Un madelinot âgé de 18 ans pourrait faire face à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool et de délit de fuite au code criminel.
Les policiers de la Sûreté du Québec sont intervenus près de la côte du pédalo tard dans la nuit de samedi à dimanche pour porter assistance à une jeune femme de 16 ans après qu’un citoyen qui passait dans le secteur ait effectué un signalement.
Ils ont constaté à ce moment que le conducteur du VTT impliqué dans une embardée avait fui le lieu de l’accident, laissant derrière lui l’autre occupant du véhicule.
L’homme a finalement été interpellé en arrivant à l’hôpital pour soigner des blessures mineures.
Les policiers auraient alors observé qu’il était en état d’ébriété et ont procédé à son arrestation.
Le sergent, Claude Doiron, précise qu’il a fourni deux échantillons d’haleine qui se sont avérés près de deux fois supérieurs à la limite permise par la loi.
Les deux personnes impliquées dans l’embardée ont subi des blessures qui ne mettent toutefois pas leur vie en danger.
L’enquête suit présentement son cours.
À la suite d’un interrogatoire, le suspect a été remis en liberté par voie de citation à comparaître.
Le délit de fuite au code criminel est passible d’emprisonnement.
Une compagnie aérienne offrira dès le 31 mai prochain trois liaisons hebdomadaires supplémentaires entre les Iles, Gaspé, Québec et Montréal.
L’entreprise PAL Airlines, qui appartient à une firme manitobaine mais dont le siège social est situé à Saint-John, Terre-Neuve, affirme qu’elle vise à s’établir de manière permanente à l’aéroport d’Havres-aux-Maisons.
Par courriel, on mentionne être présentement en discussion avec Transports Canada et le gestionnaire Aéropro afin de régler certains détails logistiques.
Le directeur des affaires corporatives, Tommy Desfossés, souligne qu’il s’agit d’une extension logique au réseau de PAL Airlines, qui opère dans l’Est du Canada depuis 40 ans.
Il se dit confiant d’offrir une connexion fréquente et fiable aux résidents des Iles et confirme qu’elle sera assurée par des appareils Dash-8 300, permettant de transporter environ 50 passagers.
Ce dernier a décliné notre demande d’entrevue mais a toutefois accepté de répondre à certaines de nos questions par courriel.
Les vols seront offerts les lundi, mercredi et vendredi, à un tarif oscillant entre 200 et 540 dollars en aller simple selon les différentes classes de voyage.
Pour le moment, on prévoit seulement une liaison des Iles vers Montréal-Trudeau à partir de laquelle les autres destinations du réseau seront accessibles, en plus d’un partenariat avec WestJet pour les vols internationaux et ailleurs au Canada.
Les transporteurs n’entendent pas contrôler davantage les entrées aux Iles malgré l’interdiction de passer d’une zone rouge ou orange vers une zone jaune imposée par le gouvernement du Québec.
La CTMA a publié une notice sur son site internet dans laquelle on peut lire qu’il n’y a pas de contrôle spécifique pour le traversier et qu’il n’est pas de la responsabilité du transporteur de juger les raisons des déplacements de ses passagers.
La santé publique régionale n’entend pas formuler une telle demande.
Son directeur, le docteur Yv Bonnier Viger, mentionne que les canaux de discussion sont ouverts et que rien n’indique qu’il serait nécessaire de contrôler davantage l’accès aux Iles.
Il souligne qu’au contraire, en conformité avec les consignes gouvernementales, des personnes préfèrent tout simplement ne pas se déplacer dans le contexte.
Toutes les mesures sanitaires en vigueur telles que le port du masque, la distanciation et les sections dédiées sont toujours applicables sur les navires de la CTMA.
La coopérative mentionne qu’elle collabore avec les instances régionales de santé publique en transmettant systématiquement la liste de tous ses passagers.
Il y a trois ans, le diocèse de Gaspé a fait connaître son intention de fusionner des paroisses et de rationaliser son parc immobilier dans la région.
La présidente de la Fabrique de Havre-Aubert, Jeanne Leblanc
Selon la présidente de la Fabrique de Havre-Aubert, Jeanne Leblanc, l’église Notre-Dame-de-la-Visitation, construite en 1963 et qui a besoin de plusieurs centaines de milliers de dollars en rénovations, faisait partie des bâtiments qui devraient se trouver une nouvelle vocation et accueillir d’autres usages :
Il y a quelques mois, le président et cofondateur du cirque Éloize qui est lui-même originaire du village de Havre-Aubert, Jeannot Painchaud, a soumis son projet de revalorisation du bâtiment pour en faire un Pôle culturel, dans le but de dynamiser et de revitaliser le cœur du village autour de l’église.
Il explique que durant la pandémie et avec les périodes de confinement qui ont stoppé les tournées internationales du cirque Éloize, il a eu le temps de réfléchir à un nouveau projet de vie qui le ramènerait chez lui et qui favoriserait le dynamisme culturel et collaboratif dans le milieu :
L’idée du Pôle culturel est de rénover l’église et d’en faire un lieu d’échanges destiné par exemple à la création ou à la présentation de spectacles d’arts vivants et des arts de la scène qui peuvent inclure, au-delà du cirque, de la danse ou du théâtre par exemple.
Le promoteur du Pôle culturel, Jeannot Painchaud
Le projet de Jeannot Painchaud inclut aussi l’ancienne école de Havre-Aubert qui appartient à l’entrepreneur Patrick Mathey afin d’y accueillir des créateurs artistiques, sans restrictions de disciplines, et qui mènera à l’élaboration de nouvelles créations en lien avec l’histoire du territoire.
Pour Jeannot Painchaud, le projet de pôle culturel se veut inclusif et collaboratif et deviendra avant tout ce que l’ensemble de la communauté voudra bien en faire :
Âgé de 55 ans, Jeannot Painchaud a l’intention de faire profiter la relève locale intéressée au développement des arts multidisciplinaires et des arts de la scène d’une expertise chevronnée par l’intermédiaire de ses nombreux contacts rencontrés au fil de ses voyages, notamment l’équipe de professionnels qui l’accompagne dans la conception des spectacles du cirque Éloize :
M. Painchaud souligne que le projet en est encore à ses tout débuts.
Il espère arriver à réaliser d’ici 2023, année du soixantième anniversaire de l’église, une étude de faisabilité et à boucler le montage financier de plusieurs millions de dollars, notamment avec l’appui de subventions gouvernementales.
L’église Notre-Dame-de-la-Visitation de Havre-Aubert a besoin de rénovations
En attendant la préparation du projet d’envergure, le président du cirque Éloize évoque déjà une première phase où il pourrait organiser dès cette année quelques événements en mentionnant qu’en raison de la pandémie il dispose de matériel qui pourrait être mis à profit dans l’archipel :
La présidente de la Fabrique de Havre-Aubert et les marguillers de la paroisse, après une première présentation de Jeannot Painchaud, ont tenu à consulter dès le tout début les paroissiens sur l’avenir de leur lieu de culte.
Pour Mme Leblanc, l’obtention d’une approbation sociale du projet était essentielle avant l’enclenchement de toutes démarches.
Après le bon accueil reçu jeudi dernier par l’assemblée de 117 personnes réunie à l’église et davantage sur la plateforme zoom, Jeanne Leblanc n’hésite pas à recommander le projet de M. Painchaud qui s’est d’ailleurs engagé à conserver une petite chapelle dans l’église pour certains offices qui peuvent se tenir dans un lieu désacralisé :
Les paroissiens seront à nouveau convoqués d’ici quelques semaines pour déterminer les artefacts patrimoniaux et religieux qu’ils souhaitent conserver et pour discuter des besoins auxquels la future chapelle devra répondre.
La présidente de la Fabrique acheminera ensuite les résultats de cette consultation au diocèse, qui organisera ensuite la désacralisation du bâtiment.
Le plus récent bilan de la direction régionale de la Santé publique révèle cinq nouvelles infections à la COVID-19 en Gaspésie, ce qui élève le nombre de cas actifs à 21 sur le territoire de la région.
Parmi ces cas, trois sont considérés comme des cas de variants plus contagieux et plus virulents.
Source: Santé publique Gaspésie-les Îles
Rejoint dimanche par la salle des nouvelles de CFIM, le directeur de la Santé publique régionale, Yv Bonnier-Viger, a accepté de confirmer qu’aucun cas actif n’a été observé dans l’archipel récemment :
Le directeur de la Santé publique Gaspésie-les Îles, Yv Bonnier-Viger
Avec la récente interdiction des déplacements non essentiels d’une zone rouge ou orange vers une zone jaune contrôlés de façon aléatoire, les autorités en santé oblige les résidents des Îles qui sortent en ville d’observer une quarantaine stricte de 14 jours à leur retour en zone jaune.
La direction régionale de santé publique annonce une nouvelle guérison et cinq nouveaux cas de COVID-19 dans la région selon son plus récent bilan.
Quatre de ces cas sont identifiés dans Avignon.
L’autre infection est répertoriée aux Iles-de-la-Madeleine, une deuxième depuis mercredi.
Pour des raisons de confidentialité, le nombre de cas actifs dans chacune des MRC de la région n’est pas disponible.
La valeur associée aux Iles correspond toutefois à moins de cinq.
Le total d’infections considérées actives en Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine est désormais de 14 alors qu’on compte aussi une hospitalisation.
Au Québec, on recense présentement un peu moins de 12 000 cas actifs tandis que les hospitalisations et le nombre de patients traités aux soins intensifs demeurent stables.
Presqu’une semaine après l’ouverture de la pêche au crabe des neiges, 14 travailleurs mexicains pour l’usine Fruits de Mer Madeleine et 21 pour LA Renaissance des Îles sont déjà arrivés dans l’archipel.
Les deux entreprises soulignent la rigueur du protocole d’accueil pour la main-d’oeuvre étrangère compte tenu de la pandémie.
Les travailleurs doivent obtenir un premier test de dépistage négatif obligatoire avant d’entrer au pays, un deuxième test durant la quarantaine surveillée de 14 jours à Montréal et un troisième une fois aux Îles.
Jusqu’ici les débarquements de crabe des neiges sont au rendez-vous, mais on assiste à une hausse du prix causée par une forte demande des marchés.
La PDG de LA Renaissance des ÎLes, Lynn Albert
Selon la PDG de LA Renaissance, Lynn Albert, les inventaires des grossistes sont bas à la suite de la saison difficile de 2020 et le début de saison hâtif dans la zone 12 survient cette année avant l’arrivée du crabe d’Alsaka :
De son côté, le directeur de Fruits de Mer Madeleine Pierre Déraspe est prudent dans ses commentaires, mais explique qu’il doit suivre le marché :
Le DG de Fruits de mer Madeleine, Pierre Déraspe
Pour ce qui est de la main-d’œuvre étrangère, Fruits de Mer Madeleine attend 11 autres travailleurs qui seront logés dans des résidences achetées et aménagées par l’employeur.
Pour ce qui est de LA Renaissance, ce sont environ 80 autres travailleurs qui arriveront d’ici le début mai pour la saison du homard, puisque le gouvernement fédéral n’a toujours pas autorisé la mobilité de la main d’œuvre étrangère d’un lieu de travail à un autre malgré une demande en ce sens déposée en ce sens par l’Association Québécoise de l’Industrie de la Pêche (AQIP).
Les travailleurs étrangers de LA Renaissance des Îles sont hébergés à l’Auberge du Vieux-Port de Cap-aux-Meules, dans des maisons à Grande-Entrée et dans l’ancienne école rénovée l’an dernier en face de l’usine de Gros-Cap.
Un accident en mer aurait pu avoir de graves conséquences pour deux pêcheurs de crabe des neiges madelinots dimanche dernier, qui s’en tireront vraisemblablement sans séquelles permanentes.
Un monte-charge pour les casiers de crabe d’environ 1500 livres est tombé sur les aide-pêcheurs Dusty Éloquin et Denis Poirier alors que le Avallon Voyager se trouvait à 8 heures des côtes aux alentours de 9h30 du matin.
Selon le capitaine Denis Éloquin, les deux hommes ont subi des fractures des côtes mais auraient tous les deux obtenu leur congé de l’hôpital des Îles.
Dusty Éloquin, fils du capitaine, a perdu conscience durant une dizaine de minutes et on craignait alors que le choc ait endommagé son cœur.
Finalement, le jeune homme a été immobilisé sur une civière le temps du retour et se porte bien aujourd’hui compte tenu des circonstances.
Dusty Éloquin a tenu à rassurer ses proches et à remercier l’équipage ainsi que le personnel soignant des Iles sur les réseaux sociaux
Le capitaine Éloquin a appelé la Garde côtière au moment de l’accident.
Malheureusement, le mauvais temps et une opération de sauvetage en cours du côté de la Nouvelle-Écosse au même moment rendait l’évacuation par hélicoptère impossible.
Un navire de la Garde côtière a cependant rejoint le Avallon pour l’escorter mais la houle ne permettait pas de transporter les blessés à son bord.
Selon le capitaine Éloquin, plusieurs facteurs comme le mauvais temps, un nouvel équipage qui travaillait sur un nouveau bateau équipé d’un nouveau monte-charge, qui aurait dû être assuré avec un cordage supplémentaire, expliquent l’accident.
Le gouvernement Legault a publié jeudi l’arrêté du décret qui interdit depuis jeudi les déplacements des zones rouges et orange vers les zones jaunes.
On y remarque une dizaine d’exceptions.
Les déplacements en zone jaune sont autorisés pour toutes personnes qui y possèdent une résidence principale ou secondaire.
Dans le cas d’une résidence secondaire, le décret ne permet le déplacement qu’à condition que ce soit pour en assurer l’entretien.
Il est aussi permis de se déplacer pour transporter des biens ou pour des raisons humanitaires ou encore pour recevoir ou donner des soins de santé.
De plus, les déplacements sont autorisés pour ceux qui travaillent ou qui fréquentent un établissement d’enseignement dans la zone jaune.
Le droit de se déplacer en zone jaune s’étend également aux transporteurs de marchandises en transit au Québec ainsi qu’à ceux qui doivent se conformer à une ordonnance juridique, comme par exemple l’exercice des droits de garde partagée.
L’arrêté impose un isolement de 14 jours à domicile pour les gens qui reviennent chez eux.
Un directeur de santé publique ou un médecin a toutefois le pouvoir d’autoriser un passage en zone jaune aux conditions qu’il ou elle détermine.
La ministre de la Sécurité publique a déjà indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de faire ériger des barrages policier pour contrôler systématiquement les motifs de déplacements des voyageurs.
Toutefois, si les autorités rencontrent une personne en situation d’irrégularité pour une raison ou pour une autre, des amendes pourraient être imposées pour la violation de l’arrêté ministériel.
Deux nouveaux cas de COVID-19 sont répertoriés dans la région selon le plus récent bilan de la direction de santé publique, portant le total des infections actives à 9.
Une nouvelle guérison est inscrite au bilan tandis que les deux plus récents cas ont été identifiés dans les MRC d’Avignon et de Côte-de-Gaspé.
Par ailleurs, la santé publique confirme la découverte d’un premier cas du variant britannique à la suite du criblage des infections répertoriées sur le territoire dans les derniers jours.
Selon les informations transmises par le docteur Bonnier Viger à Radio Gaspésie, il s’agit d’une personne ayant été infectée après s’être rendue à l’extérieur de la région pour des raisons personnelles.
Il précise que depuis trois semaines, les enquêtes épidémiologiques traitent tous les cas comme s’ils étaient des variants, signifiant la mise en isolement de toutes les personnes en contact avec l’individu touché, de même que leurs contacts secondaires.
Pour des raisons de confidentialité, la santé publique refuse de dévoiler à quel endroit le cas de variant a été identifié mais réitère que la situation est présentement sous contrôle.
Le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec annonce un soutien de plus de 17 millions de dollars au Centre de recherche Merinov pour d’importants travaux de réaménagement de ses installations à Grande-Rivière.
Le projet permettra entre autres de mettre en place des ateliers de design et de conception d’engins de pêches durables, une salle d’élevage piscicole, des laboratoires humides et une micro-usine durable pour la valorisation des coproduits marins.
En regroupant au même endroit les chercheurs, les étudiants, les industriels et les pêcheurs, Merinov veut permettre une meilleure synergie entre les différents acteurs de ce secteur économique névralgique.
Le directeur général de Merinov, David Courtemanche
Son directeur général, David Courtemanche, explique que les nouvelles infrastructures permettront de mieux répondre aux besoins d’innovation des différentes entreprises, dont celles des Iles.
À terme, Merinov estime que le projet engendrera 50 millions de dollars en investissements privés en innovation.
Les sommes allouées par Québec permettront de créer 20 emplois et d’en consolider 30 autres dans une communauté de moins de 3500 habitants.
Au-delà des retombées économiques directes, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon parle de l’importance de soutenir les industries porteuses.
On précise que les travaux devraient débuter d’ici 2022 et que des mesures d’atténuation seront établies pour ne pas entraver les projets en cours.
Le Club de ski de fond des Îles obtient 15 000$ de Développement Économique Canada sur 930 000$ accordés dans la région afin d’appuyer le tourisme hivernal.
Cette somme servira à l’acquisition d’un véhicule tout terrain pour l’aménagement et le surfaçage des 230 kilomètres de sentiers aux Îles destinés au ski, à la randonnée ou pour faire de la raquette, grâce à un partenariat qui existe depuis 2016 avec les sentiers Vents et Marées et le Club Plein-air des Îles.
Le président du Club de ski de fond des Îles, Robert Forest
Le président du club de ski de fond, Robert Forest, explique que les sentiers sont de plus en plus fréquentés par des touristes hors-saison :
Questionné si les sentiers pourront aussi servir à d’autres activités comme le Fatbike hivernal, offertes par exemple par l’entreprise Éco-vélo, M. Forest souligne qu’il n’existe aucune entente pour l’instant, mais il n’écarte pas la possibilité d’en conclure une éventuellement :
Le Club de ski de fond des Îles est actuellement en processus d’achat pour le nouvel équipement qui sera mis à profit l’hiver prochain.
Les ministres Mélanie Joly et Diane Lebouthillier lors dun passage aux Îles en 2019
L’annonce a été faite virtuellement mercredi par la députée et ministre Diane Lebouthillier au nom de sa collègue Mélanie Joly.
Devant la propagation des variants de la COVID-19 au Québec, la Commission des Normes, de l’Équité, de la Santé et de la Sécurité au Travail impose désormais le port du masque en tout temps en milieu de travail.
Cette nouvelle mesure s’applique à l’ensemble de la province.
Le porte-parole de la CNESST, Nicolas Bégin
Le porte-parole de la CNESST, Nicolas Bégin, souligne qu’il s’agit d’une mesure préventive recommandée par l’Institut National de Santé publique du Québec et qu’il est plus sage de prévenir, plutôt que d’attendre l’arrivée de cas en zones jaunes alors qu’aucune région n’est à l’abri du virus :
Bien que la CNESST ne dispose d’aucun inspecteur permanent aux Îles, M. Bégin explique que des visites périodiques surprises pourraient quand même avoir lieu et que l’organisation sera à l’écoute d’éventuelles plaintes de travailleurs si la consigne n’est pas appliquée par l’employeur:
L’exigence de la CNESST prévoit toutefois des cas d’exceptions où le port du masque médical en continu ne serait pas possible pour des raisons de santé ou de sécurité.
Les employeurs devront alors fournir une analyse de risques pour leurs propres situations qui seront évaluées au cas par cas.
Dans une mise à jour apportée jeudi, la CNESST précise que le port du masque en continu ne s’applique pas si la personne travaille seule dans une pièce fermée.
Les secteurs de la production audiovisuelle, des performances musicales et de l’information (présentation de nouvelles ou les conférences de presse) sont aussi exemptés.
Photo: INSPQ
Selon l’ordonnance, le masque médical approuvé par le Bureau de normalisation du Québec est exigé en tout temps, à l’intérieur pour tous les travailleurs, même si la distanciation minimale de deux mètres est respectée ou en présence de barrières physiques.
Pour le travail extérieur, le masque médical est obligatoire si les interactions à moins de deux mètres auprès de collègues sont inévitables.
Le Carrefour Jeunesse Emploi de la Haute-Gaspésie a réussi à organiser un voyage d’enrichissement et de persévérance scolaire pour six étudiants du secteur de Sainte-Anne-des-Monts qui se sont arrêtés aux Îles.
L’agent de développement au CJE de Haute-Gaspésie, Philippe Beauchemin, souligne que le Projet Clichés, monté en partenariat avec le Centre de formation des adultes Champagnat permet aux jeunes d’explorer le domaine de la photographie dans une atmosphère de dépaysement.
Il précise qu’avec la pandémie, l’archipel s’est imposé comme destination de choix puisque les contraintes de déplacements sont plus souples à l’intérieur d’une même région administrative :
La plupart des jeunes visitaient les Îles pour la première fois.
Ils exposaient mercredi après-midi leurs photographies à l’Auberge du Vieux-Port et les représenteront ultérieurement en Gaspésie.
L’initiative aura permis d’outiller les participants pour d’éventuels projets professionnels :
Selon l’agent du Carrefour Jeunesse-Emploi de la Haute-Gaspésie, c’est l’arrivée de nouveaux membres au sein de l’équipe de l’organisme qui a stimulé idée d’un voyage créatif aux Îles pour la persévérance scolaire.
Il n’exclut pas d’autres collaborations ou d’échanges à l’avenir.
Un nouveau cas de COVID-19 est répertorié aux Iles-de-la-Madeleine selon le plus récent bilan de la direction régionale de santé publique.
Le tableau transmis aux médias indique présentement qu’il y a moins de cinq infections actives sur l’archipel contre aucune hier, ce qui permet de présumer que le cas annoncé aujourd’hui est considéré comme étant actif.
À l’échelle de la région, on en compte désormais huit.
Une seule hospitalisation est inscrite au bilan.
Dans la province, on observe une légère hausse des hospitalisations tandis qu’on répertorie 10 795 personnes atteintes de la COVID-19.
S’ils reconnaissent le bien-fondé d’une interdiction de se déplacer vers une région en zone jaune, les élus madelinots comprennent mal comment si peu de détails sont offerts par Québec quant à sa mise en application, à quelques heures de son entrée en vigueur.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Le maire Jonathan Lapierre est catégorique : sans mécanisme pour veiller au respect de l’interdiction et sans précisions à propos des exceptions, cette nouvelle mesure risque de générer des embûches sans réellement garantir une protection supplémentaire.
Les détails du nouveau règlement devraient normalement être consignés dans un décret qui sera rendu public par Québec.
Selon les informations obtenues, le gouvernement prioriserait des contrôles aléatoires plutôt que la mise en place de barrages routiers.
Il n’est toutefois pas exclu de resserrer le contrôle des entrées aux Iles en partenariat avec les transporteurs aériens et maritimes.
Le député des Îles, Joël Arseneau
De son côté, le député Joël Arseneau, est confiant que l’approche sera conciliante en permettant les déplacements essentiels et rappelle que l’esprit de l’interdiction est de limiter les déplacements inutiles entre les régions.
L’adhésion de la population sera selon lui essentielle.
Pour la direction régionale de santé publique, Québec vient finalement clarifier ses intentions en interdisant officiellement des déplacements qui étaient jusqu’alors « non-recommandés ».
Le directeur de la Santé publique Gaspésie-les Îles, Yv Bonnier-Viger
Selon le docteur Bonnier Viger, même sans vérification systématique, tout déplacement non-essentiel évité constitue un gain sur le plan épidémiologique.
Une touche madelinienne sera bien présente dans le long-métrage En tête de ligne, coréalisé par la cinéaste originaire des Iles, Joëlle Arseneau, et son acolyte, Garance Chagnon Grégoire.
Le nouveau film raconte l’histoire de son grand père André Chagnon, pionnier des télécommunications au Québec et fondateur de Vidéotron.
La réalisatrice, Joëlle Arseneau, souligne que le lien privilégié entre sa collègue et M. Chagnon a permis d’aller pleinement à la rencontre de cet homme principalement connu pour ses accomplissements en affaires.
Le travail de production s’est échelonné sur environ quatre ans et comporte des entrevues mais aussi des images d’archives.
Les deux cinéastes se sont d’ailleurs rendues aux Iles en août 2018 pour filmer certains plans qui se retrouvent dans le film.
En focalisant sur l’histoire d’André Chagnon, on traite ainsi la question de la place des francophones dans le milieu des affaires, de la frénésie de la décennie 60 et de l’âge d’or du Québec Inc.
Garance Chagnon Grégoire précise qu’on s’est intéressé à l’histoire qui se cache derrière le visionnaire.
Les deux coréalisatrices mentionnent que le projet émane d’une volonté de faire mieux connaître André Chagnon et l’histoire des avancées technologiques ayant marqué le Québec à cette époque aux générations plus jeunes.
L’Office municipal d’habitation des Îles a reçu la confirmation mardi dernier que le montage financier d’environ 7 millions de dollars pour la reconstruction de la Maison Marc-Azade Boudreau était finalement accepté.
Rasé par les flammes le 29 novembre 2018, l’habitation à loyers modiques qui facture 25% du revenu des résidents en loyer comptera 20 logements avec des balcons particuliers et avec des électroménagers individuels, plutôt qu’une buanderie à l’étage.
La directrice de l’OMH des Îles, Amélie Vigneau
La directrice de l’OMH, Amélie Vigneau se réjouit en précisant que l’appel d’offres avait déjà été remporté par le contracteur Construction des Îles avec qui on signera le contrat vendredi, avec un livrable prévu pour l’été 2022 :
Initialement, la soumission de Construction des Îles s’élevait à près de 8 millions de dollars selon les plans et devis fournis dans l’appel d’offres.
Il a donc fallu rationnaliser le projet de presqu’un million de dollars.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Le maire Jonathan Lapierre explique qu’en remplaçant l’ascenseur par un monte-charge et le système de ventilation central par un système individuel, il restait tout de même un manque à gagner de 270 000$, que la Société d’habitation du Québec a finalement accepté d’absorber :
L’Office d’habitation estime qu’environ le tiers des occupants avant l’incendie retourneront en priorité dans le HLM tout neuf, puisque certains d’entre eux sont maintenant décédés, relocalisés ou ont développé des pertes d’autonomie significatives.
Une sélection de nouveaux résidents s’ouvrira pour les autres places au printemps prochain pour la signature d’un bail qui prendra effet à partir du 1er juillet 2022.
Selon le directeur de santé publique Gaspésie-les Îles, Yv Bonnier-Viger, la lettre envoyée lundi par le ministre Christian Dubé constitue surtout un rappel adressé aux différentes directions régionales par rapport à leurs pouvoirs et à leurs champs d’actions.
Le Dr Bonnier-Viger souligne cependant qu’à l’avenir, un établissement qui n’applique pas les protocoles sanitaires conformément aux ordonnances, n’auraient droit qu’à un seul avis avant une fermeture forcée ou l’annulation d’une activité qui présente un risque aux yeux de la santé publique :
Par ailleurs, la directive du ministre Dubé indique aux directeurs de santé publique régionales qu’ils recevront une communication du directeur national, Horacio Arruda, afin de préciser les conduites à appliquer.
Le directeur de la Santé publique Gaspésie-les Îles, Yv Bonnier-Viger
Selon Yv Bonnier-Viger, on présentera alors une simplification administrative du traitement juridique dans l’application des ordonnances sanitaires, qui ne posaient toutefois pas de problèmes dans la région:
Le Dr Bonnier-Viger explique que les pouvoirs de la direction régionale de santé publique n’entreront pas en conflit avec les décisions nationales liées à des fermetures ou à des annulations d’activités.
Il précise que les interventions des directions régionales seront plus chirurgicales et ne viseront que des emplacements spécifiques sur une approche au cas par cas.
Un nouveau cas de COVID-19 est répertorié dans la MRC de Haute-Gaspésie, ce qui porte le total des infections actives dans la région à 7 selon le plus récent bilan de la santé publique.
Il est à noter qu’aucun cas n’est présentement actif sur l’archipel, où l’on compte désormais 40 cas répertoriés depuis mars 2020.
Une personne originaire de la région est toujours hospitalisée en lien avec des complications attribuables à la maladie.
Dans la province, la hausse des cas observée depuis environ deux semaines se poursuit alors qu’on répertorie un peu moins de 10 mille 500 cas actifs au Québec, soit deux mille de plus qu’il y a 7 jours.
La biologiste, enseignante et chercheuse, Lisandre Gilmore-Solomon devient la quatrième Madelinienne à recevoir la mention d’honneur de l’Association québécoise de pédagogie collégiale.
L’enseignante Lisandre Gilmore-Solomon
Arrivée au campus collégial des Îles en 2010, Mme Solomon offre depuis 2013 aux étudiants du département des Sciences de la nature l’occasion de participer à des projets de recherche scientifiques en première et en dernière année du programme.
Elle souligne que l’intégration enrichissante des activités pédagogiques à même des projets de recherches menés par des centres collégiaux de transfert de technologie, portant sur des enjeux locaux, demande beaucoup de travail et que la reconnaissance constitue une source de motivation :
Elle s’est dite surprise d’apprendre sa nomination, puisqu’elle ignorait tout de sa mise en candidature :
Lisandre Gilmore-Solomon est enseignante pivot de l’option recherche-études pour les quatre campus du Cégep de la Gaspésie et des Îles dans la région en plus de siéger au conseil d’administration de l’institution.
Une plaque à son nom soulignant le prix honorifique sera accrochée au campus de Gaspé.
Les autres membres du personnel du campus collégial à avoir reçu cet honneur sont Chantal Nadeau, Lucie D’Amours et Albert Thériault.
La campagne de socio-financement pour la sauvegarde de la butte du vent, organisée par la Société de conservation des Iles, a largement dépassé son objectif.
L’organisation voulait amasser 20 000 dollars pour couvrir les frais d’acquisition d’un terrain de 6,2 hectares sur la butte afin d’éviter d’y voir se développer des constructions.
Les madelinots et amoureux des Iles, soit 357 donateurs, ont finalement permis de lever 28 mille 785 dollars.
La directrice générale de la Société de conservation, Véronique Déraspe, explique que cette somme permettra de couvrir les frais de notaire et d’investir dans le fond de gestion et dans le plan de conservation du terrain.
Elle se dit d’ailleurs agréablement surprise de l’engouement suscité par cette seconde campagne de socio-financement.
Une formule similaire avait été utilisée pour acquérir et protéger les Buttes des Demoiselles à Havre-Aubert.
Madame Déraspe attribue ce succès au grand intérêt de la population des Iles envers ses paysages mais aussi à des conjonctures favorables à la protection de la nature.
Elle ajoute que les gens peuvent donner à la Société de conservation en tout temps via 6 fonds dédiés qui ont été créés sur la plateforme de socio-financement utilisée dans le cadre de la campagne.
Les opérations de pêche au crabe des neiges au port de Cap-aux-Meules se déroulent bien jusqu’ici depuis l’ouverture de la saison samedi, malgré la fermeture d’environ 40% du quai des pêcheurs par Transports Canada.
Selon le pêcheur Jean-Gabriel Cormier, les semi-hauturiers madelinots arrivent pour l’instant à circuler et à s’amarrer sur la surface restreinte.
Le pêcheur Jean-Gabriel Cormier
Il ajoute toutefois que le véritable test surviendra lorsque le reste de la flotte madelinienne rejoindra le port en plus des navires provenant de la Gaspésie et du Nouveau-Brunswick qui débarquent dans l’archipel:
Le directeur des opérations à LA Renaissance des Îles, François Albert, partagent le même sentiment, lui qui a fini de déplacer ses installations destinés à la réception des débarquements en fin de semaine, en vertu d’un nouveau plan d’aménagement fourni le 29 mars dernier aux usagers :
François Albert précise que les premiers crabes de la saison pour LA Renaissance des Îles devraient arriver mercredi.
LA Renaissance a dû déplacer ses équipements du quai de Cap-aux-Meules
Dans un communiqué, Transports Canada affirme que des démarches ont été entreprises pour ajouter une nouvelle borne d’amarrage, en plus d’évaluer la possibilité d’en ajouter deux autres sous peu.
Transports Canada a installé une nouvelle borne d’amarrage et tentera d’en installer deux autres
Le ministère a aussi permis d’accueillir temporairement des bateaux de pêches au quai des pétroliers, au quai commercial et à celui du traversier durant l’absence des navires de la CTMA.
L’allocation de crabe des neiges à la flotille des pêcheurs de homard des Îles s’élève à 82 tonnes en 2021.
Le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles (RPCCI) reçoit 61% du quota qui sera pêché par six de ses membres dans la zone 12 et trois autres dans la zone 12F.
Son président, Charles Poirier, souligne qu’un dollars la livre sur les quotas d’environ 12 000 livres par pêcheurs, qui ont été sélectionnés par tirage au sort, ira à l’association pour financer une partie de son fonctionnement.
Le président du RPPCI, Charles Poirier
Il ajoute qu’une partie de ces revenus pourrait aussi servir à des projets de recherche bénéfiques pour l’ensemble de la flotille madelinienne, à l’image du projet de recherche sur la température de l’eau avec Merinov dans le cadre d’une entente de trois ans qui s’achève cette année :
D’autre part, le MPO accorde 19% de l’allocation de crabe à deux pêcheurs de homard sans égard à leur affiliation.
Le directeur du bureau de secteur du MPO, Cédric Arseneau
Le directeur du bureau de secteur, Cédric Arseneau, explique que les revenus reviendront alors aux exploitants, sans obligation d’investir dans le développement de la pêcherie et que cette façon de faire reflète la volonté des homardiers qui avaient été sondés en 2019 :
De plus, 20% de l’allocation va à la Inshore Fishermen Association qui a choisi de vendre ses quotas des zones 12 et 12F aux enchères à deux pêcheurs, peu importe leur appartenance à une association.
L’association anglophone, qui devrait tenir sous peu une assemblée de ses membres, ne désire faire aucun commentaire pour l’instant à propos de ses intentions concernant les profit de la vente de son allocation.
Dans le sondage de 2019, 51 pêcheurs de homard sur les 275 répondants avaient signifié qu’aucune des associations incluses dans les choix ne les représentait, si bien que l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles (APPIM) ne gère aucun contingent de l’allocation de crabe remise aux homardiers madelinots.
Le dernier bilan de la direction de santé publique Gaspésie-les Îles rapporte, lundi, un cas de COVID-19 en Gaspésie alors qu’un nouveau cas a été ajouté au bilan de l’archipel durant le weekend de Pâques.
Depuis le 20 mars 2020, on compte 40 cas attribués au bilan des Îles.
Pour l’instant, les cas actifs répartis dans les MRC de la région ne sont pas divulgués conformément à la politique de confidentialité en vigueur.
Par ailleurs, la santé publique Gaspésie-les Îles a partagé lundi une lettre du ministre de la Santé et des Services sociaux aux directions régionales de la province.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé élargit les pouvoirs des directions régionales de santé publique
La lettre confirme l’autorité de celles-ci pour fermer un lieu, pour faire cesser une activité ou pour émettre des conditions d’accès sans nécessairement attendre la fin des enquêtes épidémiologiques en cours.
Sur la recommandation du directeur national de santé publique, Horacio Arruda, les directions régionales doivent agir promptement lorsqu’elles ont de bonnes raisons de croire que des protocoles ou des mesures sanitaires ne sont pas appliqués.
Le directeur national de santé publique, Horacio Arruda
La lettre mentionne également que les directions de santé publique recevront prochainement des précisions du Dr Arruda sur les conduites à appliquer afin d’harmoniser les interventions qui seront effectuées dans toutes les régions.