La SADC des Îles a fait l’achat d’une station mobile d’eau potable afin de réduire l’utilisation de bouteilles d’eau à usage unique sur le territoire.
La remorque nommée «Mobil’Eau» devrait permettre dès le début de l’été aux Madelinots et aux visiteurs qui prennent part à des événements estivaux de remplir sur place leurs bouteilles réutilisables.
Le directeur général de la SADC des Îles, Daniel Gaudet, explique que le projet d’une valeur de 35 000 $ est entièrement financé par l’organisme et bénéficie d’un partenariat avec la Municipalité des Îles en ce qui a trait à l’opération et à la gestion de l’équipement.
M. Gaudet précise aussi que le Mobil’Eau est la version améliorée d’un projet semblable mené par la SADC de Bécancour en 2019.
Il espère que ce genre d’initiatives incitera les entreprises du territoire à intégrer davantage le développement durable à leurs modèles d’affaires.
Avec une capacité de 225 gallons (852 litres), la station mobile pourra notamment desservir des sites éloignés de l’aqueduc tels que la plage de Sandy Hook.
La CTMA ajoute un nouveau navire à la flotte de sa filière Dragage et Remorquage afin de remplacer le Spanish Mist, jugé en fin de vie utile.
Construit en 2008, le CTMA Ranger a accosté le 14 avril au port de Cap-aux-Meules après un voyage de trois semaines en provenance de la Norvège effectué par un équipage d’une entreprise internationale.
Le directeur des opérations maritimes, Mario Landry se réjouit de la nouvelle acquisition, qu’il considère supérieure en tout point à son prédécesseur, et explique que sa manœuvrabilité est un atout majeur.
Le remorqueur de 28,5 mètres assurera les mêmes fonctions que le Spanish Mist, mais sa polyvalence pourrait lui amener des affectations supplémentaires, note M. Landry.
Il précise que le Spanish Mist sera ultimement vendu.
Par ailleurs, M. Landry signale qu’un autre projet d’envergure pour CTMA Dragage et Remorquage sera annoncé sous peu, s’inscrivant dans la lignée d’investissements importants dans ce volet par la coopérative.
Le copropriétaire, Yani Gagnon, rappelle toutefois que la visée initiale du comité était de pérenniser le transport aérien régional, ce à quoi le plan dévoilé la semaine dernière ne répond qu’en partie.
Il souligne par contre que les aides gouvernementales annoncées dans les premiers mois de la pandémie ont permis aux transporteurs de tirer leur épingle du jeu en comparaison avec ceux des autres provinces.
Questionné à savoir s’il est réaliste de mettre sur pied les nouveaux incitatifs d’ici le 1er juin tel qu’espéré par le ministre des Transports, François Bonnardel, monsieur Gagnon parle d’un objectif ambitieux.
Selon lui, si plusieurs détails restent à être définis pour ce qui est des responsabilités des entreprises et du gouvernement, ceux-ci auront peu d’impact du point de vue de la clientèle.
Par ailleurs, le copropriétaire de Pascan affirme prendre très aux sérieux les ennuis observés sur la desserte des Iles, notamment des retards, des annulations et des reports de certains vols.
Yani Gagnon explique qu’en plus des aléas de la météo qui affectent les appareils, les conditions de vols et l’entretien de la piste, le renouvellement de la flotte de Pascan à l’automne dernier a aussi engendré des ajustements et de la mise aux normes d’équipements.
Malgré le soutien indéfectible des Madelinots, le parcours d’Éloi Cummings à Star Académie a pris fin dimanche soir lorsque le public a élu Krystel Mongeau grande gagnante de la téléréalité.
Le plus jeune Académicien n’est toutefois pas en reste, puisqu’il repart avec une bourse de 50 000 dollars et une tournée prévue à l’hiver 2023 avec la Sherbrookoise, toutefois sans spectacle planifié sur l’archipel.
Lors du dernier gala Variété de l’édition 2022, Éloi a entonné Quand les hommes vivront d’amour de l’auteur-compositeur-interprète Raymond Lévesque et a ensuite pu interpréter la chanson C’est la vie avec le groupe Salebarbes, présent pour l’occasion.
La situation épidémiologique madelinienne continue de s’améliorer, montrent les données de l’Institut national de santé publique du Québec.
Lundi, le rapport affichait 52 cas actifs aux Îles.
Au sein des milieux de vie, seuls le CHSLD Eudore-Labrie et les Logis communautaires de l’Harmonie comportent des résidents infectés.
D’autre part, une nouvelle vague d’assouplissements aux frontières canadiennes a été déployée hier.
Les voyageurs doublement vaccinés ne seront plus tenus de fournir un plan de quarantaine à leur arrivée ou de surveiller l’apparition de symptômes de la maladie et de les signaler au besoin.
Les enfants de 5 à 11 ans non vaccinés ou qui n’auraient reçu qu’une seule dose ne seront plus obligés de subir un test de dépistage à leur entrée au pays s’ils sont accompagnés d’un gardien adéquatement vacciné.
Rappelons que tous les voyageurs doivent utiliser l’application ArriveCAN afin de transmettre leurs coordonnées, des renseignements sur leurs déplacements et, le cas échéant, une preuve de vaccination dans une fenêtre de 72 heures précédant leur passage à la frontière.
La même chose est exigée des individus qui embarquent à bord d’un avion ou d’une croisière à destination du Canada.
La station saisonnière de recherche et de sauvetage de la Garde côtière canadienne de Cap-aux-Meules a repris du service le 31 mars.
L’organisme fédéral indique que les six navires du secteur du Saint-Laurent ont rejoint leur base respective.
Les services de la station sont disponibles tous les jours 24 heures sur 24 via un numéro de téléphone sans frais ainsi que sur la voie 16 par radio VHF, sur la voie 70 par appel sélectif numérique et finalement par radio fréquence.
Les bases sont situées dans des endroits stratégiques afin d’intervenir rapidement et on en retrouve à Havre-Saint-Pierre, Kegaska, Québec, Rivière-au-Renard et Tadoussac.
Par ailleurs, la Garde côtière rappelle que la température de l’eau demeure basse en ce début des activités de pêche et invite les personnes concernées à faire preuve de prudence et à se renseigner sur l’immersion en eau froide.
Jackson Dickson, 2 ans, est l’Enfant soleil des Îles 2022.
Atteint de chylothorax congénital, il se porte aujourd’hui très bien, selon sa mère, Andrée-Anne Vigneau.
Elle raconte que tout a basculé lors de l’échographie de la 29ème semaine de grossesse, qui a révélé une importante quantité de liquide dans l’enveloppe du cœur et autour du poumon droit du bébé, avant qu’elle soit de sitôt envoyée au CHU de Québec en pleine pandémie.
Mme Vigneau insiste sur l’importance de l’accompagnement et du soutien d’Opération Enfant soleil par la suite.
Elle se dit très touchée et surprise de la nouvelle de la nomination de Jackson, mais avoue que l’annonce la force à revenir dans le temps et à se remémorer les moments plus difficiles.
En contrepartie, elle souligne qu’il s’agit d’une occasion pour redonner au suivant et aider d’autres enfants malades.
La coordonnatrice d’Opération Enfant soleil aux Îles, Hélène Decoste, rappelle que le téléthon de l’organisme aura lieu le 5 juin en formule virtuelle et fait appel à la générosité des Madelinots.
Pour réécouter l’entrevue produite par Bonheur partagé:
Le maire Jonathan Lapierre salue tout d’abord l’intégration de propositions émises par le Groupe de travail pour le maintien des liaisons aériennes régionales de la Fédération québécoise des municipalités.
Il se dit satisfait que le programme de compensation aux transporteurs ne s’applique qu’à ceux qui offrent la desserte à l’année et que les Madelinots conservent leur accès au remboursement de 60% du coût des billets, d’autant plus que la limite annuelle sera levée.
Il reconnaît que les mesures ne viendront pas résoudre l’ensemble des enjeux du transport aérien dans les régions, mais soutient qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction.
De son côté, le député Joël Arseneau qualifie l’annonce de « poudre aux yeux » et reproche au gouvernement de n’avoir présenté qu’une vision à court terme en offrant des tarifs plafonnés à 500 dollars pour un nombre encore inconnu de sièges sur les liaisons visées.
Il souligne que de nombreuses questions demeurent sans réponse alors que les mesures doivent entrer en vigueur le 1er juin et croit que Québec a failli à sa promesse d’arriver avec un modèle de relance pérenne pour l’industrie.
M. Arseneau déplore également que le Programme de réduction des tarifs aériens n’ait pas été élargi à la communauté d’affaires, un refrain repris par la Chambre de commerce des Îles.
Les Îles ont franchi le cap des 1000 cas de COVID-19 confirmés depuis le début de la pandémie.
En date d’aujourd’hui, l’Institut national de santé publique du Québec recensait 60 infections actives sur le territoire, tandis que le bilan atteint 488 dans l’ensemble de la région.
Du côté des milieux de vie, le CHSLD Eudore-Labrie ne compte qu’un seul résident touché.
Il en va de même au Foyer Chez Hélène et aux Logis communautaires de l’Harmonie, tandis que cinq locataires sont infectés à Résidence Plaisance.
D’autre part, la santé publique repousse à nouveau la levée du port du masque, qui demeure obligatoire dans les endroits publics et dans les transports en commun jusqu’à la mi-mai.
Le gouvernement explique qu’il est préférable de favoriser une approche de prudence avec le long congé de Pâques qui vient de se terminer et la situation épidémiologique provinciale mouvante.
Aussi, la période d’isolement pour les individus immunosupprimés qui ont contracté la COVID-19 est réduite à 10 jours.
La Communauté maritime des Iles tenait une séance de consultation publique dans le cadre de la révision de son Schéma d’aménagement.
Les citoyens ont pu connaître l’avancement des réflexions, obtenir les résultats du sondage réalisé cet hiver et, surtout, donner leur avis sur différentes pistes de solution en lien avec les enjeux identifiés.
Quatre grands thèmes étaient mis de l’avant par l’équipe municipale : la protection de la forêt, des terres agricoles et des paysages; le développement et l’étalement de l’habitat; le développement des activités industrielles; et le développement des activités de nature commerciale.
À la toute fin de la consultation, les participants étaient invités à se projeter en 2050 et à décrire comment la communauté en serait parvenue à surmonter les enjeux auxquels les insulaires sont confrontés
L’importance des deux premiers thèmes fait relativement consensus, ayant tous deux été cernés par plus de 90% des répondants au sondage ainsi que par les participants à la consultation, qui était invités à définir les enjeux prioritaires.
C’est lorsqu’on entre dans les réflexions autour des solutions proposées que certains paradoxes émergent, résume le directeur des projets de développement de territoire, Serge Bourgeois.
L’événement organisé à la salle communautaire de la mairie se voulait une première consultation très large pour guider la rédaction du schéma révisé, qui devra ensuite être transmis au gouvernement puis soumis à des consultations publiques encadrées par la loi.
Selon Serge Bourgeois, les plus de 800 répondants au sondage et les quelques 200 participants à la rencontre témoignent d’un intérêt marqué pour le développement et l’aménagement du territoire.
Le président de la Communauté maritime des Iles, Jonathan Lapierre
Chose certaine, si l’exercice vise à établir des grands consensus, les élus et la communauté devront prendre des décisions qui ne feront pas l’unanimité.
La présentation de la mise à jour du portrait du territoire, qui définit les enjeux à partir d’une description détaillée des réalités sociales, économiques et environnementales de l’archipel, est prévue d’ici l’été.
D’autres consultations seront organisées tout au long de la démarche, qui devrait conduire, à l’hiver 2023, à l’adoption d’un premier projet de schéma d’aménagement de la Communauté maritime révisé.
Le bilan des condamnations en vertu de la Loi sur les pêches rendu public par Pêches et Océans Canada révèle que 15 des 59 jugements survenus au Québec concernent des pêcheurs madelinots.
Les infractions commises lors de la saison 2021 regroupent des irrégularités dans la tenue du journal de bord, ne pas avoir tenu un registre d’étiquette complet à jour, avoir conservé des prises accidentelles non autorisées et avoir eu en sa possession des femelles homards portant des œufs.
Le pêcheur de Havre-Aubert Denis Cyr est condamné à verser 4500 dollars pour avoir débarqué du crabe des neiges sans la supervision d’un observateur à quai.
Brendon Clarke de Grosse-Ile a quant à lui été reconnu coupable d’avoir pêché le homard dans une zone fermée pour la protection des baleines noires.
La valeur des amendes et des saisies des profits de ventes jugées illégales s’élève à environ 15 000 dollars pour les Madelinots.
La Caisse Desjardins de Havre-aux-Maisons enregistre une hausse de son volume d’affaires de près de 15% pour l’année 2021.
Cette augmentation se répercute sur les excédents qui atteignent 1,5 million de dollars, soit une hausse d’environ 103% en comparaison avec l’exercice précédent.
Les montants versés en ristourne aux membres s’établissent à 215 463 dollars, ce qui représente 36 000 dollars de plus que l’année dernière.
Le directeur de la Caisse Desjardins de Havre-aux-Maisons, Francis Simard
Le directeur de la caisse, Francis Simard, note d’ailleurs une croissance de l’épargne chez les particuliers et les entreprises.
Le crédit hypothécaire a aussi connu un rehaussement d’environ 12%, ce qui, couplé à l’épargne, témoigne de la vigueur du marché immobilier et plus largement de l’économie des Iles.
M. Simard anticipe par ailleurs que les hausses récentes et à venir du taux directeur risquent de freiner la croissance en augmentant la pression sur les ménages, mais devraient permettre de limiter l’inflation.
Pour l’année 2021, les investissements du Fonds d’aide au développement du milieu totalisent 59 600 dollars alors que la contribution annuelle de la caisse demeure à la hauteur de 80 000 dollars.
M. Simard souligne finalement l’attribution de 14 bourses de la Fondation Desjardins à des étudiants membres et salue l’implication des jeunes dans leurs études.
Le premier ministre François Legault a fait une halte sur l’archipel dans le cadre d’une tournée dans l’Est-du-Québec.
Outre une présence à l’annonce du développement d’une antenne de l’Université du Québec à Rimouski, le chef du gouvernement a profité de son séjour pour rencontrer le maire Jonathan Lapierre et la direction de la CTMA.
Reconnaissant que la visite avait un parfum électoral, M. Legault admet qu’elle a également été l’occasion de sonder le milieu et les potentiels candidats issus des Îles en vue du scrutin d’octobre.
Il indique être confiant de rafler le comté au Parti québécois.
D’autre part, le premier ministre assure que le décret sur l’insularité, adopté en 2016, sera mieux pris en compte à l’avenir, soulignant comprendre les particularités propres au territoire madelinot, et ouvre la porte à en renforcer les pouvoirs, notamment grâce à un projet de loi.
Questionné sur le manque de financement récurrent que les organismes communautaires décrient, M. Legault répond que son gouvernement leur a réservé 2,2 milliards de dollars sur cinq ans dans son budget présenté en mars dernier, dont 149 millions octroyés au cours de la prochaine année.
Il souligne la contribution des organismes communautaires tout au long de la pandémie et réaffirme leur importance dans les milieux.
Après les Îles, François Legault se dirigeait en Gaspésie afin d’autoriser le lancement par Hydro-Québec de deux appels d’offres pour de nouveaux approvisionnements en énergie éolienne et renouvelable.
Une antenne universitaire de l’Université du Québec à Rimouski verra le jour dans trois campus du Cégep de la Gaspésie et des Îles, incluant celui de l’archipel.
Le premier ministre François Legault était accompagné du ministre responsable de la région, Jonatan Julien, et du recteur de l’UQAR, François Deschênes, afin d’en faire l’annonce à l’établissement collégial, aujourd’hui.
Les étudiants madelinots auront le choix entre 4 formations universitaires : éducation, sciences infirmières, travail social et sciences et de la gestion.
M. Legault explique que les programmes ont été ciblés en raison de la pénurie de main-d’œuvre dans ces domaines jugés prioritaires et qu’ils s’arriment aux bourses Perspectives Québec.
Il signale que le gouvernement provincial octroiera une aide financière de 1,35 million de dollars par année pour le développement de l’offre de cours, qui seront tenus en présentiel dans chacun des campus.
Le premier ministre souligne que l’accessibilité à l’enseignement supérieur favorisera la rétention des jeunes sur le territoire et, par le fait même, d’améliorer le taux de diplomation.
Le satellite local de l’UQAR sera implanté dans les locaux du campus collégial des Îles, ce qui nécessitera une certaine logistique pour le partage d’espace, souligne le recteur François Deschênes, qui affirme que Québec s’est dit prêt à financer des travaux sur les infrastructures au besoin.
Des classes de soir et de fin de semaine font partie des scénarios envisagés.
M. Deschênes précise qu’une dizaine de professeurs et chargés de cours devront être embauchés et l’antenne universitaire pourrait être déployée dès la rentrée 2023.
Pour réécouter l’extrait d’entrevue avec François Legault:
Le plan de relance du transport aérien viendra simplifier la procédure de réduction des tarifs dans les régions éloignées et limiter les frais pour les déplacements interrégionaux à l’échelle de la province.
La stratégie présentée mardi par le ministre des Transports, François Bonnardel, était attendue et réclamée tant par les élus que par les industriels de l’aviation.
En vigueur à compter du 1er juin, la mesure centrale vise à augmenter le volume des différentes dessertes en compensant les transporteurs afin qu’ils offrent des allers-retours à partir des grands centres vers les régions éloignées à 500 dollars.
Le mécanisme concerne seulement les compagnies qui offrent le service sur une base annuelle.
Une trentaine de liaisons sont visées par les annonces.
Pour les Madelinots, la principale nouveauté réside dans le fait que le remboursement de 60% du coût des billets sera désormais appliqué au moment de l’achat plutôt que via un envoi postal.
Le plafond de 3000 dollars par année par personne se voit aussi retiré du Programme de réduction des tarifs aériens, de même que la limite globale de l’enveloppe.
Du côté des transporteurs et des administrations aéroportuaire, le gouvernement a mentionné qu’il étend ses programmes d’aide d’urgence déjà existants, et ce, jusqu’au 31 mars 2023.
Les nouvelles mesures annoncées représentent un investissement de 261 millions de dollars pour les cinq prochaines années.
Le Fumoir d’Antan garde le cap malgré les nouvelles restrictions annoncées par Pêches et Océan Canada concernant le maquereau et le hareng, deux espèces qui représentent près de 40% de sa production.
Tel que révélé par différents médias la semaine dernière, le boucanage traditionnel du hareng sera suspendu au moins jusqu’en 2023, moment où le ministère réévaluera sa décision en fonction de l’état des stocks.
Pour le propriétaire du fumoir, Benoît Arseneau, il n’y a rien de surprenant dans cette annonce alors que la disponibilité de la ressource inquiétait ses fournisseurs depuis un bon moment déjà.
Si le hareng se veut un produit d’appel pour le Fumoir d’Antan, Benoît Arseneau affirme que la pandémie avait déjà forcé un réajustement des visites d’interprétation et que l’interdiction des captures vient en quelque sorte accélérer ce repositionnement autour des autres produits.
Il se désole tout de même de voir une espèce fortement associée au développement économique des Iles disparaître de ses tablettes et indique avoir reçu de nombreux appels depuis l’annonce.
Il invite le MPO et l’industrie des pêches à rapidement trouver des solutions durables pour la production d’appâts, ce qui pourrait, selon lui, permettre à terme d’autoriser une pêche dédiée pour la transformation bioalimentaire.
Benoît Arseneau mentionne avoir transmis ses doléances par écrit à la députée fédérale de Gaspésie–les Iles, Diane Lebouthillier.
Il rappelle que le Fumoir d’Antan demeure ouvert et dispose d’un inventaire de harengs boucanés issu de la production de l’année dernière.
La Maison de famille L’Embellie annonce la mise en place dès l’automne d’un projet de pairage pour les familles des Îles.
La directrice de l’organisme, Catherine St-Arneault, explique que cette initiative vise à offrir un soutien temporaire et des moments de répits aux parents, à travers un réseau de personnes ressources de tous horizons.
Jasmine Solomon, qui fait appel aux services de L’Embellie, précise pour sa part que les ressources déjà offertes pour soutenir les jeunes parents de l’archipel ne répondent pas à tous les besoins.
Mme St-Arneault indique que l’organisme recueille déjà les noms et les coordonnées des individus désirant offrir environ trois heures par semaine en tant que personne ressource.
Elle souligne également que le projet de friperie communautaire annoncé en février devrait voir le jour d’ici la fin du printemps, sous forme d’événements occasionnels; les dates d’ouverture seront annoncées prochainement.
Les données de l’Institut national de santé publique du Québec indiquent que le bilan sanitaire de l’archipel prend du mieux avec 65 cas actifs de COVID-19 mardi.
Le rapport d’hospitalisations de la veille n’affichait quant à lui aucun patient soigné au CISSS des Îles en lien avec le virus.
La situation dans les milieux de vie pour aînés s’est elle aussi améliorée.
Aux Nouveaux Horizons, aux Logis communautaires L’Harmonie et au Foyer Chez Hélène, un seul locataire par résidence est touché, tandis que le total monte à 15 du côté de Résidence Plaisance et stagne à deux au CHSLD Eudore-Labrie.
Par ailleurs, un comité d’experts estime qu’il est préférable d’utiliser l’écouvillon des tests rapides dans la bouche et dans le nez afin d’éviter des faux négatifs.
La technique proposée recommande de frotter contre l’intérieur de chaque joue, puis derrière la langue, près du palais, pour ensuite le passer dans les deux narines selon les instructions du fabricant de test.
Suivant l’obtention d’un résultat négatif, il est suggéré de s’isoler et de faire un second test de 24 à 36 heures plus tard.
Deux équipes de hockey des Iles ont soulevé la Coupe Dodge dimanche, remportant ainsi le premier championnat provincial présenté en plus de deux ans.
Au niveau atome, cinq marqueurs différents ont permis à l’Escouade de vaincre l’Express de Laval par la marque de 5 à 3 en finale du tournoi.
Chez les pee-wee, les représentants de l’archipel ont triomphé au score de 7 à 2 en finale face aux Sag’s de Saguenay, forts d’une prestation de trois buts de Jasmin Boudreau.
Les deux formations ont survolé la compétition tout au long de leur parcours, n’enregistrant aucune défaite.
L’Escouade midget a quant à elle plié bagage vendredi après avoir encaissé trois revers.
Par ailleurs, le patineuse du CPA l’Ancrage, Gemma Richard, s’est aussi démarquée sur la scène provinciale cette fin de semaine, remportant une médaille d’or dans la catégorie juvénile dans le cadre de la compétition invitation Donald Chiasson qui se tenait à La Pocatière.
La Communauté maritime a déposé son projet de règlement de contrôle intérimaire visant à encadrer les usages et activités dans les zones forestières et agricoles.
La réglementation fait suite au gel de constructions résidentielles instauré à la séance de février pour une durée de 90 jours, qui mettait sur pause l’attribution de nouveaux permis ou de changements de zonage.
Le projet proposé par l’instance municipale s’inscrit dans la même lignée : s’il est adopté, il interdira toute nouvelle construction dans les secteurs concernés à l’exception des habitations non permanentes autonomes comme les camps forestiers ou les yourtes de certaines tailles.
Le maire Jonathan Lapierre souligne que la mesure cherche à éviter l’étalement dans des zones en retrait et non pourvues de services publics pendant la révision du Schéma d’aménagement et invite la communauté à participer aux consultations publiques sur le sujet.
D’autre part, la Municipalité des Îles débute les démarches pour son projet de pôles villageois, dont l’objectif est d’organiser des espaces intergénérationnels dans chacun des villages de l’archipel.
Source: Municipalité des Îles-de-la-Madeleine
M. Lapierre indique qu’il sera question de rénover dès cette année les infrastructures existantes ou de créer de nouveaux parcs.
Il signale qu’un règlement d’emprunt de 2,1 millions de dollars a été conclu pour la réalisation des pôles villageois, mais qu’une demande de subvention de 750 000 dollars a été transmise à Développement économique Canada afin d’alléger la facture.
Pour réécouter l’entrevue en lien avec la création de pôles villageois:
L’organisme Opération Enfant Soleil annonce un don de 29 170 $ à l’Hôpital de l’Archipel, qui s’inscrit dans l’octroi de 75 contributions aux centres hospitaliers du Québec.
Cette somme permettra à l’établissement de financer plusieurs projets et achats d’équipement en lien avec les soins médicaux spécialisés destinés aux enfants madelinots.
Afin de récolter des dons auprès de la communauté, Opération Enfant Soleil organisera son téléthon annuel le 5 juin.
La coordonnatrice de l’organisme aux Îles, Hélène Decoste, précise la forme que prendra l’activité.
D’autres activités de financement sont également prévues le 15 mai, dont un déjeuner à emporter en collaboration avec le restaurant Au P’tit capitaine de même qu’un événement à vélo qui se déroulera au Centre Alfred-Gallant.
Au fil des ans, c’est une somme de 764 520 $ qui a été versée sous forme de dons à l’Hôpital de l’Archipel grâce à Opération Enfant Soleil.
Éloi Cummings conquiert le vote du public à nouveau et se taille une place en finale de Star Académie.
Il affrontera l’Estrienne Krystel Mongeau, quant à elle sauvée par le corps professoral.
Le jeune Madelinot avait choisi d’exécuter L’opéra du mendiant de l’auteur-compositeur-interprète Nicola Ciccone pour son dernier tour de chant avant l’ultime étape de l’aventure.
Le dernier gala Variété de dimanche prochain accueillera notamment le groupe Salebarbes sur scène avant de laisser place aux prestations des finalistes, qui chanteront également avec leurs mentors Lara Fabian et Gregory Charles.
La Municipalité des Îles se dit prête à autoriser la présence de camions-restaurants, appelés communément foodtrucks, sur son territoire en saison estivale dès cette année.
Le projet de règlement a été déposé par le conseil en séance ordinaire, mardi, afin de lever l’interdiction touchant ce type de restauration sur l’archipel en place depuis 2018.
Selon le maire Jonathan Lapierre, le contexte d’achalandage touristique soutenu et les difficultés éprouvées par les restaurateurs à répondre à la demande des Madelinots et des visiteurs soutiennent la décision.
Les camions-restaurants seront limités à cinq endroits : la Pointe de Grande-Entrée, la Dune-du-Sud, l’Anse-aux-Baleiniers, le site de la Côte et le secteur de la plage Sandy Hook, avec un maximum de deux unités mobiles présentes sur les lieux en simultané.
Les intéressés devront tout d’abord déposer une demande auprès de la municipalité, au coût de 300 dollars, puis défrayer la facture de 2500 dollars pour le permis.
Le maire Lapierre indique que de nombreux critères seront examinés pour chacune des candidatures.
Pour le moment, la présence des foodtrucks sera permise entre juin et septembre inclusivement jusqu’à 22h chaque soir sur les sites.
Le camion-restaurant se distingue de la cantine mobile par le fait que la nourriture est préparée dans le véhicule et non pas dans un autre lieu.
En 2023, le gouvernement fédéral obligera les crabiers et les homardiers du Québec et de l’Atlantique à se munir d’engins de pêche sécuritaires pour les grands mammifères marins afin qu’ils puissent se libérer lors d’empêtrements.
Le matériel avec faible résistance, c’est-à-dire qu’il devra se rompre avec une tension de 1700 livres en est cependant encore aux stades de développement, et voilà qu’une association de pêcheurs des Îles s’est mise de la partie.
La Inshore Fishermen Association lance un projet local de tests d’engins de pêche sécuritaires pour les baleines noires de l’Atlantique nord.
Le coordonnateur de l’initiative, Gil Thériault, explique que les essais se concentreront sur trois prototypes de cordage à plus faible résistance, dont des câbles munis de gaines qui se rompent plus facilement ou d’anneaux de plastique polymère.
Il indique que la firme d’ingénierie Corbo Génie Conseil est chargée de rédiger le protocole expérimental que neuf pêcheurs de homard madelinots provenant de divers secteurs des Îles appliqueront lors de la saison 2022.
Une longue liste de facteurs en lien avec les conditions de pêche de l’archipel est à prendre en considération lors de la phase de tests, explique-t-il.
M. Thériault souligne que le but est de déterminer amont quels engins sont les plus adaptés aux activités de pêche des Îles afin d’éviter une mauvaise surprise lorsque la réglementation entrera en vigueur.
Les premiers tests de ce genre effectués en Gaspésie, dont le projet s’est inspiré, ne sont pas très concluants, dénote-t-il.
Il rappelle que l’exigence d’Ottawa pose le risque d’ajouter une grande quantité d’engins fantômes à ceux qui traînent déjà dans les fonds marins si les cordages se brisent trop facilement, et donc de potentiellement causer plus d’empêtrements.
Rappelons que la mesure vient également répondre aux normes américaines qui contraignent les pêcheries canadiennes à prouver d’ici l’an prochain que leurs activités commerciales ne nuisent pas aux espèces, sans quoi le pays voisin pourrait bloquer les exportations de produits marins.
Une nouvelle source de financement est disponible pour les entreprises et organisations qui œuvrent dans le domaine touristique et qui cherchent à optimiser leur utilisation des outils numériques.
Subventionnée par le Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, l’initiative portée par Événements Attractions Québec dispose d’une enveloppe d’environ 1,2 million de dollars.
Pour se qualifier, les projets doivent viser l’implantation de solutions numériques et s’inscrire dans au moins l’un des axes suivants : stimuler les revenus de vente, améliorer la relation client et la personnalisation des offres, développer de nouvelles clientèles et de nouveaux services ou optimiser la productivité.
Les contributions financières sont non remboursables et oscillent entre 7500 et 60 000 dollars par organisation, pouvant atteindre 150 000 dollars pour les projets collectifs.
Le taux maximal d’aide accordée est fixé à 75% des coûts admissibles
Les demandeurs peuvent être des entreprises, des organismes à but non lucratif ou des coopératives et ont jusqu’au 24 mai pour déposer un projet.
La liste complète des critères d’admissibilité ainsi que le formulaire de dépôt sont disponibles sur le site Internet d’Événements Attractions Québec.
Il est aussi possible de s’inscrire à une session d’information en ligne qui se déroule le 20 avril prochain.
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