Au tour du Madeleine II de faire une pause de voyages pour son arrêt technique réglementaire.

Via communiqué, la CTMA mentionne que le Madeleine II se trouve actuellement au port de Georgetown à l’Île-du-Prince-Édouard pour que l’inspection annuelle et des travaux d’entretien soient effectués

Depuis lundi, le Vacancier assure la relève du traversier pour la liaison Cap-aux-Meules/Souris pour une durée de deux semaines.

Le transporteur ajoute que l’horaire habituel du service sera maintenu, avec 6 voyages par semaine à compter du 1^er mai.

Le Béatrice-Hubert prendra le relais pour la traverse Île d’Entrée/Cap-aux-Meules à compter du 16 mai puisque le Ivan-Quinn effectuera son arrêt technique réglementaire annuel.

Rappelons que le Béatrice-Hubert est un navire entièrement piéton et n’accepte que les petites marchandises.

Par voie de communiqué, la Société des traversiers du Québec indique que l’horaire des traversées demeurera inchangé et invite sa clientèle à planifier le transport de grosses marchandises et de véhicules d’ici le 16 mai.

La CTMA ajoute un nouveau navire à la flotte de sa filière Dragage et Remorquage afin de remplacer le Spanish Mist, jugé en fin de vie utile.

Construit en 2008, le CTMA Ranger a accosté le 14 avril au port de Cap-aux-Meules après un voyage de trois semaines en provenance de la Norvège effectué par un équipage d’une entreprise internationale.

Le directeur des opérations maritimes, Mario Landry se réjouit de la nouvelle acquisition, qu’il considère supérieure en tout point à son prédécesseur, et explique que sa manœuvrabilité est un atout majeur.

Le remorqueur de 28,5 mètres assurera les mêmes fonctions que le Spanish Mist, mais sa polyvalence pourrait lui amener des affectations supplémentaires, note M. Landry.

Il précise que le Spanish Mist sera ultimement vendu.

Par ailleurs, M. Landry signale qu’un autre projet d’envergure pour CTMA Dragage et Remorquage sera annoncé sous peu, s’inscrivant dans la lignée d’investissements importants dans ce volet par la coopérative.

Pour réécouter l’entrevue avec Mario Landry:

Pascan Aviation considère que les mesures gouvernementales visant à stimuler la demande en réduisant le coût des billets d’avion constituent une bonne nouvelle, particulièrement pour les passagers.

Le copropriétaire de Pascan Aviation, Yani Gagnon

Le copropriétaire, Yani Gagnon, rappelle toutefois que la visée initiale du comité était de pérenniser le transport aérien régional, ce à quoi le plan dévoilé la semaine dernière ne répond qu’en partie.

Il souligne par contre que les aides gouvernementales annoncées dans les premiers mois de la pandémie ont permis aux transporteurs de tirer leur épingle du jeu en comparaison avec ceux des autres provinces.

Questionné à savoir s’il est réaliste de mettre sur pied les nouveaux incitatifs d’ici le 1^er juin tel qu’espéré par le ministre des Transports, François Bonnardel, monsieur Gagnon parle d’un objectif ambitieux.

Selon lui, si plusieurs détails restent à être définis pour ce qui est des responsabilités des entreprises et du gouvernement, ceux-ci auront peu d’impact du point de vue de la clientèle.

Par ailleurs, le copropriétaire de Pascan affirme prendre très aux sérieux les ennuis observés sur la desserte des Iles, notamment des retards, des annulations et des reports de certains vols.

Yani Gagnon explique qu’en plus des aléas de la météo qui affectent les appareils, les conditions de vols et l’entretien de la piste, le renouvellement de la flotte de Pascan à l’automne dernier a aussi engendré des ajustements et de la mise aux normes d’équipements.

Réécoutez l’entrevue complète ici :

Les élus des Îles sont aux antipodes vis-à-vis les mesures liées au transport aérien annoncées par le ministre François Bonnardel.

Le maire Jonathan Lapierre salue tout d’abord l’intégration de propositions émises par le Groupe de travail pour le maintien des liaisons aériennes régionales de la Fédération québécoise des municipalités.

Il se dit satisfait que le programme de compensation aux transporteurs ne s’applique qu’à ceux qui offrent la desserte à l’année et que les Madelinots conservent leur accès au remboursement de 60% du coût des billets, d’autant plus que la limite annuelle sera levée.

Il reconnaît que les mesures ne viendront pas résoudre l’ensemble des enjeux du transport aérien dans les régions, mais soutient qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction.

De son côté, le député Joël Arseneau qualifie l’annonce de « poudre aux yeux » et reproche au gouvernement de n’avoir présenté qu’une vision à court terme en offrant des tarifs plafonnés à 500 dollars pour un nombre encore inconnu de sièges sur les liaisons visées.

Il souligne que de nombreuses questions demeurent sans réponse alors que les mesures doivent entrer en vigueur le 1^er juin et croit que Québec a failli à sa promesse d’arriver avec un modèle de relance pérenne pour l’industrie.

M. Arseneau déplore également que le Programme de réduction des tarifs aériens n’ait pas été élargi à la communauté d’affaires, un refrain repris par la Chambre de commerce des Îles.

Pour réécouter l’entrevue avec Jonathan Lapierre:

Pour réécouter l’entrevue avec Joël Arseneau:

Le plan de relance du transport aérien viendra simplifier la procédure de réduction des tarifs dans les régions éloignées et limiter les frais pour les déplacements interrégionaux à l’échelle de la province.

La stratégie présentée mardi par le ministre des Transports, François Bonnardel, était attendue et réclamée tant par les élus que par les industriels de l’aviation.

En vigueur à compter du 1^er juin, la mesure centrale vise à augmenter le volume des différentes dessertes en compensant les transporteurs afin qu’ils offrent des allers-retours à partir des grands centres vers les régions éloignées à 500 dollars.

Le mécanisme concerne seulement les compagnies qui offrent le service sur une base annuelle.

Une trentaine de liaisons sont visées par les annonces.

Pour les Madelinots, la principale nouveauté réside dans le fait que le remboursement de 60% du coût des billets sera désormais appliqué au moment de l’achat plutôt que via un envoi postal.

Le plafond de 3000 dollars par année par personne se voit aussi retiré du Programme de réduction des tarifs aériens, de même que la limite globale de l’enveloppe.

Du côté des transporteurs et des administrations aéroportuaire, le gouvernement a mentionné qu’il étend ses programmes d’aide d’urgence déjà existants, et ce, jusqu’au 31 mars 2023.

Les nouvelles mesures annoncées représentent un investissement de 261 millions de dollars pour les cinq prochaines années.