Le gouvernement fédéral confirme sa participation à l’ouvrage de stabilisation de la falaise de Cap-aux-Meules contre l’érosion côtière qui doit se dérouler cet automne.
La contribution s’élève à 3,6 millions de dollars financée via le volet Infrastructures vertes du programme Investir dans le Canada du ministère de l’Infrastructure et des Collectivités.
L’enveloppe du projet totalise 11,6 millions de dollars, dont huit proviennent du protocole d’entente intervenu entre la Municipalité des Îles et le ministère québécois de la Sécurité publique.
L’échéancier précis des travaux n’a pas encore été dévoilé, mais les instances municipales ont plusieurs fois exprimé la volonté de les réaliser avant la fin de l’année 2021.
L’entente dévoilée en août 2020 lors du passage de la vice-première ministre, Geneviève Guilbault, prévoit toutefois que ceux-ci devront être complétés au plus tard le 31 mars 2022.
Le plus récent bilan de la Direction régionale de santé publique répertorie un nouveau cas de COVID-19 dans la MRC de Haute-Gaspésie et une nouvelle guérison, ce qui porte à trois le total des infections actives dans la région.
L’institution annonçait toutefois samedi un 48e décès attribué à la maladie sur son territoire depuis le début de la pandémie.
Aucun cas n’est présentement répertorié aux Îles.
Au Québec, on compte un peu plus de 2500 infections actives et 80 hospitalisations en lien avec la COVID-19.
Le bilan régional reste stable aujourd’hui à quatre cas actifs de COVID-19 selon la Santé publique Gaspésie–les Îles.
Le rapport quotidien n’indique aucune hospitalisation en cours sur le territoire en lien avec le coronavirus et qu’aucune des infections actives n’est enregistrée sur l’archipel madelinot.
D’autre part, le gouvernement du Canada a annoncé cet après-midi aller de l’avant avec l’imposition de la vaccination contre la COVID-19 à l’ensemble des employés de la fonction publique fédérale.
En plus des fonctionnaires, cette mesure touche aussi les travailleurs des secteurs sous réglementation fédérale, comme les banques et les compagnies de transport aérien, ferroviaire et maritime.
Selon les informations de La Presse canadienne, la vaccination sera obligatoire pour les employés du milieu des transports d’ici la fin du mois d’octobre.
Le vaccin sera également exigé aux passagers de vols commerciaux, de trains interprovinciaux et ceux des navires de croisière.
Le gouvernement n’a pas dévoilé comment cette nouvelle directive sera mise en place, mais que des accommodements seront faits pour les personnes qui ne peuvent être vaccinées pour des raisons médicales.
Les annonces faites plus tôt cette semaine par le ministère de l’Éducation ne modifient que très peu le plan préparé par le Centre de services scolaire des Îles pour la rentrée 2021-2022.
La fin des bulles-classes, la reprise des activités parascolaires et le transport scolaire sans distanciation faisaient partie des orientations ministérielles dévoilées en juin, rappelle la directrice du CSSÎ, Brigitte Aucoin.
Toutefois, elle souligne que le maintien du port du couvre-visage dans les aires communes et dans les autobus ainsi que l’instauration du passeport vaccinal pour certaines activités parascolaires au secondaire n’étaient pas prévus.
Elle juge qu’après plus d’un an à s’ajuster en cours de route, le CSSÎ est prêt à faire face à toute éventualité advenant que la situation épidémiologique de la région force les écoles à déployer des mesures d’appoint, voire à se tourner vers l’enseignement à distance.
Selon Mme Aucoin, les élèves peuvent entrevoir une rentrée aux airs de normalité puisque les salles de classe reviennent à leurs effectifs réguliers, ce qui signifie des choix de cours plus diversifiés.
Elle signale également le retour des programmes de charpenterie-menuiserie, pêche professionnelle et soutien aux soins d’assistance en établissement de soins de longue durée dans l’offre des formations professionnelles.
La rentrée scolaire 2021-2022 aura lieu le 23 août pour le personnel enseignant et le 27 août pour les élèves.
Le Campus des Îles se prépare à accueillir jeudi prochain ses 146 étudiantes et étudiants inscrits à la session d’automne dans une formule présentielle.
Le plan de retour en classe, approuvé il y a plusieurs mois par la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, prévoit le maintien de la distance d’un mètre dans les salles de cours et des groupes à taille réduite.
Les étudiants devront porter le masque lors de leurs déplacements et dans les aires communes, mais pourront le retirer une fois assis.
Le directeur du Campus madelinot du Cégep de la Gaspésie et des Îles, Serge Rochon
Pour ce qui est des activités parascolaires et de la vie communautaire, le directeur du campus, Serge Rochon, explique que des discussions entre la Santé publique et le gouvernement ont lieu présentement afin d’en déterminer les paramètres précis.
Par ailleurs, la recherche d’hébergement pour la quinzaine de participants aux deux programmes de mobilité étudiante a été un succès, notamment grâce à des familles qui se sont proposées, mais aussi en raison de partenariats développés avec des entreprises privées.
M. Rochon ajoute qu’entre le 15 août et le 15 septembre, deux étudiantes sont toutefois logées temporairement dans une situation qu’il ne considère pas idéale, si bien qu’il relance un appel à la population.
Serge Rochon indique qu’en vertu des ententes de cinq ans liant l’institution aux cégeps de Limoilou et de Maisonneuve, l’hébergement d’étudiants devra s’inscrire peu à peu dans la culture madelinienne, soulignant la richesse d’une telle expérience.
Les adeptes du bingo en salle devront prendre leur mal en patience : les comités de loisirs de l’archipel reportent la reprise de ces activités à l’automne pour le moment.
Si le gouvernement provincial a récemment assoupli les mesures sanitaires en lien avec la tenue des bingos et en permet la reprise, les consignes demeurent trop restrictives aux yeux des groupes organisateurs.
Le directeur du comité des loisirs de Havre-Aubert, Réjean Lapierre, souligne que les différentes tailles des salles communautaires ne permettent pas, de prime abord, la reprise uniforme du bingo sur l’archipel.
En plus de la tenue d’un registre des participants, le port du couvre-visage est obligatoire à l’intérieur des lieux, tandis qu’un maximum de 10 personnes, ou les occupants de trois résidences privées, peuvent s’asseoir à la même table.
Il ajoute que la distance de deux mètres à conserver entre les tables réduit de beaucoup le nombre de joueurs dans les salles, ce qui affecte la rentabilité des bingos.
M. Lapierre indique que les comités de loisirs doivent se réunir à la fin du mois pour réévaluer la situation en fonction de l’évolution du contexte pandémique et des restrictions sanitaires.
Le plus récent bilan de la Direction régionale de santé publique recense quatre cas de COVID-19 présentement actifs sur son territoire en raison d’une nouvelle infection détectée dans la MRC d’Avignon.
Il est à noter qu’on ne compte toutefois aucune hospitalisation en lien avec la maladie dans la région et qu’aucune infection n’est répertoriée aux Îles.
Au Québec, la progression du variant Delta fait bondir la moyenne quotidienne des nouveaux cas de COVID-19, qui sont au nombre de 369 pour la journée de jeudi.
Depuis les quatre derniers jours, on observe une hausse d’environ 50% du nombre de personnes hospitalisées en raison du coronavirus, ayant passé de 55 à 81.
Une jeune volleyeuse de Cap-aux-Meules, Anne-Laurie Bénard, a joué avec l’équipe de l’Est-du-Québec lors de l’événement sportif Québec Espoir, le 31 juillet dernier à Trois-Rivières.
La compétition de volleyball remplaçait les Jeux du Québec et réunissait cette année les meilleures joueuses de la province âgées entre 14 et 17 ans.
Sélectionnée après une série de tests physiques et d’aptitudes, Anne-Laurie a pris part au camp d’entraînement de trois semaines à Gaspé en compagnie de ses coéquipières.
Selon l’un des entraîneurs de l’équipe, Dave Lavoie, la joueuse de centre s’est montrée très dynamique tout au long de la compétition.
Avec une fiche de quatre victoires et six défaites, l’équipe de l’Est-du-Québec est repartie avec une 8ème place sur un total de 12 formations.
M. Lavoie estime que le bilan est satisfaisant puisque l’objectif principal de la participation des athlètes à l’événement était de les faire se mesurer au reste de l’élite provinciale, et ajoute que l’équipe a livré de bonnes batailles.
Il souligne les efforts faits par l’ensemble de la formation pour l’organisation et la gestion entourant l’événement, qui n’a eu le feu vert de la santé publique qu’au mois de juin.
Chaque année depuis sept ans, le mois de septembre rime avec le Défi 100% local, une initiative visant à outiller les consommateurs dans le but de découvrir et soutenir les entreprises bioalimentaires de leur région.
Apprendre à cuisiner des produits d’ici et se rapprocher des sources locales d’approvisionnement constitue l’essentiel du défi, qui se déploie notamment sur les réseaux sociaux.
La chargée de projet en commercialisation et communication au Bon goût frais des Iles, Alissa Brunetti, rappelle que l’objectif est d’intégrer le plus d’éléments produits localement dans ses habitudes alimentaires.
Les personnes intéressées à y prendre part doivent s’inscrire avant le 31 août sur le site web de l’événement.
Mme Brunetti détaille le fonctionnement du défi, qui se déroule du 1er au 30 septembre dans l’ensemble de la province.
Le Défi 100% local est organisé par le Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec, ayant pour mission de coordonner les efforts des différents acteurs du milieu afin d’assurer le développement du secteur et de promouvoir l’achat local.
C’est aux Îles-de-la-Madeleine que l’initiative a vu le jour.
Plus de 5000 personnes ont participé à l’évènement en 2020.
L’heure n’est pas au relâchement des mesures sanitaires malgré l’instauration à partir du 1er septembre du passeport vaccinal, insiste le directeur de la Santé publique Gaspésie–les Îles, Yv Bonnier-Viger.
Il estime que la progression rapide du variant Delta de la COVID-19 doit être prise au sérieux puisque beaucoup plus contagieux que d’autres mutations du virus.
Le docteur Bonnier-Viger craint que la mise en place du passeport vaccinal donne un faux sentiment de sécurité aux personnes adéquatement vaccinées.
Selon lui, l’apparition de cas associés au variant Delta dans presque toutes les régions du Québec explique la décision du gouvernement d’appliquer le passeport vaccinal d’un bout à l’autre de la province et non pas dans les localités plus touchées, comme c’était prévu auparavant.
Le docteur Bonnier-Viger souligne que de nombreux détails restent encore à déterminer avant la date butoir et que les modalités peuvent changer pendant ce temps.
Le directeur régional de la Santé publique ne prévoit pas de sitôt la levée de consignes sanitaires telles que le port du masque dans les endroits publics fermés et la distanciation physique d’un mètre.
La Direction régionale de santé publique ajoute un nouveau cas de COVID-19 à son bilan quotidien, situé dans la MRC d’Avignon.
Toutefois, le nombre d’infections actives en Gaspésie est passé de quatre à trois grâce à deux guérisons supplémentaires.
Aucune hospitalisation n’est enregistrée sur le territoire.
Par ailleurs, le gouvernement du Québec a présenté cet après-midi, mercredi, les grandes lignes de son plan pour la prochaine rentrée scolaire.
Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a annoncé que les élèves du primaire et du secondaire devront continuer à porter le masque dans les aires communes ainsi que lors du transport en autobus, mais qu’il ne sera plus requis en classe, en service de garde ou à l’extérieur.
Le ministre a aussi signifié la fin des bulles-classes à tous les niveaux et indiqué que le passeport vaccinal sera nécessaire pour certaines activités parascolaires au secondaire, ce qui sera précisé sous peu par la Santé publique.
M. Roberge n’a pas exclu que le plan soit ajusté en cours de rentrée au fur et à mesure qu’évoluera la situation épidémiologique de la province et a affirmé que les autorités sanitaires surveilleront surtout le nombre d’hospitalisations à l’automne.
En date d’aujourd’hui, Québec recensait 365 nouveaux cas de COVID-19, un décès de plus et 67 patients traités à l’hôpital, dont 22 aux soins intensifs.
Le processus de centralisation des infrastructures municipales poursuit son cours alors que les élus ont adopté deux résolutions visant à convertir les anciens garages municipaux en espaces d’entreposage.
Cette décision survient après la démolition de l’aréna Wendell-Chiasson ainsi que la cession de ceux de Havre-aux-Maisons et de Fatima afin de les convertir en logements.
Pour entreposer les équipements qui se trouvaient auparavant dans les arénas, la municipalité a préféré convertir ses bâtiments plutôt que de construire à neuf, explique le maire suppléant, Jean-Philippe Déraspe.
La Communauté maritime investira ainsi 900 000 dollars pour y procéder, alors que la Municipalité des Iles a aussi adopté un règlement d’emprunt de 600 000 dollars spécifique à l’ancien garage de Fatima.
En plus de l’espace d’entreposage, un atelier de menuiserie y sera aménagé afin de faciliter l’entretien des équipements extérieurs en bois, une responsabilité qui incombait déjà à l’administration municipale mais qui se déroulera désormais dans un seul lieu physique.
Selon M. Déraspe, cette décision s’inscrit en droite ligne avec la volonté de rationnaliser les services municipaux, rappelant que le nouveau Centre de services de l’Étang-du-Nord est destiné aux véhicules lourds et répond ainsi à un tout autre besoin.
Par ailleurs, en raison de l’état du sol ayant nécessité des aménagements particuliers, le règlement d’emprunt du nouveau garage municipal a été revu à la hausse pour y ajouter un montant de 30 000 dollars.
Le conseiller municipal de l’Étang-du-Nord, Jean-Philippe Déraspe, confirme qu’il cèdera son siège au terme de son mandat.
Citant des raisons personnelles et la volonté de s’impliquer pleinement dans son entreprise fraîchement acquise, celui qui a été élu pour une première fois en 2017 considère avoir beaucoup appris, bien qu’il reconnaisse n’avoir pas pu mener à terme tous les projets qu’il avait initialement en tête.
Monsieur Déraspe assure qu’il quitte ses fonctions sans animosité envers les autres membres du conseil et invite toutes les personnes intéressée à s’impliquer à faire le saut.
C’est d’ailleurs le support des électeurs de son district qui lui a servi de motivation tout au long de son mandat.
Finalement, le conseiller précise que son départ ne signifie pas la fin de son implication, rappelant au passage qu’il participera encore à la vie communautaire via ses responsabilités au sein de plusieurs conseils d’administration d’organisations du milieu.
L’Écomusée de la Mi-Carême de Fatima ferme ses portes après 11 ans d’activité.
Selon la vice-présidente du Comité de la Mi-Carême du village, Isabelle Cummings, l’équipe de bénévoles qui gérait l’organisme était en processus de réflexion quant au renouvellement de l’exposition, mais la pandémie est venue planter le dernier clou dans le cercueil de l’écomusée.
Elle précise que de nombreux facteurs ont affecté la décision du comité, dont la perte d’achalandage touristique.
N’ayant pas ouvert à l’été 2020 en raison des mesures sanitaires, le musée avait également perdu son unique employé qui y travaillait depuis quelques années, freinant d’autant plus le développement de l’organisme.
Mme Cummings souligne que malgré le manque de financement de la part d’instances gouvernementales et la courte saison d’activités, soit environ trois mois par année, l’organisme s’est toujours tiré d’affaire économiquement parlant.
Elle ajoute que le contenu de l’exposition sera redistribué au travers des bénévoles qui l’avait fourni et que certains éléments pourraient trouver preneur dans d’autres expositions ou organismes de l’archipel.
Si la fermeture de l’écomusée constitue une bien triste nouvelle à ses yeux, elle estime que cela permettra de recentrer les efforts du comité sur le retour et le développement de la fête de la Mi-Carême à Fatima.
La Communauté maritime adoptait mardi son Cadre de vitalisation, qui détaille les principaux axes d’investissements priorisés via le volet 4 du Fonds régions et ruralité, s’échelonnant jusqu’en 2025.
Les actions et projets financés devront s’inscrire dans l’un des cinq axes suivants : Attractivité du territoire et rétention, Loisirs, sports et culture, Environnement, Gestion et aménagement du territoire, Autonomie alimentaire et Développement économique durable.
Une première enveloppe de 400 000 dollars est destinée aux projets municipaux alors que le deuxième volet, financé à la même hauteur, concerne plutôt les projets d’organismes et d’entreprises privées.
La directrice du développement du milieu, Josiane Pelosse, explique que le cadre ratisse très large et vise des initiatives permettant d’agir positivement et durablement sur la vitalité du territoire.
Le troisième volet du cadre se veut un appel de projets thématiques ayant comme premier objectif de s’attaquer à l’enjeu du logement.
C’est dans ce contexte que seront distribués les 800 000 dollars annoncés plus tôt cette année et destinés à des promoteurs, qu’il s’agisse d’un OBNL, d’une coopérative, d’une personne morale ou d’une entreprise privée.
Mme Pelosse précise que les projets retenus doivent comprendre un minimum de deux logements disponibles à l’année pour une période de 10 ans et seront priorisés selon une grille de critères centrée sur la vitalisation.
Une rencontre à l’attention des promoteurs est prévue le 17 août prochain en soirée au Centre multisports Desjardins.
Les projets d’habitation doivent être déposés avant le 15 octobre prochain alors que la date limite pour obtenir le permis de construction est fixée au 31 décembre 2022, dans le but de construire avant le 31 décembre 2023.
Les sommes prévues au volet 4 du Fonds régions et ruralité s’élèvent à 1,6 million de dollars d’investissement au cours de la prochaine année et proviennent de l’entente de vitalisation signée avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, visant à stimuler la vitalité du territoire.
Alors que le bilan régional stagne à 4 cas actifs de COVID-19, mais aucun aux Îles, le gouvernement annonce l’implantation du passeport vaccinal dans l’entièreté de la province à partir du 1er septembre.
L’outil devait initialement être mis en place au cas par cas dans des régions dont la situation épidémiologique se dégraderait.
En conférence de presse cet après-midi, mardi, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a expliqué la décision par la hausse marquée de cas dans les deux dernières semaines, la progression du variant Delta au sein des nouvelles infections et les rentrées prochaines.
Il a réitéré que l’objectif principal de l’utilisation du passeport vaccinal est d’éviter le reconfinement de la population et la fermeture de lieux précis.
Ainsi, pour l’instant, Québec prévoit l’appliquer uniquement au sein de la clientèle dans les bars, les restaurants, les salles d’entraînement ainsi que lors d’événements publics à fort achalandage, comme les festivals, mais les commerces au détail en seront exemptés.
Une liste exhaustive des lieux concernés sera dévoilée le 23 août prochain après une phase de tests de la nouvelle application gratuite de lecture de code QR pour téléphones intelligents, qui présentera la preuve vaccinale.
Les Québécois adéquatement vaccinés pourront également soumettre une preuve papier.
Par ailleurs, le ministre Dubé a également signalé que la vaccination obligatoire pour les travailleurs de la santé est présentement en discussion, bien que 90% d’entre eux aient reçu le vaccin contre la COVID-19.
La Fondation Madeli-aide remet le montant record de 211 500 dollars à des étudiants madelinots en vue de l’année scolaire 2021-2022.
Au total, 111 bourses ont été octroyées, dont 32 d’excellence, soit le plus grand nombre de ce type de bourses distribuées par la fondation.
Une nouveauté cette année : la création de bourses « Retour aux Îles », financées par la Stratégie d’attraction des personnes de la Communauté maritime, attribuées à des étudiants qui débutent leur dernière année d’études dans un domaine pour lequel il y a pénurie de main-d’œuvre.
Les 4 récipiendaires sont Coralie Aubé, Julia Richard, Myriam Vigneau et Pier-Alexis Cormier, qui reçoivent 4000 dollars chacun.
La présidente de la fondation, Line Cormier, se réjouit du nombre élevé de demandes faites lors du concours malgré les chamboulements liés au contexte de pandémie dans les milieux scolaires.
D’autre part, William Déraspe a été récompensé de la bourse d’excellence Jean-Lapierre d’une valeur de 10 000 dollars répartis sur la durée de ses études universitaires alors qu’il entamera à l’automne un baccalauréat en musique, pratique artistique, à l’UQAM.
Finalement, les bourses commémoratives Diane-Arsenault ont été attribuées à Sarah Maude Cyr, Emma Leblanc et Virginia Leblanc-Vigneau.
Trois récipiendaires étaient sur place lors de la cérémonie, soit Jean-Thomas Claveau (techniques policières), Marie-Michelle Leblanc (communications et sciences politiques) et Julia Richard (travail social)
Mme Cormier conclut en ajoutant que la fondation a remis sa 2000ème bourse pour un peu plus de 2,5 millions de dollars remis au fil des ans aux étudiants madelinots, et remercie les partenaires et donateurs de la Fondation Madeli-aide.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, était de passage en Gaspésie la semaine dernière pour confirmer le financement annuel du Service externe de main-d’œuvre Gaspésie–les-Iles.
Le SEMO, qui offre de l’accompagnement aux personnes vivant avec un handicap ainsi qu’aux entreprises afin de favoriser leur intégration sur le marché du travail, s’est vu attribuer un peu plus de 493 000 dollars pour financer ses activités régulières.
L’aide offerte par l’organisme se déploie tant en amont qu’en aval, notamment via l’établissement du profil d’employabilité de la personne et d’un plan d’action, un service d’orientation, l’insertion sur le marché du travail et un suivi quant au maintien en emploi.
En 2020-2021, 58 personnes en ont bénéficié sur l’archipel.
Du nombre, 34 d’entre elles sont présentement en emploi, deux personnes sont travailleurs autonomes, 15 sont des chercheurs d’emplois et quatre autres sont en arrêt de travail ou à la retraite.
Par ailleurs, depuis juin, les activités du SEMO aux Iles s’opèrent à partir de la Gaspésie en raison du départ de la conseillère en main-d’œuvre du bureau de Cap-aux-Meules, Julie Vigneau.
L’organisme précise qu’on espère combler rapidement le poste vacant.
Selon le communiqué émis par le gouvernement du Québec au moment de l’annonce, la région Gaspésie–Iles-de-la-Madeleine accuse le plus haut taux de chômage de la province, un phénomène amplifié par des fermetures définitives ou temporaires causées par la pandémie.
Les résultats de la consultation estivale de la Chambre de commerce des Îles montrent que malgré la pénurie de main-d’œuvre, la plupart des entreprises membres ont augmenté leur rentabilité en 2021 par rapport aux deux années précédentes.
Ce sont tout près de 70% des répondants qui notent une augmentation ou un maintien de leur chiffre d’affaires entre janvier et juin 2021 par rapport à la même période l’année dernière tandis que ce chiffre s’abaisse à 59% vis-à-vis 2019.
Du côté des profits, les deux tiers des entreprises consultées affirment avoir surpassé les montants de 2020 et un peu moins d’entre eux disent avoir enregistré des bénéfices supérieurs à 2019.
Toutefois, ce qui retient l’attention du directeur général de la Chambre de commerce, Antonin Valiquette, c’est que 80% des répondants disent être affectés par le manque de personnel et que certains fonctionnent avec moins du deux tiers d’une équipe de travail normale.
Les réponses des répondants montrent que la pénurie de main-d’oeuvre ne frappe pas uniformément les entreprises consultées (tableau fourni par la CCÎM)
M. Valiquette tient cependant à relativiser ce pourcentage, bien qu’il le qualifie de préoccupant :
Selon son sondage maison, la pénurie de main-d’œuvre force des commerçants à réduire les heures d’ouverture, diminuer leur offre de services ou redistribuer les tâches au sein de leurs employés, qui doivent donc composer avec un achalandage concentré lors de la saison touristique.
M. Valiquette estime que le nombre considérable de postes à combler constitue le plus grand obstacle au développement économique des entreprises d’ici et prévoit mettre de l’avant cet enjeu sur la table lors des consultations du milieu en lien le tourisme.
D’autre part, il mentionne que tout près de 60% de la quarantaine de membres qui ont participé au coup de sonde attestent avoir connu des difficultés d’approvisionnement cette année en raison de ruptures de stock chez leurs fournisseurs, une conséquence de contexte du pandémie.
Deux nouveaux cas de COVID-19 sont répertoriés dans la MRC de Bonaventure selon les plus récentes données transmises par la Direction régionale de santé publique.
Le bilan indique quatre cas actifs dans l’ensemble de la région, dont aucun aux Iles-de-la-Madeleine.
Aucune hospitalisation en lien avec la maladie n’est répertoriée.
Dans la province, on recense 250 nouvelles infections pour un total de 1857 cas actifs tandis que le nombre d’hospitalisations et de patients traités aux soins intensifs demeure stable.
Bien qu’une distance de 5416 kilomètres et plus de 300 000 habitants séparent les Îles-de-la-Madeleine de la Corse, l’insularité commune aux deux territoires établit un pont surprenant entre le golfe Saint-Laurent et la Méditerranée.
C’est ce qui explique pourquoi Laura Casanova, chargée de prospection à l’international et invitée par le créneau Accord d’excellence maritime, a profité de la visite de la députée du comté, Diane Lebouthillier, pour s’imprégner de la réalité insulaire de ce côté-ci de l’Atlantique.
Elle explique l’essentiel de son mandat pour son gouvernement.
Selon Mme Casanova, plusieurs ressemblances s’observent entre les deux territoires, notamment les enjeux d’approvisionnement en denrées ainsi qu’en énergie et leurs revers, le développement d’une autonomie et l’importance des adaptations vis-à-vis des changements climatiques.
Elle détaille par ailleurs que l’intégration et la structuration des différents marchés des pêches de plus que la taille des navires différencient cette industrie d’une pratique à plus petite échelle en Corse.
Laura Casanova quittait les Iles-de-la-Madeleine lundi matin.
Son mandat en Amérique du Nord, qui se déploie tant du côté des partenariats commerciaux que de la coopération, a débuté à la mi-juin.
Les visites estivales du chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, sur l’archipel, n’ont rien d’anormales depuis trois ans.
Il reconnait toutefois qu’avec les bruits de couloirs aux Communes qui pointent vers un déclenchement prochain des élections fédérales, ce séjour dans le comté en compagnie de son candidat investi, Guy Bernatchez, revêt un caractère particulier.
C’est qu’au suffrage de 2019, l’écart d’un peu plus de 600 voix aux Îles entre la députée élue, Diane Lebouthillier, et le candidat bloquiste correspond au seuil ayant permis à la libérale de conserver son siège.
Peu connu aux Îles en 2019, Guy Bernatchez a multiplié les visites depuis la dernière élection
Guy Bernatchez est heureux d’avoir pu rencontrer les Madelinots dans un contexte détendu, mais se prépare à toute éventualité.
Pendant leur visite, les deux politiciens se sont entretenus avec les représentants de l’industrie du phoque ainsi qu’avec le Comité des usagers du port de Cap-aux-Meules, deux dossiers à propos desquels le Bloc a talonné le gouvernement lors de la dernière session parlementaire.
Ils ont aussi visité le lab-usine du Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes, une organisation qui dépend du financement fédéral attribué à la recherche universitaire.
Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, considère que son parti a le vent dans les voiles après être revenu «de très loin» en 2019.
Selon Yves-François Blanchet, si en choisissant d’élire un membre de sa formation politique, les électeurs d’un comté renoncent au pouvoir, chaque voix qui s’ajoute à son équipe assure une meilleure représentation des enjeux québécois et locaux à Ottawa.
Après avoir connu une progression marquée au suffrage d’octobre 2019, l’aile parlementaire du Bloc québécois, dirigé par Yves-François Blanchet depuis juin de la même année, est composée de 32 député.e.s.
La formation avait fait élire dix représentant.e.s en 2015.
Deux nouveaux cas de COVID-19 dans la péninsule gaspésienne ont fait leur apparition au bilan de dimanche de la Direction régionale de santé publique.
Situées dans les MRC d’Avignon et de Bonaventure, les infections actives portent le total de cas confirmés depuis le début de la pandémie à 2 mille 78, mais aucune hospitalisation en lien avec le coronavirus n’est enregistrée.
L’archipel madelinot demeure épargné.
Du côté provincial, la tendance à la hausse des infections continue d’inquiéter les autorités sanitaires tandis que le ministère de la Santé et des Services sociaux dévoilait que les nouveaux cas et les nouvelles hospitalisations étaient concentrés chez les personnes non-vaccinées.
De plus, les données de la Santé publique révèlent que l’augmentation de COVID-19 touche plus fortement les 20 à 39 ans.
Le festival Contes en Îles présente une programmation diversifiée pour célébrer sa 20ème édition.
Cette année, plus d’une vingtaine d’artistes d’ici et d’ailleurs performeront d’est en ouest de l’archipel, rassemblant des coups de cœur des Madelinots, dont Simon Gauthier et Jocelyn Bérubé, ainsi que des personnalités connues comme Fred Pellerin et la poète innue Joséphine Bacon.
Le directeur artistique de l’événement, Cédric Landry, mentionne que des conteurs de l’international seront de la partie malgré le contexte de pandémie, notamment lors des contes radiophoniques.
Le conteur et directeur artistique de Contes en Îles, Cédric Landry
Il rappelle l’importance du volet international du festival et le caractère universel de la tradition orale.
Entres autres événements, le festival propose les apéros contés, une soirée Nouveaux visages et la traditionnelle Nuitée aux flambeaux, qui sera également diffusée sur le web.
M. Landry souligne les avantages liés à l’alliance avec le diffuseur Au Vieux Treuil, qui ancre de plus belle le festival dans le paysage culturel madelinot.
Le festival Contes en Îles se déroulera du 12 au 19 septembre prochains.
Le parcours aux Jeux de Tokyo du cycliste Hugo Barrette a connu une fin abrupte dans des circonstances nébuleuses, samedi, lors des qualifications pour le keirin.
Après avoir dominé lors de sa vague de course au Vélodrome d’Izu, l’athlète originaire de Cap-aux-Meules croyait passer aux quarts de finale.
Une mauvaise surprise l’attendait après avoir franchi le fil d’arrivée : en raison de la chute de deux concurrents, les commissaires arrêtent la course et demandent une reprise, un verdict inhabituel et aberrant selon Barrette.
Lors de la reprise, l’olympien chute lourdement après un accrochage avec un coureur britannique et est relégué au repêchage.
Hugo Barrette remonte sur son vélo avec une côte cassée et n’atteint que la 4ème place, de ce fait éliminé de l’épreuve.
En entrevue avec les médias après la course, le pistard a exprimé sa déception totale et sa tristesse devant ce qu’il considère comme des décisions injustes des officiels, qui, selon lui, lui ont « volé ses Olympiques ».
