L’hiver n’est définitivement pas venu cogner à la porte des Îles en janvier.
Selon le bilan d’Environnement et Changement climatique Canada, l’archipel n’a reçu qu’un peu plus du tiers des précipitations attendues à cette période-ci de l’année.
Le météorologue Jean-Philippe Bégin explique que les insulaires se sont retrouvés à l’extérieur de la trajectoire des systèmes qui ont frappé la province en janvier.
Les maigres accumulations de neige n’ont d’ailleurs pas survécu au temps doux qui a caractérisé le mois.
Le mercure moyen s’est établi à -3,3°C alors que la normale mensuelle est plutôt de -6,4°C.
Tout comme la couverture neigeuse aux Îles, l’englacement du golfe accuse un important retard cette année, constate Jean-Philippe Bégin.
Pour février, redoux et neige sont au menu pour quelques jours encore.
Le météorologue prévoit toutefois un revirement de situation vers la moitié du mois, c’est-à-dire un retour aux normales de saison, tempêtes de neige comprises.
Le coût moyen des loyers aux Îles a bondi de 7,4% en 2023 selon les données de la Société canadienne d’hypothèque et de logement.
C’est du côté des appartements contenant une chambre que la plus grande variation s’observe, soit une hausse de 16,1% pour s’établir à 636 dollars par mois.
Le coût moyen pour un logement sur l’archipel, toutes tailles confondues, est évalué à 727 dollars.
Pour un appartement de deux chambres, la SCHL estime le coût à 769 dollars contre 975 pour les logements de trois chambres et plus.
Données : SCHL / Tableau : CFIM
Le taux d’inoccupation, qui se situait à 0,4% en 2022, n’est pas disponible pour l’année 2023 «pour des raisons de confidentialité ou de fiabilité statistique», peut-on lire dans la fiche d’information des Îles.
Notons que le seuil d’équilibre défini par la SCHL est un taux de 3%.
Par ailleurs, le nombre d’unités locatives a légèrement augmenté en 2023 par rapport à 2022 alors qu’on compte 330 appartements.
Cela représente toutefois une diminution de 10 logements en comparaison avec 2021.
Sofilm Cinéma Parallèle a repris ses activités la semaine dernière à sa nouvelle adresse.
L’organisme s’est installé dans l’auditorium du Château Madelinot et y a tenu sa première projection jeudi soir.
Le président, Jean-Hugues Robert, se réjouit que Solfilm ait trouvé un nouveau bercail qui offre une multitude de possibilités pour l’avenir.
Pour l’instant, les projections auront lieu au rythme d’une fois par semaine, mais le conseil d’administration espère ajouter une autre plage horaire sous peu.
Le contrat avec Hôtels Accents s’échelonne jusqu’en juin.
D’autre part, Sofilm lancera bientôt une campagne de socio-financement pour renflouer ses coffres.
Jean-Hugues Robert explique que le déménagement a exigé l’achat d’un projecteur et d’un écran pour la nouvelle salle, au coût d’environ 10 000 dollars.
L’organisme souhaite aussi renouveler sa banque de bénévoles afin de bonifier ses activités.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Après près d’un an de reports et de remises d’audiences, Keven Leblanc a finalement évité un procès, mais a pris le chemin vers la prison.
Alors qu’il avait initialement plaidé non coupable dans les divers dossiers ouverts contre lui, l’homme de 31 ans a annoncé vouloir modifier son plaidoyer le 4 décembre dernier, ce qui a accéléré les procédures.
Il a été condamné le jour-même à six mois d’emprisonnement pour voies de faits multiples, avoir proféré des menaces et entravé le travail des policiers.
La juge Janick Poirier lui a également imposé 305 jours de détention en lien avec une affaire d’agression sexuelle remontant à 2022, liée à d’autres chefs d’accusation.
La victime dans ce dossier, Annick Nadeau, 30 ans et résidente de Fatima, a choisi de dévoiler son identité au public dans le cadre de sa démarche de guérison personnelle.
Keven Leblanc devrait donc être incarcéré pour un total de 16 mois, en plus d’être soumis à une probation de trois ans.
La juge Poirier a aussi ordonné la confiscation de ses biens, l’interdiction de posséder des armes à feu et son inscription au Registre national des délinquants sexuels pour une durée de 10 ans.
Les transformateurs madelinots commencent à se préparer à l’arrivée du sébaste dans les usines et à rebâtir les marchés.
Le directeur général de Fruits de mer Madeleine, James Derpak, indique avoir entamé des discussions avec la corporation Madelipêche en vue de conclure un partenariat d’affaires pour transformer le poisson rouge.
Il mentionne que l’entreprise évalue ses options pour équiper son usine de L’Étang-du-Nord pour développer la chaîne de production, mais doit d’abord statuer sur les produits à commercialiser.
Les investissements nécessaires pour l’achat d’équipements s’élèvent au bas mot à des centaines de milliers de dollars, même plusieurs millions, estime-t-il, ajoutant que les longs délais de livraison sont aussi un enjeu.
À savoir si l’entreprise compte se lancer dans l’aventure dès cette année, M. Vigneau se montre prudent et est d’avis que les joueurs québécois auront du mal à se tailler une place dans les marchés actuels.
On ignore pour le moment quel volume de capture sera traité sur l’archipel puisque l’allocation totale pour le golfe du Saint-Laurent n’a pas encore été déterminée, ce qui freine aussi les ardeurs des industriels.
La ministre Diane Lebouthillier a confirmé un quota plancher de 25 000 tonnes de sébaste pour 2024, tandis que les scientifiques croient que jusqu’à 318 000 tonnes pourraient être pêchées.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Le diffuseur régional Au Vieux Treuil a connu une année record en ce qui a trait au nombre de spectacles et de spectateurs, selon des informations partagées durant son assemblée générale annuelle, mercredi soir.
L’organisme a organisé 66 spectacles différents répartis en 113 représentations, attirant plus de 10 000 spectateurs entre le 1er octobre 2022 et le 30 septembre 2023.
Son directeur, Émile Déraspe, explique la place croissante que prend l’offre culturelle automnale, hivernale et printanière, alors que la saison estivale est déjà « très active » en raison de la présence d’autres promoteurs.
Bien que le Vieux Treuil ait encore pour projet de rénover sa salle située sur La Grave, l’organisme peine à obtenir le financement nécessaire auprès du ministère de la Culture et des Communications.
M. Déraspe estime donc que les travaux devront se faire graduellement en suivant un ordre de priorités, plutôt que d’envisager un chantier plus généralisé comme c’était le cas au départ.
Il ajoute que la construction éventuelle d’une salle de spectacle régionale reste une priorité.
Notons également que le prix de la carte de membre passera de 10$ à 20$ à compter du 1er octobre 2024.
Il s’agit d’une première hausse en un peu plus de quarante ans d’existence pour le diffuseur régional, que l’organisation justifie par la hausse des différents postes budgétaires et l’intention d’offrir plus d’avantages aux membres.
Composition du conseil d’administration 2023-2024
Les administrateurs(-trices) nouvellement élu(e)s ou réélu(e)s sont en caractère gras
Valérie Cormier
Rafaël De La Durantaye
Céline Lafrance
Jean-Simon Larochelle
Simon Miousse
Sonia Painchaud
Marie-Claude Vigneault
Pour écouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
L’aster du golfe du Saint-Laurent, une plante annuelle qui pousse dans les milieux côtiers, est désormais désigné comme étant «en voie de disparition» par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada.
Au Québec, c’est seulement sur l’archipel qu’on la retrouve, principalement dans le milieu humide de la baie du Havre-aux-Basques et sur l’Île de la Grande-Entrée.
Selon les données du COSEPAC, l’espèce a subi un déclin de 90% de ses individus depuis les 15 dernières années.
La modification de l’habitat par les tempêtes violentes et la montée du niveau de la mer, de même que les transformations causées par l’humain, sont les principales menaces à la survie de la plante, toujours selon le comité.
Depuis 1989, l’aster du golfe du Saint-Laurent est désigné comme préoccupant par le COSEPAC.
Son statut a été révisé à «menacé» en 2004.
Notons qu’Environnement et Changement climatique Canada mène une consultation jusqu’au 16 mai avant d’officialiser la plus récente modification statutaire, qui devra obtenir l’aval du cabinet Trudeau sous recommandation du ministère.
Selon Paul Boudreau, gestionnaire de Madelipêche, qui détenait 25% des quotas du golfe au moment du moratoire, l’archipel est forcé d’amputer son allocation historique avec la nouvelle répartition, qui inclut une part pour les communautés autochtones ainsi que pour les crevettiers.
Données: MPO / Tableau: CFIM
Il explique que l’entreprise, qui a participé aux relevés scientifiques depuis l’arrêt de la pêcherie il y a près de 30 ans, doit maintenant établir des alliances avec des pêcheurs et des industriels pour capturer et transformer ses quotas.
Le gestionnaire de Madelipêche, Paul Boudreau.
M. Boudreau entretient des attentes modestes vis-à-vis la première phase de réouverture, qui servira à reconquérir les marchés.
De son côté, l’Association des pêcheurs de sébastes des Îles dénonce haut et fort la répartition, qui prévoit une allocation de 15% pour les pêcheurs côtiers de l’ensemble du Québec.
Le président de l’Association des pêcheurs de sébaste des Îles, Jean-Bernard Bourgeois (photo: CFIM)
Son président, Jean-Bernard Bourgeois, souligne que les discussions préliminaires laissaient entrevoir un partage différent et que ses membres sont très déçus par ce qu’ils considèrent comme un retour au modèle qui a épuisé la ressource dans le passé.
Pour sa part, le ministre québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, se dit déçu du plan présenté par la ministre Lebouthillier.
Selon le ministre, la réouverture du sébaste «ne peut pas être l’unique solution» pour les pêcheries en difficulté, pressant le fédéral d’annoncer des mesures de soutien additionnelles pour le secteur.
Pour écouter les entrevues diffusées à l’émission Les preuves des faits:
Pêches et Océans Canada «ne jette pas l’éponge» sur la pêche au calmar, mais constate l’ampleur des défis pour relancer les activités commerciales.
Aucune sortie n’a été effectuée en 2023 et la saison test de l’année précédente n’a mené à aucune capture.
Le directeur du bureau de secteur des Îles, Cédric Arseneau, explique que l’espèce n’est présente que de manière cyclique dans les eaux entourant l’archipel, et qu’elle serait actuellement dans une période de «dormance».
La fluctuation dans l’abondance et la répartition du calmar, son court cycle de vie et les bouleversements liés aux changements climatiques résultent en un manque de prévisibilité pour l’industrie.
Cette réalité constitue un important obstacle pour développer la pêcherie, et ce, tant du côté des pêcheurs que des marchés, poursuit Cédric Arseneau.
Questionné sur les pistes de solution pour soutenir l’industrie, il rappelle que les conditions de pêche ont été assouplies, notamment en retirant la limite sur le nombre d’engins qu’il est permis d’utiliser.
L’idée d’une pêche mixte avec le flétan atlantique continue de faire son chemin, indique-t-il.
La saison 2024 s’ouvrira en avril pour les 14 détenteurs de permis, tous madelinots.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le spectacle-bénéfice organisé samedi dernier en soutien à Mario Lafrance a permis de récolter une cagnotte dépassant les 30 000 $ selon sa sœur, Nathalie Lafrance.
Le père monoparental de 47 ans est devenu paraplégique en juillet dernier, suite à une hernie discale ayant dégénéré en syndrome de la queue-de-cheval.
La somme récoltée doit lui permettre d’adapter son milieu de vie à sa nouvelle réalité à mobilité réduite dans un contexte où l’accès aux aides publiques s’avère limité, comme l’explique Mme Lafrance.
Au total, près de 350 personnes ont pris part à la soirée dansante qui s’est tenue au Centre récréatif de l’Étang-du-Nord, pour laquelle une quinzaine de chanteurs et musiciens ont foulé la scène.
Toutes les personnes impliquées dans le projet co-organisé par Mme Lafrance et le musicien Steeve Arseneault avaient choisi de le faire de manière bénévole.
De plus, les profits sur la vente d’alcool seront calculés dans les dons, tandis que les locations de la salle et des équipements ont été offertes.
Une campagne de socio-financement organisée par M. Lafrance est toujours en vigueur sur la plateforme Gofundme.
Au terme de procédures judiciaires qui ont duré presqu’un an et demi, Alexandre Julien restera derrière les barreaux.
L’homme de 43 ans a été reconnu coupable de voies de faits à divers degrés, de séquestration, de harcèlement criminel et d’agressions sexuelles multiples.
Il a plaidé coupable à tous les chefs d’accusation qui pesaient contre lui.
Un dossier en lien avec de la désobéissance aux ordonnances du tribunal a quant à lui été retiré de la poursuite.
Au palais de justice de Havre-Aubert, lundi, le juge Denis Paradis s’est rangé derrière la suggestion commune des deux parties.
Présent lors de l’audience, Alexandre Julien a été condamné à quatre ans et demi d’emprisonnement, moins son temps en détention préventive.
Dans les faits, il lui reste 625 jours à purger en prison.
Le résident de Fatima s’est aussi vu imposer trois ans de probation à compter de sa sortie et son nom sera inscrit au Registre des délinquants sexuels jusqu’en 2044.
En rendant son verdict, le juge Paradis a qualifié la peine de «ni démesurément sévère, ni démesurément clémente» vu les antécédents criminels de l’accusé et la nature des crimes commis.
Il a également souligné le courage des deux plaignantes pour avoir dénoncé le «calvaire qui s’est étalé sur plusieurs années».
Une première clinique de stérilisation des chats errants devrait se tenir en avril grâce à un partenariat entre la Clinique vétérinaire de l’archipel et la Municipalité.
La vétérinaire Monica Aucoin explique que les employés de la clinique offriront leur temps bénévolement pour la capture, la stérilisation et la relâche des animaux et que l’agente canine de la Municipalité participera aussi à la démarche.
Elle estime être en mesure de traiter une dizaine de chats par jour, avec un coût moyen pour les médicaments de 50 dollars pour un mâle et d’une centaine de dollars pour les femelles.
La docteure Aucoin aimerait organiser deux cliniques par année.
Elle rappelle que les chats sauvages ont une piètre qualité de vie et peuvent être porteurs de maladies ou de parasites, ce qui met à risque les animaux domestiques qui vont à l’extérieur.
Monica Aucoin précise que l’objectif de la stérilisation n’est pas d’éradiquer la population de félins, mais bien de contrôler la courbe exponentielle de leur reproduction et d’améliorer la santé de la colonie.
La vétérinaire ajoute que les propriétaires de chats domestiques peuvent contribuer à amoindrir la problématique en faisant stériliser leur animal.
Pour écouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le plan de rattrapage du Centre de services scolaire des Îles prendra la forme de «périodes de récupération supplémentaires» et sera «évolutif», selon sa directrice générale, Brigitte Aucoin.
Elle explique que chaque établissement primaire et secondaire de l’archipel a dressé un portrait des besoins et des mesures possibles, établi en concertation avec le personnel.
Mme Aucoin compte aussi collaborer avec le Groupe persévérance scolaire des Îles sur des projets pour soutenir les élèves en difficulté, à la suite de la création par Québec d’un fonds d’urgence de 42 millions de dollars destiné aux organismes et partenaires œuvrant en éducation.
Elle souligne par ailleurs que l’inscription aux cours d’été sera gratuite, bien que des modalités restent à préciser.
Interrogée sur la validation du plan global de rattrapage par le ministère de l’Éducation, Mme Aucoin se dit confiante que le document soit accepté.
Elle indique que le document sera envoyé à Québec d’ici la fin de la semaine.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Hydro-Québec a installé des génératrices pour palier le bris d’un des six groupes moteur de la Centrale des Îles.
Selon les informations transmises par le conseiller en relations avec le milieu Marc-Antoine Ruest, un des moteurs a subi une défaillance mécanique décrite comme «imprévisible».
La société d’État a acheminé sept génératrices qui sont arrivées samedi aux Iles et qui ont été installées près de la centrale.
Ces équipements serviront de relève advenant le cas où les moteurs en fonction ne soient pas en mesure de répondre à la demande lors des pointes de consommation hivernale, précise-t-on.
Selon les évaluations d’Hydro-Québec, la réparation du moteur problématique pourrait prendre plusieurs semaines.
Dans le but de diminuer la demande en période de pointe, on rappelle aux clients que leurs efforts pour réduire leur consommation d’énergie durant ces moments sont importants.
C’est le retour de la Campagne de sécurité en transport scolaire, qui a lieu du 29 janvier au 9 février, connue par son slogan iconique « M’as-tu vu? ».
Durant cette période, plusieurs activités de sensibilisation seront organisées auprès des écoliers de l’archipel.
La responsable du transport scolaire pour l’organisation, Line Turbide, rappelle l’objectif de cette initiative.
En plus des écoliers, la campagne vise à sensibiliser les parents, le personnel éducatif et les automobilistes.
La Fédération des transporteurs par autobus a produit une capsule, dans laquelle on peut voir la ministre des Transports, Geneviève, Guilbault, se faire mettre à l’épreuve par des écoliers quant aux règles du code de la route (photo: Fédération des transporteurs par autobus)
Du côté de la Sûreté du Québec, le policier Mathieu Massé se rendra dans les écoles primaires des Îles afin de sensibiliser les enfants aux règles de sécurité.
Il ajoute que les conducteurs qui enfreignent le code de la route en lien avec la présence d’un autobus scolaire sont passibles d’amendes variant entre 200 et 300 $, et peuvent se mériter 9 points d’inaptitude.
C’est devant deux salles combles jeudi et vendredi dernier que les élèves de la Polyvalente des Îles se sont succédés sur scène dans 12 numéros dans le cadre de la finale locale de Secondaire en spectacle.
L’évènement a couronné Mélia Bourque, Charlotte Hubert, Noémie Leblanc, Florence Noël, Léonie Noël et Romy Sumarah, qui ont présenté une version de la pièce Je voudrais voir la mer.
Celles qui ont aussi raflé le prix Coup de Cœur du public lors des deux soirées racontent que leur groupe s’est formé spontanément en prévision de participer au concours.
C’est une version de la chanson Le Tour de l’île, interprétée par Laurane Verdier, Léonie Noël, Jacob Déraspe et Louis-Félix Boudreau, qui s’est retrouvée en deuxième place.
L’animation de la soirée était assurée par Mariane Bourgeois, Mérédith Cyr, Maika Harvie et Mégane Pelchat avec la collaboration de la maître de cérémonie, Noémie Leblanc.
Pour la première fois cette année, le prix du Vieux Treuil a été remis à l’une des membres de l’équipe technique, Charlie Leblanc, qui pourra vivre une expérience en coulisses d’un spectacle du diffuseur régional.
Le jury était composé de Marie-Ève Laure, Céline Vigneau, Vincent Lafrance, Vincent Leblanc et Frederic Pauze.
Les deux numéros gagnants représenteront l’archipel lors de la finale régionale présentée le 11 avril à Paspébiac.
Réécoutez le reportage présenté par Clovis Richard à l’émission Simplement Véroici.
La nuit de vendredi à samedi n’a pas été de tout repos pour les services d’urgence, qui ont eu à intervenir deux fois en l’espace de quelques minutes.
Vers 1h30, une collision a été signalée sur la route 199 à Fatima alors que le conducteur d’une camionnette a perdu le contrôle de son véhicule et a terminé sa course dans un poteau d’électricité.
L’occupant a subi des blessures importantes et a dû être évacué par avion-ambulance vers un hôpital de la région de Québec.
Une quinzaine de minutes plus tard, un accident impliquant un véhicule tout-terrain s’est déroulé sur le chemin Park dans le secteur de Grosse-Île.
Selon les informations de la Sûreté du Québec, le jeune conducteur a perdu le contrôle puis s’est retrouvé piégé sous son véhicule.
Suspectant la présence d’alcool, un échantillon sanguin a été prélevé et des accusations pourraient être déposées en fonction des résultats d’analyse.
Le conducteur a été transporté à l’Hôpital de l’Archipel.
Le député de Québec solidaire dans Rosemont, Vincent Marissal, aura désormais la responsabilité de porter la voix de la région Gaspésie–Iles-de-la-Madeleine au sein de son équipe parlementaire.
Dans la foulée de l’élection de l’ancienne députée de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, à titre de coporte-parole du parti, les solidaires ont nommé des responsables pour chacune des régions afin de casser l’image «montréalocentriste» de la formation.
Si les percées hors des grands centres se font rares, Vincent Marissal est d’avis que les positions de Québec solidaire par rapport à la crise climatique, la crise du logement et la décentralisation des pouvoirs résonnent auprès de l’électorat madelinot.
L’ex-journaliste ayant œuvré pendant 15 ans à titre de chroniqueur politique au journal La Presse affirme bien connaître la réalité des régions.
Il mentionne avoir un attachement particulier envers l’archipel en raison de sa relation avec le regretté Jean Lapierre, qu’il a bien connu plus tôt dans sa carrière.
Porte-parole en santé du deuxième groupe d’opposition, Vincent Marissal souligne la qualité du travail parlementaire du député des Îles, Joël Arseneau, avec qui il a hâte de collaborer pour porter des enjeux locaux.
Sans être en mesure de confirmer une date, il entend visiter les comtés de la région dans un avenir rapproché afin d’établir des liens avec les intervenants du milieu et aller à la rencontre des citoyens.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits:
Alors que débute aujourd’hui la session parlementaire à Québec, le député des Iles, Joël Arseneau, désire garder une approche constructive dans le contexte où le Parti québécois cartonne dans les sondages.
L’état des services publics, la crise du logement, les places en garderie, l’augmentation du coût de la vie et l’incertitude économique sont au rang des priorités pour l’élu madelinot.
Il souligne que pour une rare fois, les priorités nationales de sa formation politique s’arriment aux enjeux qu’il constate dans le comté.
La mise en place de la Loi visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace, adoptée sous bâillon en décembre, accaparera selon lui une bonne partie des travaux parlementaires ce printemps.
S’il reconnaît que les problèmes dans le secteur de la santé sont nombreux et que l’ambition du gouvernement est noble, Joël Arseneau s’inquiète de l’effet qu’aura la centralisation sur l’offre de services en région.
Il entend s’assurer que la création de Santé Québec, qui agira comme seul employeur et gestionnaire du réseau, ne signifie pas un déclin du pouvoir décisionnel sur le terrain qui pourrait créer une rupture dans les services.
Questionné en lien avec le statut insulaire, il souligne observer une meilleure écoute de la part des différents ministères, bien qu’il demeure convaincu que l’adoption d’une loi soit nécessaire.
Joël Arseneau mentionne avoir rédigé une première version de la pièce législative, à peaufiner en collaboration avec les élus municipaux.
Réécoutez le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
Près de 30 ans après le moratoire, la pêche commerciale au sébaste est officiellement relancée dans le golfe du Saint-Laurent.
L’annonce a été faite vendredi en Gaspésie par la ministre des Pêches et des Océans, Diane Lebouthillier, qui a déballé tout d’un trait son plan de transition pour l’avenir de l’industrie dans l’est du Canada.
L’élue explique que la réouverture du sébaste se fera en deux phases, dont la première s’étalera sur deux ans.
Le Québec et le Canada atlantique pourront capturer au moins 25 000 tonnes du poisson rouge en 2024, a promis Diane Lebouthillier.
Le quota total pour le golfe sera dévoilé dans les prochains mois, une fois que le comité consultatif sur l’espèce aura fait ses recommandations.
La répartition des allocations par flottille, elle, est connue.
Les pêcheurs hauturiers détiendront près de 60% du quota, les semi-hauturiers, 6%, et les côtiers, 15%.
Données: MPO / Tableau: CFIM
Une proportion respective de 10% ira aux crevettiers et aux communautés autochtones.
La ministre a refusé de s’avancer sur la proportion par province, précisant toutefois que le Québec verrait sa part augmenter.
Mme Lebouthillier a profité de la conférence de presse pour révéler que le Fonds des pêches du Québec était prolongé jusqu’en 2026, tout comme celui réservé aux provinces atlantiques.
Le soutien financier ira en priorité aux projets «innovants» liés à la reprise commerciale du sébaste, souligne-t-elle.
Questionnée sur la date d’ouverture de la pêcherie, la ministre Lebouthillier n’a pas voulu s’avancer.
Lors de son annonce, elle a aussi dévoilé le mince quota réservé aux pêcheurs de crevettes nordiques pour leur prochaine saison, soit un peu plus de 3000 tonnes.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
La ministre Diane Lebouthillier est attendue du côté de Rivière-au-Renard, en Gaspésie, cet après-midi pour une importante annonce en lien avec les pêches dans l’est du Canada.
La convocation à la conférence de presse indique qu’il est question d’un «appui futur au Québec et au Canada atlantique».
Des mises à jour sur les dossiers de la crevette et/ou de la relance de la pêche au sébaste sont à prévoir.
Depuis décembre, l’élue a promis à plusieurs reprises qu’elle ferait des annonces en ce sens à la fin janvier et l’a répété lors de son discours au récent congrès de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche.
Tandis que la saison des naissances de la baleine noire de l’Atlantique nord bat son plein, 14 baleineaux ont été recensés jusqu’à présent.
Les veaux sont associés à des mères âgées de 17 à 41 ans, qui ont toutes mis au monde d’autres petits, à l’exception de l’une d’entre elles.
Toutefois, l’Institut de recherche sur les poissons et la faune de Floride indique que deux baleineaux ont disparu depuis leur première apparition en eaux américaines, ce qui signifie qu’ils sont vraisemblablement morts.
Un autre, né de la femelle surnommée Juno, est sérieusement blessé, présentant des marques de collision avec un navire.
Considérée en voie de disparition, l’espèce fait face à de sérieux enjeux de reproduction.
On estime qu’environ 70 femelles sont encore capables de mettre bas, mais les dernières années ont montré une diminution du nombre de nouvelles mères et une durée plus longue entre les naissances.
La population de baleines noires est quant à elle évaluée à quelques 360 individus.
Les observations de baleines noires en date du 25 janvier 2024 (source: whalemap.org)
La saison de mise-bas se poursuit jusqu’en mars.
D’ailleurs, la présence de plusieurs spécimens a été observée dans la baie de Cape Cod cette semaine, pour la première fois en 2024.
L’endroit est très fréquenté par les baleines en général puisque le plancton y est abondant.
L’état vétuste et le coût d’entretien croissant des quatre avions-hôpitaux du Service aérien gouvernemental préoccupent le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau.
Selon des données obtenues par les médias, les deux jets Challenger sont en fin de vie, tandis que les deux Dash-8 sont voués à l’obsolescence.
Selon M. Arseneau, de nombreux éléments restent encore sans réponses en ce qui a trait au maintien du service, alors que Québec hésite entre l’entretien onéreux des aéronefs actuels ou l’achat de nouveaux appareils.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau (photo: CFIM)
L’élu madelinot, qui agit aussi à titre de porte-parole en matière de santé pour le Parti québécois, souligne également que le manque de pilotes au sein du service contribue de manière non-négligeable aux problèmes d’accès.
Il estime en ce sens que leurs conditions de travail doivent être améliorées, face à l’attrait du secteur privé.
Rappelons que la mort d’un patient, dans le contexte d’un transport médical aérien entre Val-d’Or et Montréal le 4 janvier dernier, a semé l’émoi au Québec et fait réagir la classe politique.
Des informations rapportées dans La Presse, le 18 janvier, attribuaient son décès à un appareil du transporteur Airmedic mal adapté au froid, en remplacement d’un aéronef du SAG pour lequel aucun pilote n’était disponible
Le directeur des relations publiques et gouvernementales chez Airmedic, Jean-Patrick Laflamme, a cependant tenu à réagir à cette version des événements, qu’il juge erronée.
Il souligne que le Pilatus PC-12 utilisé pour réaliser le trajet est parfaitement adapté aux conditions hivernales, ajoutant que l’accréditation de son organisme par Agrément Canada atteste de la qualité du service offert.
M. Laflamme estime enfin que les conditions de décès du patient ont été mal rapportées par les journalistes, et que les médias auraient dû faire des vérifications auprès de l’hôpital à destination avant de tirer des conclusions.
(Cette nouvelle a été mise à jour le 29 janvier 2024, suite à une demande de rectification.)
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Pour une deuxième année, la Sûreté du Québec mène une opération nationale concertée en lien avec la sécurité des usagers de véhicules hors-route.
Les 27 et 28 janvier, en collaboration avec Contrôle routier Québec et la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, des patrouilleurs réaliseront des interventions dans les sentiers et sur les chemins publics partagés dans le but de faire respecter la réglementation en vigueur.
Sous le thème « Évite de déraper ! En motoneige, penses-y », une campagne de sensibilisation sera aussi déployée sur les différentes plateformes de médias sociaux.
Via communiqué, le corps policier rappelle que la conduite affaiblie par l’alcool, la drogue ou une combinaison des deux, de même que la vitesse, sont les principales causes de collisions mortelles en motoneige.
La planification des sorties, le respect de la signalisation, le port du casque, le maintien d’une distance adéquate avec les autres usagers ainsi que l’utilisation des phares sont mentionnés pour favoriser la pratique sécuritaire de l’activité.
La Chambre de commerce des Îles modifie la composition de son conseil d’administration, qui passe de 11 à 15 sièges.
De ce nombre, 13 ont été comblés au terme de son assemblée générale annuelle, qui s’est tenue mercredi soir au Château Madelinot.
Le directeur général de la Chambre, Alexandre Lavoie, explique que l’objectif de ce changement est de mieux représenter le territoire et ses différents secteurs d’activité économique.
Le directeur général de la Chambre de commerce des Îles, Alexandre Lavoie (photo: CFIM)
Interrogé sur les projets pour l’année à venir, M. Lavoie évoque une refonte du site web de l’organisme de même que la mise en œuvre du nouveau logiciel de gestion de la relation client, couramment abrégé avec l’acronyme «CRM» (Customer Relationship Management).
Il ajoute aussi avoir pour objectif d’augmenter l’adhésion des travailleurs autonomes et de la relève.
Notons par ailleurs que le Gala des Éloizes, qui récompense les entrepreneurs de l’archipel pour leurs bons coups et dont la dernière édition remonte à novembre 2021, se tiendra dorénavant en avril.
Ce changement permettra d’éviter l’interférence avec d’autres événements de la communauté d’affaire qui se tiennent au cours de l’automne.
Composition du conseil d’administration 2023-2024
Les administrateurs(-trices) nouvellement élu(e)s ou réélu(e)s sont en caractère gras
Ariane C. Arsenault, La Fille de la Mer (secteur du commerce de fabrication)
Cathy Arseneau, CTMA (secteur du transport)
Paul-André Bourque-Éloquin, Desjardins Entreprises (secteur des finances)
Andréanne Cordeau, Restaurant Eva (secteur de la restauration)
Catharina Cyr Leblanc, Catharina Cyr Leblanc Opticienne (secteur de la santé)
Jean-Philippe Déraspe, Marché Bonichoix Boni D. (secteur agro-alimentaire)
François Harvey, Solutions Distributions IM (secteur du commerce de distribution)
Marie-Ève Lapierre, Agence de location des Îles (secteur des commerces de location)
Samuel Lefrançois, Plomberie Cyr (secteur de la construction)
Siège vacant* (secteur des communications)
Patrick Petitpas, 3P Inspection en bâtiment (secteur de l’environnement)