RPPCI: les tests pour revaloriser des cages à homard usées portent fruit
Les tests du Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles ont permis de déterminer plusieurs avenues de valorisation pour les casiers à homard désuets.
L’association avait lancé le projet au printemps dernier dans le but de débarrasser les pêcheurs des cages qu’ils n’utilisaient plus et d’examiner les possibilités de récupération.
Plus de 8100 casiers ont été récoltés, dont le quart grâce à des conteneurs installés sur six quais, résume la coordonnatrice du RPPCI, Léona Renaud.
L’entreprise Terrassement Maxime Deblois a pris en charge la logistique du projet et la très grande majorité des casiers.
Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes était quant à lui responsable de caractériser les engins de pêche et d’évaluer différents débouchés en collaboration avec son partenaire, Innofibre.
La chargée de projets Jade Blais indique que pour le bois «salé», la combustion, la pyrolyse et la transformation en compost ont été écartés.
Elle souligne que le bois pourrait toutefois être converti en paillis pour plantes côtières ou en panneaux agglomérés.
Les lests en béton pourraient aussi être mélangés à de l’asphalte concassée pour faire des matériaux destinés aux accotements routiers.
Devant le succès de l’initiative, le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles est à la recherche de financement pour concrétiser la suite du projet en 2024.
Sur une autre note, le RPPCI a obtenu quelques 180 000 dollars en provenance du Fonds des pêches du Québec pour son projet d’écloserie de homard.
Le financement couvre l’année en cours et seulement les travaux liés à la caractérisation du réseau de pouponnières naturelles autour de l’archipel.
La portion «ensemencement» des larves est, elle, à l’étude par Pêches et Océans Canada.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits: