Une quinzaine de pompiers ont été mobilisés sur le chemin de l’aéroport de Havre-aux-Maisons, hier soir, en raison d’un feu qui a pris naissance dans un bâtiment de service pour la gestion de deux puits municipaux.
Le directeur du Service incendie, Joël Sauvé, indique qu’autour de 20h, des voisins du site ont téléphoné pour signaler la présence de fumée et de flammes.
M. Sauvé souligne que l’incendie était visible de loin à son arrivée sur les lieux et qu’il a fallu près d’une heure pour contrôler l’embrasement de la structure.
Hydro-Québec a également dû intervenir afin de couper le courant alimentant l’édifice.
Pour Joël Sauvé, il est clair que la cause de l’incendie est accidentelle, puisque la porte d’accès était verrouillée, mais il mentionne qu’une enquête est en cours afin d’en déterminer l’origine.
Il dénote que le bâtiment semble être une perte totale et que le département d’Ingénierie de la Municipalité devra déterminer la portée des dégâts occasionnés par le feu, qui n’a heureusement fait aucun blessé.
Un projet d’Attention FragÎles fait partie des six initiatives acceptées dans le cadre du programme intitulé Plantes exotiques envahissantes de la Fondation de la faune du Québec.
L’organisme environnemental reçoit 25 000 dollars pour mettre sur pied de l’accompagnement et de la formation afin de limiter la propagation des végétaux exotiques envahissants.
Selon le communiqué, l’identification des sites prioritaires et des stratégies à adopter afin de protéger les milieux à haute valeur écologique ainsi que des conseils aux propriétaires aux prises avec l’enjeu s’inscrivent dans les visées du projet.
Son déploiement inclut également la création d’activités afin d’outiller les intervenants clés dans un but de contrôle des plantes exotiques envahissantes en fonction du contexte insulaire et la gestion adéquate des résidus.
Le directeur régional de la santé publique, le docteur Yv Bonnier-Viger, voit d’un bon œil la séquence d’assouplissements annoncés par le gouvernement du Québec, soulignant son effet sur le moral de la population.
Dès samedi, les rassemblements privés ne seront plus limités, bien qu’il soit toujours recommandé de se restreindre à dix invités ou trois bulles familiales.
Selon le docteur Bonnier-Viger, le déconfinement progressif d’ici le 14 mars devrait tenir la route, signe qu’il faut maintenant se préparer à gérer soi-même les risques de la contamination.
Pour ce qui est du port du masque, il croit qu’un changement de culture pourrait s’opérer peu importe l’avenue choisie par le gouvernement, donnant l’exemple des pays asiatiques où le couvre-visage est monnaie courante en présence de symptômes de maladies contagieuses.
Le docteur Bonnier-Viger est plus tranchant à propos du passeport vaccinal, qu’il considère peu utile pour freiner la propagation et difficilement justifiable sur le plan scientifique.
Il indique que cette question sera éventuellement discutée par ses homologues des autres régions.
Finalement, la santé publique régionale annonçait mardi qu’elle mettait fin à ses mises à jour quotidiennes des infections de COVID-19 à compter de vendredi.
Les statistiques demeurent accessibles via le site internet de l’Institut national de santé publique du Québec.
Les Îles connaissent un léger regain du nombre de cas actifs de COVID-19 depuis quelques jours.
En date d’aujourd’hui/de mercredi, l’Institut national de santé publique fait état de 21 infections actives, soit 7 de plus par rapport au bilan de lundi.
À l’échelle régionale, l’Institut recense 280 cas actifs, dont la majorité est répertoriée dans la MRC de Haute-Gaspésie.
De son côté, la santé publique Gaspésie–les Îles affiche 39 nouvelles infections répertoriées au sein des groupes prioritaires ayant accès aux tests PCR et deux personnes actuellement hospitalisées des suites de la maladie.
La Communauté maritime des Iles-de-la-Madeleine instaure un gel des constructions résidentielles en zones agricoles et forestières pour une période de 90 jours, le temps d’adopter une réglementation plus robuste.
Cette décision vise à interdire les développements qui s’inscrivent en contradiction avec la révision du Schéma d’aménagement qui se déroule actuellement, d’ici à ce que la nouvelle mouture du document soit adoptée.
Le maire des Iles, Jonathan Lapierre, explique vouloir agir rapidement pour protéger le couvert forestier, les terres agricoles et les paysages.
Depuis 2010, 37 demandes concernant des constructions dans les zones dépourvues de services municipaux ont été acceptées, de même que 33 demandes de modification au zonage.
Selon la municipalité, le règlement sur les usages conditionnels, qui restreint les développements en terres forestières et agricoles, ne suffit plus à décourager les propriétaires de se construire loin des noyaux résidentiels.
La résolution met donc sur pause l’attribution de nouveaux permis de construction dans ces zones ainsi que les changements de zonage, qui seront traités à l’égard du règlement de contrôle intérimaire une fois adopté.
Un sondage sera lancé la semaine prochaine afin de prendre le pouls de la population concernant leur vision de l’aménagement du territoire.
Des rencontres thématiques sont aussi prévues ce printemps, tout comme une consultation publique sur le projet de Schéma d’aménagement révisé, à la toute fin du processus.
Le feu vert du ministère de la Famille pour l’implantation d’un premier CPE à Grosse-Île est un moment historique pour l’est de l’archipel, trépigne la directrice du CAMI, Helena Burke.
Déposé à l’automne, le projet inclut 21 places subventionnées, dont cinq pour des poupons et le reste pour de la clientèle multi-âges.
Mme Burke estime que l’établissement d’un service de garde éducatif viendra vitaliser le secteur et permettre à plus de femmes de retourner sur le marché du travail.
Elle indique qu’afin de bien desservir les deux communautés linguistiques de l’est, il est prévu que le CPE soit bilingue.
Mme Burke souligne que cette décision devra être approuvée par la nouvelle entité qui sera créée afin de développer le projet, au départ mené par Entreprise sociale des Îles, organisme lié au CAMI.
Il reste encore de nombreuses étapes à franchir dans les prochains mois, dont la consolidation du montage financier et tâter le terrain pour le recrutement d’au moins quatre employés.
Mme Burke se réjouit toutefois d’avoir déjà trouvé le lieu qui accueillera les enfants, c’est-à-dire un local situé dans l’édifice municipal de Grosse-Île.
D’ici l’ouverture du CPE, qui doit être réalisée en l’espace de deux ans, Helena Burke confirme que la halte-garderie de 13 places lancée au printemps demeurera en service.
Le Cégep de la Gaspésie et des Îles continue de se distinguer dans les domaines de la recherche.
L’établissement a grimpé au second rang au provincial du top 50 de Re$earch Infosource inc et a gagné cinq positions au classement canadien, occupant dorénavant la 7ème place à l’échelle nationale.
Le palmarès se base sur les retombées économiques générées par les activités de recherche, chiffrées à plus de 9,7 millions de dollars au sein du cégep et de ses trois centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT).
En 2019-2020, ce sont au-delà de 270 projets réalisés par Merinov, le CIRADD et Nergica, ainsi que 65 chercheuses/chercheurs et 38 techniciennes et techniciens qui ont participé à des activités de recherche.
Également, 45 étudiants et étudiantes ont été rémunérés pour des travaux de recherche appliquée.
En séance ordinaire du conseil, hier, la Municipalité des Îles a adopté son second projet de règlement visant à encadrer les résidences de tourisme, qui ressemble presqu’en tout point à la première version.
La modification au règlement de zonage interdit la location touristique à court terme de maisons secondaires hors des zones de villégiature.
Le maire Jonathan Lapierre souligne avoir senti un consensus de la part de la communauté madelinienne vis-à-vis le document au travers des consultations et du sondage.
Il note que des ajustements ont été apportés à la mouture originale à la suite des rencontres publiques, notamment en autorisant la location de maisons principales dans les zones agricoles et forestières.
Il indique également que les entrepreneurs qui louent une propriété secondaire à leurs employés pour la saison estivale ne sont pas touchés par le projet de règlement.
Le maire rappelle que les propriétaires qui opéraient de manière légale, c’est-à-dire avec un enregistrement de la Corporation de l’industrie touristique du Québec obtenu avant l’avis de motion déposé le 5 octobre, sont protégés par le droit acquis.
Le directeur par intérim de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme, David Richard, détaille la suite du processus municipal.
Le registre se tiendra le 28 février de 9h à 19h et requiert 541 signatures pour lancer le protocole de vote référendaire.
Le gouvernement du Québec marque un changement d’approche dans sa gestion de la pandémie de COVID-19 et annonce de nouveaux assouplissements, s’appuyant sur la baisse récente des hospitalisations et la couverture vaccinale.
Les Québécois peuvent encercler le 14 mars sur leur calendrier, date qui signifiera la fin de la plupart des mesures sanitaires, à l’exception du passeport vaccinal et du port du masque.
Le plan de déconfinement détaillé mardi prévoit la fin des limites de personnes dans les rassemblements privés dès ce samedi, bien qu’il soit recommandé de se restreindre à une dizaine de convives.
La limite dans les restaurants passe aussi à 10 personnes à la même table.
Conditionnel à la présentation du passeport vaccinal, les établissements hébergeant des ainés n’auront plus à limiter le nombre de visites quotidiennes.
Les parties sportives reprendront le 14 février tandis que les tournois et compétitions seront à nouveau permis deux semaines plus tard.
Le 21 février marquera la fin des limites de visiteurs dans les commerces ainsi que la réouverture des salles de spectacle et des lieux de culte à 50% de leur fréquentation normale.
La consigne de télétravail deviendra une recommandation le 28 février, date à laquelle les salles de spectacles pourront opérer à pleine capacité.
Le gouvernement avise que c’est aussi à ce moment que les bars et casinos pourront accueillir à nouveau leurs clients à mi-capacité, sans toutefois permettre la danse et le karaoké avant le 14 mars.
La Municipalité de Grosse-Ile présente un budget équilibré de 1,2 million de dollars pour l’année 2022.
Les dépenses opérationnelles sont en hausse de 18% en comparaison avec l’année dernière, notamment en raison d’investissements dans les infrastructures, de l’achat d’un véhicule municipal et de dépenses supplémentaires en ressources humaines.
Source : document de présentation du budget 2022 – Municipalité de Grosse-Île
Le plancher du gymnase doit aussi être changé.
Pour ce qui est du taux de taxation, une légère hausse de deux dixièmes de point de pourcentage est prévue pour le résidentiel, contre un demi-point pour l’industriel et le non-résidentiel.
La mairesse, Joy Davies, explique que cela représente environ 19 dollars d’augmentation annuelle au compte de taxe pour les citoyens.
La deuxième phase du projet de parc municipal fait aussi partie des grandes orientations du budget.
Plusieurs aménagements tels que de l’éclairage et la mise à niveau du bâtiment du parc pour le rendre utilisable à l’année sont prévus, totalisant des investissements de 135 000 dollars.
Les plans et devis pour des travaux de pavage des chemins Wide et Rock Mountain, quasi-impraticables en hiver, sont aussi dans les cartons, détaille la mairesse Davies.
Finalement, la Municipalité affecte 31 800 dollars au remboursement de sa dette, soit 700 de plus qu’en 2021.
Réécoutez les entrevues (anglais et français) ici :
La Société des traversiers du Québec interrompt temporairement la desserte maritime Cap-aux-Meules/Île d’Entrée en raison de conditions de navigation difficiles.
Par voie de communiqué, la STQ explique que la météo changeante et la présence de glaces rendent imprévisibles la continuité du service.
À compter d’aujourd’hui, seul le transport héliporté sera offert à la clientèle avec deux allers-retours quotidiens du lundi au samedi.
Les réservations demeurent obligatoires, tout comme la présentation du passeport vaccinal.
Toutefois, tous les vols sont annulés aujourd’hui à cause des conditions météo.
La STQ invite d’ailleurs les clients à faire livrer leurs petites marchandises entre 13h30 et 14h15 au quai de Cap-aux-Meules où se trouve le Ivan-Quinn.
La livraison sera tout de même assurée par hélicoptère.
Après une année de pause en 2020 en raison du contexte sanitaire, les activités de la Route du boulot ont repris à plein régime en 2021, tandis que l’initiative a été reconduite par Emploi Québec jusqu’en mars 2023.
En selle depuis 2016, le programme d’insertion socio-professionnelle chapeauté par le CJE des Iles permet aux jeunes de 15 à 30 ans de vivre différentes expériences afin de développer une plus grande autonomie personnelle et professionnelle, résume l’intervenante Martine Turbide.
Une cohorte de 14 jeunes est présentement suivie par le CJE, qui se prépare à en lancer une nouvelle composée de six jeunes d’ici environ deux semaines.
Le programme rejoint aussi la communauté anglophone des Iles en collaboration avec CAMI en intégrant trois jeunes de Grosse-Ile à un parcours de stages exploratoires sur l’Ile centrale.
Le volet groupe comporte 12 semaines d’ateliers à raison de 25 heures par semaine avec une allocation hebdomadaire équivalente au salaire minimum.
L’intervenante Noémie Lapierre rappelle que les personnes intéressés peuvent contacter le CJE par téléphone ou via les médias sociaux et détaille la diversité des activités offertes, ajustées selon les intérêts des participants.
Par ailleurs, le projet communautaire mené par la Route du boulot sera bientôt visible sur les routes de l’archipel.
Les jeunes ont confectionné une remorque à bacs roulants surnommée la Baraque Verte, qui servira dans les corvées de nettoyage de plages menées par les organismes environnementaux du milieu.
Le ministère de la Famille octroie 68 places en service de garde subventionnées aux Îles dans le cadre de son appel de projets en continu lancé en octobre dernier.
Trois projets déposés à l’automne ont reçu l’aval de Québec, dont celui de la création attendue d’un CPE à Grosse-Île pouvant accueillir 21 enfants.
Les autres initiatives sont portées par le CPE-BC Chez ma tante, qui compte d’une part ouvrir une nouvelle antenne dans une salle aménagée de Résidence Plaisance des Îles, avec une autorisation pour 13 places (5 poupons et 8 multi-âges).
D’autre part, sa directrice, Céline Miousse, indique que la garderie Les Élymes sera absorbée par Chez ma tante et les 26 places non subventionnées converties, auxquelles s’en ajouteront huit nouvelles, pour un total de 34 (10 poupons et 24 multi-âges).
Les 26 places de la garderie Les Élymes seront converties en places subventionnées
Mme Miousse explique que la bonification du service exigera la construction d’une annexe au bâtiment situé à Fatima.
Concrètement, ce sont donc 42 petits Madelinots de plus qui auront accès à une place en service de garde sur le territoire.
Le recrutement de personnel additionnel demeure un défi dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, souligne Céline Miousse, qui estime les besoins d’ensemble à au plus quatre éducatrices, puisqu’elle espère bénéficier du bassin de travailleurs de Les Élymes.
Elle précise que les projets doivent être réalisés d’ici deux ans selon les modalités ministérielles, mais qu’elle souhaite investir les locaux de la garderie Les Élymes avant septembre et commencer à opérer le service de garde à Résidence Plaisance en 2023.
Se réjouissant du feu vert donné par le ministère de la Famille, elle signale que les places accordées ne suffisent pas à répondre à la demande locale.
Elle rappelle que le CPE Chez ma tante détient un permis pour 189 places en milieu familial, dont seulement 130 sont actuellement occupées.
Mme Miousse mentionne qu’une campagne de promotion est en cours en partenariat avec Et si les Îles afin de rehausser l’offre en service de garde en milieu familial sur l’archipel.
Au terme de la fin de semaine, les Îles repassent sous la barre des 15 cas de COVID-19 actifs attribués au territoire alors que le bilan frôlait la vingtaine vendredi, selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec.
Côté vaccination, la Direction régionale de santé publique indique qu’en date du 5 février, au-delà de 70% de la population âgée de 5 ans et plus a reçu au moins une dose de rappel, soit le plus haut taux de la région.
Notons que 93% des Madelinots admissibles à la vaccination ont reçu au moins une injection et que 91% d’entre eux sont doublement vaccinés.
D’autre part, la santé publique Gaspésie–les Îles fait état d’un total de 42 nouvelles infections dépistées chez les clientèles qui ont accès aux tests PCR entre vendredi et dimanche, ainsi que de deux hospitalisations des suites de la maladie dans la région.
Le Nouveau-Brunswick lève ses mesures de vérification routière interprovinciales après être retourné à la phase 2 de son plan COVID-19 hivernal.
Par voie de courriel, le département des communications indique que tous les postes de contrôle aux points d’entrée de la province ont été retirés et que les infrastructures restantes seront démantibulées au cours du mois.
De plus, depuis le 13 janvier, le gouvernement a mis fin à l’enregistrement obligatoire pour les gens désirant transiter par le Nouveau-Brunswick.
Les vérifications en continu des voyageurs n’avaient plus lieu depuis août, mais des agents effectuaient des contrôles aléatoires.
La province maritime est actuellement aux prises avec un sommet d’hospitalisations liées à la COVID-19.
À noter qu’à l’Île-du-Prince-Édouard, il n’y a aucun changement du côté des mesures concernant les déplacements ou les transits.
Les gens en direction de l’archipel doivent avoir en main leur réservation de traversier et se rendre directement au quai de Souris, avec des arrêts possibles aux stations d’essence et au service à l’auto.
Les Madelinots désirant visiter la province insulaire, manger au restaurant ou faire des emplettes sont requis de demander un laissez-passer gouvernemental et d’être doublement vaccinés.
Le Tribunal administratif du travail donne raison à une ex-employée de Résidence Plaisances des Iles ayant porté plainte contre l’établissement pour congédiement illégal.
La décision rendue en novembre par la juge Myriam Bédard retient aussi une seconde plainte, cette fois-ci déposée par la CSN, pour ingérence dans le processus de syndicalisation.
Le conseiller syndical aux Iles, Étienne David-Bellemare, détaille le contexte ayant mené aux deux requêtes, qui remonte à mars 2021.
Selon la décision rendue, aucun des motifs décrits par la défenderesse ne justifiait le congédiement de la plaignante et il est indéniable que la démarche syndicale à laquelle elle s’adonnait a contribué au congédiement.
La syndicalisation étant un droit protégé par le Code du travail, l’entière responsabilité revenait à l’employeur de démontrer le sérieux des motifs ayant conduit à mettre terme au lien d’emploi.
La juge a ordonné à la Résidence de réintégrer l’ex-salariée et de lui verser l’équivalent du salaire et des avantages sociaux dont l’ont privée les mesures disciplinaires, tandis qu’une copie du jugement doit obligatoirement être affichée dans les aires communes des employés de la section CHSLD.
La travailleuse a toutefois décidé de ne pas retourner à l’emploi de RPDI.
De son côté, Résidence Plaisance des Iles affirme s’être pliée à l’ensemble des mesures et considère le dossier clos, tout en indiquant qu’elle respecte le choix libre de ses employés de se syndiquer ou non.
À la suite du cafouillis communicationnel concernant la desserte maritime de l’Île d’Entrée, les élus madelinots ont haussé le ton envers la Société des traversiers du Québec, en charge de la traverse.
Traversées annulées en raison des conditions météorologiques, ensablement hâtif du port rendant impossible l’embarquement de véhicules – et donc d’ambulance sans avis aux CISSS des Îles ou de la Gaspésie –, délai imprévu dans les opérations de dragage…
L’absence d’accès à des informations claires, surtout, a été décriée par les citoyens et les élus des Îles.
Le maire Jonathan Lapierre a interpellé à ce sujet le président-directeur général de la Société, Stéphane Lafaut, et obtenu qu’une clarification du protocole de communication soit effectuée.
M. Lapierre ajoute que la création d’un groupe de travail est prévue afin d’élaborer un plan de contingence spécifique à l’Île d’Entrée avec la participation de résidents, du conseiller Richard Leblanc et de la STQ.
Questionné sur la reprise du transport de véhicules, il précise qu’une rampe d’accès temporaire a été installée sur le quai et qu’une demande de dragage d’urgence pour le port de l’Île d’Entrée a été envoyée à Pêches et Océans Canada le 13 décembre dernier.
Le ministère affirme que l’opération sera menée lorsque la maintenance des équipements de son contractant, la CTMA, sera complétée, aux environs de la mi-février.
Cette réponse est loin de satisfaire le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, qui exhorte la STQ à planifier du dragage en amont.
Toujours par voie de courriel, la STQ ouvre la porte à effectuer du dragage préventif et affirme qu’elle en évaluera la faisabilité en partenariat avec le MPO.
Par ailleurs, le député a transmis une demande formelle le 4 février à la Société pour qu’un citoyen de l’Île d’Entrée rejoigne le Comité consultatif régional de la desserte, qui ne s’est réuni qu’à une seule reprise en 2021.
La Fondation Santé de l’archipel a finalement amassé 34 868 dollars destinés à l’acquisition d’équipements médicaux spécialisés lors de l’Équipée santé, qui s’est déroulée entre le 15 et le 21 novembre derniers.
Un objectif de 30 000dollars avait été établi pour la collecte de cette année, qui visait à financer l’achat de deux sondes pour l’échographe portable et le tonomètre.
Ce résultat se compare bien au record de l’année dernière où 38 000 dollars avaient été amassés dans la communauté, auxquels s’était ajouté un don de 20 000 dollars du Comité des médecins, dentistes et pharmaciens.
Par ailleurs, la Fondation, qui célèbre son 40e anniversaire en 2022, aura bientôt une nouvelle directrice alors que Stéphanie Larocque, en poste depuis environ un an et demi, quitte ses fonctions en avril prochain.
La directrice de la fondation, Stéphanie Larocque
Elle se joindra à temps plein à la Corporation de développement économique La Vague comme conseillère en communications, un emploi qu’elle occupait déjà à temps partiel depuis les débuts de l’organisation.
Selon Mme Larocque, cela constitue un retour à ses premiers amours, ayant œuvré plus de sept ans dans le secteur des communications auprès des PME, ainsi qu’une nouvelle manière de contribuer au rayonnement de sa communauté.
Un nouveau site web pour guider les entrepreneurs vient d’être lancé par le Réseau des Sociétés d’aide au développement des collectivités et les Centres d’aide aux entreprises du Québec.
Le DG de la SADC des Îles, Daniel Gaudet
Le directeur de la SADC des Iles, Daniel Gaudet, explique que la plateforme La route de l’entrepreneur vise à accompagner les entreprises dans chacune des étapes de leur parcours à travers une série de courtes capsules sur les multiples enjeux du monde des affaires.
Les entrepreneurs pourront y trouver des conseils et astuces préparés par plus de 1000 professionnels et bénévoles de partout dans la province.
Certains outils pratiques, tels un gabarit de plan d’affaires, une grille d’autoévaluation des pratiques en développement durable ou une grille de calculs de fonds de roulement, sont disponibles en version téléchargeables.
Selon M. Gaudet, la concentration d’une multitude de ressources utiles, présentée dans un format dynamique, accessible et digeste, permet d’économiser du temps précieux.
La SADC des Iles précise que bien que le site Internet soit un nouvel outil éclairant, elle demeure en tout temps disponible pour répondre aux questions des entrepreneurs ainsi que pour les accompagner dans leurs différentes démarches de développement.
La Fondation de la faune du Québec soutient financièrement deux organismes locaux.
La Société de conservation des Îles reçoit 5150 dollars dans le cadre du programme Agir pour la faune dans le cadre d’un projet destiné à la transmission de bonnes pratiques de chasse aux adeptes qui pratiquent ces activités sur les terres privées protégées.
Sa directrice générale, Véronique Déraspe, détaille que la somme servira à faire l’ébauche des bases de l’initiative qui était dans les cartons depuis quelques temps.
Parmi les bonnes pratiques à adopter, elle cite entre autres l’action de ne pas laisser de déchets derrière, que ce soit des matériaux de construction pour les caches, des rebus de nourriture ou des cartouches.
D’autre part, Attention FragÎles se voit attribuer 20 000 dollars pour la mise en œuvre d’un programme de protection des nids de pluviers siffleurs et de grèbes esclavons, deux espèces en péril qui viennent nicher sur l’archipel au printemps.
Le projet a été déposé via le volet Faune en danger de la fondation.
Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation lance un nouveau programme pour stimuler la construction de logements abordables disposant d’une enveloppe initiale de 200 millions de dollars.
Le Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ) vise à financer des projets destinés aux ménages à revenu modeste ou faible ainsi qu’à des personnes ayant des besoins particuliers en habitation.
Les logements construits ne pourront excéder un loyer maximum fixé par la Société d’habitation du Québec correspondant environ au loyer médian, soit à mi-chemin entre les moins dispendieux et les plus onéreux.
Les promoteurs retenus devront s’engager à maintenir le caractère abordable des loyers pour une certaine durée pouvant aller jusqu’à 35 ans en fonction de laquelle les taux d’aide seront modulés.
Le coût des logements pourra toutefois être indexé à chaque année selon les indices de fixation prévus par le Tribunal administratif du logement.
Un premier appel de projet sera lancé le 1er mars prochain dans le but de dévoiler les initiatives retenues dès cet été, permettant de rapidement mettre en chantier les nouvelles unités de logement.
Les coopératives, les organismes à but non lucratif, les offices d’habitation et les entreprises du secteur privé peuvent déposer une demande de financement.
La Société des traversiers du Québec réinstaure le transport héliporté régulier pour la clientèle de la traverse Cap-aux-Meules/Île d’Entrée.
La liaison aérienne a été remise en place le 1er février afin d’assurer la continuité du service via le Ivan-Quinn, mise à mal par les conditions météorologiques difficiles et l’apparition de glace.
Des départs sont prévus du lundi au samedi à partir de l’aéroport de Havre-aux-Maisons en matinée puis de l’Île d’Entrée en mi-journée.
Par voie de communiqué, la STQ indique que des vols supplémentaires seront ajoutés si la traverse maritime était suspendue.
Les réservations sont obligatoires pour obtenir un siège à bord de l’hélicoptère du transporteur Héli-Express, tout comme le passeport vaccinal selon les exigences du fédéral en termes d’aviation civile.
La semaine dernière, la STQ annonçait que les véhicules étaient de nouveaux acceptés sur le Ivan-Quinn après une interruption du service au début du mois en raison de l’ensablement du port de l’Île d’Entrée, rendant impossible l’acheminement d’une ambulance en cas d’urgence.
Le tout a été décrié par le député provincial des Îles, Joël Arseneau, qui revendique une meilleure communication entre les organisations en charge de la traverse et le milieu, en plus d’un accès à une desserte fiable à l’année pour les citoyens doublement insulaires:
La présidente-directrice générale du CISSS des Îles, Sophie Doucet, qui avait affirmé ne pas avoir été avertie des faits, et le maire Jonathan Lapierre avaient également déploré la situation.
L’archipel connaît un léger regain du nombre de cas de COVID-19 actifs.
En date d’aujourd’hui, l’Institut national de santé publique du Québec recense 17 infections actives attribuées au territoire madelinot alors que le portrait des derniers jours en affichait 12.
À l’échelle régionale, la santé publique Gaspésie–les Îles enregistre 35 nouveaux cas dépistés parmi les clientèles prioritaires ayant accès aux tests PCR ainsi que deux personnes actuellement hospitalisées des suites de la maladie.
Un fonds d’urgence a été mis sur pied par le Réseau des partenaires en développement social afin d’atténuer les impacts de la crise sanitaire auprès de la population des Iles.
Une enveloppe de 50 000 dollars est mise à la disposition des organisations qui œuvrent en développement social sur l’archipel, pour un maximum de 5000 dollars par demande.
Le Fonds d’urgence en développement social (FUDS) vient prendre la place du Fonds d’aide aux initiatives sociales (FAIS), lancé l’année dernière.
Dans les critères de sélection, une attention particulière est portée aux projets qui rejoignent les personnes en situation de vulnérabilité et qui répondent à des besoins fondamentaux.
Le Réseau précise que les demandes seront analysées en continu jusqu’au 10 juin 2022, à moins que les sommes ne s’épuisent avant cette date.
Les organisations peuvent s’informer et obtenir le formulaire de dépôt en contactant l’Équipe de développement social par courriel.
Malgré de faibles précipitations, le mois de janvier a été marqué par plusieurs épisodes de vents forts ayant entraîné des conditions routières difficiles.
Le plus récent bilan météo publié par Environnement Canada permet toutefois de constater que les températures observées aux Iles ont été supérieures de plus de deux degrés comparativement aux normales saisonnières, autour de -6.
Selon le météorologue André Cantin, cette chaleur relative est justement attribuable aux tempêtes ayant remonté la côte Atlantique avant de traverser les provinces maritimes.
Environnement Canada détaille que les précipitations de neige sont à la traîne des normales de saison alors que l’archipel a reçu 66 centimètres de neige, soit 69% de ce qui s’observe généralement en janvier.
L’hiver guette toutefois les insulaires dans le détour : d’importantes chutes de neige sont attendues entre jeudi et samedi matin tandis que la température devrait se rapprocher des moyennes pour un mois de février, précise M. Cantin.
Seules les Iles-de-la-Madeleine ont connu un mois de janvier aussi chaud, étant l’unique territoire ayant enregistré un écart positif vis-à-vis ses normales de saisons et la localité avec la plus haute moyenne de degrés inscrits au thermomètre.