La CTMA confirme à sa clientèle le retour aux horaires réguliers de traverses entre Souris et Cap-aux-Meules à partir du lundi 1er février.
Étant donné l’interdiction aux voyageurs de s’arrêter pour dormir en route dans les provinces maritimes du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard, la CTMA ajustait son horaire en octobre pour éviter la circulation de nuit aux voyageurs à destination de l’archipel.
La directrice des communications et du marketing à la CTMA, Claudia Delaney
La directrice des communications et du marketing à la CTMA, Claudia Delaney, souligne qu’il est prévu depuis le début que l’ajustement impliquant la traversée maritime de nuit, était de nature temporaire :
Elle explique que la navigation de nuit dans des eaux potentiellement glacées comporte des risques et que le transporteur se doit d’offrir un service sécuritaire :
Bien que déconseillés, les voyages interrégionaux ne sont pas interdits.
Toutefois, l’interdiction d’arrêts prolongés dans les provinces maritimes et l’interdiction de sortir après 20 heures au Québec, forceront les voyageurs qui partent des centres urbains vers les Îles à se déplacer pour des raisons essentielles, prévues aux exceptions du couvre-feu.
Le départ du traversier à Cap-aux-Meules s’effectuera à 7 heures du matin le 2 février, alors que celui de Souris vers l’archipel sera fixé à 13 heures.
Des déchets qui n’avaient pu être brulés à cause d’arrêts de l’ancien incinérateur et qui avaient été enfouis seront finalement transbordés sur le continent.
Le directeur de l’hygiène du milieu à la Municipalité, Thibaud Durbecq, indique que le Centre de gestion des matières résiduelles agit à la demande du Ministère de l’Environnement, qui a d’ailleurs fournit le financement nécessaire à cette opération.
Il s’agit d’une deuxième phase de nettoyage du CGMR, au prise avec un excédent de déchets non conventionnels.
Le gouvernement avait accordé une subvention de près de 5 millions de dollars à la Municipalité pour disposer des matières accumulés.
Après plusieurs années à opérer dans une relative précarité, le Centre d’interprétation du phoque de Grande-Entrée peut finalement se tourner vers le développement et la concrétisation de sa vision à long terme.
Pour une deuxième année, le gouvernement du Québec débloquait la semaine dernière une aide au fonctionnement pour le musée à la hauteur de 45 000 dollars, reconnaissant ainsi sa pertinence dans le milieu.
Pour son directeur, Robert St-Onge, cette annonce permet de consolider la mission de l’organisme, qui s’est aussi doté cet hiver d’un directeur pour le volet éco-musée, en la personne de Serge Tremblay.
Selon monsieur St-Onge, le principal défi de monsieur Tremblay consiste à développer et maintenir l’ancrage du Centre dans la vie sociale de Grande-Entrée et des Iles, propre aux musées citoyens.
Le nouveau directeur éco-muséal du Centre d’interprétation du phoque, Serge Tremblay
Serge Tremblay, qui se décrit comme un amoureux de l’archipel, est grandement motivé par ses nouvelles fonctions qui impliquent de faire rayonner les traditions, la culture et le mode de vie des gens de mer à travers de nombreux projets.
Par ailleurs, le projet de regroupement des services municipaux, de la caisse Desjardins et d’une salle communautaire au sein de l’auberge de la Salicorne poursuit son court, bien qu’il devrait s’échelonner sur deux ans.
Les devis architecturaux préliminaires sont en voie d’être complétés et permettront d’ouvrir un dialogue concret avec les citoyens du secteur.
La Stratégie d’attraction des personnes, en partenariat avec Place aux Jeunes, tiendra en avril un salon virtuel de l’emploi et de la vie aux Îles.
La pandémie a compliqué l’opération de charme lancé l’an dernier pour résoudre la pénurie de main-d’œuvre sur l’archipel, forçant notamment l’annulation de « croisières de l’emploi » prévues à Montréal et Québec l’été dernier.
Dans le cadre de ces croisières, des employeurs madelinots devaient monter des kiosques sur le CTMA Vacancier pour y rencontrer des citadins intéressés à travailler et vivre aux Îles.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, souligne qu’on a tenté de s’inspirer de cette formule tout en l’adaptant au contexte sanitaire :
Au programme de ce Salon de 2 jours : des ateliers, des conférences, des rencontres entre employeurs et candidats potentiels et un 5 à 7 avec une performance musicale de musiciens madelinots.
Alexandre Bessette, conseiller marketing de l’équipe de développement du milieu de la Municipalité, espère que cette formule permettra de rejoindre un public plus large que la capacité de 400 personnes du bateau :
Les organisateurs souhaite également s’adresser aux gens natifs des Îles pour les inciter à revenir vivre sur l’archipel.
Le Conseil de la Communauté maritime a attribué mardi un contrat de 50 mille dollars à la firme Ellicom pour la conception d’une plateforme numérique pour le Salon.
Pour une quatrième journée d’affilée, on ne dénombre aucun nouveau cas de COVID-19 dans la région Gaspésie-les Îles.
Le nombre de cas actifs passe toutefois de 15 à 16 puisque la Santé publique régionale intègre au bilan un cas de décembre qui avait initialement obtenu un résultat faux positif au dépistage en décembre, avant d’être finalement testé positif.
On compte actuellement quatre personnes hospitalisées, dont une dans un centre hospitalier gaspésien.
Le bilan quotidien n’enregistre aucun nouveau décès ni aucune nouvelle guérison dans la région.
La santé publique régionale a annoncé mardi soir sa décision de ne pas aller l’avant avec l’imposition d’une quarantaine obligatoire pour les gens entrant sur l’archipel.
À la suite de rencontres avec le comité d’urgence sanitaire des Îles, le directeur de la santé publique, le docteur Yv Bonnier-Viger, a conclu que les mesures en place fonctionnaient et étaient suffisantes pour limiter la propagation du Covid-19 pour le moment:
Il souhaite toutefois rappeler aux voyageurs qu’ils sont susceptibles de transporter le virus et qu’un isolement de 14 jours est « fortement recommandé » afin de protéger les insulaires.
La santé publique estimait la semaine dernière qu’en moyenne une cinquantaine de personnes par jour arrivait aux Îles, en majorité des travailleurs.
Les mises en garde aux passagers de CTMA et de PASCAN Aviation seront renforcées.
Le maire Jonathan Lapierre, qui n’était pas favorable à obliger l’isolement en raison d’un trop grand nombre d’exceptions et d’une application complexe, s’est dit satisfait de cette décision :
Le bilan du 19 janvier de la santé publique régionale ne recensait aucun nouveau cas en Gaspésie ou aux Îles.
Avec quatre guérisons, le nombre de cas actifs en Gaspésie est passé à 15, tandis que 5 patients sont toujours hospitalisés.
Le docteur Bonnier-Viger affirme discuter d’un retour aux paliers de couleurs avec les autres directions régionales de santé publique:
Si la tendance se maintient jusqu’au 8 février, les Îles pourraient retourner en zone jaune et la Gaspésie en zone orange ou jaune.
Le Conseil de la Communauté maritime a autorisé mardi un appel d’offres pour la réalisation groupée de tests de sol dans le cadre de la mise aux normes des installations septiques.
Une inspection menée entre 2015 et 2016 avait révélée que près du tiers des installations septiques individuelles de l’archipel ne correspondaient pas aux normes provinciales de traitement des eaux usées.
Le maire des Îles Jonathan Lapierre souligne que l’appel d’offres était une des recommandations du comité de travail mandaté en 2017 par le conseil:
Tous les propriétaires dont les installations ne sont pas conformes seront éligibles.
Le maire espère inclure plusieurs centaines de propriétaires dans le projet afin de permettre des économies d’échelle :
La Communauté maritime souhaite conclure l’appel d’offres ce printemps afin d’être en mesure de réaliser une série de tests de sols d’ici la fin de l’année.
Un tir groupé similaire pour l’installation des systèmes de traitement des eaux usées n’est pas prévu, en raison des variations importantes des coûts et des systèmes privilégiés en fonction du type de sol.
Le CISSS des Iles anticipe un déficit d’un million 900 mille dollars au terme de son exercice financier actuel.
Il s’agit d’une révision à la baisse, alors que le manque à gagner au budget de l’institution atteignait 2,3 millions de dollars lors de la dernière séance du conseil d’administration.
La PDG du CISSS des Iles, Jasmine Martineau, explique cette amélioration des états financiers par des économies réalisées localement, de même que des versements en provenance du ministère.
Témoignant des difficultés de recrutement et de rétention de l’établissement, elle estime à un peu moins de 2 millions de dollars le coût du recours à la main d’œuvre indépendante cette année, l’un des éléments explicatifs du déficit budgétaire du CISSS des Iles.
De plus, la nouvelle ressource embauchée cet automne pour assumer la direction des soins infirmiers a finalement renoncé au poste pour des raisons personnelles.
Madame Martineau précise que l’on a dû faire appel à de l’aide externe afin d’assumer cette fonction par intérim pour une période de trois mois.
Par ailleurs, le CISSS des Iles a embauché deux infirmières cliniciennes en prévention et contrôle des infections cet automne afin de se préparer en vue de la deuxième vague, après avoir observé une courte période de découverture des services.
Un équipage de la CTMA de 26 membres s’envolera samedi à bord d’un avion nolisé depuis Charlottetown jusqu’aux Îles Canaries, en Espagne, pour aller chercher le prochain traversier madelinot qui remplacera le NM Madeleine.
Accompagnés de la Société de classification navale Lloyd’s Register et d’un expert technique de Transports Canada, acquéreur du navire au coût de 155 millions de dollars et qui sera rebaptisé le Madeleine II, les marins madelinots séjourneront environ un mois en Europe, le temps d’une cale sèche pour effectuer des travaux de peinture et des inspections d’usage prévues au processus d’acquisition.
Il s’agira de la 5e inspection du navire de trois ans impliquant la CTMA.
photo: shipspotting
Le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin, précise que le bateau traversera l’Atlantique d’ici la mi-mars à destination des Îles pour ensuite repartir vers le quai d’Halifax afin de réaliser une mise aux normes canadiennes de navigation :
Les travaux sur le Madeleine II devraient durer 4 ou 5 semaines et Transports Canada est en charge de la facture et du calendrier des activités.
Le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin
Entretemps, les rampes hydrauliques aux quais de Souris et de Cap-aux-Meules feront l’objet d’ajustements en deux phases pour s’ajuster aux dimensions du nouveau traversier de 139 mètres de long.
La rampe hydraulique d’embarquement du quai de Cap-aux-Meules devra être ajustée aux dimensions du nouveau traversier qui remplacera le NM Madeleine
M.Aucoin explique que la première phase consiste en l’installation de rampes fixes qui permettront l’embarquement et le débarquement des véhicules à court terme en attendant l’ajustement permanent des infrastructures avec l’installation de nouvelles rampes hydrauliques :
Le Madeleine II reviendra ensuite aux Îles en attendant sa mise en service qui ne se fera certainement pas avant juin, même dans le meilleur des cas.
Intérieur du Villa de Teror Photo: Oliver Design
Le directeur général de la CTMA confirme que la piscine située sur le pont du Villa de Teror sera retirée, puisqu’elle est incompatible avec les opérations du traversier.
Il précise également que toutes les exigences sanitaires sont et seront respectées, incluant les tests de dépistage négatifs pour le retour au pays, afin d’éviter de ramener des cas positifs de COVID-19 dans l’archipel.
La vaccination des résidents et du personnel des établissements pour personnes âgées de l’archipel, de même que leurs proche-aidants significatifs, se complète mercredi.
Le CISSS des Iles a reçu 890 nouvelles doses lors d’une deuxième livraison cette fin de semaine, ce qui porte le total à un peu plus de 1200.
Sa présidente directrice générale, Jasmine Martineau, souligne que la campagne se déroule bien et que tant les résidents que le personnel du réseau de la santé y adhèrent.
Une fois cette première phase de vaccination terminée, l’excédent des doses reçues pourra servir à vacciner d’autres tranches de la population.
Madame Martineau précise toutefois que les prochaines priorités seront établies par le comité consultatif national sur l’immunisation et non par les autorités locales de santé.
Par ailleurs, le CISSS des Iles a aménagé un autobus prêt à être déployé sur le territoire pour agir comme clinique mobile de dépistage de la COVID-19, advenant une flambée des cas.
Les citoyens des Îles assumeront une augmentation de 1% sur leur compte de taxes foncières en 2021, alors que les taxes de services et celles des immeubles commerciaux et industriels sont maintenues à leur niveau actuel.
Source: Municipalité des Îles
Au moment de l’élaboration du budget municipal en octobre, l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) était de 0,5%.
Le maire Jonathan Lapierre rappelle toutefois que certaines dépenses, comme les frais de la Sûreté du Québec, les remboursements de taxes de services pour les personnes âgées à faibles revenus et les investissements sur la réfection des routes augmentent invariablement et que les Madelinots ont connu des indexations fiscales en dessous de l’inflation au cours des dernières années:
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Le marché immobilier et les taxes foncières:
L’augmentation représente 21 dollars sur le compte de taxes d’une résidence moyenne estimée à près de 140 mille dollars au dernier rôle d’évaluation qui couvre la période de 2020 à 2022.
Le maire se dit inquiet de la flambée du prix des maisons qui est monté en flèche au cours des dernier mois et qui pourrait occasionner une hausse proportionnelle du compte de taxes au dépôt du rôle de 2023.
Il affirme que la Municipalité n’a aucune juridiction dans le négoce des résidences privées, mais qu’advenant une hausse disproportionnée des prix de vente, un ajustement du taux de taxation, fixé en 2021 à 1,11$ du 100$ d’évaluation, pourrait compenser une augmentation trop forte des valeurs pour la capacité de payer des citoyens :
Dette municipale:
De 2018 à 2019, le taux d’endettement a diminué de de 24 à 20% de la valeur des immobilisations municipales, chiffrée à 104 millions de dollars pour le dernier exercice financier consolidé.
Source: Municipalité des Îles
Il s’agit d’un seuil confortable pour l’institution en matière de capacité d’emprunt selon M. Lapierre.
Une somme de 88 mille dollars, tirée des surplus accumulés, est d’ailleurs prévue au remboursement de la dette, alors que ce montant était de 280 mille dollars l’an dernier.
Faits saillants du côté des dépenses municipales
Au chapitre des dépenses, on note une diminution de presque 300 mille dollars au secteur de l’Hygiène du milieu.
Le maire explique qu’on prévoit adopter en cours d’année un règlement de tarification basé sur une formule d’utilisateurs-payeur pour les dépôts volontaires de déchets provenant des entreprises et des industriels au Centre de gestion des matières résiduelles :
D’autre part, la directrice des Finances, Danielle Hubert, souligne que l’augmentation des dépenses prévues à la culture et au patrimoine, qui passent de 75 mille dollars en 2020 à 211 mille dollars en 2021, provient d’une nouvelle entente sur trois ans avec le ministère de la Culture et des Communications.
La directrice des Finances à la Municipalité des Îles, Danielle Hubert
Le ministère qui reconnaît l’insularité de l’archipel dans ses ententes de financement bonifie ses contributions, ce qui a pour effet d’augmenter la part du milieu dans le financement des projets admissibles:
Projets prioritaires en 2021:
Parmi les projets prioritaires de développement prévus pour 2021, on note l’investissement habituel de 1,5 million de dollars, provenant d’un règlement d’emprunt, pour l’entretien des routes.
Une nouvelle somme de 100 mille dollars s’ajoute d’ailleurs au fonds récurrent qui atteindra l’an prochain la cible de 500 mille dollars.
Jumelé à l’emprunt annuel, ce seront donc deux millions de dollars par an qui devraient être consacrés aux chemins municipaux à partir de 2022.
D’autre part, les travaux de réfection des chemins de l’Île d’Entrée devraient s’amorcer cette année selon le maire.
Il précise qu’il a d’abord fallu compléter des étapes administratives préalables au lancement de chantiers.
On compte également agrandir la bibliothèque Jean-Lapierre à la Maison de la Culture, puisque l’idée d’une construction neuve près des établissements d’enseignement secondaire et collégial a été abandonnée.
La bibliothèque Jean Lapierre est devenue trop exigue pour la fréquentation et pour la prestation de services qui y est offerte
Les consultations publiques sur le Projet paysages, la création d’un parc à chiens près de l’Anse aux Baleiniers, la poursuite de la première phase de l’Écoquartier, la reconstruction de la piétonnière de La Grave, la relocalisation d’une salle municipale à Grande-Entrée pour remplacer celle du Capitole de l’Est, les travaux de protection contre l’érosion sur la Grave et à Cap-aux-Meules, l’aménagement d’un sentier cyclopédestre, la relocalisation de la piste cyclable de Cap-aux-Meules et la conversion de l’aréna de Havre-aux-Maisons figurent également sur la liste des projets à développer cette année.
Le budget 2021 de la Municipalité des Îles est équilibré à 27 millions 663 mille dollars.
Celui de 2020 représentait en revanche 26 millions 451 mille dollars.
Avec 353 nouvelles personnes venues s’y installer en 2020 selon le dernier bilan démographique de l’Institut de la statistique du Québec, l’archipel madelinot peut se targuer d’avoir atteint sa cible annuelle d’attraction d’une centaine de résidents.
Selon l’ISQ, il y a aussi une rétention légèrement meilleure qu’à l’ordinaire, avec 189 personnes qui ont quitté les Îles, portant le solde migratoire à 164.
Le conseiller en marketing territorial à la Municipalité Alexandre Bessette souligne que la pandémie a provoqué un engouement pour la vie en région.
Alexandre Besette. Crédit Photo: Et si les Îles, Facebook.
L’agente chez Place aux jeunes Vanessa Turbide calcule à plus d’une trentaine le nombre d’arrivants âgés de 20 à 35 ans que l’organisation a aidé à s’installer cette année.
Elle espère que le récent renouvellement de leur site web et de leur logo contribuera à réitérer ces performances en 2021.
Selon elle, la hausse du télétravail, le plein-air et les mesures sanitaires moins strictes pendant une partie de l’année ont pu convaincre les intéressés.
Vanessa Turbide.
Mme Turbide pense que pour ceux qui envisageaient les allers-retours fréquents sur le continent, la pandémie a au contraire pu avoir un effet dissuasif.
Dans quelques cas, des voyageurs venant aménager aux îles ont même dû faire demi-tour au Nouveau-Brunswick ou à l’Île-du-Prince-Édouard, faute d’avoir la documentation requise pour traverser ces provinces.
Les restrictions ont aussi compliqué l’organisation de séjours exploratoires et d’activités d’intégration.
C’est aujourd’hui que s’ouvrent les consultations publiques sur les impacts de la pandémie sur la santé mentale au Québec à l’Assemblée nationale.
Ce sont 25 organismes qui seront entendus d’ici mercredi par le ministre délégué à la Santé et aux Services Sociaux, Lionel Carmant, qui avait entamé à la fin 2019 un chantier de consultations afin d’élaborer une stratégie quinquennale de soutien aux personnes souffrant de troubles mentaux.
Sur la recommandation des partis d’opposition, le ministre a décidé d’inclure un volet dédié aux impacts de la pandémie dans la stratégie.
Le député des Îles et porte-parole en Santé pour le Parti Québécois, Joël Arseneau
La suggestion du député des Îles Joël Arseneau d’inclure le Centre communautaire L’Éclaircie comme représentant local du Regroupement des organismes communautaires et alternatif en santé mentale a été retenue :
La directrice de l’organisme, Rachelle Leblanc, y soulèvera l’augmentation de l’anxiété remarquée par les organismes d’aide à la personne sur le territoire et les effets de l’isolement sur les personnes âgées.
La directrice du Centre communautaire LÉclaircie, Rachelle Leblanc
Elle précise que la pandémie affecte l’ensemble de la population et prend en exemple les complications de déplacements particulières aux Madelinots.
Elle compte aussi proposer au ministre des pistes de solutions :
La consultation publique s’inscrit dans les initiatives transpartisanes de plus en plus fréquentes à l’Assemblée nationale, et réunira les porte-paroles en Santé de l’ensemble des partis.
D’ailleurs, Québec acceptera les mémoires ou commentaires du public sur les impacts de la pandémie sur la santé mentale entre le 18 janvier et le 3 février à partir du site web du ministère de la Santé et des Services Sociaux, qui diffusera les échanges de la consultation sur sa chaîne Youtube.
Notons que Québec a débloqué 100 millions de dollars pour réduire l’attente des services en santé mentale à l’automne suite à la tuerie de l’Halloween à Québec, lorsqu’un homme avait attaqué des passants avec une épée.
Une légère augmentation des collisions mortelles s’observe partout sur les routes de la province, selon le bilan routier 2020 de la Sûreté du Québec.
Le nombre d’accidents ayant causé des décès est passé de 217 en 2019 à 228 l’année dernière, un nombre qui se situe toutefois sous la moyenne des cinq dernières années, qui est de 236 collisions.
Le porte-parole de la Sûreté, le sergent Claude Doiron, ajoute que la région Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-les-Iles ne fait pas exception, avec 35 décès sur ses routes.
Cette hausse est selon lui surprenante, alors qu’on s’attendait plutôt à voir une diminution des collisions mortelles, avec les limitations des déplacements liées à la pandémie de COVID-19.
Les trois principales causes d’accidents mortels en 2020 demeurent la conduite imprudente telle que les excès de vitesse, suivi des distractions au volant et finalement de la capacité de conduite affaiblie par l’alcool, les drogues ou la fatigue.
Une victime sur cinq ne portait pas sa ceinture de sécurité au moment de l’impact, précise le sergent Doiron.
Parmi les autres causes d’accidents routiers, le sergent Doiron cite les bris mécaniques et les pertes de contrôle occasionnées par un manquement à l’adaptation de la conduite par rapport à l’état de la chaussée.
Le conseil d’administration de Tourisme Îles-de-la-Madeleine annonce la nomination de son nouveau président en la personne de Jacky, fils de Roger Poirier, suite au départ de Damien Déraspe, qui était en poste depuis 2016.
M. Déraspe retient dans son bilan la saga du remplacement du Voyageur, l’avenir des croisières CTMA, les consultations liées au traversier et aux nouveaux horaires, ainsi que la planification stratégique quinquennale.
Damien Déraspe occupait la présidence de Tourisme Îles-de-la-Madeleine depuis mai 2016
Il explique son départ de la présidence du conseil d’administration par la multiplication des défis et du poids décuplé de sa charge par la Covid-19, incompatibles avec ses autres obligations professionnelles et familiales :
De son côté, Jacky Poirier siège depuis quelques mois au conseil de l’ATR comme représentant de l’hébergement touristique, le volet qui rassemble la plus grande proportion des membres de l’association touristique régionale.
Malgré les défis importants à venir pour le secteur touristique, M. Poirier est optimiste.
Le nouveau président de Tourisme Îles-de-la-Madeleine, Jacky Poirier
Il ajoute que son redressement est crucial pour l’économie locale :
Selon le président sortant, la destination devra se concentrer à préserver la qualité de son accueil chaleureux, qui fait sa notoriété.
M. Déraspe ajoute qu’il faudra aussi surveiller le phénomène de plus en plus répandu des acquisitions de résidences secondaires par des visiteurs, qui ne les occupent qu’en été en limitant ainsi l’accès local à la propriété.
La campagne de vaccination à la Covid-19 reprend aujourd’hui avec la réception de près de 900 nouvelles doses de vaccin samedi.
C’est cette fois les employés du CISSS et les aînés vivant en résidence qui recevront le vaccin, après les résidents et les employés du CHSLD la semaine dernière.
Dans son bilan de lundi, la santé publique régionale ne recense aucun nouveau cas de Covid-19 ni aux Îles ni en Gaspésie pour la première fois depuis le 24 novembre.
Avec aucun nouveau décès et une nouvelle guérison, cela porte le nombre de cas actifs dans la région à 20.
La Corporation culturelle Arrimage poursuit son processus de réaménagement organisationnel en cours depuis les dernières années en annonçant une nouvelle embauche à la coordination en formation continue.
L’artiste et animatrice radiophonique, France Arseneau est entrée en poste il y a deux semaines en remplacement de Carole Painchaud qui, après 15 ans au sein de l’organisme, a décidé de changer de parcours professionnel.
L’agente de développement et coordonnatrice à la formation continue, Carole Painchaud quitte Arrimage après 15 ans de services
La directrice d’Arrimage, Anne-Marie Boudreau, se réjouit de la nomination de Mme Arseneau qui coordonnera l’offre d’une dizaine de formations par année pour les artistes de l’archipel, tant sur le plan administratif que sur les pratiques disciplinaires :
Mme Boudreau précise qu’en 2018, le ministère de la Culture et des communications a décidé de soutenir le service de formation aux artistes du milieu, ce qui a mené à la création du poste dédié à ce volet.
La directrice d’Arrimage, Anne-Marie Boudreau
Auparavant l’organisation des formations plus rares et plus espacées s’ajoutait aux autres tâches des employés de l’équipe :
Malgré le contexte de pandémie et de pénurie de main d’œuvre, Mme Boudreau est heureuse de constater que les postes affichés au sein de la corporation culturelle trouvent rapidement preneur.
De plus, Arrimage annoncera prochainement la nomination d’une nouvelle ressource en charge des communications.
Le ministère de la Culture et des Communications octroi une somme additionnelle de 45 000 $ chacun au Centre d’interprétation du phoque et au Musée de la Mer dans le cadre de son Plan de relance économique du milieu culturel.
La ministre responsable de la région Gaspésie-les Îles, Marie-Ève Proulx, annonçait vendredi une bonification des subventions de 9 institutions muséales de la région pour l’exercice financier 2020-2021.
Les musées ont subis une importante diminution de leurs revenus en raison de leur fermeture aux visiteurs, comme le souligne la directrice du Musée de la Mer, Monica Thériault :
Elle ajoute que c’est un coup de pouce pour la poursuite des activités dans un contexte plus difficile par rapport au public.
Pour sa part, le directeur du Centre d’interprétation du phoque, Robert St-Onge, a fait part de son agréable surprise, alors que ce n’est que la deuxième année que le Centre perçoit de l’aide au fonctionnement :
Le Centre d’interprétation a depuis élargi son mandat à la valorisation du mode de vie maritime et planche sur le renouvellement de son exposition permanente.
La députée fédérale de Gaspésie les Iles, Diane Lebouthillier, se veut rassurante quant à la nomination du nouveau ministre des Transports, Omar Alghabra, en remplacement de Marc Garneau.
Elle reconnait d’emblée que plusieurs dossiers importants pour le milieu relèvent de Transports Canada et comprend ainsi qu’un changement au cabinet puisse susciter des inquiétudes.
Si madame Lebouthillier est sans équivoque quant à l’ouverture de son collègue face aux demandes des Iles, elle explique que l’avancement des dossiers dépend de la cohésion entre les partenaires impliqués, du travail des fonctionnaires et ultimement du ministre.
Elle se dit confiante pour ce qui est de la collaboration au sein du gouvernement et précise qu’il est essentiel de procéder par une approche de concertation afin d’en arriver à des décisions qui reflètent les volontés du milieu, quitte à ce que le processus s’étire dans le temps.
Par ailleurs, madame Lebouthillier affirme que son équipe locale est fière de son bilan et prête à partir en campagne électorale à tout moment.
Elle briguera ainsi un troisième mandat, au moment où la Chambre des communes décidera d’envoyer les canadiens aux urnes.
Malgré un remaniement au sein de son cabinet, le premier-ministre Justin Trudeau s’est défendu la semaine dernière d’effectuer cette manœuvre en vue d’un déclanchement précoce des élections.
Le portrait sanitaire s’éclaircit dans la région alors qu’on dénombre présentement 21 cas actifs de COVID-19 sur le territoire de la Gaspésie et des Iles.
Seuls deux cas se sont déclarés pendant la fin de semaine, dont aucun sur l’archipel, où les dernières infections ont été recensées au début du mois de janvier.
Un quarante-sixième décès attribuable à la maladie est toutefois survenu du côté de la Gaspésie, selon le bilan publié dimanche par la direction régionale de santé publique.
On compte toujours sept personnes originaires de la région hospitalisées en lien avec la COVID-19.
Dans la province, le total des cas actifs est en diminution et se situe maintenant tout juste au-dessus du seuil des 20 milles infections, soit près de 20 pourcent moins qu’il y a 5 jours.
Le bilan démographique annuel de l’Institut de la statistique du Québec montre que la population de l’archipel continue d’augmenter, une hausse continue depuis 3 ans.
Les chiffres rendus publics hier établissent la population des Îles à 12 mille 774, soit 132 résidents de plus qu’en 2019.
Ayant travaillé sur le bilan, la démographe Martine St-Amour souligne qu’on peut établir un lien avec le solde migratoire, toute proportion gardée le meilleur de l’Est du Québec:
Si la ville de Montréal enregistre un fort déficit migratoire, plusieurs régions éloignées du Québec ont connu une diminution des départs.
La démographe prévient qu’il est encore trop tôt pour conclure à un mouvement d’ampleur attribuable à la pandémie, puisque l’analyse est basée sur les données de juillet 2019 à juillet 2020.
La population des Îles est en outre plus âgée que celle du reste du Québec, une tendance qu’on retrouve aussi en Gaspésie et au Bas Saint-Laurent.
L’âge moyen des madelinots est 49 ans, soit 6 ans de plus que la moyenne québécoise.
* Une personne est considérée résidente si son adresse de correspondance est aux Îles. Les données migratoires sont basées sur les changements d’adresse enregistrés à la Régie de l’assurance maladie du Québec.
Le porte-parole de la Sûreté du Québec, le sergent Claude Doiron, confirme qu’une bonne collaboration s’observe entre la population des Iles et les services policiers, en lien avec l’instauration du couvre-feu.
S’il ne peut confirmer le nombre de constats émis, celui-ci souligne que la majorité des personnes ayant été interceptées depuis samedi dernier se déplaçaient pour des raisons essentielles.
Les effectifs de soir de la Sûreté ont d’ailleurs été rehaussés afin d’assurer une surveillance accrue du territoire d’ici à ce que le couvre-feu soit levé.
Le sergent Doiron invite la population à poursuivre ses efforts et à éviter les débordements, rappelant du même coup que les agents n’hésiteront pas à intervenir advenant un relâchement.
La situation sanitaire demeure stable aux Iles-de-la-Madeleine tandis que le nombre de cas actifs continue de diminuer à l’échelle de la région, selon les plus récentes données transmises par la direction régionale de santé publique.
Trois nouvelles infections sont déclarées du côté de la Gaspésie dans les MRC d’Avignon, de Bonaventure et de Côte-de-Gaspé, portant le total des cas actifs à 43.
On dénombre présentement 9 personnes originaires de la région qui sont hospitalisés en lien avec la maladie, soit deux de plus que mercredi.
Dans la province, le nombre de décès causés par la pandémie de COVID-19 depuis mars est légèrement inférieur à 8 mille 900 alors que la santé publique en déclarait 63 supplémentaires jeudi, ainsi que plus de deux milles nouveaux cas.
Pêches et Océans Canada annonçait la semaine dernière avoir repêchés 63 tonnes d’engins de pêche fantômes.
Le Centre d’innovation Merinov pourrait jouer un rôle important dans la poursuite de l’objectif du gouvernement de réduire les déchets plastiques dans le secteur des pêches.
La chercheuse industrielle Stéphanie Pieddesaux est responsable pour Merinov d’un projet financé par le ministère qui vise notamment à créer des méthodes plus efficaces pour détecter et récupérer les engins :
Il est prévu de développer un algorithme qui reconnaîtra les cages et un instrument qui facilitera leurs remontées dans des conditions difficiles.
Merinov travaille aussi sur un projet dont l’objectif est de trouver des moyens de détourner les matériaux des engins de pêches des sites d’enfouissement.
Mme Pieddesaux souligne que la diversité des engins et des matières apporte une complexité pour leur récupération et qu’ils ne sont parfois même pas acceptés par les centres de gestion des matières résiduelles.
À long terme, la chercheuse rêve d’une réelle « économie circulaire » des engins de pêche qui réduirait les coûts pour les pêcheurs et pour l’environnement.
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