce printemps, est repoussé à l’automne en raison de délais dans la livraison des matériaux nécessaires.
Malmenée par l’ouragan Dorian en 2019, la structure en pieux de bois vissés sera conservée et remplie de gravier sur 220 mètres de longueur alors qu’un enrochement de type rip-rap protègera la structure contre l’érosion au sud.
La piétonnière qui sera recouverte de criblures de pierre s’étendra sur 220 mètres (photo: Municipalité des Îles)
Les infrastructures humaines de chaque côté de la piétonnière, comme la marina, protègeront l’ouvrage contre les effets de bouts.
Le directeur à l’ingénierie, des bâtiments et des TIC, Jean Hubert, explique que l’idée d’une recharge de sable soulevée en consultation par des citoyens et qui serait plus fidèle aux installations d’origine du site, aurait été complexe et aurait entraîné des retards de plusieurs années :
La facture des travaux est estimée à près de 350 000$ et sera entièrement absorbée par les fonds municipaux.
Le maire Jonathan Lapierre explique qu’une fois les travaux débutés sur la piétonnière et de l’autre côté de La Grave avec la recharge de plage, les citoyens pourront participer à l’élaboration d’un plan d’aménagement du site:
Le directeur à l’Ingénierie, des Bâtiments et des TIC, Jean Hubert, et le maire Jonathan Lapierre
La recharge de la plage avec 35 000 mètres cubes de galets importés, la démolition et la reconstruction du Four à pain, la réfection de la piétonnière et l’aménagement du site avec une nouvelle aire de jeux pour les enfants s’amorceront à partir de septembre.
Le plus récent bilan de la Santé publique Gaspésie-les Îles compte deux nouveaux cas attribués à la MRC de Haute-Gaspésie, le seul secteur de la région à compter des cas actifs de COVID-19.
Avec deux nouvelles guérisons au tableau, ce nombre est maintenu à 7 en date du 23 juin.
Source: Santé publique Gaspésie-les Îles
La région compte actuellement une seule hospitalisation liée au virus.
Du côté de la province, le bilan continue de se maintenir autour d’une centaine des nouveaux cas par jour, avec 96 nouvelles infections hier, alors que le nombre d’hospitalisations continue de diminuer.
Si les nombreux chantiers de réfection du réseau routier et de protection des berges contre l’érosion sont les bienvenus, ils mettront vraisemblablement la patience des automobilistes de l’archipel à l’épreuve.
C’est ce qu’anticipent le maire des Îles, Jonathan Lapierre, et le directeur régional du ministère des Transports, Yves Berger, qui précise que sur les trois chantiers de protection de la route 199, celui de Pointe-aux-Loups nécessitera encore 15 barges de pierres carapaces qui seront livrées au port de Cap-aux-Meules d’ici la fin du chantier prévue pour l’automne 2022.
Il ajoute que les mêmes camions sont utilisés pour les travaux routiers de ses équipes et celles de la Municipalité.
Il souligne également que le centre-ville de Cap-aux-Meules se classe déjà parmi les secteurs les plus achalandés dans l’Est-du-Québec du point de vue de la circulation automobile.
Le directeur régional au MTQ, Yves Berger
Le MTQ y déploiera des équipements et des effectifs pour faciliter autant que possible la fluidité du trafic des véhicules :
Considérant les contraintes d’horaires et les autres usages prioritaires au quai, les opérations de déchargement des barges contenant les matériaux débutent tôt le matin et peuvent se terminer en soirée, mais doivent se dérouler durant le jour afin de maximiser le temps limité pour le déchargement, qui s’étire généralement sur deux ou trois journées.
Le maire Jonathan Lapierre rappelle quant à lui que le camionnage accru cet été est directement lié aux investissements obtenus pour la protection du territoire et en appelle à la collaboration des citoyens et des visiteurs.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Les camions iront et viendront dans le secteur achalandé du centre-ville, alors que les limites d’usages imposées par Transports Canada cet hiver sur une partie du port obligeront les allées et venues sur le chemin du Quai, près des commerces et de la Place des gens de mer :
Il ne sera pas permis aux camions d’entrer au port par le chemin du Quai et d’en sortir par le chemin du Parc en raison des contraintes imposées par Transports Canada au quai des pêcheurs
Outre les barges de roches du MTQ, la Municipalité recevra aussi les 35 000 mètres cubes de gravier destiné à la recharge de plage de La Grave en 12 voyages étalés sur autant de semaines.
En tout, on estime à près de 4% l’accroissement du nombre de véhicules sur la route principale cet été, lié aux opérations de camionnage.
Les travaux de protection du MTQ (enrochement et recharge de sable)
Cet été, le MTQ réalisera des travaux d’enrochement à Pointe-aux-Loups sur 715 mètres de long qui s’étaleront jusqu’à l’automne 2022.
À partir du 29 juin, des travaux d’enrochement et de recharge de sable s’étaleront sur neuf semaines du côté de la Martinique à Étang-du-Nord (circulation en alternance).
À partir de la fin juillet, des travaux d’enrochement s’étaleront sur 10 à 12 semaines près du Pont du Détroit entre Havre-aux-Maisons et Pointe-aux-Loups.
Les travaux d’asphaltage et entretien de l’accotement du MTQ
Durant deux semaines en août et deux semaines en septembre, le MTQ procédera à des travaux sur la route 199 à Havre-aux-Maisons entre le Centre de gestion des matières résiduelles et le chemin Boudreau.
Des travaux d’asphaltage, de planage et de rapiéçage s’étaleront sur deux à trois semaines à la mi-août dans divers secteurs de l’Île du Havre-Aubert.
De septembre à octobre, le même type de travaux sera effectué sur le chemin Cap-Rouge à Havre-aux-Maison.
Des travaux municipaux
De plus, la Municipalité des Îles commencera à préparer l’important chantier de protection de plus de 7M$ au Site de la Grave, en plus de réaliser ses propres travaux d’entretien sur son réseau routier.
La Direction régionale de santé publique répertorie trois nouveaux cas de COVID-19 dans la MRC de Haute-Gaspésie, où sont enregistrées toutes les nouvelles infections confirmées au bilan depuis le 9 juin.
Les cas actifs, chiffrés à sept, poursuivent leur baisse alors que quatre rétablissements sont aussi affichés.
Une personne est actuellement hospitalisée dans la région.
Rien n’a bougé de l’archipel madelinot.
Du côté provincial, la Santé publique rapporte 127 nouveaux cas, trois décès supplémentaires et 161 hospitalisations sur l’ensemble du territoire.
Les 83 finissants de la Polyvalente des Îles ont reçu leur diplôme lors d’un événement festif adapté au contexte de pandémie le 18 juin dernier.
La remise des certificats a été couplée avec le bal des finissants afin d’éviter que des élèves ne puissent pas y prendre part s’il avait lieu après le 8 juillet, date donnée par la Santé publique pour la reprise de ce type d’événement à l’extérieur.
Selon la technicienne en loisir Debbie Bouchard-Desroches, l’ambiance était à la fête malgré les contraintes liées aux mesures sanitaires.
Elle explique que la cérémonie s’est rondement déroulée au fur et à mesure que les finissants allaient chercher leur diplôme en petits groupes.
Mme Bouchard-Desroches souligne que 17 bourses de 500 dollars chacune ont été octroyées à divers élèves pour différents volets de leur parcours scolaire après la remise des diplômes.
Elle ajoute qu’en plus des bourses, deux finissantes se sont vu remettre des distinctions honorifiques.
Les directrices de la polyvalente, Karen Renaud (gauche) et Annick Nadeau (droite) en compagnie de la récipiendaire de la médaille du lieutenant-gouverneur du Québec, Frédérique Éloquin
Les directrices de la polyvalente, Karen Renaud (gauche) et Annick Nadeau (droite) en compagnie de la récipiendaire de la médaille du Gouverneur général du Canada, Émilie-Rose Chiasson
Du côté du Centre de formation des adultes, 73 élèves de la cohorte 2020-2021 ont reçu leur diplôme, dont un peu moins de la moitié a complété la formation de trois mois en Soutien aux soins d’assistance en établissement de soins de longue durée.
Une célébration pourrait être organisée à l’automne tout dépendant des consignes sanitaires en vigueur.
La ministre de l’Enseignement supérieur ayant annoncé vendredi l’ajout de 22 000 nouvelles places aux devis scolaires des cégeps de Montréal, le Regroupement des cégeps de régions maintient ses revendications pour obtenir une part du gâteau.
Le regroupement de 12 cégeps régionaux fait valoir qu’environ 9000 places sont actuellement disponibles dans leurs établissements, alors qu’il faudra vraisemblablement agrandir les bâtiments montréalais plutôt que de mettre à niveau les infrastructures souvent vieillissantes des cégeps éloignés.
La porte-parole et directrice du Cégep de La Pocatière, Marie-Claude Deschênes, estime qu’il en coûtera environ 150 millions de dollars pour un chantier montréalais, alors que les besoins s’élèvent à 180 millions pour les 12 institutions du regroupement, incluant le Cégep de la Gaspésie et des Îles:
Mme Deschênes s’attend à ce que la ministre Danielle McCann annonce d’ici la fin de l’année une bonification des programmes de mobilité étudiante et de l’offre de formations dispensées en régions, afin d’y attirer et d’y retenir suffisamment d’étudiants pour consolider davantage de cohortes:
La porte-parole du Regroupement des cégeps de régions, Marie-Claude Deschênes
Selon Marie-Claude Deschênes, le Regroupement des cégeps de région est là pour rester afin de démontrer au gouvernement les impacts collatéraux de ses décisions orientées sur les besoins des cégeps des grands centres.
La ministre responsable des aînés et des proches aidants, Marguerite Blais, est sur l’archipel cette semaine pour s’imprégner des enjeux du milieu et procéder à l’inauguration du CHSLD Plaisance.
Les administrateurs de la Résidence ont aussi précisé que l’ouverture du 4e étage, reportée pour des raisons de manque de personnel, se fera pendant la semaine du 19 juillet.
Tous les dignitaires présents ont salué la grande collaboration des partenaires et des citoyens à la base du projet.
Madame Blais souligne l’importance d’une telle initiative citoyenne qui, en collaboration avec le CISSS des Iles, permet d’offrir 65 nouvelles places en CHSLD à l’intérieur d’un milieu de vie authentique.
Par ailleurs, la ministre Blais réaffirme que le projet de Maison des ainés verra le jour aux Iles-de-la-Madeleine et que sa mouture a évolué depuis l’annonce initiale de 12 places, dont six en maison alternative.
Le CISSS des Iles confirme qu’un terrain a été réservé afin d’accueillir une construction neuve, permettant d’envisager sa réalisation dans les délais prévus par le gouvernement, ayant promis ces nouvelles places pour 2022.
La ministre responsable des aînés et des proches aidants défend d’ailleurs la pertinence de repenser les CHSLD dans une perspective humaine, ce qui implique toutefois des investissements importants en infrastructures.
Une inauguration publique du complexe Plaisance sera organisée plus tard dans l’année lorsque le contexte sanitaire le permettra.
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