Une conférence sur le tourisme de niche a eu lieu jeudi dernier dans le cadre de la journée réunissant les partenaires de l’industrie.
C’est le professeur à l’ESG UQAM, Jean Lagueux qui est venu présenter cette formule, parallèlement avec le dévoilement de la stratégie 2021-2026 de l’association touristique régionale.
Il explique que ce concept cherche à viser une clientèle plus spécifique.
Sur l’archipel, l’ATR a identifié six produits de niche: la pêche, l’observation des blanchons, le Kitesurf, le ressourcement, la randonnée pédestre et l’agrotourisme.
Monsieur Lagueux souligne que l’objectif n’est pas d’éliminer le tourisme générique.
Il mentionne qu’aucune tendance particulière n’est observée entre les régions administratives, puisque la demande touristique change de parts et d’autres du Québec.
Le plus récent bilan de la Direction régionale de santé publique identifie quatre nouveaux cas de COVID-19 dans la MRC de Rocher-Percé.
Une guérison supplémentaire est aussi annoncée, si bien qu’on compte présentement 19 infections actives dans la région.
Dans la province, la progression du virus est en recul alors qu’on recense à peine plus de 4000 cas actifs de COVID-19, un seuil équivalent à ce qui s’observait à la fin du mois d’août.
Une légère hausse des hospitalisations et des patients traités aux soins intensifs portent respectivement leur nombre à 259 et 69.
La CTMA se dit très satisfaite de la première saison estivale suivant la mise en service du Madeleine II, malgré des mois truffés de défis et d’adaptation.
Entre manœuvrer le nouveau traversier dans le port exigu de Cap-aux-Meules, l’instauration d’un système de réservation différent et le contexte sanitaire changeant, son directeur général, Emmanuel Aucoin, assure que son personnel n’a pas chômé au cours du printemps et de l’été.
Il souligne que l’équipe était pressée dans le temps entre l’arrivée du bateau à la fin mars et le début de la saison touristique, en plus de devoir faire face à de nombreuses difficultés opérationnelles.
M. Aucoin témoigne que le transporteur a aussi été affecté par le manque de main-d’œuvre généralisé sur l’archipel, mais précise que la problématique n’a pas engendré de coupure de service.
Il ajoute que la création et le bon fonctionnement de la liste privilèges pour les Madelinots ainsi que le maintien du flux de passagers sous le seuil de 2019 lors des mois achalandés constituent des bons coups de la saison.
Talonné depuis plusieurs années sur la question de la limitation du nombre de visiteurs entrants aux Îles, Emmanuel Aucoin rappelle que la CTMA n’obtient pas d’incitatif financier si plus de gens prennent le traversier.
Il spécifie que la fluctuation de l’affluence se répercute sur les montants des subventions gouvernementales, qui augmentent ou diminuent en fonction des revenus du bateau afin que l’organisation atteigne l’équilibre budgétaire.
La semaine dernière, l’association touristique régionale a présenté sa stratégie de développement durable lors de la Journée du tourisme, jeudi.
La structuration de la stratégie proposée se construira autour de l’idée d’un tourisme à l’année longue, ainsi que sur six produits de niche qui sont la pêche, l’observation des blanchons, le kitesurf, le tourisme de ressourcement, la randonnée pédestre et l’agrotourisme.
Dominic Lapointe, responsable du GRITTS
Le responsable du Groupe de recherche et d’intervention tourisme, territoire et société, Dominic Lapointe, explique comment cette stratégie a été élaborée.
La stratégie touristique tourne autour de cinq orientations comme l’aménagement touristique et la protection du patrimoine humain.
Le plan présenté par M. Lapointe, en collaboration avec l’ATR, a soulevé beaucoup de questions de la part des partenaires du milieu, notamment sur le dossier de l’hébergement touristique.
Dominic Lapointe estime que la municipalité a les outils nécessaires pour réglementer la problématique.
Un moyen de communication ciblée sera mis en place pour souligner le caractère durable de chacun des produits de niche.
Par exemple, l’activité d’observation des blanchons comprendra un volet explicatif sur l’impact des changements climatiques et l’importance de la préservation des écosystèmes.
Le CISSS des Îles a accueilli sa nouvelle présidente directrice générale, Sophie Doucet, entrée en fonction au début du mois d’octobre.
Il s’agit d’une première venue sur l’archipel pour Mme Doucet, qui mentionne qu’elle et son conjoint caressait depuis quelque temps l’idée de s’installer en bord de mer et qu’ils ont décidé de saisir l’opportunité de déménager aux Îles lorsqu’elle s’est présentée.
Comptable professionnelle agréée de formation, elle raconte s’être dirigée vers la santé et les services sociaux au tournant des années 2000.
Mme Doucet estime que son parcours professionnel lui offre des outils clé pour aborder son rôle de PDG et cerner les particularités de la gestion de l’établissement de santé madelinot.
Parmi les grands dossiers qu’elle devra mener, elle cible pour le moment le manque de main-d’œuvre ainsi que la pénurie de logement, qu’elle considère comme des enjeux complémentaires.
Mme Doucet succède à Jasmine Martineau, qui était en place depuis 2017 à la tête du CISSS des Îles et qui partait à la retraite après plus de 40 ans à œuvrer au sein du réseau de la santé.
Le cycliste Hugo Barrette a enregistré le meilleur résultat de sa carrière en Championnats du monde la semaine dernière du côté de Roubaix, en France.
Le Madelinot de 30 ans a conclu l’épreuve du keirin en neuvième place après avoir dû passer par le repêchage pour atteindre les demi-finales.
Quelques instants après sa dernière course, Hugo Barrette s’est dit satisfait de son exécution lui ayant permis de percer le top 10 mondial, bien qu’il aurait aimé en faire encore plus.
Se relevant d’une chute crève-cœur aux Jeux de Tokyo, il s’était qualifié pour ses 9ème Championnats du monde lors de la Coupe des nations de Cali en septembre dernier.
Barrette avait remporté une médaille d’or au sprint par équipe en plus de conclure la compétition au pied du podium en keirin.
Ce sont 57 600 touristes qui ont foulé l’archipel madelinot entre les mois de juin et de septembre, apprenait-on jeudi lors de la présentation des données de la saison par Tourisme Iles de la Madeleine.
Il s’agit d’une diminution de 10 % par rapport à 2019, mais un achalandage presque doublé en comparaison de l’année famélique de 2020.
De plus, l’association touristique régionale note que la durée de séjour moyenne est passée de 9 à 11 nuitées.
Son directeur général, Michel Bonato, avance que ce facteur peut avoir teinté les perceptions des Madelinots quant à la présence de visiteurs sur le territoire, mais nuance la donnée sur l’allongement de la durée des voyages.
M. Bonato mentionne que les entrées maritimes touristiques ont enregistré une baisse de 5 % vis-à-vis les chiffres de 2019.
Du côté de la CTMA, la directrice des communications, Claudia Delaney, estime que le transporteur a respecté la volonté des partenaires du milieu en limitant le flux de passagers entrants sur l’archipel lors de la haute saison, pour atteindre une affluence totale tout juste sous le seuil de 2019.
Elle indique que résidents et touristes compris, 42 648 personnes sont montées à bord du Madeleine II en direction des Îles et observe un recul des réservations pour l’aller entre juin et août, mais également un bond de 32 % du 1er au 15 septembre.
Mme Delaney explique que la limitation du nombre de voyages par semaine du traversier a permis l’atteinte des objectifs d’achalandage.
Elle ajoute que grâce aux données du système de réservation, la CTMA peut déterminer la variation hebdomadaire du flux touristique sur l’archipel et constate qu’à partir de la semaine du 25 juillet, plus de gens quittaient les Îles par la voie maritime qu’il n’en arrivait.
Finalement, si le trois quarts des visiteurs est débarqué aux Îles via le traversier, les entrées aériennes estivales poursuivent leur envolée, particulièrement entre le 1er et le 15 septembre, où l’ATR remarque une hausse de 25 % par rapport à 2019.
La Direction régionale de santé publique rapporte deux nouvelles infections à la COVID-19, dont une sur le territoire des Îles-de-la-Madeleine.
Le porte-parole de la santé publique régionale, Jean Morin, indique que ce nouveau cas n’est pas en lien avec ceux répertorié sur l’archipel la semaine dernière.
Toutefois, aucune hospitalisation supplémentaire n’a été répertoriée.
Au Québec, 434 cas s’ajoutent ainsi que huit décès additionnels.
Les hospitalisations sont en baisse puisque 18 patients ont reçu leur congé de l’hôpital.
Les Madelinots et les Gaspésiens disent avoir été moins touchés par les répercussions négatives liées à la pandémie que le reste des Québécois, révèle une enquête de l’Institut de la statistique du Québec.
Autant en termes d’isolement ou quarantaine que de situation financière, les résidents de la région affirment avoir été affectés de 5 à 10 % de moins que la moyenne provinciale.
L’enquête dénote que la moitié des travailleurs-travailleuses de la Gaspésie et des Îles ont signalé des changements à leur situation d’emploi en raison du contexte sanitaire contre 68 % dans l’ensemble du Québec.
Chez les répondants de la région, 18 % indiquent avoir été obligés de se tourner vers le télétravail tandis que 15 % ont soit perdu leur emploi, soit fermé leur entreprise temporairement ou définitivement.
D’autre part, les deux tiers des gens âgés de 15 ans et plus affirment avoir connu une baisse de satisfaction à l’égard de leur vie sociale, bien en-deçà de la moyenne provinciale de 77 %.
L’étude détaille aussi que 71 % de la population déclarent s’être préoccupé du sort d’un proche de 70 ans et plus, de quelqu’un ayant un problème médical ou d’une personne œuvrant dans le domaine de la santé.
Finalement, un Madelinot ou Gaspésien sur cinq s’est inquiété de la garde des enfants, de l’enseignement à la maison ou de la conciliation travail-famille.
Les données régionales préliminaires de l’enquête se basent sur les réponses de 423 participants de la Gaspésie et des Îles.
Mardi soir avait lieu l’assemblée générale annuelle du Bon goût frais des Îles.
Sa directrice générale, Caroline Jomphe, affirme que la pandémie a permis à l’association de revisiter certains projets pour mieux répondre aux besoins que la pandémie a créés chez certaines entreprises.
Toutefois, Mme Jomphe admet que le contexte sanitaire a joué en faveur de l’association, puisque les consommateurs ont mieux saisi l’importance de l’achat local.
Pour la prochaine année, l’organisme compte poursuivre ses différentes initiatives afin de répondre aux enjeux vécus par les entreprises du domaine bioalimentaire de l’archipel.
De plus, Caroline Jomphe mentionne que le Défi 100% local a connu un mois de septembre à la hauteur des attentes alors que plus de 250 personnes ont été touchées par les actions de l’événement sur l’archipel.
À l’échelle provinciale, la participation a augmenté de 15% par rapport à l’édition 2020.
Deux cas de COVID-19 de plus dans la MRC d’Avignon ainsi que deux rétablissements supplémentaires maintiennent le nombre d’infections actives dans la région à 14.
Les autorités sanitaires de Gaspésie–les Îles soulignent par ailleurs qu’une personne est actuellement hospitalisée sur le territoire en lien avec la maladie.
À l’échelle provinciale, la santé publique dénombrait aujourd’hui 458 nouveaux cas ainsi qu’une baisse du côté des hospitalisations.
D’autre part, Pfizer-BioNTech a déposé une demande auprès de Santé Canada pour l’approbation d’un premier vaccin contre la COVID-19 pour les enfants de 5 à 11 ans.
Rappelons que le premier ministre québécois François Legault déclarait lors de son discours d’ouverture de session qu’il lèverait l’état d’urgence sanitaire dès que cette tranche d’âge aura été inoculée, ce qu’il prévoit pour le début de 2022.
La population des Îles a amélioré son niveau de littératie dans la dernière décennie selon un récent rapport de la Fondation pour l’alphabétisation.
En 2016, moins de 60% des gens âgés de 15 ans et plus n’atteignaient pas le niveau 3 du Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes alors que cette proportion s’élevait à deux Madelinots sur trois en 2011.
Les projections de l’économiste Pierre Langlois, en charge de l’étude, laissent entrevoir que ce taux pourrait diminuer à 53% en 2021.
Pierre Langlois (courtoisie)
Le PEICA classe les répondants de 0 à 5 et considère qu’il faut atteindre un niveau 3 pour bien fonctionner, c’est-à-dire pour comprendre les textes plus complexes et plus longs contenant plusieurs informations.
M. Langlois souligne que de nombreux facteurs expliquent les résultats plus défavorables aux Îles, dont la haute proportion d’aînés, qui constituent un quart de la population de l’archipel.
M. Langlois propose des pistes d’action qui, à son avis, permettraient d’accroître le taux de littératie dans l’ensemble de la province, notamment en continuant de contrer le décrochage scolaire et en mettant en place des mesures d’appui aux aînés.
L’économiste indique qu’en termes d’indice de littératie, la Communauté maritime se positionne avantageusement par rapport à d’autres MRC gaspésiennes.
Toutefois, selon les données de 2016, avec un taux de 59%, la région fait piètre figure vis-à-vis la moyenne québécoise de 53%.
L’appel de projets thématique pour le logement a engendré 14 projets totalisant un peu plus d’une centaine de nouvelles unités d’habitation.
La Communauté maritime des Iles précise toutefois que ceux-ci n’ont pas encore été analysés et qu’il ne s’agit pas d’un engagement formel de la part des promoteurs.
Selon la directrice du développement du milieu, Josianne Pelosse, ces résultats préliminaires démontrent la volonté du milieu de s’impliquer pour faire partie de la solution.
Rappelons qu’en août dernier, une enveloppe de 800 000 dollars a été mise à la disposition des porteurs de projet immobilier en vertu de l’Entente de vitalisation signée avec le ministère des Affaires municipales dans le cadre du volet 4 du Fonds régions et ruralité.
L’Enquête sur le logement locatif, déposée en juillet dernier, estimait qu’en vue de résorber le déficit du marché locatif, 200 nouvelles unités de logement devraient être construites d’ici cinq ans sur l’archipel.
Les compagnies de transports devront se soumettre à la réglementation fédérale sur la vaccination obligatoire contre la COVID-19 à partir du 1er novembre prochain.
La nouvelle mesure exige d’avoir reçu les deux doses du vaccin pour avoir le droit de voyager à l’intérieur du pays à bord d’un avion, bateau ou train, ainsi que pour le personnel des transporteurs.
Questionné sur le sujet, le directeur général de Pascan Aviation, Yani Gagnon, admet que l’annonce est arrivée de façon soudaine pour l’industrie :
Du côté des voyageurs non adéquatement vaccinés, une période de grâce de 30 jours leur permettra de recevoir leur deuxième dose du vaccin contre le coronavirus s’ils désirent voyager à compter du mois de novembre.
D’autre part, la situation vaccinale chez les employés de Pascan Aviation ne fait pas état d’une problématique, explique Yani Gagnon :
Contacté la semaine dernière, le service des communications de la CTMA confirme que la vaccination obligatoire exclut les passagers du traversier.
La nouvelle réglementation s’appliquera toutefois aux employés des transporteurs maritimes, dont fait partie la CTMA.
La compagnie mettra en place un plan d’action ainsi qu’une politique de gestion de la vaccination de son personnel en mer.
Deux nouveaux cas de COVID-19 ont fait leur apparition au bilan de la MRC d’Avignon selon les plus récentes données de la Direction régionale de santé publique.
Le nombre d’infections actives passe donc à 14 grâce à un rétablissement supplémentaire, et aucune hospitalisation en lien avec la maladie n’est enregistrée dans le réseau hospitalier régional.
Par ailleurs, le portrait épidémiologique de la Gaspésie et des Îles a franchi la barre des 2200 cas recensés sur le territoire depuis le début de la pandémie.
À noter que rien ne bouge du côté de l’archipel madelinot malgré les infections répertoriées au courant de la fin de semaine.
Le Vieux Treuil a reçu le prix Mallette lors de la 30ème Rencontre d’automne du Réseau des organisateurs de spectacles de l’Est-du-Québec.
La récompense souligne les actions des diffuseurs pour développer le jeune public.
C’est pour son adhésion au Réseau Petits bonheurs que la salle de spectacles de Havre-Aubert s’est vu octroyer le prix, ce qui enchante son directeur, Émile Déraspe.
La première édition madelinienne du Festival Petits bonheurs, destiné aux tout-petits de 0 à 6 ans, a eu lieu tout au long du mois de mai dernier.
M. Déraspe confirme que le Vieux Treuil prévoit ramener l’événement l’année prochaine et croit que la demande est bel et bien présente pour ce type d’activités.
Il estime que la réception du prix Mallette pour l’initiative du Vieux Treuil pourrait faire boule de neige auprès d’autres membres du ROSEQ.
Le Son de la Mer est une fois de plus en nomination aux Rencontres de l’ADISQ dans la catégorie Station de radio communautaire de l’année.
La directrice de la programmation, Marjolaine Arseneau, affirme être très enchantée de cette nomination.
La dernière présence du 92,7 dans cette catégorie remonte à 2017.
Le directeur général de la station et membre du conseil d’administration de l’ARCQ, Charles-Eugène Cyr, résume l’esprit derrière les Rencontres de l’ADISQ :
L’ancienne animatrice de CFIM Véronique St-Onge avait remporté le prix pour l’animatrice culturelle de l’année en 2014.
Les lauréats de l’édition 2021 seront connus le 12 novembre prochain.
Le retour en classe s’est déroulé somme toute normalement à la Polyvalente des Iles malgré un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 obtenu par un membre du personnel enseignant.
La directrice du Centre de services scolaire des Îles, Brigitte Aucoin
La directrice du Centre de services scolaire, Brigitte Aucoin, confirme qu’à l’égard des premiers résultats du dépistage massif, le virus ne s’est pas propagé ni corps professoral, ni aux élèves.
Aucun étudiant n’est présentement en isolement conformément à la suggestion de la santé publique, qui considère le risque de propagation relativement faible en raison de la couverture vaccinale.
Elle précise que les enseignants ainsi que les parents d’élèves de 3e secondaire ont été rencontrés via Zoom pendant la journée de dimanche afin de répondre à leurs questions et à leurs craintes.
Les mesures sanitaires en vigueur à la polyvalente, notamment le lavage des mains et la désinfection des lieux, ont été rehaussées.
De manière préventive, les instances scolaires ont aussi décidé d’imposer le port du masque en tout temps, autant pour les élèves que pour les membres du personnel, et ce jusqu’au 28 octobre.
Pour ce qui est du testage, Mme Aucoin rappelle que c’est la santé publique en collaboration avec la centrale de dépistage qui détermine les priorités et qu’il faut éviter de surcharger les équipes.
Le dépistage des élèves se complétait pendant la journée de lundi.
Le candidat dans le district de l’Étang-du-Nord, Hugues Lafrance, n’aura pas eu à attendre au 7 novembre : il est élu conseiller du secteur.
Son opposant, Yann-Philippe Poirier, s’est désisté, peut-on lire sur la liste officielle des élections municipales 2021, disponible en ligne.
M. Lafrance affirme ne pas avoir été surpris mais se dit très heureux d’avoir été confirmé dans cette nouvelle fonction.
D’ici son assermentation, il prévoit prendre connaissance des différents dossiers sur la table afin de se les approprier.
Il ne manque pas d’idées pour le district, ayant déjà soulevé certains enjeux du côté du Camping de Gros-Cap ainsi que sa volonté de dynamiser le Site de la Côte sur une base annuelle.
Disant vouloir toujours privilégier la discussion face à la confrontation, il désire s’entretenir avec les différents clubs pour harmoniser la circulation sur le territoire.
Pendant son mandat, Hugues Lafrance veut se rendre disponible une journée par semaine au bureau pour des rencontres avec des citoyens, en plus d’être accessible par téléphone.
Il entend aussi créer une page pour rejoindre les gens sur les réseaux sociaux.
Le passeport vaccinal est désormais nécessaire pour les visiteurs, les proches aidants et les accompagnateurs désirant avoir accès aux installations du CISSS des Iles.
Le code QR attestant du statut vaccinal ainsi qu’une pièce d’identité avec photo sont demandés depuis vendredi pour accéder à l’hôpital, aux deux CHSLD, aux ressources de type familial et intermédiaire ainsi qu’aux résidences privées pour ainés.
Via communiqué, le CISSS des Iles précise des exceptions pour :
Les usagers qui se présentent pour recevoir des soins, des services de santé ou des services sociaux
Une personne qui en en accompagne une autre qui requiert une assistance en raison de son état de santé ou à des fins de sécurité
Un agent de la paix ou un pompier qui doit s’y rendre dans l’exercice de ses fonctions
Le visiteur d’un proche en fin de vie
Une personne qui accompagne une femme qui accouche, un enfant de 14 ans et moins ou une personne inapte à consentir aux soins
Les exploitants de ressource intermédiaire ou de type familial dont l’établissement constitue leur lieu de résidence, de même que leur famille, en sont aussi exemptés.
La procédure pour obtenir le code QR est accessible sur le site internet du CISSS des Iles.
Trois des quatre cas de COVID-19 répertoriés dans la région pendant la fin de semaine sont identifiés aux Iles-de-la-Madeleine, selon les données de la Direction régionale de santé publique.
Le Centre de services scolaire des Iles a d’ailleurs confirmé samedi qu’un membre de la polyvalente avait obtenu un résultat positif à un test de dépistage.
À compter de lundi, le masque de procédure y sera obligatoire en tout temps de manière préventive, tant pour les élèves que le personnel et ce jusqu’au 28 octobre.
De son côté, le CISSS des Iles note un haut volume d’appels à son Centre de dépistage et indique que les personnes ayant un message de la santé publique seront contactés en priorité et n’ont pas besoin d’appeler pour prendre rendez-vous.
Les personnes qui veulent obtenir un test de dépistage peuvent toutefois laisser un message à la centrale, qui retournera l’appel dans les prochaines 24 heures.
Le CISSS demande aussi d’être indulgent afin de ne pas engorger les lignes téléphoniques.
Il s’agit des premiers cas de COVID-19 sur l’archipel depuis l’hiver dernier.
On compte présentement 17 cas actifs en Gaspésie et aux Iles.
La Direction régionale de santé publique rapporte trois nouveaux cas de COVID-19 dans la MRC d’Avignon ainsi qu’un décès supplémentaire dans son plus récent bilan.
De plus, quatre nouvelles guérisons portent le nombre de cas actifs à 15.
Au Québec, on enregistre 676 nouvelles infections et six décès alors que trois nouveaux patients ont été admis dans les centres hospitaliers de la province.