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Parc éolien de Grosse-Île: quelques citoyens s’inquiètent toujours

(photo: CFIM)

Îles de la Madeleine

Le parc éolien de Grosse-Île continue de susciter des préoccupations de la part de citoyens, malgré le changement de site qui le déplace en dehors de l’habitat floristique de la Dune-du-Nord et évite la destruction de plants de corème de Conrad.

Des inquiétudes sur la préservation des milieux dunaires et du paysage du littoral ont été amenées devant la Communauté maritime et les promoteurs du projet lors d’une consultation publique.

La rencontre portait sur les modifications des affectations des zones où serait implanté le futur parc éolien de Grosse-Île.

Valeco Énergie Québec et l’Alliance de l’Est prévoient toujours ériger 4 à 7 éoliennes sur un terrain en face des Mines Seleine ainsi que sur des lots dans le secteur de la Dune-du-Nord.

Une étude d’impact environnemental de la firme PESCA Environnement conclut que le changement de site, annoncé en mai, permet de limiter les répercussions sur le territoire, explique la responsable en environnement et relation avec le milieu de Valeco, Herminie Rocan.

Selon le responsable développement de l’entreprise, Samson Vayssières, d’autres mesures seront prises à court et moyen termes pour minimiser l’empreinte écologique du projet.

Herminie Rocan et Samson Vayssières (photo: CFIM)

Une poignée de citoyens s’est tout de même montrée craintive devant l’établissement d’un nouveau parc éolien en milieu dunaire qui altérerait le paysage côtier.

Lors de la consultation publique, le directeur des projets de développement du territoire de la Municipalité, Serge Bourgeois, a indiqué qu’à ses yeux, les nouvelles zones ciblées constituent un bon compromis.

Il fait valoir que l’habitat floristique du corème de Conrad demeurera préservé dans sa forme actuelle et que la vue est déjà dénaturée par les installations de la mine de sel.

Le rapport de PESCA Environnement a été transmis à Québec pour révision.

Advenant l’obtention du décret gouvernemental et des autorisations ministérielles, le début de construction est prévu au mois d’août 2024 pour une mise en service en octobre 2025.

Le projet pourrait toutefois être soumis à l’examen du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.


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