Le fromage Pied-de-Vent de l’entreprise locale du même nom fait partie des 63 finalistes du concours Sélection Caseus. Le produit de lait de vache à pâte demi-ferme a été choisi à la suite d’une évaluation sensorielle par un jury d’experts.
C’est le seul fromage de la région Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine à avoir été retenu.
Les gagnants seront connus en septembre, à l’issue d’une cérémonie à Québec.
Québec serre la vis aux centres de services scolaires et exige que les directions d’école ralentissent la cadence côté dépenses. Cette annonce se traduit à première vue par des coupes de plus de 1,4 million de dollars sur l’archipel.
Par communiqué, la directrice générale du Centre de services scolaire des Îles, Isabelle Gilbert, souligne que les compressions pourraient être plus grandes qu’anticipées puisque certains paramètres sont « toujours en analyse ».
Elle ajoute que l’équipe travaille activement à débroussailler la situation et que « tous les efforts sont consentis pour minimiser les impacts » sur les services administratifs et éducatifs. Dans les derniers mois, le CSSÎ avait déjà dû réduire ses dépenses de fonctionnement de 132 000 dollars par ordre du gouvernement, ce qui avait entrainé la suspension de deux processus d’embauches.
À l’échelle de l’Est-du-Québec, les organisations scolaires estiment qu’elles devront retrancher près de 39,5 millions de leur budget.
À la grandeur de la province, le gouvernement Legault impose des « mesures d’économie » dépassant un demi-milliard, assorties d’une « mesure générale pour l’optimisation des effectifs » afin de limiter la croissance du nombre d’employés dans les écoles.
Depuis l’annonce, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, s’est défendu d’imposer des coupes au réseau de l’éducation, justifiant la décision par la nécessité de respecter le cadre financier du gouvernement.
La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) des Îles présente un bilan 2024-2025 « dans la continuité » de l’exercice précédent, avec un plus de 2 068 200 dollars injectés au sein de 24 entreprises.
Les contributions pour les transferts représentent 62% des investissements et les projets de démarrage, 27%. Le directeur général de l’organisation, Daniel Gaudet, y voit un signe de dynamisme économique, engrangeant des retombées dépassant 20,2 millions dans le milieu.
Le directeur général de la SADC des Îles, Daniel Gaudet (photo CFIM)
Il indique que la SADC a aussi continué d’adapter son offre de formations aux besoins et tendances du monde entrepreneurial, notamment sur le recours à l’intelligence artificielle.
Questionné sur les impacts du nuage d’austérité qui plane au gouvernement fédéral, Daniel Gaudet rappelle que le fonds d’investissements appartient à la SADC. Ce qui signifie que les sommes issues des remboursements de prêts reviennent entre leurs mains et sont ensuite avancées à d’autres demandeurs.
Cette autonomie sécurise l’organisme, mais ne le place pas hors atteinte des coupes, nuance-t-il.
Au final, la SADC des Îles demeure en bonne santé financière, conclut-il.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
Le contingent et la répartition par flottille de la pêche au sébaste pour la saison 2025-2026 sont identiques à celles de l’an passé.
Le quota global demeure à 60 000 tonnes pour l’unité 1 dans le golfe du Saint-Laurent, un volume quatre fois moins élevé que celui recommandé par les scientifiques. Les biologistes estiment qu’on pourrait sortir de l’eau jusqu’à 238 000 tonnes de poisson rouge sans faire de tort au stock.
Ottawa a toutefois rehaussé les quantités mises de côté comme allocation de réserve et pour la pêche expérimentale, ce qui fait que l’industrie a concrètement accès à un total autorisé de captures de 50 000 tonnes.
Pêches et Océans Canada a tout de même ajusté certaines mesures de gestion, notamment vis-à-vis les chaluts à panneaux et les exigences en matière d’observation en mer. Le ministère autorise aussi maintenant le chalutage dans des eaux moins profondes à l’année, conformément à ce qui avait été réclamé par des pêcheurs.
Les limites sur les taux de prises accessoires ont quant à elles été maintenues.
La saison de la pêche au sébaste débutera le 24 juin.
Un jeune Madelinot s’est taillé une place au sein d’une des équipes qui représenteront le Québec lors d’un championnat de volleyball national.
Joseph Arseneau fait partie des 14 joueurs sélectionnés pour former la « Relève bleue masculine » en vue de la Coupe Canada 2025.
Les athlètes participeront à une série de camps intensifs en juillet avant de prendre la direction de Saint-Catharines, en Ontario. La Coupe Canada se déroule du 22 au 27 juillet.
Le Concours des Châteaux de sable mise sur la nostalgie pour son avant-dernière édition.
C’est avec la thématique « Souvenirs retrouvés » en tête que les bâtisseurs seront invités à créer des œuvres sur la plage du Sandy Hook, lors de la fin de semaine du 8 au 10 août. Les coordonnatrices de l’événement, Laurie Delaney et Marie Allard, expliquent ce que le thème évoque pour elles.
Le comité organisateur a dévoilé du même souffle la programmation du concours, mercredi soir.
De gauche à droite: Marie Allard, Marie-Chantal Gaudet, Eva Nash et Laurie Delaney, toutes présentes pour le dévoilement du thème et du calendrier à l’occasion d’un 5 à 7 chez Olyve (photo: CFIM)
Prestations musicales d’artistes locaux et de la Louisiane; ateliers d’art littoral, d’auto-défense, de danse en ligne; impro-plage, chasse aux trésors, activité de fabrication de lanternes flottantes suivie d’une parade de bateaux illuminés…
Il y en a pour tous les goûts et tous les âges, résument mesdames Allard et Delaney.
La traditionnelle compétition de construction de châteaux de sable se déroulera avec les mêmes modalités qu’à l’habitude : trois catégories d’équipes – adulte, famille et style libre – en plus d’un prix du public.
Le camping est également autorisé sur le site cette année.
La 39e édition, l’avant-dernière pour les Châteaux
Le conseil d’administration de l’événement a annoncé en avril dernier que l’aventure du Concours des Châteaux de sable prendrait fin en 2026, après 40 éditions. Des motifs écologiques et financiers ont motivé cette décision, puisque le site se fragilise d’année en année et que l’achalandage, tout comme l’utilisation du sable, exercent une pression sur les dunes.
Côté financement, l’accès aux enveloppes de soutien est de plus en plus restreint, ont souligné les administrateurs, qui ont aussi décidé d’abandonner les spectacles à grand déploiement qui rapportaient gros, mais exigeaient encore plus de logistique et d’équipements. Le concours a d’ailleurs enregistré, en 2024, un autre bilan déficitaire.
C’est donc l’été prochain que le comité organisateur tournera la page sur un événement phare de l’été sur l’archipel. Des surprises seront au rendez-vous, ont laissé entendre Laurie Delaney et Marie Allard.
La Coop IGA de Havre-aux-Maisons poursuit sur sa lancée. Le supermarché a enregistré des profits record de 868 288 dollars en 2024, sur un chiffre d’affaires dépassant les 15 millions.
Les états financiers ont été présentés aux membres lors de l’assemblée générale annuelle, mardi, à la Maison de la culture.
Le directeur général du magasin Coop IGA de Havre-aux-Maisons, Pascal Thorne (photo: CFIM)
Le directeur général, Pascal Thorne, se réjouit de ce bilan positif.
Il indique que le reste du surplus sera injecté dans la réserve, ce qui permettra de réaliser des investissements à l’interne.
La rénovation de la salle des employés, le changement de l’éclairage extérieur et le virage vers des étiquettes électroniques sur les tablettes sont sur la liste des projets des prochains mois.
Les défis entourant la rétention de la main-d’œuvre demeurent nombreux, mentionne Pascal Thorne. Pénurie de candidats, mouvement de personnel, travailleurs vieillissants… Le supermarché n’a pas d’autre choix que de s’adapter à ces réalités, relativise M. Thorne.
Sur une autre note, le conseil d’administration a recruté une nouvelle membre, Mélina Bénard.
De plus, la Coop IGA de Havre-aux-Maisons compte 1177 clients membres, un nombre en hausse vis-à-vis le précédent bilan.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
Maryse LeBlanc quittera la direction de Carrefour Unité à la fin de l’été.
Elle a fait connaître ses intentions tout juste avant la conclusion de l’assemblée générale annuelle de l’organisme, le 17 juin. Mme LeBlanc a simplement indiqué être prête à tourner la page sur cette aventure, en ajoutant qu’elle se rendra disponible pour former la personne qui lui succédera.
Outre l’annonce, la rencontre a servi à récapituler l’exercice 2024-2025.
Côté finances, l’organisme a terminé son année avec un excédent de 13 386 dollars. Le bilan comptable montre une hausse substantielle des produits et des charges, qui s’explique par des nouvelles sommes liées à des projets particuliers et l’augmentation de certains revenus autonomes.
Côté rapport d’activités, Carrefour Unité se dit maintenant rendu à l’étape de consolider ses services.
En quelques chiffres: 2290 interventions via le centre de jour, plus de 800 rencontres réalisées par les travailleurs de milieu et 14 événements couverts par l’équipe festive.
Pour ce qui est du frigo communautaire, la contribution des partenaires a été chaleureusement soulignée. Selon les données de l’organisme, le CISSS des Îles a donné 3094 portions de nourriture, tandis qu’Entraide communautaire a remis 7214 livres de denrées alimentaires.
Quant à la halte-chaleur à haut seuil de tolérance, l’organisme dénombre 369 entrées pour l’hébergement de nuit.
La halte-chaleur était ouverte de 21h à 9h chaque soir, au 690 chemin Principal, à Cap-aux-Meules (photo: CFIM)
Le projet se bute toutefois à un budget réduit, qui fait en sorte que le service ne peut être offert que six mois par année. Maryse LeBlanc a laissé entendre que la halte-chaleur pourrait rouvrir ses portes au début octobre advenant que des fonds supplémentaires lui soient octroyés.
Finalement, trois administrateurs ont été reconduits pour un mandat de deux ans: Martin Arseneau, Christine Arseneault et Marc-André Richard.
La courte pêche printanière au flétan atlantique s’est conclue avec des captures totalisant 44 tonnes. Une quarantaine de pêcheurs ont été actifs en avril, selon le directeur du bureau de secteur des Îles, Cédric Arseneau.
Cédric Arseneau, enn charge du bureau du MPO de Cap-aux-Meules (photo: CFIM)
Ajoutées au bilan de l’été et de l’automne derniers, les prises s’élèvent à 194 tonnes pour la saison 2024-2025, alors que le contingent alloué était fixé à 137 tonnes. Le dépassement dans les débarquements est donc de l’ordre de 42%, ce qui signifie qu’une poignée de pêcheurs verront leur quota amputé, explique M. Arseneau.
Les volumes excédents de prises ont mené Pêches et Océans Canada à réviser les mesures de gestion pour la pêcherie. Le ministère y travaille depuis novembre et en est à les finaliser, tandis que la nouvelle saison approche à grands pas.
Cédric Arseneau indique s’être assis avec les associations de pêcheurs afin d’identifier les failles dans le système. Un resserrement des règles est inévitable, décrète-t-il.
Les mesures de gestion seront publiées le mois prochain, mais le quota accordé à la flottille madelinienne est déjà connu. Les détenteurs de permis madelinots se partageront 219 tonnes de poisson (environ 483 000 livres), un volume en hausse de 37%.
La saison de pêche au flétan débuterait fin juillet.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Cap info: Mis en ligne après diffusion.
La firme Eurêka Environnement se dit déçue de la décision de la Municipalité des Îles dans le dossier du centre de traitement des sols contaminés.
Les élus ont refusé la demande de dérogation mineure, qui aurait permis au projet de voir le jour sur un terrain situé à Fatima, au bout du chemin Philippe-Thorne.
Le conseil municipal a justifié son verdict par un manque de compatibilité dans les usages vis-à-vis le reste du voisinage. La hausse du trafic lourd et un « certain » manque d’acceptabilité sociale ont aussi pesés dans la balance.
Par courriel, Eurêka Environnement écrit continuer de croire en son projet, qui, de son avis, aurait été bénéfique pour l’archipel et répondrait aux besoins exprimés par plusieurs partenaires.
La firme estime qu’acheminer les matières contaminées à l’extérieur des Îles ne fait « aucun sens au point de vue environnemental et économique ».
Une réflexion est en cours au sein de l’entreprise concernant les perspectives pour son projet en territoire madelinot.
Le programme « Les Cuistots aux Îles » célèbre 10 ans d’apprentissages culinaires et gustatifs.
Mijotés par le Bon goût frais des Îles, les ateliers de cuisine-nutrition ont rejoint près de 1600 jeunes Madelinots depuis sa création en 2014. L’agente de développement Camille Tremblay Lalancette raconte les débuts du projet.
De fil en aiguille, l’initiative s’est étendue à l’ensemble des écoles primaires madeliniennes et dans les centres de la petite enfance.
« Madame Geneviève », Camille Tremblay Lalancette et « Monsieur Gabriel » (photo: CFIM)
Façonné pour renforcer la littératie et l’autonomie alimentaires, le modèle est adapté aux enjeux locaux, avec une approche unique qui fait des envieux dans le reste du Québec, se réjouit Mme Tremblay-Lalancette. Les animateurs culinaires, Geneviève Morin et Gabriel Boulianne y apportent leurs couleurs – ou plutôt, leurs épices – depuis quelque temps déjà.
Le programme de littératie et d’autonomie alimentaires s’est officiellement déployé à l’École polyvalente cette année, souligne Camille Tremblay-Lalancette.
Elle et les animateurs culinaires, Geneviève Morin et Gabriel Boulianne, se disent très fiers de mesurer les retombées des ateliers, dont les effets se transposent à la maison, selon des témoignages de parents.
Les tests gustatifs et culinaires suscitent tout plein de réactions chez les jeunes (photo: Bon goût frais des Îles)
Elle ajoute que le Bon goût frais est « sur la bonne voie » pour consolider et pérenniser le programme.
L’initiative compte depuis son lancement sur plusieurs partenaires, qui agissent aussi parfois à titre de bailleurs de fonds : le Centre de services scolaire, le Groupe persévérance scolaire, l’équipe du Développement social et les coops d’alimentation IGA. Un nouveau contributeur s’est ajouté à la liste: la Caisse Desjardins des Îles, qui accorde du soutien financier sur trois ans par l’entremise du Fonds d’aide au développement du milieu.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à Debout les Îles!, cliquez ici.
Le 16 juin, une baleine noire de l’Atlantique Nord empêtrée dans des engins de pêche a été aperçue tout près de Morell, sur le versant nord de l’Île-du-Prince-Édouard.
Un seul individu a été aperçu près de Morell, selon la carte interactive Baleine-en-vue (capture d’écran MPO)
Le mâle juvénile, âgé de 4 ans, est surveillé depuis décembre 2024 et avait été observé à la fin mai dans les alentours des Escoumins, dans l’estuaire du Saint-Laurent.
Par communiqué, Pêches et Océans Canada indique poursuivre ses opérations pour localiser la baleine et tenter de la secourir, si les conditions météorologiques le permettent.
Ailleurs dans le golfe, les interdictions de pêche se multiplient à la suite de détections de mammifères marins.
Plusieurs fermetures de zones, temporaires et saisonnières, sont en vigueur entre l’archipel et le Nouveau-Brunswick.
En noir, les interdictions saisonnières (jusqu’à l’année prochaine), en rouge uni, les fermetures temporaires, d’une durée de 15 jours. Les secteurs quadrillés constituent ceux visés par les nouveaux avis du MPO (photo: MPO)
Pour l’instant, aucune ne s’étend à l’intérieur de la ligne des 20 brasses de profondeur entourant les Îles, épargnant donc les homardiers madelinots.
L’équipe de cinq cyclistes madelinots revient fatiguée, mais heureuse d’avoir accompli l’épreuve du 1000 kilomètres du Grand défi Pierre Lavoie. Cette année encore, le peloton s’est classé dans le top 10 des formations ayant récolté le plus de dons, sur un total de 219 délégations.
Avec 71 400 dollars recueillis jusqu’à présent, la participante Véronique Dufour se réjouit que les fonds servent à valoriser l’effort physique chez les jeunes et les saines habitudes de vie.
Elle a pédalé à relais en compagnie d’Émilie Audet, Julien-Claude Boudreau, Amélie Poirier et Jason Boros.
Pour la 17e édition de l’événement, le trajet s’étirait sur 13 étapes dans les rues de Québec et sur l’autre rive, jusqu’à Ste-Marie, en Beauce.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
La Fondation Madeli-aide pour l’éducation a officiellement une nouvelle direction générale en la personne de Marianne Munger, en fonction depuis le 22 avril dernier.
Selon le président par intérim, Denis Richard, le dévoilement de la nomination a été repoussé pour laisser le temps à Mme Munger de vivre les soupers bénéfice avant de la placer sous les projecteurs.
Établie aux Îles depuis six ans, elle compte mettre sa connaissance du milieu et son expérience dans la préparation d’événements pour faire avancer les idées qui germent au sein de l’organisation.
Ancienne directrice adjointe aux communications au Pôle d’économie sociale, elle a notamment participé à la coordination du Festival de cirque des Îles et aux Veillées sur le perron à l’église de Grande-Entrée.
Pour sa première année en fonction, elle compte mobiliser les jeunes madelinots et renforcer les liens avec la communauté d’affaires afin de mieux porter la mission éducative de la fondation.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
Le Centre de services scolaire des Îles franchit une étape de plus dans le projet de rénovations majeures de la piscine régionale. Après des travaux réalisés l’été dernier sur la toiture et le système de ventilation, la planification de la phase suivante progresse.
En rencontre extraordinaire le 10 juin, le conseil d’administration du CSSÎ a retenu les services des firmes Bourgeois Lechasseur Proulx Savard consortium d’architectes et GBI Expert-Conseils inc. pour réaliser les plans et devis.
Le directeur des ressources matérielles, Jean-Michel Cyr, explique la suite du processus.
Questionné au sujet des compressions budgétaires exigées dans le réseau scolaire par le gouvernement, M. Cyr répond qu’elles n’affectent pas le projet de réfection de la piscine. Il précise que le Centre de services scolaire dispose de cinq ans pour utiliser l’enveloppe de 1,9 million de dollars octroyée par Québec en 2024.
Le montant des contrats n’a pas été dévoilé par le Centre de services scolaire, puisque les entreprises ont été sélectionnées de façon « qualitative » par Québec, qui récupérera la facture au bout du compte.
Sur la question du montage financier du projet, Jean-Michel Cyr rappelle que la subvention en couvre les deux tiers.
Le CSSÎ vise 2026 pour publier l’appel d’offres pour la phase 2 des travaux, qui s’attaqueront entre autres au bassin de la piscine et aux vestiaires.
Dans le meilleur des mondes, la réfection de l’infrastructure sportive débuterait à l’été 2026. Selon Jean-Michel Cyr, les rénovations s’échelonneront sur une période plus longue que les vacances estivales.
Les élus madelinots se montrent satisfaits de leurs discussions avec les représentants de la Société des traversiers du Québec, qui ont effectué une rare visite terrain sur l’archipel récemment.
Le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette (photo: CFIM)
Il souligne que la société d’État ne peut pas prévoir toutes les mauvaises surprises, mais sent une ouverture pour améliorer la fiabilité de la desserte maritime entre Cap-aux-Meules et l’Île d’Entrée.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau estime, lui aussi que les émissaires de la STQ ont fait preuve d’écoute lors des rencontres avec les partenaires du milieu.
Le député Joël Arseneau (photo: CFIM)
Reste à voir si les discussions portent fruit, conclut-il.
D’ailleurs, après avoir repris du service comme à son habitude après son arrêt technique printanier, le Ivan-Quinn a subi un bris de nature électrique samedi après-midi.
Le navire d’excursion Béatrice-Hubert a dû être appelé en renfort pour le transport de passagers. L’opérateur de la desserte Cap-aux-Meules/Île d’Entrée, la CTMA, a compensé avec des traverses supplémentaires dimanche.
Au terme de la sixième semaine de pêche au homard, le prix versé à quai se maintient.
Les homardiers madelinots ont reçu 7,70$/lb, c’est-à-dire le plus haut prix de la saison jusqu’à présent. C’est 1,40$/lb de plus qu’à pareille date l’an dernier.
Les données de l’Office des pêcheurs de homards des Îles montrent que les prises continuent d’être abondantes. On parle de 1 872 802 livres de crustacé sorties de l’eau, un volume en hausse de 22% par rapport à 2024.
Selon les chiffres compilés par la salle de nouvelles de CFIM, la moyenne hebdomadaire des dernières années tourne plutôt autour de 1,5 million de livres à la semaine 6.
Par contre, arrivés aux deux tiers de la saison, on constate que les captures cumulatives trainent encore de la patte vis-à-vis l’an passé. La différence est estimée à 434 000 livres.
Les projections déambulatoires cinématographiques du laboratoire créatif Kinomada ont remporté un vif succès.
Les attentes de l’organisation et des artistes ont été dépassées, puisque l’événement a attiré au-delà de 500 curieux sur le site patrimonial de La Grave au terme des trois soirées de diffusion.
Environ130 personnes ont assisté à la première soirée de projection (photo: CFIM)
Le directeur général et artistique de Kinomada, Yannick Nolin, témoigne du sprint d’une semaine derrière la réalisation des courts-métrages, réfléchis en fonction des surfaces de projection.
Sur les six artistes qui ont pris part au projet, quatre sont des résidents des Îles. La sélection s’est faite pour mettre de l’avant des candidatures locales et pour atteindre la parité, ajoute Yannick Nolin.
Yannick Nolin, dg et directeur artistique de Kinomada, aussi nouvellement responsable de la programmation pour le Festival Images en vues (photo: CFIM)
Ce projet satellite des résidences de création Kinomada a d’ailleurs subi de plein fouet les coupes dans son financement provenant du Conseil des arts et des lettres du Québec. La diminution dans son budget a résulté en heures de travail qui se sont transformées en bénévolat pour assurer le bon déroulement des projections.
Yannick Nolin souhaite renouveler l’expérience des projections déambulatoires sur l’archipel… moyennant du soutien financier.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info, cliquez ici.
La Société des traversiers du Québec veut éviter que les futurs arrêts techniques du Ivan-Quinn s’éternisent au-delà de leur durée visée.
Le vice-président de l’exploitation, Danny Gagnon, dit que la STQ a tiré des leçons de la situation survenue l’automne dernier, lorsque le navire s’est trouvé hors service un total de 13 semaines plutôt que les cinq prévues. Il rappelle que l’important retard dans les travaux de reconditionnement du moteur avait été causé par des délais dans les commandes de pièces.
Afin de limiter au possible qu’un tel scénario se reproduise, la STQ a bonifié son inventaire local des morceaux important pour l’entretien du bateau, indique M. Gagnon.
La société d’État est aussi en train d’installer un programme de gestion assistée par ordinateur à bord du navire, ce qui devrait aider à planifier les opérations de maintenance et voir venir les surprises, ajoute-t-il.
D’ailleurs, Danny Gagnon ferme la porte à l’achat ou la construction d’un traversier de relève. Cette possibilité a été soulevée par des résidents de l’Île d’Entrée, qui déplorent les défis logistiques liés au bateau remplaçant, le Béatrice-Hubert. L’idée que le Ivan-Quinn soit en fonction le dimanche, donc sept jours sur sept, continue d’être explorée avec l’opérateur du traversier, la CTMA.
Danny Gagnon, vice-président de l’exploitation à la Société des traversiers du Québec (photo: CFIM)
En tournée sur l’archipel la semaine dernière, Danny Gagnon et sa collègue Sophie Asselin sont allés à la rencontre de la communauté de l’Île d’Entrée.
Il rapporte que les insulaires ont été nombreux à s’inquiéter du protocole d’évacuation en cas d’urgence médicale.
M. Gagnon convient que des améliorations pourraient être apportées pour rendre plus sécuritaire le transport des passagers.
La Société des traversiers du Québec compte revenir aux Îles vers la fin de l’été.
Pour réécouter les segments diffusés à l’émission Cap info:
Plus de 20 ans après avoir adopté sa première mouture, la Municipalité des Îles en renouvelle sa Politique culturelle et du patrimoine.
Cette feuille de route qui traduit la vision des élus en matière de développement culturel a été dévoilée jeudi dernier, devant près de 70 personnes lors d’un 5 à 7 festif organisé pour l’occasion à la Maison de la Culture de Havre-aux-Maisons.
La démarche de révision entamée en 2018 a été nourrie par des consultations et le portrait du milieu des arts et de la culture réalisé par la Corporation culturelle des Îles, Arrimage.
La nouvelle version de la politique accorde une place de choix au volet patrimoine, soulignent le maire Antonin Valiquette et le chef de section Culture, patrimoine et communauté, Pascal Chevarie.
Globalement, les orientations et les engagements de la Politique culturelle et du patrimoine sont très similaires à ce qui avait été mis de l’avant par la Municipalité en 2002.
Renforcer le rôle de la culture et la rendre le plus accessible possible aux insulaires, promouvoir les initiatives, soutenir le milieu… Pascal Chevarie convient qu’on ne réinvente pas la roue.
Maintenant que la nouvelle politique est adoptée, le travail de mise en œuvre des orientations débutera cet automne.
Deux comités consultatifs seront créés, l’un dédié à la culture, l’autre au patrimoine. Les membres devraient accoucher d’un plan d’action triennal en 2026.
Une travailleuse sociale qui a exercé aux Îles dans les dernières années a été radiée temporairement de son ordre professionnel.
Justine Daigneault a été reconnue coupable d’avoir enfreint le code de déontologie de son domaine à six reprises.
La plainte disciplinaire indique qu’en 2021, elle s’est appropriée sans raison des médicaments appartenant à des clients madelinot et gaspésien. Au cours de la même période, tandis qu’elle se trouvait sur l’archipel, elle a produit des faux documents de voyage « dans le but d’obtenir à l’avance des comprimés de psychostimulants ».
La plainte disciplinaire rapporte également qu’elle aurait menti à une vérificatrice de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec.
Justine Daigneault a donc écopé d’une radiation temporaire de 13 mois, à partir du 1er mai 2025.
Pablo Rodriguez prend les commandes du Parti libéral du Québec. Il aura fallu un second tour pour que l’ex-ministre fédéral soit confirmé dans ses fonctions, alors que son concurrent Charles Milliard le talonnait. Le vote final l’a finalement donné gagnant avec 52,3% des votes, contre 47,7% pour Milliard.
M. Rodriguez devient chef dans le contexte où la formation politique rouge tente toujours de se remettre de sa déconfiture aux dernières élections provinciales. En 2022, le PLQ avait obtenu le pire score de son histoire avec 21 sièges. Aux Îles, le candidat Gil Thériault avait terminé troisième dans la course, récoltant 7,25% des suffrages exprimés.
En visite sur l’archipel à la veille du vote des membres libéraux, Pablo Rodriguez a appuyé – à l’instar de tous les aspirants à la chefferie – sur l’importance des régions pour la vitalité économique de la province et la prise en compte des spécificités de chacun des territoires.
Pour l’instant, il convoquera un caucus au cours des prochains jours afin de régler, entre autres, la question de la nomination d’un chef parlementaire. Puisque M. Rodriguez n’a pas été élu dans une circonscription, il ne siège pas à l’Assemblée nationale.
En entrevue avec Radio-Canada lundi matin, il a indiqué qu’il attendrait l’élection générale de 2026 pour obtenir son siège.
*Ce texte a été mis à jour lundi à la suite de nouvelles informations.
Un homme a été arrêté et interrogé vendredi en lien avec du trafic de stupéfiants.
La Sûreté du Québec a mené une perquisition dans une résidence du secteur du chemin de la Baie, à Havre-Aubert, au petit matin. En plus d’avoir trouvé des équipements servant à la vente de drogue, les policiers ont saisi 175 grammes de cocaïne, 75 grammes de haschisch et une trentaine de comprimés de méthamphétamines. Environ 4000 dollars en argent comptant a aussi été récupéré.
Le suspect, un quinquagénaire résident de l’archipel, a été libéré pour la suite des procédures. Il pourrait faire face à une accusation en lien avec la possession et le trafic de stupéfiants, indique les communications de la SQ.
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre des pêches maritimes change d’image.
L’organisme garde sa mission initiale, qui est de favoriser l’attraction et le développement des travailleurs, en s’arrimant à leurs besoins et à ceux des employeurs. Le comité se nomme maintenant ÉvoluPêches, afin de mieux refléter les transformations dans le domaine, peut-on lire dans un bref communiqué.
Le nouveau logo du comité sectoriel (photo: page Facebook ÉvoluPêches)
Dans les dernières années, en plus d’offrir un panier de services allant des ressources humaines à la promotion des métiers, l’organisme a lancé un programme de formation destiné au personnel d’usine. Le comité sectoriel a également commandé un diagnostic du monde des pêches, qui dresse un portrait exhaustif des différents enjeux auxquels fait face l’industrie.
Le suivi biologique de l’impact de la recharge de plage sur le site patrimonial de La Grave est assuré jusqu’en 2027. Le ministère de la Sécurité publique a récemment octroyé un million de dollars à l’Université Laval pour la seconde phase de ce projet, qui a débuté en 2021, et qui se déploie aussi dans le Bas-St-Laurent et sur la Côte-Nord.
La professionnelle de recherche Sonia Pagé en train de prendre des échantillons d’algues et d’invertébrés benthiques (photo: gracieuseté Gabrièle Deslongchamps)
La recherche suit l’évolution de la faune benthique, donc des minuscules espèces invertébrées, dans la zone où a été réalisé l’ouvrage de protection. Trois ans après la recharge de plage, des tendances commencent à se dessiner, constate la professionnelle de recherche Cindy Grant.
Elle souligne que la plage en elle-même n’est pas le site où ces espèces sont les plus abondantes dans le secteur.
Cela dit, après un déclin drastique, l’inventaire et l’abondance de ces toutes petites créatures remontent la pente, explique Mme Grant.
Elle observe aussi que selon les résultats préliminaires, les effets de la recharge de plage sont très localisés. Excepté le périmètre de la plage, les zones adjacentes n’enregistrent pas de perte de biodiversité.
L’équipe de recherche reprendra ses échantillonnages sur le site à l’été 2026.
Dans la même veine, 1,5M$ pour l’UQAR
L’Université Laval n’est pas la seule à avoir reçu du financement public pour continuer d’étudier des recharges de plage. L’Université du Québec à Rimouski a obtenu 1,5 million de dollars pour soutenir des travaux qui s’intéressent à ces ouvrages de protection dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent.
La Chaire de recherche en géoscience côtière évalue entre autres l’efficacité des recharges de plage pour réduire les risques d’érosion et de submersion, notamment aux Îles.
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