La Communauté maritime rapporte qu’une somme de 1,6 millions de dollars a été investie sur l’archipel en 2023, à travers les volets 2 et 4 du Fonds régions et ruralité (FRR).
Cette enveloppe a été répartie entre 29 projets du milieu, à travers la Politique de soutien aux projets structurants, la Politique de soutien aux entreprises et le cadre de vitalisation.
Selon le communiqué, ces montants engagés ont permis de générer des investissements supplémentaires de 18 millions de dollars sur le territoire pour la réalisation de projets structurants ayant un impact positif sur vitalité de l’archipel.
Rappelons que le FRR est financé par le gouvernement du Québec.
Catégories de projets soutenus:
Politique de soutien aux projets structurants: 8 projets
Son directeur général, Émile Déraspe, se dit «touché» par la vague de soutien des Madelinots, témoignant selon lui de leur attachement à l’organisme culturel.
Le directeur général d’Au Vieux Treuil, Émile Déraspe (photo: CFIM)
Il rappelle que la somme amassée est censée financer des travaux de rénovation urgents sur sa salle de spectacle située sur La Grave, en l’absence d’un soutien monétaire du ministère de la Culture et des Communications.
Jeudi soir, Au Vieux Treuil était parvenu à récolter près de 13000$ sur La Ruche, soit presque 85% de son objectif (photo: CFIM)
Dans un premier temps, le Vieux Treuil entend rénover le revêtement extérieur, les portes de même que les fenêtres du bâtiment, dans le respect des normes patrimoniales du site historique de La Grave, en plus d’y améliorer la ventilation.
La toiture sera quant à elle l’objet d’une seconde phase de restauration.
M. Déraspe admet que le diffuseur régional a dû réévaluer l’ampleur du projet par rapport à ce qui était prévu en 2016.
(photo: CFIM)
(photo: CFIM)
Outre la somme récoltée sur la plateforme La Ruche, Au Vieux Treuil devrait bénéficier d’une aide du Fonds Horizons d’ici, administré par le ministère du Tourisme.
Les travaux sont par ailleurs censés être réalisés au terme de la saison estivale, avec un impact minime sur la programmation événementielle.
La Sûreté du Québec a dû faire usage d’une arme à impulsion électrique pour maîtriser un suspect dans la nuit de mercredi à jeudi dans un bar de Cap-aux-Meules.
Selon les informations du porte-parole Frédéric Deshaies, les policiers sont intervenus peu avant 1h du matin au Bar Le Central.
L’appel concernait un individu qui menaçait d’autres clients avec une arme blanche.
Le sergent Deshaies indique qu’à l’arrivée des agents, l’utilisation du Taser a été nécessaire pour contrôler le résident de l’archipel.
L’homme de 44 ans a ensuite été conduit à l’hôpital pour soigner des blessures qui ne mettent pas sa vie en danger.
Il pourrait faire face à des accusations d’agression armée et de possession de stupéfiants.
Selon le dernier bilan météorologique d’Environnement et Changement climatique Canada, la température moyenne au Québec a été «la plus élevée parmi tous les mois de juin des 10 dernières années».
Cette vague de chaleur continentale se serait ensuite abattue sur les Îles en créant une hausse de 1 virgule 8 degré au-dessus des normales, explique le météorologue Simon Legault.
Il ajoute que le réchauffement hâtif du Golfe cette année peut aussi expliquer ce phénomène.
Le taux mensuel de précipitations a lui aussi bondi avec les 132 millimètres reçus, plutôt que la normale mensuelle de 75 millimètres généralement attendue.
Le météorologue partage par ailleurs ses prévisions pour le mois de juillet.
Notons que les Îles seront épargnées par l’Ouragan Béryl de catégorie 4 qui parcourt présentement le sud-est des Antilles en direction de la Jamaïque.
La porte-parole de la Garde côtière Amélie Boisjoly-Lavoie indique que des discussions sont en cours avec les assureurs des capitaines touchés et que ceux-ci devront mandater un tiers pour procéder au retrait des épaves.
Elle précise qu’en vertu de la loi, l’organisme fédéral a la responsabilité de récupérer la pollution marine et détient le pouvoir d’agir en ce sens, mais que la charge financière revient aux propriétaires, même en cas d’accident.
La porte-parole n’est pas en mesure d’évaluer les coûts totaux ou de fournir un échéancier précis pour l’ensemble des opérations de nettoyage.
Elle ajoute que la majorité des gros débris a été retiré et que les autres résidus sont ramassés lorsqu’ils émergent à la surface.
Le rejet d’hydrocarbures dans l’eau, qui représenterait entre 18 et 220 litres de diesel principalement, est toutefois sous contrôle et confiné aux alentours du quai ou simplement évaporé, ajoute Mme Boisjoly-Lavoie.
Elle souligne par ailleurs la rapidité d’intervention des acteurs locaux ainsi que l’expertise de Lavages industriels Vigneau, qui ont permis d’éviter que les rejets ne se propagent dans la lagune.
Deux intervenants de la Garde côtière ont été dépêchés sur les lieux en début de semaine alors que deux autres sont en route vers les Îles avec de l’équipement supplémentaire.
Pour réécouter cette entrevue diffusée dans l’émission Les preuves des faits :
Le Cirque Éloize n’est pas parvenu dans les délais prévus à s’acquitter des taxes en souffrances pour l’ancienne église de Havre-Aubert, qui s’élevaient à environ 40 000$.
De ce fait, l’immeuble a été acquis par un citoyen mercredi avant-midi au prix de 42 350$, lors de l’enchère publique annuelle pour taxes impayées à la mairie de Cap-aux-Meules.
Le fondateur et président de l’organisme culturel, Jeannot Painchaud, indique qu’il s’agit d’un «imbroglio».
Le Cirque Éloize avait fait l’acquisition de l’église en 2021 afin d’y aménager une salle de spectacle, La Seine, dans le cadre de son projet d’espace culturel et touristique Au pied des Demoiselles.
Interrogé au sujet du spectacle Le cabaret au bout du monde, censé y être présenté cet été, M. Painchaud confirme son intention de maintenir la programmation annoncée.
En plus de l’ancien lieu de culte, un seul autre lot était soumis aux enchères, soit un ensemble de deux terrains situés dans le secteur d’Old Harry.
En vertu de la Loi sur les cités et les villes et selon l’avis publié par la Municipalité des Îles, les propriétaires visés avaient jusqu’à 10h mercredi matin pour payer l’intégralité des sommes dues.
Ils ont dorénavant un délai d’un an pour racheter leurs propriétés, au prix adjugé lors de l’encan auquel s’ajoute un frais de 10% de la valeur payée.
Le Comité ZIP des Îles met à l’essai des méthodes de transplantation de zostère marine pour restaurer des milieux dégradés, dont pour la première fois en mer.
L’organisme a comme objectif de compenser les pertes d’habitats en déplaçant la plante issue de bancs naturels vers des sites receveurs à proximité, à différentes profondeurs dans des lagunes et zones côtières.
Raphaëlle Gervais-Galipeau (photo: CFIM)
La chargée de projets Raphaëlle Gervais-Galipeau explique que l’idée est de tester la faisabilité et la viabilité des transplants avant de s’engager dans la végétalisation à grande échelle.
Elle détaille les techniques mises à l’épreuve.
La première phase de ce projet qui s’étale sur quatre ans vise à restaurer une superficie de mille mètres carrés grâce à la zostère, aussi connue sous le nom «d’herbe à outarde» ou de « foin salé ».
Le Comité ZIP effectuera aussi le suivi des herbiers, notamment en les comparant avec des bancs témoins, explique Raphaëlle Gervais-Galipeau.
Des greffes tests ont débuté à la mi-juin dans des secteurs de Cap-Rouge, à Havre-aux-Maisons, et de Cap-Vert, à Fatima.
La transplantation se poursuit en juillet à Gros-Cap et à Pointe-aux-Loups.
(Photo tirée de la page Facebook du Comité ZIP des Îles)
Un total de 88 360 dollars a été accordé au Comité ZIP pour la première phase du projet.
Les partenaires financiers sont Conservation de la Nature Canada, Canadian Steamship Lines et le Fonds d’action St-Laurent.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le hockeyeur madelinot Vincent Arseneau rentre au bercail et s’alignera avec le Rocket de Laval la saison prochaine.
L’ailier gauche de 32 ans originaire de Cap-aux-Meules a signé un contrat d’un an à un volet avec le club-école des Canadiens de Montréal lors de l’ouverture du marché des joueurs autonomes lundi.
Vincent Arseneau était de passage en studio (Photo : CFIM)
Fort d’un bagage d’environ 500 matchs dans les circuits professionnels qui l’a amené aux quatre coins de l’Amérique du Nord au cours des 12 dernières années, il entend occuper un rôle de mentor auprès des nombreux jeunes espoirs du Tricolore.
Après avoir roulé sa bosse dans le hockey mineur aux Îles, l’athlète a rejoint le Titan d’Acadie-Bathurst dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec avant de compléter son stage junior avec les Cataractes de Shawinigan, remportant au passage la Coupe Memorial.
La stabilité que lui procure sa nouvelle entente avec Laval est bienvenue à ce point-ci dans sa carrière, soulignant la qualité de l’environnement de l’équipe.
En vertu de son statut contractuel, Vincent Arseneau ne pourra faire l’objet d’un rappel dans la Ligue nationale pendant la saison à moins que le Canadien ne lui offre un contrat.
L’attaquant robuste et énergique revendique 40 buts et 18 passes en 256 matchs dans la Ligue américaine de hockey ainsi que 564 minutes de pénalité.
Réécoutez le segment diffusé à l’émission Debout les Îles:
Véritable plaque tournante des produits d’ici depuis 25 ans, le Marché du Village organisé par le Bon goût frais des Îles commence aujourd’hui.
La formule 5 à 7 festive est reprise cette année, et se déroulera un mercredi soir sur deux jusqu’en septembre à la Place des Gens de mer de Cap-aux-Meules.
La coordonnatrice du marché, Alissa Brunetti, explique le choix de la programmation en semaine, rappelant le grand succès de l’édition 2023.
Chaque marché de la saison aura une thématique différente qui imprégnera l’atmosphère de la place selon la coordonnatrice.
Ce soir, c’est sous le thème « Célébrons l’agriculture » que producteurs, artisans et artistes se réuniront pour célébrer le quart de siècle de ce rituel culinaire et culturel.
Une variété de kiosques alimentaires sera au rendez-vous annonce l’agente évènementielle, Élodie Caron.
Le calendrier du Marché du Village s’étire jusqu’au 25 septembre.
Faute de financement, le développement du site Au pied des Demoiselles est mis sur la glace pour au moins un an.
Le projet mené par le cofondateur et président du Cirque Éloize, Jeannot Painchaud, devait être complété en 2026, mais les travaux prévus cette année sont désormais repoussés à une date indéterminée.
Le fondateur du Cirque Éloize, Jeannot Painchaud, présentait son projet Au Pied des Demoiselles aux paroissiens de Havre-Aubert en mars 2022 (photo: CFIM)
C’est donc retour à la case départ pour la transformation de l’ancienne église de Havre-Aubert en auberge incluant de l’hébergement touristique, un restaurant et des résidences artistiques.
L’organisation n’a finalement pas touché la subvention de 2 millions de dollars accordée par Québec en 2022, expose M. Painchaud.
La poursuite de la métamorphose de la salle de spectacle La Seine est aussi sur pause.
Jeannot Painchaud souligne que le contexte économique actuel n’est pas favorable au vaste chantier de 20 millions, entre la hausse des taux d’intérêt et celle des coûts de construction.
Le Madelinot maintient que le projet initial est viable et ancré dans les besoins de la communauté.
Il précise les étapes à venir.
Notons que l’ancienne église figure sur la liste d’avis de vente pour taxes municipales et scolaires impayées en date de mardi.
L’immeuble pourrait donc être vendu à l’enchère publique de mercredi si le paiement n’est pas acquitté par le Cirque Éloize.
Sur une autre note, un nouveau spectacle élaboré spécialement pour les Îles sera présenté sur les planches de La Seine, à Havre-Aubert.
Intitulée Le cabaret du bout du monde, la création mêlant clown et numéros de cirque sera présentée du 26 juillet au 18 août.
Le collectif clownesque Foutiyayaï formé de Jean-Simon Larochelle, François-Guillaume Leblanc et Colin Heath sera de la partie.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le conseiller municipal de Cap-aux-Meules et de l’Île d’Entrée, Richard Leblanc, a présenté une lettre de démission aux autres membres du conseil.
Élu pour une première fois en novembre 2013, il indique qu’il s’agit d’une décision «très réfléchie» prise au terme d’une «longue réflexion».
Il admet par ailleurs que le «climat malsain» des dernières séances publiques a joué un rôle dans sa décision.
M. Leblanc rapporte que la construction du Centre multisports Desjardins ainsi que la mise en œuvre du projet d’écoquartier de Cap-aux-Meules constituent des moments marquants de son passage au sein du conseil.
Il regrette cependant de n’être pas parvenu à résoudre le dossier des toilettes publiques sur l’Île d’Entrée.
Le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette, salue l’implication du conseiller démissionnaire.
La démission de M. Leblanc sera effective à compter de mardi prochain, date des séances du conseil municipal.
Les équipes effectuent maintenant des rondes de surveillance sur l’infrastructure névralgique.
Des restrictions d’accès sont toujours en vigueur sur certaines portions du quai, mais celles-ci n’empêchent pas la flottille de vaquer à ses occupations pour la dernière semaine de la saison.
À ce jour, la cause exacte n’est toujours pas déterminée mais le directeur du Service de sécurité incendie, Simon Mary, précise que «rien ne laisse penser qu’il puisse s’agir d’un acte malveillant».
La Garde côtière confirme par ailleurs que les opérations de nettoyage sont présentement en cours et qu’elle «continue de collaborer avec des partenaires fédéraux et provinciaux pour évaluer la situation et déterminer les prochaines étapes.»
Rappelons que la ministre des Pêches et des Océans, Diane Lebouthillier, s’est rendue sur place lundi et a confirmé que le ministère prendra en charge les travaux pour remettre le quai en état.
Réécoutez le segment diffusé mardi à l’émission Les preuves des faits:
La fin de la saison de pêche au homard aura un goût amer à Grande-Entrée.
Dimanche, au petit matin, un incendie a détruit cinq bateaux et endommagé un sixième, semant la consternation dans le plus gros port de l’archipel.
(Capture d’écran Facebook Lauréat Déraspe)
Seul un bateau sur cinq n’a pas coulé, soit le Shell N’ Scales (photo: CFIM)
Le Leane Alexis II a été retiré de l’eau puis placé dans le parc à bateaux du port (photo: CFIM)
Moins de 24 heures après avoir combattu le brasier qui s’était aussi attaqué à une portion du quai, les pompiers ont dû retourner sur la Pointe puisque le feu n’avait pas dit son dernier mot.
Lundi matin, au port, les gyrophares charcutaient les couleurs de l’aube.
Alors que les homardiers sont généralement les premiers arrivés au havre de pêche, les pompiers les ont devancés d’une bonne heure.
Une dizaine de pompiers se sont de nouveau rendus au quai de Grande-Entrée lundi matin après avoir maîtrisé le feu de dimanche (photo: CFIM)
Autour de 2h, le Service de sécurité incendie a été alerté par une autopatrouille de la Sûreté du Québec de la présence de fumée sur la section de quai qui avait été prise d’assaut par les flammes de la veille.
Le directeur du service d’urgence, Simon Mary, indique que des foyers de chaleur résiduels ont continué de consumer le bois à l’intérieur de l’infrastructure, sans que les pompiers ne puissent y accéder.
Les pompiers arrosaient ponctuellement les poutres et madriers dans les interstices du quai. En après-midi, ils ont foré des trous dans le bois pour mieux accéder à la structure et ont aussi utilisé leur bateau pneumatique pour aller voir de plus près (photo: CFIM)
Ils étaient encore à l’œuvre quand le dernier des bateaux a pris la mer pour l’ultime semaine de la saison, et y étaient toujours à la fin des débarquements.
Au cours de la journée, la Garde côtière et le Centre d’expertise en gestion des risques d’incidents maritimes ont eux aussi arpenté la scène, délimitée par des estacades, c’est-à-dire des barrages flottants retenant les débris et les hydrocarbures provenant des navires brûlés.
Des estacades (des barrières flottantes semblables à des boudins jaunes) encerclent le quai incendié (photo: CFIM)
Les premiers rapports d’experts indiquent qu’entre 18 litres et 220 litres d’hydrocarbures se seraient déversés dans le port, mais un grand volume aurait flambé avec les embarcations de pêche.
La députée-ministre Diane Lebouthillier s’est rendue sur les lieux en après-midi pour démontrer son soutien aux pêcheurs.
Une fois l’inspection complétée, Pêches et Océans Canada prendra en charge les travaux pour remettre le quai en état, assure-t-elle.
Aux côtés de la ministre, le maire Antonin Valiquette a tenu à remercier tous les acteurs qui ont main la main à l’ouvrage au cours de la longue fin de semaine.
La ministre des Pêches et des Océans, Diane Lebouthillier, en compagnie du maire Antonin Valiquette et des membres de la Garde côtière, qui pilotaient les opérations sur le site (photo: CFIM)
Il signale que les interventions des pompiers ont mis beaucoup de pression sur la réserve d’eau potable du village et demande aux résidents et aux usagers du port de limiter leur consommation jusqu’à nouvel ordre.
De son côté, le président de l’association portuaire de Grande-Entrée, Rémi Cyr, se dit très attristé par la situation.
Il souligne que l’incident remet à l’avant-plan la question d’engager un gardien de nuit, ajoutant que les coûts d’embauche sont élevés.
Au moment de publier ce reportage, l’origine du feu n’avait pas été établie.
En date de lundi, la thèse d’un incendie accidentel était privilégiée.
Selon les informations transmises par le Service de sécurité incendie mardi matin, le brasier était sous contrôle lundi en fin de soirée au départ des équipes d’intervention.
Des rondes de surveillance seront réalisées pour éviter qu’un nouveau foyer d’incendie ne se déclare.
Le directeur de la Santé publique de la Gaspésie et des Îles, Yv Bonnier-Viger, affirme que les intervenants régionaux devront être vigilants avec la création de la nouvelle agence Santé Québec.
Des syndicats du territoire sont tracassés par le projet de loi du ministre Christian Dubé qui ouvre davantage la porte, selon eux, à la centralisation et la privatisation du système de santé.
Questionné à ce sujet, le docteur Bonnier-Viger affirme que tout dépend des décisions futures de l’agence.
Il croit que le système de santé a été largement centralisé depuis quelques années et espère que les orientations à venir de Santé Québec permettront un certain pas de recul.
Pour cette raison, il espère que les intervenants se feront entendre si nécessaire.
Concernant la privatisation du système de santé, le directeur de la santé publique régionale émet aussi des préoccupations.
Il s’inquiète du fait que 30% des ressources du ministère sont dévolues à des entreprises privées.
Yv Bonnier-Viger invite la population à suivre de près l’évolution du dossier.
Le Concours des Châteaux de sable reprend d’assaut la plage Sandy Hook du 9 au 11 août.
La thématique choisie pour la 38e édition est «Contes et légendes fantastiques», invitant les bâtisseurs et bâtisseuses à puiser dans le vaste bassin des créatures et personnages imaginaires.
La coordonnatrice du concours, Stéphanie Benoît, lors du lancement de la programmation (photo: CFIM)
Pour la nouvelle coordonnatrice, Stéphanie Benoît, il s’agit d’un appel à son cœur d’enfant.
Cette année, le concours effectue un retour aux sources.
La programmation s’articule autour de la construction de châteaux, avec une longue liste d’activités tout au long de la compétition, comme la création d’œuvres éphémères d’art littoral.
L’équipe s’est aussi assuré d’offrir une vitrine aux artistes et producteurs madelinots, dans le but que le population se réapproprie l’événement, explique Stéphanie Benoît.
L’invité d’honneur du concours est d’ailleurs le sculpteur originaire de Bassin Guy-Olivier Deveau.
La formule de la compétition en soi demeure la même.
Les équipes et prix sont répartis en trois catégories: adulte, famille et style libre.
Une formation coup de cœur du public sera aussi couronnée.
Les inscriptions seront ouvertes du 19 juillet au 9 août.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Cette décision faisait notamment suite à des avis et des recommandations émis par les ministères de la Sécurité publique et de l’Environnement, face aux risques et dommages liés à l’érosion et à la submersion côtière.
Selon la plaidoirie présentée par l’avocat du plaignant, Me Christopher Atchison, la résolution adoptée serait inapplicable, puisqu’elle ne modifie pas le règlement de zonage en vigueur.
De plus, il allègue que la Municipalité aurait manqué à son devoir d’informer adéquatement les résidents du secteur et de leur permettre de réagir avant de limiter leur accès à certains services.
L’avocat de la partie municipale, Me Patrick Bérubé, plaide pour sa part que les obligations prévues par la loi en matière de communication avec les citoyens ont été respectées.
Il argumente aussi qu’il était justifié pour les élus de privilégier l’adoption d’une résolution plutôt qu’une modification du règlement de zonage, et estime que l’interprétation légale de la partie plaignante est erronée.
Les plaidoiries ont été présentées jeudi dernier au juge de la cour supérieure Pierre Ouellet, qui a pris la cause en délibéré.
* Cette nouvelle a été actualisée avec des informations de Me Bérubé.
Cinq embarcations de pêche ont été ravagées par les flammes au petit matin, dimanche, au port de Grande-Entrée.
Le feu se serait déclaré à bord d’un bateau pour une raison encore inconnue avant de se propager à quatre navires à proximité en raison des forts vents, indique le directeur du Service de sécurité incendie, Simon Mary.
Plusieurs appels ont été logés au 911 autour de 4h20, rameutant aussitôt les pompiers du secteur de l’est, explique-t-il.
Selon M. Mary, la direction des vents a empêché que les flammes ne s’attaquent au reste de la flottille.
Malgré les efforts des intervenants sur place, trois des cinq embarcations ont coulé.
Des opérations pour retirer de l’eau les deux carcasses de bateaux restantes sont prévues au cours des prochains jours.
Tous les navires sont considérés pertes totales.
On ne rapporte heureusement aucun blessé.
L’incendie s’est aussi attaqué à une partie du quai en bois, relate Simon Mary, ce qui a complexifié le travail des pompiers.
En tout, une trentaine de pompiers ont été mobilisés.
Au moment de publier cette nouvelle, le Service de sécurité incendie se trouvait toujours sur les lieux pour surveiller la situation.
Une étape importante s’est terminée en beauté jeudi dernier pour 61 élèves de la Polyvalente des Îles, lors du bal des finissants, qui avait lieu au Centre récréatif de L’Étang-du-Nord.
Les adolescents ont conclu sur une belle note les cinq ans de leur parcours scolaire secondaire, en compagnie de leur famille et des membres du personnel organisateurs de l’événement.
Les directrices de l’établissement, Karen Renaud et Annick Nadeau, ont souligné les efforts des jeunes et les beaux moments passés pendant leur cheminement scolaire, en leur souhaitant le meilleur pour le futur.
Léonie Noël s’est démarqué en obtenant deux bourses, soit celle des coops IGA des Îles ainsi que la médaille du lieutenant-gouverneur du Québec, en raison de l’excellence de son dossier académique et sa personnalité attachante.
Mme Noël s’est impliquée dans le parlement scolaire et le volleyball, en plus d’avoir représenté la Polyvalente à l’édition panquébécoise de Secondaire en Spectacle au printemps dernier.
Pour sa part, Mariane Bourgeois a reçu la bourse CFIM pour l’excellence de son dossier académique et son énergie débordante et contagieuse.
Au total, 21 finissants et aux finissantes des Îles se sont vu décerner une bourse.
Un après-bal a suivi au site de l’Anse-aux-Baleiniers, à Fatima.
Les récipiendaires de cette année: Nora Arseneau, Camille Aucoin, Romane Aucoin, Zara Bonato, Mariane Bourgeois, Laurie Brodeur, Leif Boudreau, Alexis Déraspe, Jérémie Eloquin, Raphaëlle Eloquin, Béatrice Gallant, Maïka Harvie, Charlotte Hubert, Léane Langford, Noémie Leblanc, Vincent Massé, Gabriel Noël, Léonie Noël, Mégane Pelchat, Nathan Renaud et Thomas Taker.
La Chambre de commerce des Îles revient à la charge pour exiger l’amélioration du transport aérien régional.
D’une même voix avec la Fédération des chambres de commerce du Québec, l’organisation presse le gouvernement de mettre en place les assouplissements promis ce printemps et d’y aller d’un plan d’action précédé d’une phase de consultation.
Le directeur général de la Chambre de commerce des Îles, Alexandre Lavoie (photo: CFIM)
Le directeur de la Chambre de commerce de l’archipel, Alexandre Lavoie, salue le Programme d’accès aérien aux régions, mais maintient qu’il faut en faire plus, surtout vis-à-vis l’accès aux vols à prix réduit.
Il souligne que les billets à 500 dollars sont uniquement offerts pour les liaisons qui incluent les grands centres et certaines destinations régionales, mais ne couvrent pas l’ensemble de la province.
Il répète que l’élargissement du programme est nécessaire pour la clientèle d’affaires et les organismes à but non lucratif d’ici, qui ont souvent à se rendre à l’extérieur des Îles pour des rencontres.
L’industrie touristique en bénéficierait aussi, poursuit-il.
Conscient que Québec garde les cordons de la bourse serrés vu le contexte économique, M. Lavoie maintient qu’il s’agit d’un enjeu de vitalité des régions.
Il ajoute que la fédération a créé en novembre un comité inter-chambres de commerce pour continuer de réfléchir sur la question.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le Festival littéraire des Îles lance les festivités aujourd’hui vendredi au Site de la Côte pour sa 8ème édition.
C’est sous le thème PASSAGES que les artistes d’ici et d’ailleurs se partageront musique, poésie et récit.
La coordonnatrice, Alice Pierre, souligne l’importance de la rencontre dans la programmation.
Des activités extérieures et intérieures sont prévues à L’Étang-du-Nord, dont un atelier d’inspiration déambulatoire dehors samedi matin avec l’écrivain Sylvain Rivière, et un spectacle musical de clôture dimanche avec le chanteur Claud Michaud.
La présidence d’honneur est assurée par l’écrivaine, chanteuse et comédienne Louise Portal, qui offrira un rendez-vous multidisciplinaire à ne pas manquer selon la coordonnatrice.
Conférence-spectacle, cocktail dinatoire et atelier jeunesse sont également au menu.
Plus d’une dizaine d’auteurs d’ici de différents parcours se joignent aux activités cette année pour permettre la découverte des Îles à travers le littéraire.
Alice Pierre rappelle que l’événement ne serait pas possible sans la contribution financière des nombreux partenaires.
Le Festival littéraire des Îles se tient du 28 au 30 juin.
Le Musée de la Mer est parvenu à dégager un surplus de quelques milliers de dollars en 2023-2024, selon les états financiers préliminaires présentés mercredi soir lors de son assemblée générale annuelle.
Le portrait est toutefois assombri par des prévisions budgétaires pessimistes pour la prochaine année, alors qu’un déficit de plus de 70 000$ est attendu si l’organisation ne parvient pas rapidement à augmenter ses revenus.
Selon sa directrice générale, Gabrielle Leblanc, les institutions muséales de l’Est-du-Québec sont préoccupées par la stagnation du financement public.
La directrice générale du Musée de la Mer, Gabrielle Leblanc, en 2023 (photo: CFIM)
Cela s’ajoute à la fin des aides financières liées à la pandémie ainsi qu’à l’augmentation généralisée des coûts de fonctionnement.
Afin d’augmenter les revenus autonomes de l’institution, les membres du conseil d’administration entendent notamment relancer la Fondation du Musée de la Mer au cours de l’été.
En ce qui a trait à la programmation, une exposition temporaire mettant en vedette le Rocher aux Oiseaux sera inaugurée dans peu de temps, explique Mme Leblanc.
Parmi les nouveautés de la dernière année, le plancher du hall arbore maintenant une vaste carte de l’archipel (photo: CFIM)
Notons également que l’organisme a connu une hausse de son achalandage par rapport à l’année précédente.
Les escouades de prévention et de sensibilisation sont de retour dans des événements populaires des Îles pour la saison estivale.
L’équipe festive pilotée par Carrefour Unité en est à son troisième été.
Le duo de l’organisme composé de Noémie Leblanc et Laurence Levasseur agira pour promouvoir la consommation responsable et sécuritaire.
Des représentants d’Hommes et Gars et d’Aire ouverte font aussi partie de l’équipe festive.
De son côté, le CALACS L’espoir des Îles se concentre sur la sensibilisation aux agressions sexuelles dans les lieux et festivals achalandés dans le cadre de son programme mis en place en 2018.
S’ajoute le projet Festif and Safe, qui vise la prévention des intoxications involontaires et des abus commis dans ces contextes, expliquent les intervenantes Jade Miousse et Mariane Arseneau.
Elles distribueront notamment du matériel comme des membranes protectrices pour recouvrir les verres.
En complémentarité l’un avec l’autre, les équipes seront sur le terrain au cours des prochaines semaines, entre autres lors du Concours des Châteaux de sable.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits, cliquez ici.
La Municipalité des Îles prévoit élaborer dans les prochains mois un plan et des mesures d’urgence pour protéger les sources d’eau potable.
Ce nouveau cadre se basera sur une étude menée depuis 2019 qui évalue les risques de contamination des nappes phréatiques.
Camille Turbide, coordonnatrice de la Table de concertation régionale des Îles (Photo: CFIM)
La coordonnatrice de la Table de concertation régionale des Îles, Camille Turbide, précise que les périmètres entourant les puits, soit les aires d’alimentation, sont les secteurs les plus menacés.
Tous les puits sont entourés de quatre zones de protection, soit d’une première clôturée, puis de deux intermédiaires et d’une autre plus éloignée, explique Mme Turbide.
Rappelons que l’on compte 38 puits dispersés sur l’archipel, formant des réseaux d’aqueducs totalisant 250 kilomètres, excepté à Grosse-Île et à Pointe-aux-Loups.
Carte des aires de protection de Cap aux Meules: en rouge les zones immédiates, en orange, celles intermédiaires et en jaune, le périmètre éloigné (photo : Portrait des ressources en eau souterraine des Îles-de-la-Madeleine, Atlas hydrogéologique)
Bien que le risque de contamination demeure contrôlé, elle souligne l’importance de suivre les règlements en place pour chacun des secteurs d’approvisionnement.
La Municipalité effectue chaque semaine des tests aux points d’alimentation pour l’ensemble des installations.
Tandis que le Mois de l’eau prend fin bientôt, notons que plus de 2 milliards de litres de cette ressource sont consommés chaque année aux Îles.
Le projet de révision du schéma de couverture de risques en sécurité incendie a été dévoilé, mardi soir, par la Communauté maritime.
Selon le directeur du service incendie et de la sécurité publique, Simon Mary, cette mise à jour s’inscrit dans la continuité et ne comporte pas de changements majeurs vis-à-vis le schéma qui était en vigueur depuis 2009.
Il indique cependant que des améliorations sont prévues en matière de prévention dans les secteurs plus éloignés des casernes, tels que Pointe-aux-Loups et l’ouest de l’Île du Havre-Aubert, de même que sur l’Île d’Entrée.
Le directeur du service incendie et de la sécurité publique, Simon Mary (photo: CFIM)
Selon les informations présentées, la part budgétaire destinée à la sécurité incendie dans le budget municipal est de 3%, soit environ 1,2 M$ par année.
Ce chiffre se situe sous la moyenne québécoise, établie entre 5% et 6%.
Interrogé à savoir si les ressources financières allouées sont suffisantes, M. Mary indique que celles-ci sont adaptées aux «risques courants», mais pourraient se révéler «sous-dimensionnées» en cas de crise majeure.
Il rappelle par ailleurs les conclusions d’une étude sur les bénéfices de la prévention commandée en 2021 par le ministère de la Sécurité publique.
La caserne de Cap-aux-Meules était ouverte au public, mardi, à l’occasion de la consultation publique qui se tenait en soirée (photo: CFIM)
Hormis quelques élus et employés municipaux, la consultation publique n’a attiré qu’un seul résident.
Les citoyens qui souhaitent poser des questions ou émettre des commentaires concernant le schéma proposé peuvent toutefois encore le faire en contactant le Service de sécurité incendie.
L’Association des sports de vent des Îles se prépare à déployer son réseau de stations météo.
Le projet permettra au grand public de connaître les conditions météorologiques en temps réel d’est en ouest de l’archipel via une application web gratuite.
La coordonnatrice, Judith Landry, se réjouit de voir deux ans de travail aboutir.
Des équipements sans caméra ont été installés à Portage-du-Cap, à l’Anse-aux-Baleiniers, à Grande-Entrée ainsi que dans les secteurs du pont du Détroit et de la lagune du Havre-aux-Basques.
L’association s’est aussi entendue avec des particuliers pour relayer les données provenant de stations privées à L’Étang-du-Nord, à Pointe-Basse et à Gros-Cap.
L’application web sera fonctionnelle à partir du 4 juillet.
D’autre part, Judith Landry avise les amateurs de sports de vent que le nouveau stationnement pour le site du pont du Détroit est finalement accessible.
Le nouveau stationnement illustré par la flèche rouge (photo: Google, CFIM)
Elle explique qu’une aire d’entreposage du ministère des Transports du Québec a été transformée pour offrir un accès plus sécuritaire au plan d’eau.
Mme Landry ajoute qu’une campagne de sociofinancement menée par la Fédération québécoise de kite est en cours.
Les dons seront versés au programme de kite parascolaire de la Polyvalente des Îles pour contribuer au renouvellement de son matériel.
