Une étude permet de mieux cerner la consanguinité chez les baleines noires
Une nouvelle étude révèle que la consanguinité chez les baleines noires de l’Atlantique Nord n’a pas d’effet sur la diversité génétique de l’espèce.
Cette découverte encourageante signifie que le bassin génétique ne s’amenuise pas aussi vite que ce qu’on aurait cru vu la petite taille de la population, ce qui constitue un bon signe pour l’avenir, selon les chercheurs de l’Université Saint Mary’s de Halifax.
L’étude publiée récemment dans la revue Royal Society Open Science a aussi déterminé que le niveau de consanguinité de chaque femelle n’affectait pas sa capacité à mettre bas.
Autre élément clé : le phénomène semble toutefois limiter le nombre de veaux nés chaque année, agissant comme un «mécanisme naturel» qui causerait une augmentation du taux de perte des fœtus consanguins et qui éviterait les mutations néfastes.
Les chercheurs concluent que les baleines peuvent donc persister malgré la population réduite.
Cela dit, ils soulignent que les résultats n’auront pas d’impact tant que les collisions avec les bateaux ou les empêtrements avec des engins de pêches ne diminuent pas.
Ce sont les principales causes de décès des baleines noires.
Rappelons que l’automne dernier, on estimait qu’il ne restait que 356 individus de cette espèce classée en voie de disparition.