Le Rendez-vous loup-marin a rendu hommage jeudi à Francine Pelletier et Denis Longueépée pour leur contribution à la diffusion de l’univers de cette chasse.
Une soirée hommage virtuelle était diffusée pour l’occasion sur les ondes de CFIM et sur la page facebook des Rendez-vous.
Francine Pelletier, cheffe et propriétaire de l’auberge Denis à François, a été honoré pour avoir régulièrement mis le loup-marin sur son menu, avoir développé les façons de l’apprêter et fait connaître auprès des chefs et des médias:
Un hommage a également été rendu à Denis Longuépée, président de l’Association des chasseurs de phoques intra-québec de 2009 à 2016 et œuvrant maintenant chez Total Océan.
Le Rendez-vous a souligné que M.Longuépée a multiplié les tribunes pour défendre la chasse, allant jusqu’en Europe, et a fait preuve de résilience devant la pression de ses détracteurs:
Les lauréats se valent un repas de loup-marin à emporter, un traditionnel couteau Ulu inuit et d’autres objets artisanaux.
Cette 11e édition était aussi agrémenté de prestations musicales des artistes Sonia Painchaud et Aaju Peter.
Aucun nouveau cas de COVID-19 n’est recensé sur le territoire de la Gaspésie et des Iles selon le plus récent bilan de la direction régionale de santé publique.
On compte ainsi toujours trois infections actives dans la région et aucune hospitalisation en lien avec la maladie.
Dans la province, où l’on déplore vendredi 10 nouveaux décès, un peu plus de 7000 cas sont présentement actifs.
Le centre d’interprétation Exploramer de Sainte-Anne-des-Monts en Gaspésie publie sa liste Fourchette bleue 2021, une liste de 29 espèces marines et 15 espèces végétales qu’on souhaite promouvoir auprès des consommateurs québécois.
Sélectionnant des espèces dont la pêche est durable, la liste contient notamment le phoque gris et le phoque du Groenland.
La directrice d’Exploramer, Sandra Gauthier souligne que l’étude des données de Pêches et Océans pointe vers la responsabilité de ce prédateur dans le déclin de plusieurs espèces de poissons :
La directrice d’Exploramer Sandra Gauthier.
Le calmar, une espèce souvent importée d’Amérique du Sud, figure également sur la liste.
Cela pourrait être une bonne nouvelle pour les détenteurs madelinots de permis pour cette pêche.
L’équipe d’Exploramer souhaite que la certification Fourchette bleue incite les gens à choisir des commerces et restaurants qui servent ces poissons ou fruits de mer moins connus issus de pêches locales et à les cuisiner davantage.
La soirée hommage du Rendez-vous Loup-marin se tenait jeudi dans une toute nouvelle formule à distance, où le traditionnel 5 à 7 laissait place à une diffusion en direct de la soirée sur les médias sociaux et à la radio.
Les organisateurs et organisatrices ont souligné la contribution de deux madelinots ayant fait carrière en lien avec le phoque.
Voici les commentaires de l’ancien président de l’ACPIQ, le chasseur Denis Longuépée:
Les élus madelinots se disent déçus des annonces du gouvernement du Québec mercredi, qui n’incluaient aucun assouplissement spécifique pour les Iles-de-la-Madeleine.
Le maire, Jonathan Lapierre, espérait que la situation épidémiologique favorable de l’archipel, qu’il a rappelé au gouvernement dans une lettre transmise plus tôt cette semaine, soit considérée dans les différentes mesures annoncées.
Il garde toutefois espoir de voir la situation être renversée dans les prochaines semaines et entend poursuivre ses efforts de représentation.
De son côté, le député des Iles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, rappelle que les attentes étaient assez basses, citant les craintes exprimées par le ministre de la Santé, Christian Dubé, par rapport aux variants.
Il s’explique mal pourquoi les avis des directions régionales de santé publique sont toujours inconnus dans la population et s’inquiète de l’adhésion des citoyens devant un tel manque de transparence.
Selon lui, le gouvernement devrait s’en remettre à son code de couleur, qui permet une approche régionalisée et mieux adaptée au contexte sanitaire de chaque territoire, ce qui fait écho aux propos du docteur Yv Bonnier Viger.
Le député Arseneau salue l’ouverture démontrée quant à la reprise des sports, de la culture et des activités parascolaires mais dénonce la lenteur du Gouvernement, qu’il considère paralysé par la peur.
Un nouveau cas de COVID-19 est répertorié dans la MRC de Côte-de-Gaspé selon le plus récent bilan de la direction régionale de santé publique.
Cette nouvelle infection porte le nombre de cas présentement actifs dans la région à trois, dont aucune personne hospitalisée.
Aucun cas n’est recensé aux Iles-de-la-Madeleine alors que les dernières infections à la COVID-19 répertoriée sur l’archipel remontent au début du mois de janvier.
Dans la province, la moyenne mobile, calculée selon les infections enregistrées quotidiennement au cours des sept derniers jours, est encore à la baisse et passe sous la barre des 700 en date de jeudi.
On compte en ce moment 7 mille 379 cas actifs au Québec.
Les ministres Diane Lebouthillier et André Lamontagne ont annoncé mercredi l’octroi à travers le Fonds des pêches de plus d’un million de dollars pour treize projets québécois innovants en lien avec la pêche.
Aux Îles, l’entreprise Fruits de Mer Madeleine a reçu 50 mille dollars pour une nouvelle ligne d’empaquetage du crabe des neiges.
Le directeur de l’entreprise estime que ces travaux ainsi que l’installation d’un échangeur d’air seront terminé à la fin mars, à temps pour l’ouverture de la pêche :
Pierre Déraspe.
La reprise de la pêche au sébaste est également dans le viseur des deux paliers de gouvernement.
Une étude sur les coûts de mise à niveau pour la transformation de ce poisson sera réalisée par l’Association québécoise de l’industrie de la pêche auprès d’une dizaine d’usines selon le directeur de l’AQIP Jean-Paul Gagné.
Jean-Paul Gagné.
Parmi les projets financés, des projets de recherche d’ailleurs au Québec pourraient éventuellement avoir de l’intérêt pour les pêcheurs de l’archipel.
Des recherches sur les appâts à homard, le potentiel alimentaire des algues ou encore le développement de logiciel de sécurité et de maintenance des navires de pêches ont notamment reçu l’appui du Fonds des pêches.
Deux entreprises madeliniennes se sont vues décerner une bourse d’honneur par le ministère de l’Économie et de l’innovation du Québec assortie d’une subvention de 25 mille dollars et d’une année d’accompagnement sans frais par le Réseau mentorat.
L’École des langues et des sports est récipiendaire de la bourse en raison de sa mission d’organiser des camps destinés aux jeunes alliant l’activité physique et l’apprentissage d’une langue seconde dans un contexte ludique.
Sa directrice, Kimberly Thériault, considère cet appui gouvernemental comme une marque de confiance envers son entreprise et affirme que cette aide est bienvenue après une année mouvementée.
Elle précise que la somme servira à offrir deux nouveaux camps cet été en plus de mettre en place une ligue estivale de Dek Hockey.
Interprétation pêche en mer, lancée il y a deux ans par les entrepreneurs Maxime Poirier et Agathe Cyr, est la seconde entreprise issue du milieu honorée par le gouvernement.
Joint via la messagerie texte, le capitaine du Mecatina IV affirme avoir de grandes ambitions pour son entreprise et ajoute qu’il a accueilli la nouvelle avec beaucoup de fierté, soulignant l’importance de sentir que des personnes croient en leurs idées.
La bourse financera un projet d’expansion qui sera bientôt annoncé, à propos duquel monsieur Poirier se fait pour l’instant avare de commentaires
Dans l’ensemble de la province, ce sont un peu moins de 2 millions de dollars qui ont été remis par Québec via 75 bourses de 25 mille dollars.
L’annonce d’ajustements aux mesures sanitaires par le premier ministre François Legault mercredi n’affectent pas les règles générales aux Îles, qui demeurent au palier d’alerte orange actuel.
L’interdiction de rassemblements, le couvre-feu, les limites de personnes dans les restaurants, les visites d’une personne vivant seule et le port du masque à l’école y sont maintenus.
Le premier ministre permet toutefois la reprise des activités parascolaires à partir de lundi prochain et promet de revenir la semaine prochaine avec un plan de reprise des activités sportives, particulièrement pour les jeunes :
François Legault affirme que la Santé publique nationale projette une augmentation des cas, qui ramèneraient les statistiques de janvier suite à la semaine de relâche, en affirmant que la capacité de prise en charge des hôpitaux de régions ne dispose pas d’une grande marge de manœuvre :
Une autre modification autorise les lieux de culte, à partir de lundi, d’accueillir jusqu’à 100 personnes dans les zones oranges, qui couvrent maintenant l’ensemble de la province à l’exception de Montréal et les régions voisines comme Lanaudière, Laval, Montérégie et les Laurentides.
Le premier ministre et le directeur de la Santé publique nationale, Horacio Arruda, affirment que c’est le succès de la vaccination de masse qui permettra au Québec de revenir graduellement vers la normalité.
La Municipalité des Îles présentera à la population d’ici la fin de l’année une première version de son propre Plan d’adaptation aux changements climatiques.
Le deuxième webinaire du Forum sur l’eau, organisé par la Table de concertation régionale (TCR), fut l’occasion mercredi d’entendre des chercheurs experts, des fonctionnaires et d’autres intervenants qui ont déjà participé à des travaux similaires dans leurs communautés respectives, au Québec et au Nouveau-Brunswick.
Inclure la population en amont
Parmi les expériences partagées, l’importance d’impliquer la population dans le processus d’élaboration afin qu’elle se mobilise autour des mesures collectives de résilience contre la montée du niveau de la mer, contre l’érosion et contre la submersion côtière, est revenue de façon systématique.
Le chargé de recherche au CIRADD, Esteban Figoera
Esteban Figoera du Centre d’Initiation à la recherche et d’Aide au Développement Durable (CIRADD) pour le projet de Gouvernance participative et de résilience aux changements climatiques, en Gaspésie, développe par exemple un guide de vulgarisation du cadre normatif du gouvernement québécois appliqué depuis 2016 dans l’ensemble des municipalités côtières.
Le guide inclura ultimement l’ensemble des règlements techniques selon les secteurs du territoire des MRC participantes et selon leurs juridictions, afin de démocratiser la connaissance de ce qui est permis et de ce qui est interdit aux citoyens par rapport à la lutte contre l’érosion côtière :
Un exemple de relocalisation soutenue par Québec
La municipalité des Îles n’est pas la seule à avoir embauché une ressource responsable des dossiers d’érosion à même son budget d’opération.
Géraldine Colli, chargée de projet en résilience côtière à la municipalité de Sainte-Flavie dans le Bas-St-Laurent, qui a connu un épisode de grandes marées dévastatrices pour plusieurs résidences riveraines en 2010, a présenté le Cadre pour la prévention de sinistres rédigé avec le ministère québécois de la Sécurité publique.
La chargée de projet en résilience côtière de Sainte-Flavie, Géraldine Colli
Le ministère y offre un financement pouvant atteindre 250 mille dollars pour 25 propriétaires de résidences à risques, situées en zones submersibles.
Les propriétaires choisissent alors d’utiliser les fonds pour défrayer les coûts d’un déplacement préventif de leur propriété dans un nouveau secteur de développement résidentiel qui leur est réservé en priorité par la municipalité.
Ils peuvent sinon profiter d’une allocation de départ qui les oblige à rétrocéder leur maison à la ville, qui la place ensuite aux enchères avec obligation de déplacer la maison du terrain classé inconstruisible.
Selon Mme Colli, cette option favorise malheureusement l’exode des résidents.
Les propriétaires admissibles ont finalement l’option de rester où ils sont, à leurs risques et périls.
La situation rappelle celle du Chemin des chalets aux Îles.
Le chemin des Chalets a été durement affecté et réassigné comme faisant partie du littoral après le passage de Dorian en 2019
Mme Colli souligne toutefois que le cadre de prévention du ministère ne couvre que les résidences principales et non les habitations saisonnières locatives qui s’y trouvent :
Le Nouveau-Brunswick dispose d’un plan à l’échelle nationale
De son côté, le planificateur côtier au ministère de l’environnement du Nouveau-Brunswick, Robert Capozi, explique que la province dispose d’un plan d’adaptation national qui oblige les communautés à se doter d’un plan d’action qui priorise les interventions qui peuvent recevoir un financement à partir d’un fonds provincial spécifiquement dédié à la lutte contre l’érosion et contre les changements climatiques.
Le planificateur côtier, Robert Capozi
Il vante l’expertise des organismes à but non lucratifs du territoire, habiles sur le plan de la sensibilisation auprès de la population et qui participent à des ouvrages de protection au moyen de techniques souples, souvent plus efficaces selon lui que des travaux d’ingénierie :
Pour sa part, la directrice scientifique de la firme Valores qui présentait le plan d’adaptation de la ville de Shippagan, donnait l’exemple isolé d’un ouvrage d’enrochement comparativement à une écoconstruction durant un épisode de tempête :
Toutefois, aucune étude poussée n’a encore été réalisée pour comparer l’efficacité des techniques au Nouveau-Brunswick.
La directrice scientifique pour la firme Valores, Marion Tétégan Simon
L’archipel doit se doter d’un plan sur mesure
Pour sa part le conseiller en adaptation aux changements climatiques à la municipalité des Îles, Félix-Antoine Langlois, a précisé que selon les méthodes douces ont aussi leurs limites :
Les ganivelles sont de petites clôtures en bois qui captent le sable Photo: Comité ZIP
Il rappelle que les citoyens doivent contacter la municipalité avant d’entreprendre des initiatives qui impliquent des travaux personnels de protection côtières pour s’assurer de leur pertinence et qu’ils ne fragiliseront pas d’autres secteurs voisins.
Le conseiller à l’adaptation aux changements climatiques à la Municipalité des Îles, Félix-Antoine Langlois
La Municipalité des Îles recrute actuellement les membres d’un comité de travail qui dressera la première ébauche du plan d’adaptation aux changements climatiques qui traitera aussi des impacts de la réduction du couvert de glaces, des épisodes de canicules plus fréquents et de l’augmentation des précipitations.
De l’archipel, le maire Jonathan Lapierre, le directeur de l’Aménagement du territoire Serge Bourgeois, le directeur de l’Ingénierie et des TIC Jean Hubert et le coordonnateur de la Table de concertation régionale (TCR), Jean-Matthieu Barraud, assistaient à la rencontre.
Le comité ZIP dresse un bilan positif de son projet de restauration et de mise en valeur de 5 milieux côtiers de l’archipel, qui a été complété l’automne dernier et qui s’est étalé sur plus de deux ans.
L’étendue linéaire des travaux de captation de sable, destinés à l’engraissement des dunes vulnérables à l’érosion, au moyen de techniques douces comme des fascines de branchages, des ganivelles et de vieux casiers à homard recyclés, couvre presqu’un kilomètre en tout.
Les ganivelles sont de petites clôtures en bois qui captent le sable Photo: Comité ZIP
La chargée de projet Aglaé Poirier souligne que des résultats encourageants ont notamment été observés sur la plage de Portage du Cap, à Havre-Aubert, suite à des travaux amorcés en 2018 :
Mme Poirier explique que le projet initial s’est prolongé d’une année suite aux ravages causés par l’ouragan Dorian en septembre 2019.
La chargée de projet au Comité ZIP, Aglaé Poirier
L’efficacité des méthodes utilisées est grandement tributaire de la force et de la direction des vents.
Toutefois, le Comité Zip et ses partenaires de projet, notamment l’organisme Attention FragÎles, ont développé une expertise d’optimisation des interventions en calculant par exemple la meilleure orientation à donner aux infrastructures qui sont sélectionnées, ou jumelées, selon les particularités du terrain :
Le projet de 85 500 dollars a été financé par la Communauté maritime des Îles, par le Plan d’Action fédéral-provincial Saint-Laurent et par les Caisses Desjardins.
Outre le site de Portage du Cap, les secteurs de la Pointe de Grande-Entrée, de l’Anse-aux-Baleiniers, de l’Anse des Gaudet et de la Dune-du-Sud ont également fait l’objet d’interventions dans le cadre du projet.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, demande au premier ministre québécois, François Legault, d’assouplir rapidement les mesures de confinement dans l’archipel.
Bien qu’il reconnaisse l’expertise des autorités de la santé qui recommandent au gouvernement les mesures à prendre pour enrayer la transmission du virus de la COVID-19, M. Lapierre rappelle qu’en tant qu’élu il se doit de défendre l’intérêt de ses citoyens dans la balance des inconvénients et dans la gestion politique de la crise sanitaire.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Il s’appuie sur l’expérience de la dernière année pour justifier sa demande, en rappelant que la discipline des Madelinots et des visiteurs a, selon lui, permis d’éviter les éclosions significatives jusqu’ici :
Selon M. Lapierre, le gouvernement favoriserait l’adhésion des Madelinots aux mesures de confinement en les ajustant à leur propre réalité épidémiologique.
Il estime que des contraintes de plus en plus sévères, en l’absence d’éclosions, finiront par détériorer irrémédiablement la confiance des citoyens face au discours des autorités :
Le maire espère que François Legault restaurera dans l’archipel des permissions de rassemblements en plus d’y premettre la reprise encadrée d’activités sportives pour les jeunes, en y abaissant le palier d’alerte.
Le maire Lapierre espère que le premier ministre François Legault sera sensible à ses arguments
Avec l’évolution des variants du virus, qui représentent maintenant entre 12 et 15% des cas au Québec, le ministre de la Santé Christian Dubé a toutefois prévenu en point de presse mardi que c’est avant tout la prudence qui dictera les décisions gouvernementales, redoutant une recrudescence imminente de nouveaux cas dans la province.
Un autre point de presse national est prévu mercredi soir à 18 heures.
Le mois de février a été particulièrement chaud aux Iles, malgré des précipitations abondantes en comparaison avec les normales saisonnières.
Les données transmises par Environnement Canada indiquent un écart de presque cinq degrés supérieurs aux températures observées pour cette période, qui oscillent normalement autour de moins 8 degré celcius.
Le météorologue, André Cantin, explique que des systèmes dépressionnaires ont remonté le long de la côte Est de l’Atlantique entrainant une masse d’air chaud dans la région, un phénomène normal mais relativement rare.
Les températures observées entre décembre et février constituent d’ailleurs la période hivernale la plus douce aux Iles depuis que les données sont colligées, soit en 1985.
L’archipel n’a toutefois pas été épargné par les chutes de neige, qui ont été supérieures d’environ 50 pourcent par rapport à la normale.
Selon Environnement Canada, une vingtaine de centimètres étaient au sol en date du 28 février, près du double de la moyenne à cette date.
Le météorologue, André Cantin, précise que les précipitations sont arrivées tardivement, citant la plus récente tempête survenue en début de semaine.
Si les premiers jours de mars s’annonce plutôt tempétueux dans l’Est de la province, Environnement Canada prévoit que les températures devraient s’adoucir la semaine prochaine avant de voir s’entremêler des épisodes de chaleur et de froid d’ici la fin du mois.
Un documentaire retraçant la vie du capitaine et océanographe Pierre-Étienne Fortin au 19ème siècle sera diffusé en primeur en clôture du Forum sur l’eau qui était organisé par la Table de concertation régionale des Îles ces deux dernières semaines.
Le réalisateur Robert Tremblay a suivi les madelinots Jacques Charest et Mario Cyr dans leur quête de l’épave de la goélette La Canadienne dont Pierre Fortin était le commandant.
Le plongeur et cinéaste Mario Cyr souligne l’importance méconnue de l’homme pour la région, alors qu’il a tour à tour été médecin, surveillant des pêches et député de Gaspé au provincial et au fédéral, une omniprésence qui lui avait valu le surnom de « Roi du Golfe »:
Mario Cyr.
La Canadienne était parmi les premiers navires patrouillant le Golfe du Saint-Laurent pour ce qui n’était pas encore la Garde Côtière.
Le Deux-mâts armé de canons a coulé au large de la Nouvelle-Écosse en 1875 pendant une tempête, dans un secteur où le Golfe est particulièrement profond :
La goélette La Canadienne. Crédit Photo: Musée de la Gaspésie.
Le documentaire sera accessible gratuitement du 5 au 7 mars sur inscription auprès de la Table de concertation régionale.
Avec une nouvelle guérison enregistrée, sans aucune nouvelle éclosion, la Santé publique régionale confirme dans son bilan quotidien qu’elle ne compte plus aucun cas actif de COVID-19 en Gaspésie et aux Îles.
On ne compte d’ailleurs toujours aucune hospitalisation parmi les citoyens de la région.
Source: Santé publique Gaspésie-les Îles
Avec la prochaine campagne de vaccination prévue pour la fin mars dans l’archipel, les prises de rendez-vous devraient débuter au cours des prochaines semaines selon le CISSS des Îles.
Au Québec, le bilan quotidien rapporte 588 nouveaux cas et huit nouveaux décès, dont un seul au cours des dernières 24 heures, alors qu’on compte actuellement 628 hospitalisations, 16 de plus qu’au bilan national de lundi.
Parmi ces hospitalisations, 121 se trouvent aux soins intensifs.
Deux athlètes madelinots sont récipiendaires de la bourse relève François-Bourque, qui reconnait les performances des jeunes insulaires et gaspésiens dans leur discipline sportive.
La reconnaissance de l’Unité régionale loisirs et sports de la Gaspésie et des Iles s’accompagne d’un soutien financier de 500 dollars.
L’athlète en badminton à l’Université Laval, Olivier Arseneau, qui s’est vu remettre la bourse pour une septième fois, souligne l’importance d’un tel support dans le parcours d’un jeune, particulièrement lors d’une année perturbée par la pandémie.
La karatéka, Gabrielle Déziel, a aussi obtenu la bourse relève François-Bourque pour sa sélection au sein de l’Équipe Québec qui devait se rendre aux Championnats canadiens, qui ont finalement été annulés en 2020.
La jeune athlète originaire de Havre-Aubert est heureuse de pouvoir compter sur l’appui de l’Unité régionale Loisir et sports pour une deuxième année, soulignant que le montant attribué lui permettra d’investir dans sa carrière.
Elle explique qu’elle a dû s’entrainer à partir de la maison, parfois en visioconférence, un contexte lui ayant permis de développer sa résilience.
Gabrielle Déziel entend participer aussitôt que possible aux sélections provinciales en vue des Championnats canadiens de Karaté.
Olivier Arseneau, qui a remporté la médaille de bronze lors de ses deux dernières participations aux championnats provinciaux, en est à sa dernière année d’éligibilité dans le Réseau du sport étudiant du Québec.
Le centre de recherche appliquée en énergies renouvelables Nergica en Gaspésie reçoit un peu plus d’un million de dollars de DEC Canada, dédiés au développement de la filière solaire photovoltaïque au Québec.
Nergica obtient également 428 mille dollars pour l’acquisition d’équipements qui s’ajouteront à son laboratoire composé d’infrastructures capables de produire plus de 4 mégawatts d’énergie renouvelable avec batteries de stockage.
Son directeur, Frédéric Côté, confirme que son organisation accompagne déjà Hydro-Québec et la Communauté maritime des Îles dans le développement du futur micro-réseau et de l’écoquartier de l’archipel.
Il prévoit même élargir son parc d’infrastructures de recherche jusqu’aux Îles, un projet compatible pour Nergica avec son rôle de Centre collégial de transfert technologique, en partenariat avec le campus des Îles :
M. Côté ajoute qu’avec des réductions de coûts de production qu’il chiffre à plus de 70% au cours des 5 dernières années, la filière solaire suit les traces de l’éolien et s’impose dans la transition énergétique au Québec.
Le directeur de Nergica, Frédéric Côté
Pour ce qui est des Îles, Frédéric Côté estime qu’advenant l’implantation d’un bouquet de sources d’énergies renouvelables, l’éolien sera prédominant.
Il considère néanmoins que des panneaux solaires sur les toits de bâtiments constituent une alternative intéressante en énergie de soutien :
Le directeur de Nergica ajoute que le développement de plus en plus prometteur des technologies de stockage, qui sont aussi étudiées au centre de recherche gaspésien, demeure un élément clé dans le déploiement des énergies renouvelable dans les communautés.
L’annonce des subventions fédérales a été faite lundi par le ministre fédéral de la Justice et procureur général du Canada, David Lametti.
Le ministre fédéral de la Justice, David Lametti, se dit constamment en alerte par rapport aux empiètements légaux potentiels causés par les contraintes de déplacements décrétées d’une province à l’autre durant la pandémie.
Selon le ministre et procureur général du Canada, les décrets provinciaux qui suspendent la liberté de circulation et d’établissement des Canadiens à l’article six de la Charte des droits et libertés sont légitimes en autant que les conditions soient bien encadrées et de nature temporaire.
Le ministre fédéral de la Justice, David Lametti
Le ministre Lametti souligne que plusieurs provinces disposant de leurs propres protocoles règlementaires et sanitaires ont eu recours à une forme de contrôle de leurs frontières respectives au cours de la dernière année.
Il ajoute que la légitimité d’une suspension des droits à la personne est avant tout une question de contexte :
Il se dit au courant des enjeux particuliers des Québécois et des Madelinots qui n’ont pas le droit de s’arrêter dormir en chemin en transitant par les provinces maritimes, souvent de nuit, vers ou à partir des Îles :
Le ministre de la Justice affirme que le même principe s’applique sur le plan fédéral concernant l’encadrement réglementaire des voyages à l’étranger.
Réticent à interdire les entrées et les sorties du pays aux Canadiens, Ottawa exige plutôt une quarantaine obligatoire et la présentation d’un test de dépistage négatif avant de rentrer au Canada, un encadrement parmi les plus strictes au monde selon M. Lametti.
La fébrilité était au rendez-vous lundi à la Résidence plaisance des Îles, qui accueillait les cinq premiers locataires dans ses logements pour personnes âgées autonomes ou en légère perte d’autonomie.
Pour l’instant, 80 personnes ont signé un bail de location sur les 143 unités de logement pour personnes âgées (RPA), alors que d’autres intéressés visiteront les lieux au cours des prochaines semaines avant de s’engager.
Appartement à la résidence pour personnes âgées Photo: Louis Fournier
Le président, Louis Fournier, souligne que le protocole sanitaire force un accueil élagué jusqu’à la fin mars des résidents qui reçoivent l’aide du personnel et d’un maximum de deux proches aidants pour s’installer :
Il ajoute que l’initiative de logement communautaire entre Québec Ottawa annoncée en octobre n’accorde pas encore l’admissibilité de la Résidence madelinienne au programme de Supplément au loyer de la Société d’habitation du Québec, dernier détails à ajouter au montage financier du projet de plus de 55 millions de dollars.
Le président du conseil d’administration de Résidence plaisance des Îles, Louis Fournier
Les revendications devront se poursuivre du côté fédéral selon M. fournier.
Toutefois, le président de l’organisme se dit fier d’annoncer que l’ensemble du personnel a été embauché, aussi bien pour le volet RPA que pour l’équipe du CHSLD et que l’ensemble des services sont en mesure d’être offerts, avec quelques exceptions en lien avec les règles sanitaires :
Il reste encore à compléter quelques travaux au parement au sous-sol et à la cour extérieure qui devront être réalisés d’ici avril.
Appartement RPDI
L’ouverture des 65 places CHSLD sera annoncée conjointement avec le CISSS des Îles sous peu selon Louis Fournier.
Le plus récent bilan de la direction régionale de santé publique indique qu’en date du 28 février, aucun nouveau cas de covid-19 n’avait été détecté dans la région Gaspésie-les Îles.
Le total de cas actifs se maintient donc à un seul, tandis qu’aucun décès et aucune hospitalisation n’ont été enregistrés.
Une autre étape vient d’être franchie vers l’adoption du Plan régional des milieux humides et hydriques, alors que le Comité ZIP complétait en décembre la caractérisation des milieux humides des Iles.
Un indice de qualité variant entre un et quatre a été attribué à chacun des 130 espaces visités, selon des critères tels que la superficie, l’intégrité écologique, l’hydrographie et la diversité de la flore.
Le chargé de projet et géographe, Fabrice Pirot, indique que la majorité des milieux humides des Iles ont un indice élevé et qu’ils occupent des fonctions essentielles pour les écosystèmes et la vie humaine.
La démarche fait suite à d’autres travaux de caractérisation effectués en 2005, 2008 et 2015 et vient répondre aux nouvelles exigences gouvernementales obligeant toutes les MRC du Québec à produire un plan des milieux humides afin de stopper leur destruction.
Un contrat d’un peu plus de 80 milles dollars a ainsi été attribué au comité ZIP par la Communauté maritime des Iles.
Monsieur Pirot explique qu’une fois le plan révisé par le ministère et adopté dans la communauté, chaque destruction d’un milieu humide devra être compensée afin de n’engendrer aucune perte nette.
Au cours de la prochaine année, l’équipe du comité ZIP et ses partenaires répertorieront les différents enjeux en lien avec les milieux humides aux Iles, comme par exemple l’érosion et les ressources d’eau potable.
Ces travaux culmineront avec l’adoption du plan avant juin 2022.
Développement économique Canada octroie 361 mille 600 dollars au Centre intégré de recherche industriel Merinov pour trois projets de valorisation et de développement du secteur des pêches et de l’aquaculture dans la région.
La contribution non remboursable représente 80% du montage financier global pour l’acquisition et pour l’installation d’équipements et qui mènera aussi à la création de 5 nouveaux emplois.
Le directeur général de Merinov, David Courtemanche
Le directeur du centre de recherche, David Courtemanche, précise tout d’abord que 130 mille dollars iront à la plateforme vivier conseil, qui développe depuis cinq ans l’optimisation des paramètres de contention des crustacés pour maintenir leur qualité sur une plus longue période en vivier :
D’autre part, la même somme sera investie dans le projet de valorisation des coproduits de la pêche qui consiste à extraire les molécules de chitosane et de chitine des carapaces prélevées dans les usines de transformation du crabe et du homard, afin de commercialiser des produits dérivés à haute valeur ajoutée.
Photo: Merinov
Même si l’investissement servira d’abord à la phase de développement avec des usines de la MRC de Rocher-Perçé, M. Courtemanche assure que les entreprises madeliniennes productrices de carapaces de crustacés bénéficieront ultimement de l’avancement de ce projet :
Un partenariat avec une entreprise allemande, que David Courtemanche n’a pas voulu identifier avant la signature finale des ententes commerciales, permettra de développer un procédé d’extraction écoresponsable des molécules, en limitant l’utilisation d’eau et de produits chimiques.
Le troisième projet de Merinov subventionné par DEC Canada porte sur la création d’une plateforme d’écloserie en développant un cheptel de géniteurs performants de loups tachetés, une espèce de poisson de fond comestible déclarée menacée au Canada depuis 2001.
Loup tacheté Photo: MAPAQ
L’annonce du soutien gouvernemental a été faite par la ministre du Revenu national et députée fédérale de la région, Diane Lebouthillier, au nom de sa collègue Mélanie Joly.
Le députée fédérale Gaspésie-les Îles et ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier
La Santé publique régionale n’a recensé aucune nouvelle contamination à la COVID-19 en fin de semaine, ce qui ne laisse qu’un seul cas toujours actif dans la région Gaspésie-les Îles.
Source: Santé publique Gaspésie-les Îles
Avec l’arrivée prévue des prochaines doses de vaccin Moderna d’ici la fin mars, la prochaine campagne s’adressera principalement à la population générale âgée entre 70 et 79 ans.
La semaine dernière, la première officière en prévention des infections au CISSS des Îles, Marianne Papillon, estimait qu’environ 18% de la population madelinienne avait déjà reçu une première dose du vaccin qui réduit la gravité des symptômes respiratoires liés à la COVID-19.