Jugeant que les négociations avec le gouvernement stagnent, les employées des deux CPE de l’archipel amorçaient mercredi une grève générale illimitée.
Sans convention collective depuis plus d’un an et demi, les travailleuses et travailleurs de la petite enfance ont adopté le mandat de grève à l’unanimité en assemblée générale la semaine dernière.
Le président du syndicat des employé-e-s du CPE La Ramée, Nolan Boudreau, mentionne que les troupes sont mobilisées, bien que ce ne soit pas de gaieté de cœur qu’elles amorcent ce débrayage qui pourrait se poursuivre pendant plusieurs jours.
Il déplore le rejet des demandes d’ajuster les salaires de tous les corps de métiers à un niveau similaire au reste du secteur public.
Il précise que les avancées salariales du côté des éducatrices sont importantes, mais s’accompagnent de plusieurs critères, ce qui fait que peu de travailleuses pourront pleinement y avoir accès.
M. Boudreau s’inquiète aussi des modifications au calcul des ratios qui passerait, selon les propositions de la partie patronale, d’une approche d’enfants par éducatrice à un ratio global pour le bâtiment.
Il ajoute qu’en coupant dans les heures de planification, le gouvernement limite la capacité des CPE à assumer pleinement leur caractère éducatif.
Différentes activités de mobilisation sont prévues au cours des prochains jours.