C’est le début de la saison des tiques sur l’archipel et la santé publique appelle à faire preuve de vigilance pour prévenir la maladie de Lyme.
Comme cette pathologie est causée par une bactérie transmise lors de la morsure de l’insecte, il faut limiter les situations où l’on pourrait être piqué en portant des vêtements longs, en utilisant un répulsif et en s’inspectant après une sortie en nature pour retirer le parasite avant qu’il ne se nourrisse.
La spécialiste en médecine préventive pour la santé publique régionale, la Dre Ariane Courville, précise cependant que l’heure n’est pas à la panique, les cas de la maladie de Lyme demeurant rares sur le territoire.
Du côté de la clinique vétérinaire de l’archipel, la Dre Monica Aucoin recommande fortement à tous les propriétaires de chiens de les protéger contre les tiques.
Elle rappelle qu’au plus fort de la saison, son équipe en retire plusieurs par semaine du dos de nos animaux domestiques.
Pour écouter l’entrevue diffusée lors de l’émission Les preuves des faits:
L’entreprise Bell Canada a achevé l’installation de nouveaux conduits, boitiers et câbles optiques sur environ 20% du territoire.
Depuis mars, le géant des télécommunications effectue des travaux pour déployer la fibre optique sur l’archipel et augmenter ses débits Internet.
À ce jour, environ 85 kilomètres de canalisations optiques ont été fixés sous terre le long du réseau routier à Cap-aux-Meules et à Havre-Aubert.
Selon la porte-parole de Bell Caroline Audet, les secteurs les plus achalandés de ces villages devraient être complétés d’ici la mi-juin.
Par courriel, elle ajoute que les ouvrages de modernisation des fils de service de cuivre existants ont débuté sur l’île centrale.
Il s’agit des sections qui relient les bâtiments au réseau.
C’est l’entrepreneur local Excavation Cyr qui se charge de cette partie des opérations, c’est-à-dire l’installation ainsi que l’enfouissement de la fibre optique jusqu’aux murs extérieurs des résidences et commerces.
Caroline Audet précise que les travaux se font sans interruption de service et sans frais pour les propriétaires qui acceptent.
L’étape finale du chantier à Cap-aux-Meules est planifiée à l’automne.
C’est à ce moment que la fusion des fibres dans les équipements et les tests finaux seront réalisés.
L’échéancier de Bell Canada prévoit qu’après Havre-Aubert, les travailleurs se dirigent vers l’est des Îles, d’abord à Havre-aux-Maisons puis à Grosse-Île et Grande-Entrée.
Les deux démarches en rejet d’appel déposées le mois dernier par Pêcheries LéoMar et Financement agricole Canada d’une part et la firme Roy, Métivier, Roberge d’autre part, ont été rayées du rôle avant même d’être entendues.
Les parties impliquées cherchaient ainsi à mettre fin à la saga judiciaire qui a mené à une décision du juge Marc Paradis en mars dernier, au terme d’un procès d’une semaine tenu en février au palais de justice de Havre-Aubert.
Ce nouveau développement signifie que le processus d’appel suivra son cours normal.
Aucune date n’a été signifiée pour la suite des procédures.
Selon l’article 366 du Code de procédure civile du Québec, la Cour d’appel peut, sur le vu du dossier, refuser une demande en rejet d’appel en raison de l’absence de chance raisonnable de succès ou de son caractère abusif.
Le député des Îles, Joël Arseneau, a décerné la médaille de l’Assemblée nationale à quatre Madelinots et Madeliniennes, dimanche, au Domaine du Vieux-Couvent.
Les récipiendaires sont Jean-Jacques Bourgeois, Rita Castonguay, Jean-Pierre Gaudet et Cindy Mae Arsenault.
Jean-Jacques Bourgeois avec ses proches, la médaille en main (photo: CFIM)
Le metteur en scène et ancien enseignant Jean-Jacques Bourgeois est ému de cette reconnaissance, qu’il accepte en se rappelant l’amour consacré à ses métiers.
De son côté, la professeure et chorégraphe Cindy Mae Arsenault remercie la communauté pour son appui lors de la création de son école de danse, malgré les défis rencontrés.
L’entourage était nombreux pour accompagner Cindy Mae Arsenault (photo: CFIM)
Cette médaille représente une bonne tape dans le dos, exprime-t-elle.
L’implication soutenue de Jean-Pierre Gaudet a été chaudement soulignée par le député Arseneau (photo: CFIM)
Même si l’heure de la retraite a sonné pour Jean-Pierre Gaudet, celui qui a entre autres été à la barre d’Opération Nez rouge pendant plus de 25 ans est loin de jeter la serviette.
Le député Arseneau a répété que Rita Castonguay avait mis du vent dans les voiles de la jeunesse des Îles (photo: CFIM)
Finalement, s’il y a une chose qui tient à cœur à la directrice générale du Centre nautique l’Istorlet, Rita Castonguay, c’est la passion d’enseigner, de la voile à la conservation du patrimoine.
Rappelons que les médailles du député sont décernées à des citoyens qui «contribuent grandement au bien-être, au développement et au rayonnement de notre collectivité».
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Le pêcheur et chasseur de phoques Ghislain Cyr reçoit un doctorat honoris causa en médecine de l’Université Laval.
Le diplôme honorifique reconnaît ses efforts «pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des communautés côtières ainsi que pour sa vision en matière de santé planétaire».
Le natif de Grande-Entrée accueille la reconnaissance avec émotion.
Son désir de partager les ressources et les connaissances provient de l’enfance, raconte-t-il.
Ghislain Cyr se remémore ses débuts dans le monde des pêches, alors qu’il était un jeune adolescent habité par une curiosité vorace.
Plie, hareng, morue, maquereau… Il a consacré la majeure partie de sa carrière à la capture des poissons pélagiques et de fond, en plus de chasser le loup-marin. Le pêcheur a aussi longtemps collaboré aux recherches scientifiques liées à l’archipel.
Témoin de six moratoires au fil de 50 années sur l’eau, M. Cyr explique que le doctorat honorifique met un baume sur la plaie de sa retraite prise en 2024, «forcée» par les décisions de Pêches et Océans Canada.
Il entend continuer à transmettre sa passion et son expérience aux plus jeunes qui débutent dans le métier.
Ghislain Cyr recevra la plus haute distinction que peut décerner une université le 17 juin au Palais des congrès de Québec.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le document, publié vendredi dernier en fin de journée, vient détailler les allocations pour les différentes flottilles.
Un peu plus de 32 000 tonnes sont réservées au secteur de la flotte hauturière, c’est-à-dire les bateaux de plus de 100 pieds.
La flotte côtière et la flotte semi-hauturière obtiennent respectivement 8162 tonnes et 146 tonnes.
Les crevettiers de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent de même que les groupes autochtones se voient attribuer 5500 tonnes chacun.
Un total de 5000 tonnes est gardé sous réserve et sera distribué au cas par cas selon les demandes des pêcheurs.
Via communiqué, le MPO indique vouloir «fournir une incitation supplémentaire aux détenteurs de permis ayant participé à la pêche indicatrice ainsi qu’à ceux qui sont prêts à pêcher cette année».
De plus, le ministère rappelle qu’il s’agit d’une première phase qui se déroule sur deux ans et qui vise à recueillir des informations sur les habitudes de pêche, de recueillir des données sur les prises accessoires et de poursuivre l’expansion du marché du sébaste.
Une fois la saison lancée, le MPO lancera des consultations auprès des différentes flottilles pour l’établissement des parts pour la phase 2.
À moins d’une entente entre le gouvernement provincial et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, près de 1000 Madelinots pourraient perdre accès à leur suivi auprès de médecins de famille.
Les patients concernés étaient pris en charge collectivement par le groupe de médecine familiale des Îles à travers le Guichet d’accès à la première ligne (GAP) institué il y a deux ans à travers tout le Québec.
La responsable du guichet sur l’archipel, la Dre Christine Paquet, rappelle les origines de l’entente qui venait à échéance vendredi dernier.
Avec les discussions qui se poursuivent toujours en ce moment, l’avenir du mécanisme de prise en charge collective demeure incertain.
La Dre Christine Paquet – Photo : courtoisie
Selon la Dre Paquet, le problème est que le gouvernement n’a pas prévu le renouvellement de la rémunération de ce mode de suivi médical.
Si une nouvelle entente ne ressort pas des négociations actuelles, les patients du GAP se retrouveront de nouveau sur la liste d’attente du Guichet d’accès à un médecin de famille.
La Dre Paquet précise par ailleurs que les patients inscrits au GAP peuvent toujours appeler pour obtenir des services de santé de première ligne.
Bien qu’ils ne puissent plus être vus par un médecin de cette façon, ils pourraient être référés à d’autres professionnels de la santé le cas échéant.
Pour écouter l’entrevue diffusée lors de l’émission Les preuves des faits:
La générosité des Madelinots a encore rayonné lors du Téléthon Enfant Soleil qui se tenait dimanche dernier.
La collecte annuelle a permis d’amasser 236 584 dollars au moment de conclure la journée, alors que des dons pourront s’ajouter au cours des prochains jours.
La coordonnatrice locale, Hélène Decoste, parle d’une «journée extraordinaire» qui célèbre par le fait même l’implication de nombreux bénévoles qui organisent des activités de financement tout au long de l’année.
Le retour des activités en salle qui se tenaient du côté du Centre récréatif de L’Étang-du-Nord a été un franc succès; les organisateurs ont même dû fermer les portes pour des raisons de sécurité.
Selon Hélène Decoste, la noblesse de la cause suscite énormément d’engouement chez les Madelinots, qui participent aux collectes d’Opération Enfant Soleil depuis 1989.
Rappelons qu’Opération Enfant Soleil verse chaque année des fonds au CISSS des Îles pour l’achat d’équipements, en plus de financer les centres hospitaliers destinés à la clientèle jeunesse.
En 2024, les octrois sur l’archipel ont totalisés 36 000 dollars.
Au Québec, le 37e Téléthon Enfant Soleil a permis d’amasser une somme record de 24,5 millions de dollars.
L’abbé Réjean Coulombe, prêtre au diocèse de Gaspé ayant longtemps œuvré aux Îles, s’est éteint le 22 mai dernier à l’âge de 82 ans.
L’homme de foi né à Matane en 1941 a été ordonné prêtre en 1982 à l’âge de 41 ans après une première carrière dans le monde civil.
C’est toutefois aux Iles-de-la-Madeleine que le curé a débuté ses nouvelles fonctions au sein de l’Église catholique pendant ses 14 premières années de pratique.
De 1996 à 2012, l’abbé Coulombe est retourné en Gaspésie, puis est revenu aux Iles pendant six ans avant de prendre sa retraite en 2018.
Les funérailles seront célébrées le 22 juin prochain, jour de son anniversaire de naissance, à la Cathédrale Christ-Roi de Gaspé sous la présidence de l’évêque de Gaspé, Mgr Claude Lamoureux.
Les soupers-bénéfice au homard de la Fondation Madeli-aide pour l’éducation ont permis de récolter 210 000 dollars.
Les dons sont réinvestis chaque année depuis 1998 dans des bourses destinées à la jeunesse des Îles et des projets de persévérance scolaire.
Plus de 800 convives sont montés à bord des navires de la compagnie Croisières AML, les 28 et 29 mai derniers, pour les événements à saveur madelinienne.
La fondation remercie ses nombreux partenaires, dont les pêcheurs de homard qui ont offert une partie des 2600 lbs du crustacé pour les repas.
En 2023, les soupers caritatifs avaient permis d’amasser 200 000 dollars.
Au tiers de la saison, les débarquements des homardiers madelinots surpassent ceux de l’année dernière, mais le prix à quai est à la traîne.
Selon les informations préliminaires fédérales, les pêcheurs ont rapporté plus de 6 584 000 livres du crustacé, un volume en hausse de 1,6% vis-à-vis 2023.
Le prix, quant à lui, enregistre un déclin plus marqué avec une moyenne de 7,40$/lb, c’est-à-dire 20 sous de moins la livre qu’à pareille date lors de la précédente saison.
Selon les acheteurs locaux, l’abondance de homard dans les provinces atlantiques et au Québec serait venue saturer les marchés très tôt.
Les données ventilées par port de Pêches et Océans Canada révèlent que les 325 homardiers ont capturé 43% des prises réalisées en 2023.
La troisième semaine d’activités a été particulièrement productive du côté de Pointe-aux-Loups et L’Étang-du-Nord, où les débarquements ont bondi entre 42% et 47% comparativement à l’an passé.
L’augmentation est encore plus sentie à Millerand et à l’Île d’Entrée, avec une variation de 51%.
D’ailleurs, au tiers de la saison, les 13 pêcheurs de la communauté doublement insulaire ont déjà récolté plus de la moitié de leurs captures de 2023.
C’est depuis samedi le 1er juin que la plateforme web de paiement pour la Passe Archipel est accessible.
La redevance touristique, qui a fait couler beaucoup d’encre dans les dernières semaines, est facultative en 2024, c’est-à-dire que le choix appartient aux visiteurs de contribuer ou non.
Seules les cartes de crédit sont acceptées en ligne, mais les visiteurs peuvent aussi opter pour le chèque à remettre en mains propres à la Municipalité des Îles.
Capture d’écran de la plateforme montrant les trois options offertes
Une tablette électronique sera installée sous peu à l’entrée de la mairie de Cap-aux-Meules afin que les vacanciers s’en servent pour débourser la Passe Archipel ou demander de l’aide si nécessaire.
De l’assistance peut aussi être fournie au bureau d’accueil de Tourisme Îles de la Madeleine au besoin.
Notons que le code QR a cédé sa place à un reçu électronique comme preuve de paiement.
Il sera possible d’accéder à la plateforme transactionnelle jusqu’au 14 octobre inclusivement.
Via le Fonds de gestion durable du territoire, les sommes récoltées sont destinées à l’entretien des sites récréotouristiques, à réduire la facture de l’exportation des déchets et à la mise en place du futur parc régional éclaté.
*Cette nouvelle a été rectifiée à la suite de sa publication.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable prévoit mener deux ouvrages de protection de la route 199 dans le secteur de la Martinique, à L’Étang-du-Nord.
Dans un premier temps, les enrochements qui se situent à la sortie du village et qui datent de 1972 seront entièrement reconstruits et rehaussés de manière à dépasser la route d’environ un mètre.
Selon la conseillère en communication du ministère Julie Marcoux, cela viendra limiter la quantité d’eau pouvant franchir l’ouvrage et submerger la route, à l’image de ce qui s’était produit lors du passage de la tempête post-tropicale Fiona en 2022.
De plus, à l’extrémité de l’enrochement en direction de l’Île du Havre-Aubert, trois rangées superposées de tubes en géotextile remplis de sable seront adossées à la dune sur environ 500 mètres.
Julie Marcoux ajoute qu’un suivi sera réalisé afin d’évaluer l’efficacité des tubes et de raffiner les techniques utilisées.
Le ministère n’a toujours pas établi d’échéancier pour la mise en place des nouvelles protections, mais affirme que le tout se déroulera de manière à limiter les entraves à la circulation.
Des travaux de végétalisation sont aussi prévus.
Pour écouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Une nouvelle voix s’ajoute à l’équipe de la salle des nouvelles de CFIM pour l’été.
Florence Champagne-Hamel entame ce mardi un stage de 12 semaines comme journaliste à la radio.
L’étudiante originaire de Montréal qui vient tout juste de compléter la deuxième année de son baccalauréat en journalisme à l’Université du Québec à Montréal, affirme avoir eu un coup de cœur pour l’archipel lors d’un voyage le printemps dernier.
Passionnée d’environnement, elle souligne son intérêt pour les arts vivants comme le théâtre et la musique, ayant participé à l’émission culturelle de la radio universitaire CHOQ pendant deux ans.
Elle désire prendre le temps de s’imprégner de la réalité insulaire et aller à la rencontre des gens sur le terrain.
Florence Champagne-Hamel sera sur les ondes du Son de la mer jusqu’au milieu du mois d’août avec toute l’équipe de journalistes.
Jeudi, plus de 450 élèves madelinots ont participé à une course à relais orchestrée par l’équipe locale du Grand défi Pierre Lavoie.
L’événement s’est tenu en parallèle de la collecte de fonds.
Des élèves de différents niveaux se sont d’abord retrouvés en matinée sur la piste du Centre Alfred-Gallant en équipe de quatre pour compétitionner.
Puis, en après-midi, les organisateurs se sont dirigés dans les écoles de l’Est de l’archipel, où une soixantaine d’élèves ont pris part au parcours.
L’équipe a profité de l’occasion pour remettre les chèques des fonds collectés l’an dernier (photo: Julien-Claude Boudreau)
L’idée de la course à relais est venue de l’une des cyclistes de la délégation madelinienne qui se rendra sur le continent pour le Grand défi Pierre Lavoie, la kinésiologue Véronique Dufour.
Elle se montre surprise par l’engouement et la réaction des jeunes, et remercie les directions et le personnel scolaire d’avoir mis la main à la pâte.
Après certains ajustements à la formule, elle souhaite recréer l’événement l’an prochain afin de continuer à encourager les élèves à bouger.
D’ailleurs, le groupe d’ambassadeurs et de cyclistes des Îles se prépare à enfourcher ses vélos pour le défi 1000 kilomètres, événement phare du Grand défi Pierre Lavoie.
Du 14 au 16 juin, ils seront du côté de Québec pour sillonner la région de la Capitale-Nationale sur un trajet segmenté en 12 étapes.
Cette année, les célèbres roulottes qui accompagnent le peloton ont été remplacées par un village de tentes sur le campus de l’Université Laval, dans une optique de développement durable.
La Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine compte dresser l’inventaire des immeubles construits avant 1940 qui se trouvent sur son territoire.
La démarche, exigée en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel du Québec, devra être réalisée d’ici le 1er avril 2026 et permettra d’avoir «un meilleur portrait de l’état du patrimoine bâti» et d’ainsi le mettre en valeur.
Selon le communiqué transmis, les propriétaires de bâtiments ayant un intérêt patrimonial sont invités à fournir tous les détails possibles en lien avec la construction, les occupants significatifs et les évènements qui s’y sont produits.
La collecte de données, qui s’effectue via un formulaire disponible sur le portail citoyen municipal, s’échelonnera tout au long de l’été et sera suivie d’un travail terrain cet automne
L’inventaire réalisé sera ensuite présenté en séance publique de la Communauté maritime pour adoption, puis sera intégré aux règlements concernant les démolitions d’immeubles.
Via communiqué, on affirme que le projet «constitue une étape cruciale dans la démarche de préservation du patrimoine pour les générations futures» et se veut une solution pour «limiter l’étalement, préserver les paysages et réduire la quantité de déchets liée aux démolitions.»
Une mer d’activités est prévue aux Îles pour le Mois de l’eau.
Sous le thème «L’eau: à la confluence des cultures et des traditions», la Table de concertation régionale propose une programmation diversifiée pour explorer toutes les facettes de notre relation avec ce précieux liquide.
La coordonnatrice de la table, Camille Turbide, résume comment ont été élaboré les festivités à venir.
Camille Turbide (photo: courtoisie)
Elle énumère les activités réparties tout au long de juin.
Elle précise que les sorties extérieures seront remises en cas de mauvais temps.
Au Québec, juin a été décrété «Mois de l’eau» en 2017 afin de sensibiliser et d’éduquer la population aux enjeux de la ressource.
L’événement est depuis souligné chaque année par la Table de concertation régionale.
La Sûreté du Québec relance l’opération nationale concertée Vitesse.
Sous le thème «Sur la route, on se conduit bien», les policiers et les contrôleurs routiers de la Société de l’assurance automobile du Québec s’unissent pour conscientiser les conducteurs aux risques liés aux comportements dangereux au volant.
Par communiqué, le corps de police indique qu’il intensifiera ses interventions auprès des contrevenants entre le 31 mai et le 6 juin.
La SQ rappelle que les excès de vitesse demeurent l’une des principales causes de collisions sur les routes.
Selon certaines études, «une diminution de la vitesse moyenne de circulation de 5 km/h permettrait de réduire annuellement de 15%» le nombre d’accrochages.
La Corporation de développement portuaire de l’anse, qui est responsable de l’animation au Site de la Côte, est forcée de revoir la structure de son financement et de diversifier ses revenus.
Sa présidente, Élise Vigneau, explique avoir dû laisser partir la coordonnatrice Dominique Bouffard l’automne dernier, étant incapable de lui garantir un salaire annuel.
La CDPA a tout de même réussi à dégager un léger excédent d’un peu moins de 4000 dollars en 2023 après avoir été déficitaire en 2022.
Une vingtaine de personnes ont pris part à l’assemblée générale annuelle de l’organisme (photo : CFIM)
Pour assurer l’animation sur le site et le maintien de ses activités phares, l’organisme a embauché une étudiante pour coordonner la musique au coucher du soleil ainsi qu’Alice Pierre comme chargée de projet pour s’occuper du festival littéraire et de l’évènement artistique de la fin de l’été.
Une nouvelle formule, développée avec les artistes, prendra naissance en septembre, s’enthousiasme Élise Vigneau.
Dans l’optique de diversifier ses revenus, la CDPA entend faire revivre la Boîte à chansons dans le bâtiment principal du Site de la Côte et rendre la salle disponible en location pour des évènements privés.
L’OBNL cherche toujours à s’entendre avec la Municipalité, propriétaire des terrains et des bâtiments, notamment pour la gestion des déchets.
Réécoutez le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
La Régie intermunicipale de transport de la Gaspésie et des Îles entreprend un projet de 13 millions de dollars pour l’électrification de son service.
L’organisme a déjà reçu une subvention de 5 millions du gouvernement fédéral.
La RÉGIM espère boucler son montage financier en ajoutant 5 millions de la Fédération canadienne des municipalités et 3 millions de Québec.
Le président de l’organisme et maire de Gaspé, Daniel Côté, estime que l’achat de ces autobus électriques sera un atout pour améliorer la desserte sur le territoire puisqu’il y a moins de contraintes encadrant leur utilisation.
Il admet néanmoins que l’acquisition de ces nouveaux véhicules sera difficile dans le contexte actuel.
La mise en service des 21 autobus électriques est prévue au courant de l’année 2025.
Advenant que la RÉGIM n’obtienne pas le financement escompté, l’organisme ira de l’avant avec une transformation partielle de sa flotte.
Le «vieux hippy» de la Péninsule acadienne a joué ses dernières notes.
L’auteur-compositeur-interprète Cayouche s’est éteint mercredi, à l’âge de 75 ans.
De son vrai nom Réginald Charles Gagnon, l’artiste s’est taillé une place de choix dans le paysage musical acadien au fil de ses presque 30 ans de carrière.
Le natif de Moncton, au Nouveau-Brunswick, est devenu une des voix les plus emblématiques du country francophone, aussi grâce à sa proximité avec le public.
L’homme a roulé sa bosse en Harley dans les Maritimes, au Québec et en Ontario, semant la fête derrière lui avec des chansons comme L’alcool au volant et La reine du bingo.
En 2006, on estimait qu’il avait vendu plus de 100 000 exemplaires de ses quatre premiers albums.
Avant même l’annonce de son décès, les hommages ont fusé de toutes parts sur les réseaux sociaux, tant par des collègues artistes que des fidèles admirateurs.
Ottawa octroie 855 000 dollars à l’entreprise Whale Seeker pour le déploiement de son logiciel Möbius.
L’organisation montréalaise a créé un outil de détection des mammifères marins en utilisant une combinaison d’intelligence artificielle et de drones.
L’entreprise vante qu’à terme, la technologie pourrait transmettre des données en temps réel, par exemple sur les déplacements des baleines.
En avril 2023, le logiciel Möbius s’était taillé une place dans le top 10 des meilleurs projets d’intelligence artificielle au monde en matière de développement durable par le Centre international de recherche sur l’IA sous la gestion de l’UNESCO.
Dans un autre ordre d’idées, la baleine noire de l’Atlantique nord qui avait été aperçue empêtrée dans des engins de pêche au nord-ouest des Îles, un peu plus tôt ce mois-ci, n’a pas été revue dans le golfe du Saint-Laurent.
Les restes d’un spécimen adulte ont été retrouvés au large de la Nouvelle-Écosse, il y a environ une semaine, sans qu’on puisse l’identifier.
Jusqu’à maintenant, les activités des pêcheurs madelinots n’ont pas été trop chamboulées par la présence de l’espèce en voie de disparition en eaux canadiennes.
La Péninsule acadienne est toutefois aux prises avec de multiples fermetures de zones de pêche déclenchées par le fédéral.
Une baleine détectée près de Miscou, au Nouveau-Brunswick, a fait craindre le pire aux homardiers du coin, la semaine dernière, mais ils n’ont finalement pas eu à déplacer leurs cages.
Catheryne Langford raconte que son équipe a accumulé un retard d’environ un mois, ce qui a par moment miné le moral des marins en plus d’épuiser des ressources comme la nourriture.
De passage quelques jours sur l’archipel, la Madelinienne compte revenir aux Iles en juillet pour s’occuper de son voilier et aimerait présenter son aventure dans les écoles pour inspirer et accompagner les jeunes dans la poursuite de leurs rêves.
Catheryne Langford désire aussi reprendre la mer pour un tour du monde en voilier, cette fois en solitaire.
Un comité sénatorial presse Pêches et Océans Canada de mieux gérer la chasse aux phoques.
Dans son rapport sur l’étude des populations de phoques au pays et leurs impacts sur les pêcheries, le groupe tire à boulets rouges sur le ministère et souligne l’urgence de prendre action pour revitaliser l’industrie.
Lacunes «troublantes» en matière de science et de recherche, absence de gestion «active» de la chasse et des cheptels «depuis belle lurette», manque d’engagement pour s’assurer que les activités sont économiquement viables…
Le Comité sénatorial permanent des pêches et des océans ne mâche pas ses mots pour critiquer le ministère dans son rapport, qui découle de plus d’un an de rencontres avec des intervenants de l’industrie.
Les sénateurs ont émis neuf recommandations appuyant sur l’urgence de mettre en œuvre des mesures pour solidifier les activités commerciales.
Le directeur général de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault (photo : CFIM)
Aux yeux du directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault, le document rate la cible et n’est qu’une redite d’un rapport publié en 2012.
Le comité exhorte notamment Pêches et Océans Canada à renforcer ses capacités de recherche scientifique ainsi qu’à lancer des campagnes de promotion, de sensibilisation et de lutte à la mésinformation.
Les suggestions incluent aussi la création d’un centre d’excellence d’études sur les phoques et le développement de marchés internationaux.
Le rapport indique également que le fédéral doit agir «dès maintenant» pour que les activités commerciales soient rentables, quitte à modifier la réglementation et à investir dans l’industrie.
Gil Thériault est sans équivoque: le gouvernement doit à tout prix aider financièrement les chasseurs et autres intervenants du secteur.
Appelée à commenter les conclusions du comité sénatorial, la ministre Diane Lebouthillier répond que «nous continuerons à chercher des moyens de faire avancer la science et d’intégrer les recommandations des experts pour soutenir l’industrie dans ses efforts de commercialisation des produits dérivés».
La députée de la Gaspésie et des Îles avait d’ailleurs fait du rayonnement de la chasse aux phoques une priorité parlementaire dans les dernières années.
Le ministère écrit de son côté que le secteur de la chasse au loup-marin a reçu jusqu’à présent 3,1 millions de dollars provenant du Fonds canadien d’initiatives en matière de poissons et de fruits de mer.
Notons que le Comité sénatorial des pêches et des océans exige des résultats concrets d’ici 2025.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Des travaux d’entretien préventif sont en cours sur les câbles de fibre optique sous-marins qui acheminent l’Internet entre les insulaires et le continent.
Le Réseau intégré de communications électroniques des Îles-de-la-Madeleine (RICEIM) a d’abord terminé l’ouvrage à l’extrémité gaspésienne.
À l’Anse-à-Beaufils, un tronçon d’environ 275 mètres des COGIM 1 et 2 a été recouvert de nouveaux tuyaux protecteurs.
Du côté des Îles, on remet actuellement à neuf une section de presque 120 mètres de tuyaux articulés.
Par communiqué, le RICEIM indique que la facture des travaux, estimée à 230 000 dollars, est assumée par le Secrétariat à l’Internet haute vitesse et connectivité dans le cadre d’une convention d’aide financière.
D’ailleurs, l’organisation signale que les plus récentes inspections réalisées par la firme UltraTech Maritime ont révélé «très peu de signes de corrosion ou d’altération prématurée» sur les portions endommagées qui avaient été remplacées dans les dernières années.
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