La somme offerte par Développement économique Canada est destinée aux projets issus des communautés anglophones de la région, qui bénéficient d’une enveloppe globale de 966 000 dollars.
L’organisme offre du soutien technique, de l’accompagnement et des opportunités de financement aux entrepreneurs ayant un accès limité aux services conventionnels.
Selon le site Internet, sept entreprises madeliniennes ont eu recours à Accès Microcrédit GÎM jusqu’à présent.
L’œuvre raconte la reconversion d’un employé d’une agence de marketing en guide de troupeaux de moutons dans le sud de la France, dans un récit alliant idéalisme romantique et réalité crue des montagnes.
Le long-métrage a été présenté à trois reprises aux Îles par Sofilm Cinéma Parallèle, à chaque fois devant une salle comble.
Ça bouge dans les gyms en 2025! La journaliste Laurence Dami-Houle a préparé deux reportages à ce sujet, voici le second.
Le centre d’entrainement Le Mistral déménagera ses haltères à L’Étang-du-Nord vers la fin de l’année 2025.
L’entreprise devra quitter son logis pour faire de la place au projet d’écoquartier.
Le Mistral, qui a pignon sur rue derrière le bâtiment qui abrite le bar Le Central, doit déménager dans le cadre du développement de l’écoquartier (photo: CFIM)
Les propriétaires ont trouvé la perle rare à l’arrière du bâtiment de l’entreprise Techn’Îles situé à Lavernière.
Kate Wanamaker et Gabriel Lapierre sont tous deux propriétaires du Mistral (photo: CFIM)
Le local correspond en tous points à ce que Le Mistral cherchait, se réjouit Mme Wanamaker.
Une fois déménagé, l’idée est de maintenir l’offre de services composée d’une trentaine de cours et d’ajouter des équipements à l’arsenal du centre d’entrainement, en fonction des besoins exprimés par la clientèle.
Pour la première fois en cinq ans, la Communauté maritime enregistre un léger recul de sa population.
Selon les données préliminaires de l’Institut de la statistique du Québec, 12 937 personnes vivaient sur l’archipel en 2024, soit une vingtaine de moins que l’année précédente.
Avec la Haute-Gaspésie, il s’agit des seuls territoires de la région administrative où le calcul démographique est dans le rouge.
La Communauté maritime a beaucoup bénéficié des mouvements migratoires durant la pandémie. Or, pour une première fois depuis un bail, le bilan démographique est en baisse (tableau: ISQ // Modifs: CFIM)
Le bilan global de la Gaspésie et des Îles, lui, est croissant pour une cinquième année consécutive, mais à un rythme plus lent qu’auparavant.
L’ISQ estimait qu’au 1er juillet dernier, la population s’établissait à 92 300 habitants.
L’accroissement démographique est attribuable aux mouvements migratoires interrégionaux et internationaux.
La région sort gagnante des migrations interrégionales depuis plusieurs années (tableau: ISQ)
Le nombre des nouveaux arrivants provenant de l’international a bondi, récemment. L’immigration temporaire aide grandement à améliorer le bilan démographique de la région (tableau: ISQ)
Les gains liés aux résidents temporaires sont sept fois supérieurs à ceux de l’immigration permanente, constate-t-on dans le rapport.
Malgré ces gains, le solde naturel de la région demeure en déficit, parce que les décès surpassaient à nouveau les naissances en 2024.
L’écart entre les naissances et les décès tend à s’accentuer, selon les chiffres de l’ISQ. Alors que le nombre de nouveaux-nés semble stable, le total des décès ne cesse n’augmenter (tableau: ISQ)
Cette tendance est observable depuis presque 30 ans.
Toutefois, l’indice synthétique de fécondité des Gaspésiennes et des Madeliniennes est parmi les plus élevés au Québec.
Notons d’ailleurs que la population provinciale a franchi la barre des 9 millions en 2024.
Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard entamera dès lundi des travaux d’adaptation côtière à Souris, le long de la route 2.
Le chantier sera situé le long de la rive sud du Souris Beach Gateway Park et s’étendra jusqu’à la levée empierrée qui protège les infrastructures routières.
À terme, cela représente la construction de deux épis en pierre de carapace, en plus d’un seuil en grès et de deux récifs artificiels en grès.
Ces ouvrages visent à limiter l’érosion en réduisant l’impact des courants marins et des vagues sur le littoral.
Selon l’échéancier présenté, les travaux devraient être complétés d’ici la fin du mois de mars.
Le maire des Îles, Antonin Valiquette, dit être toujours en réflexion quant à son avenir politique.
Interrogé mardi soir lors d’un événement public, il a indiqué qu’il compte prendre le temps nécessaire pour décider s’il se représente ou non à la mairie lors de l’élection municipale du 2 novembre prochain.
Antonin Valiquette est devenu maire le 5 mars 2023, au terme d’une élection partielle visant à remplacer le siège laissé vacant par Jonathan Lapierre.
La semaine dernière, CFIM avait appris que deux des six conseillers de la Municipalité des Îles comptaient mettre fin à leur engagement, tandis que deux autres ont confirmé leur intention de solliciter un nouveau mandat.
Merinov obtient 2 millions de dollars de la part de Développement économique Canada pour la construction de son carrefour d’innovation.
Le projet vise l’implantation d’un «hub» de recherche à la fine pointe de la technologie pour continuer d’aider l’industrie des pêches et de l’aquaculture à se tourner vers l’avenir.
La directrice adjointe de Merinov, Marie-Claire Michaud, indique que les travaux ont permis la mise aux normes des bureaux de Grande-Rivière.
La directrice adjointe de Merinov, Marie-Claire Michaud (photo: site web Merinov)
Les locaux sont aussi dorénavant reliés à l’ancien bâtiment du Carrefour national de l’aquaculture et des pêches (CANAP), acquis en 2021.
Le carrefour d’innovation inclut des ateliers multifonctionnels, des zones dédiées à la transformation, une salle destinée à l’algoculture, des laboratoires humides et secs ainsi que des espaces réservés aux entreprises, scientifiques ou étudiants en résidence.
Le projet évalué à 31,2 millions de dollars est presqu’entièrement financé avec du soutien gouvernemental.
Québec avait d’abord annoncé une aide de 17 millions, puis décidé d’allonger 8,5 millions de plus lorsque la facture des travaux s’est mise à grimper.
Lancé en juin 2023, le chantier tire à sa fin.
Selon Mme Michaud, Merinov souhaite inaugurer ses nouveaux locaux en mai.
Elle souligne que le «hub» aura aussi un impact positif sur les activités au point de service des Îles.
D’ailleurs, le centre de recherche a annoncé en décembre la nomination de Sony Cormier à titre de directeur des opérations de l’antenne madelinienne de Merinov.
Le CISSS des Îles a présenté une nouvelle mouture de son projet d’édifice à logements, mardi soir, dans le cadre d’une consultation publique à la mairie.
L’immeuble proposé, initialement prévu au centre de Cap-aux-Meules, serait dorénavant situé en face de la centrale électrique dans le secteur de La Vernière, à proximité du centre d’achat Place des Îles.
Le terrain visé pour la construction de l’immeuble appartient déjà au CISSS des Îles; il devait originalement s’y construire une maison des aînés, avant que Québec mette indéfiniment le projet sur pause (capture d’écran: cadastre municipal)
Les paramètres dérogatoires du projet restent cependant les mêmes, soit un bâtiment de cinq étages comportant 60 unités locatives, et un nombre de places de stationnement en-deçà du minimum exigé par la réglementation municipale.
Interrogée au terme de la consultation, la présidente-directrice générale du CISSS, Sophie Doucet, est néanmoins d’avis que la population semble plus réceptive à cette deuxième version.
Le projet a été présenté par la PDG du CISSS des Îles, Sophie Doucet, qui était accompagnée de Maude Albert, gestionnaire responsable du CHSLD Eudore-Labrie, et de Simon-Charles Boudreau, conseiller en bâtiment au CISSS (photo: CFIM)
Sur la quinzaine de citoyens qui ont pris part à la consultation publique, six ont pris la parole afin de poser des questions ou de donner leur avis.
Parmi les interventions, des réserves ont à nouveau été exprimées quant à la taille de l’immeuble et au précédent que sa construction pourrait créer.
Le maire des Îles, Antonin Valiquette, dénote par ailleurs qu’une bonne partie des échanges a porté sur les besoins du CISSS en matière de main-d’œuvre et de logement.
Tous les élus de la Municipalité des Îles étaient présents, en plus de Sharon Clavet, directrice générale, et de David Richard, chef de division de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme (photo: CFIM)
Si les élus appuient le projet et que celui-ci franchit les étapes subséquentes, les Madelinots seront à nouveau consultés lorsqu’un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) sera élaboré.
Échéancier des procédures (tel que présenté par la Municipalité des Îles)
Adoption du projet de résolution (complété)
Consultation publique (complété)
Adoption de la résolution (séance ordinaire du 11 février 2025)
Avis public pour une demande d’étude par la Commission municipale du Québec
La soixantaine d’employés syndiqués des CPE Chez Ma Tante et La Ramée seront en grève le 23 janvier.
Ils se joindront ainsi à un mouvement de débrayage national qui touchera plus de 400 établissements affiliés à la CSN à travers la province.
Le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs du centre de la petite enfance La Ramée, Nolan Boudreau, rappelle que la convention collective est échue depuis avril 2023.
Il explique que les négociations entamées avec Québec il y a huit mois sont au ralenti.
En plus du 23 janvier, il leur restera quatre autres journées qui pourront être utilisées au moment jugé opportun.
Interrogé sur les autres moyens de pression mis de l’avant, Nolan Boudreau précise que plusieurs actions ont été posées avant d’en arriver à la grève.
En plus de meilleures conditions salariales, les employés des CPE souhaitent obtenir des primes de disparité régionale pour faciliter la rétention de personnel en territoires éloignés.
Ils espèrent aussi alléger leur charge de travail et demandent la mise en place de mesures pour améliorer la qualité des services aux enfants.
Notons que le personnel du CPE de l’Est n’est pas affilié à la CSN et ne sera donc pas affecté par le débrayage du 23 janvier.
Une personne a été retrouvée sans vie mardi matin au quai de Millerand.
La Sûreté du Québec a repêché le corps d’un résident des Îles âgé d’une soixantaine d’années.
Une camionnette a également été sortie de l’eau au cours de l’opération.
Les plongeurs de la SQ sont à l’oeuvre depuis mardi matin, au quai de Millerand (photo: courtoisie)
Les policiers s’activent dans le secteur depuis lundi matin, après avoir reçu autour de 10h30 un appel les avisant qu’un véhicule était immergé au bout du quai.
La SQ a ensuite mobilisé une équipe de plongeurs pour effectuer des recherches sur le site.
Des enquêteurs et un reconstitutionniste se trouvent actuellement sur les lieux afin d’établir les causes et les circonstances entourant le triste événement, confirme le porte-parole Frédéric Deshaies.
Il indique que toutes les hypothèses sont évaluées, incluant un geste volontaire.
Un bris majeur a entrainé la fermeture temporaire de l’école Centrale de Havre-aux-Maisons, aujourd’hui mardi.
Selon le département des ressources matérielles, un bouchon s’est formé dans la canalisation d’égouts, causé par un amalgame de résidus.
Les explications de la directrice par intérim du Centre de services scolaire des Îles, Isabelle Gilbert.
Des travaux ont été réalisés pour corriger la situation, sans succès, avant que l’équipe excave à l’extérieur de l’école primaire pour accéder à la tuyauterie.
En fin d’après-midi, la direction a annoncé que le bris était réparé et que les quelques 150 élèves retourneront en classe dès demain.
*Cette nouvelle a été mise à jour autour de 15h30.
La Coop l’Unité a dévoilé un chiffre d’affaires de 27 892 860 millions de dollars pour son exercice financier 2023-2024, lors de sa 80e assemblée générale annuelle organisée lundi soir au Centre récréatif de L’Étang-du-Nord.
Il s’agit d’un nouveau record pour l’entreprise d’économie sociale, qui déclare par ailleurs un bénéfice net de 1 603 128 millions de dollars.
La rénovation de l’édifice commercial situé à La Vernière figurait aussi à l’ordre du jour de la soirée, mais la direction et le conseil d’administration n’étaient pas prêts à présenter le dossier.
La directrice générale de la coopérative, Marie-Josée Miousse, indique que le projet sera soumis à l’approbation des membres lors d’une assemblée générale ultérieure.
Marie-Josée Miousse occupe la direction générale de l’organisation depuis maintenant quatre ans (photo: CFIM)
L’objectif est dorénavant de démarrer les rénovations cet automne.
Interrogée sur les défis liés à la main d’œuvre, Marie-Josée Miousse affirme que la situation s’est stabilisée, et que les postes névralgiques de la coopérative ont pu être comblés.
Elle est cependant d’avis que cette situation est appelée à changer.
Le président du conseil d’administration, Luc Jomphe, ne pouvait être présent lors de l’AGA; il s’est adressé aux membres par l’entremise d’une vidéo pré-enregistrée (photo: CFIM)
Notons que les quelques 2873 membres de l’entreprise d’économie sociale se partageront une ristourne totalisant 323 529 dollars.
Conseil d’administration
Luc Jomphe (président)
Francis Boudreau (vice-président)
Marie-Laure Bourgeois (secrétaire) RÉÉLUE
Joëlle Gallant (trésorière)
Samuel Cyr RÉÉLU
Sandra Cyr
Marie-Josée Vigneau RÉÉLUE
Reconnaissance du personnel (dans l’ordre tel que présenté)
Le taux de chômage a bondi en Gaspésie et aux Îles au cours des trois derniers mois.
Après avoir considérablement diminué entre juillet et septembre, la tendance s’est inversée durant le dernier trimestre, alors que la proportion de chômeurs a atteint un 9,6% en décembre.
Cela représente une variation de 3,5% sur trois mois.
De ce fait, la région redevient celle avec la plus haute proportion de chômeurs au Québec, après s’être brièvement retrouvée en meilleure posture durant le trimestre précédent.
Rappelons que la Gaspésie et les Îles possèdent le plus faible niveau de population active de la province, soit 52,9% de ses habitants.
La santé mentale des jeunes de la Gaspésie et des Îles s’est considérablement dégradée dans les dernières années.
Selon une récente enquête panquébécoise, la proportion d’élèves de niveau secondaire de la région ayant reçu au moins un diagnostic médical d’anxiété, de dépression ou d’un trouble de l’alimentation a bondi entre 2010 et 2023.
C’est maintenant un adolescent sur trois qui en souffre contre un sur dix à l’époque.
Un portrait similaire est tracé pour les diagnostics de trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDAH).
En l’espace de 13 ans, le taux a grimpé de 15% à 34%.
Les jeunes sont également beaucoup plus nombreux qu’avant à avoir une faible estime de soi.
Les constats préliminaires du rapport concernant les ados de la Gaspésie et des Îles ont été compilés par la direction régionale de santé publique.
Les données sont tirées de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire publiée par l’Institut de la statistique du Québec.
La démarche de l’ISQ a rejoint 2976 élèves de niveau secondaire d’ici.
Les autorités de l’État américain ont changé leur fusil d’épaule à la suite d’une rencontre houleuse avec des pêcheurs, la semaine dernière.
La mesure devait entrer en vigueur le 1er juillet prochain et se voulait une manière de lutter contre le déclin des jeunes homards dans le golfe du Maine.
Les régulateurs estiment que le stock juvénile dans cette importante zone de pêche a diminué de 35% et que d’autres mesures de conservation devront être mises en place afin de protéger la ressource.
Le changement de la taille minimale de capture aux États-Unis inquiétait l’industrie canadienne, qui se demandait quelles répercussions cette décision aurait sur les exportations de homard vers nos voisins du Sud.
Le Comité ZIP des Îles a présenté, samedi après-midi, la première œuvre créée dans le cadre de son projet de sensibilisation au Refuge marin des lagunes.
C’est l’artiste métallurgiste Annie Morin qui a lancé le bal, avec le dévoilement d’une sculpture inspirée de la zostère et des coquilles de moules, presque entièrement constituée de chaînes de vélo récupérées.
La sculpture est intitulée Refuge (photo: CFIM)
Aglaé Poirier, chargée de projet pour le Comité ZIP, rappelle que cette initiative artistique s’inscrit dans une démarche de longue haleine.
Aglaé Poirier et Annie Morin (photo: CFIM)
Pour sa part, Annie Morin se dit satisfaite de l’événement, qui a attiré une centaine de personnes sur le rivage de la lagune de Bassin.
Elle raconte s’être sentie interpellée par l’appel à projets du Comité ZIP.
La sculpture, dont la présence sur le bord de la lagune n’aura été qu’éphémère, sera de nouveau exposée dans un lieu qui n’a pas encore été déterminé.
Selon Aglaé Poirier et Annie Morin, l’événement a attiré plus de gens que prévu (photo: CFIM)
Quatre œuvres supplémentaires créées par des artistes de l’archipel seront dévoilées au cours des prochaines semaines, en lien avec cette démarche de sensibilisation.
Le Comité ZIP présentera également une série balado enregistrée l’automne dernier auprès d’enfants d’âge primaire, dans laquelle on les entend parler du refuge marin.
La députée fédérale Diane Lebouthillier prend acte de la démission de son chef quelques jours après l’annonce.
La ministre des Pêches et des Océans s’est entretenue avec les médias à ce sujet jeudi, lors d’une rencontre à Gaspé.
Mme Lebouthillier indique respecter la décision du premier ministre démissionnaire Justin Trudeau et l’avoir toujours soutenu malgré la crise politique qui ébranle Ottawa depuis plusieurs mois.
Elle constate toutefois une perte d’engouement sur le terrain.
L’élue qui représente la Gaspésie et les Îles remercie M. Trudeau de lui avoir fait une place au sein de son cabinet.
Mme Lebouthillier refuse de spéculer sur les candidats ou candidates potentiels pour la chefferie du Parti libéral.
La course à la direction couronnera un ou une successeur le 9 mars.
Appelée à commenter le scrutin fédéral à venir, la députée-ministre croit que la possible élection des conservateurs de Pierre Poilièvre signifierait un «retour en arrière» accompagné de coupures qui affecteraient la région.
Elle estime aussi que sa formation est la mieux outillée pour affronter le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Pour écouter le segment diffusé lors de l’émission Cap info:
La Coopérative des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine fait l’acquisition du terrain et des bâtiments qui appartenaient à l’ancienne entreprise Total Océan.
L’acte de vente de la parcelle située à la Pointe de Havre-aux-Maisons a été signé jeudi.
L’ancienne entreprise Total Océan avait pignon sur rue au 25 chemin de la Pointe, à Havre-aux-Maisons. L’usine a fait faillite en 2024 (photo: CFIM)
Le président de la Coopérative, Olivier Renaud, parle d’un moment «significatifs» pour les membres.
Le regroupement d’une trentaine de capitaines doit mettre les bouchées doubles pour aménager le vivier et préparer le terrain en vue de la prochaine saison de pêche.
En vertu de son permis d’acquéreur de produits de la mer obtenu au mois d’octobre, la Coopérative peut acheter et vendre des homards vivants, sans transformation.
Ayant trouvé un entrepreneur au terme d’un appel d’offres, les travaux débuteront bientôt.
En plus de construire des bassins de contention, les plans prévoient l’ajout d’une rallonge du côté du hangar pour y installer des espaces de travail.
L’entreprise vise un début d’opération pour la saison 2025.
Pour écouter le segment diffusé lors de l’émission Cap info:
Depuis le 1er janvier, les succursales Desjardins de l’archipel sont regroupées sous une seule entité, la Caisse Desjardins des Îles-de-la-Madeleine.
Après que la première tentative de fusion ait échoué en 2004, les conseils d’administration des institutions financières ont remis la question à l’ordre du jour l’été dernier.
Le projet des administrateurs constituait «la meilleure chose à faire» pour assurer l’offre de services ainsi que pour répondre aux besoins de la clientèle, affirme Lucien Presseault.
Lucien Presseault est nouvellement passé de dg de la Caisse des Ramées à dg de la Caisse des Îles-de-la-Madeleine (photo: CFIM)
Celui qui porte dorénavant le titre de directeur général de la Caisse Desjardins des Îles souligne que le changement n’a pas d’impact sur les particuliers.
M. Presseault assure que la gamme de services reste aussi la même pour les entreprises.
La ristourne, elle, sera peut-être appelée à se moduler, précise-t-il.
L’idée est que les opérations se poursuivent en continuité avec ce qui se faisait auparavant, mais sous une nouvelle enseigne, résume-t-il.
La Caisse Desjardins des Îles compte environ 17 500 membres et gère un porte-feuilles d’actifs dépassant 950 millions de dollars.
Le volume d’affaires représente 1,9 milliard de dollars.
L’équipe est formée de plus d’une cinquantaine d’employés, dont 38 sont affectés aux services directs.
Un nouveau C.A. a été formé, composé de 11 administrateurs.
Huit d’entre eux siégeaient au conseil de la Caisse des Ramées, les trois autres à la table de la Caisse de Havre-aux-Maisons.
Pour écouter l’entrevue diffusée lors de l’émission Cap info:
La biologie de l’encornet rouge nordique joue en défaveur de l’industrie.
Les scientifiques notaient un retour en force du mollusque en eaux canadiennes autour de 2020, mais son court cycle de vie et son abondance fluctuante minent les perspectives.
Les modifications aux mesures de gestion fédérales ne semblent pas avoir convaincu les pêcheurs d’aller à la recherche des bancs de calmar, non plus.
Selon les informations du ministère, il n’y a pas eu de demandes d’émission de conditions de permis ou de demandes d’information sur le sujet au cours de la saison 2024.
L’épidémie de grippe aviaire qui se répand dans plusieurs élevages au pays n’inquiète pas les propriétaires de la ferme avicole Bourgeois Dumont.
L’entreprise familiale située à L’Étang-du-Nord applique un protocole de biosécurité à l’année, qui limite le contact des bêtes avec des matières contaminées par la souche d’influenza H5N1.
L’une des copropriétaires de la ferme, Jeanne Bourgeois, souligne aussi que les volailles d’élevage ne sont pas en contact avec des animaux sauvages.
Selon elle, le risque pour les bêtes de contracter la grippe aviaire est plus élevé dans les petits poulaillers, en raison de contrôles sanitaires moins rigoureux et de contacts possibles avec des oiseaux infectés.
Le risque de transmission à l’humain reste faible, rappelle par ailleurs Wilber Deck, médecin-conseil à la santé publique régionale.
À ce jour, un seul cas d’infection humaine a été rapporté au Canada.
Rappelons que la colonie de fous de Bassan du Rocher aux Oiseaux avait particulièrement souffert de la grippe aviaire en 2022, lorsque la souche H5N1 était arrivée de l’Europe avec l’arrivée d’oiseaux migrateurs.
Des opérations de nettoyage des berges avaient dû être mises en œuvre en raison de l’accumulation de carcasses sur le littoral de l’archipel.
La Chambre de commerce des Îles entrevoit une année 2025 bordée d’incertitudes sur le plan économique.
Tous les yeux sont rivés sur le retour de Donald Trump dans le bureau ovale et ses multiples promesses d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur les produits canadiens exportés vers les États-Unis.
Le directeur intérimaire de la Chambre de commerce, Jonathan Lapierre, reprend le refrain de l’industrie de la pêche: si les menaces sont mises à exécution, toute la chaine de production du homard écopera.
Jonathan Lapierre assure la direction générale par intérim de la Chambre de commerce des Îles (photo: CFIM)
Il en illustre l’impact sur les pêcheurs madelinots.
Il estime que pour les insulaires, l’enjeu de la diversification économique pour atténuer la dépendance au marché américain, particulièrement dans le domaine des pêches, restera d’actualité cette année.
De plus, les intentions du président élu Trump contribuent à la baisse du dollar canadien.
La dépréciation du huard fait craindre un ralentissement de l’économie au pays et l’amincissement du porte-feuilles des contribuables.
Dans ce contexte, les piliers économiques de l’archipel, la pêche et le tourisme, demeurent fragiles, analyse Jonathan Lapierre.
Combinée à un second mandat du président désigné Trump, l’annonce de la démission du premier ministre Justin Trudeau rajoute une couche d’incertitude sur l’avenir économique du Canada, souligne M. Lapierre.
En 2024, le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles a engraissé les fonds marins entourant l’archipel avec plus de 13 500 «bébés homards».
Le projet d’écloserie visait initialement la production de 10 000 larves matures à des fins d’ensemencement, dans le but de soutenir le stock.
Le coordonnateur scientifique de l’association, Jean-François Laplante, explique qu’une fois les femelles œuvées capturées, l’incubation se poursuit en laboratoire.
La suite se déroule dans la salle des bassins du centre de recherche Merinov.
Une fois arrivés au stade IV, les minuscules homards ont été relâchés dans cinq zones différentes au cours de l’été, indique le chercheur.
Des centaines de « bébés homards » sont amenés par bacs à bord de bateaux de pêche afin d’être remis à l’eau dans des sites ciblés. En 2024, des larves de stade IV ont été relâchées à Millerand, Grande-Entrée, dans la Baie de Plaisance, à L’Étang-du-Nord et à Pointe-aux-Loups (photo: gracieuseté RPPCI)
Partir d’environ un million d’œufs pour arriver à 13 500 post-larves, est-ce que ça représente un bon taux de survie?
Jean-François Laplante répond que oui.
D’ailleurs, afin d’améliorer la longévité des larves, l’association veut faire l’acquisition de tours de stockage, conçues avec des plateaux alvéolés.
Les systèmes de type « Aquahive » sont déjà utilisés en Gaspésie dans le cadre de production de « bébés homards ». Ici, un exemple de plateau alvéolé qui accueille les postlarves. Les plateaux s’empilent et ressemblent, au final, à une tour (photo: Jean Côté, Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie)
Ces équipements permettent de séparer les petits homards les uns des autres et donc de limiter les risques de cannibalisme ou de blessures, souligne M. Laplante.
Le RPPCI souhaite tripler sa production en 2025, pour ensuite atteindre une vitesse de croisière de 60 000 «bébés homards» d’élevage en 2026.
Le projet d’écloserie est aussi lié à une autre initiative du Rassemblement, qui s’intéresse au recrutement des larves de homard en milieu naturel et à la productivité des pouponnières existantes.
Les données collectées en 2024 ont permis de confirmer des densités élevées dans l’ensemble des sites de la façade sud des Îles, mais peut de débouchés au nord.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
À moins d’un an des élections, quatre des six conseillers de la Municipalité des Îles ont déjà pris une décision en ce qui concerne leur avenir politique.
Roger Chevarie, qui cumule 32 ans d’implication municipale à Fatima, estime qu’il est temps pour lui de laisser sa place.
Il souhaite consacrer plus de temps à ses activités communautaires et renouer avec sa passion pour les arts visuels.
Le conseiller Roger Chevarie (photo: courtoisie)
La conseillère de l’Île-du-Havre-Aubert, Johanne Lebel, compte également mettre fin à son engagement à la table des élus.
Georges Painchaud compte quant à lui tenir sa promesse faite aux citoyens de Cap-aux-Meules et de l’Île d’Entrée en se portant à nouveau candidat lors du prochain scrutin.
Le conseiller Georges Painchaud (photo: CFIM)
C’est aussi le cas du conseiller de L’Étang-du-Nord, Hugues Lafrance, qui entend briguer un second mandat.
Le conseiller Hugues Lafrance (photo: courtoisie)
Pour leur part, les conseillers Benoît Arseneau, de Havre-aux-Maisons, et Bernard Richard, de Grande-Entrée, indiquent être encore en réflexion.
Le conseiller Benoit Arseneau (photo: CFIM)
Le conseiller Bernard Richard (photo: capture d’écran Facebook)
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