Le Réseau Traditions vivantes des Îles lance son projet « Réveillez les veillées », qui vise à relancer les soirées festives de danse et de musique traditionnelles dans l’espace public après bientôt trois ans d’arrêt en raison de la pandémie de COVID-19.
Danielle Martineau, médiatrice en patrimoine vivant pour l’organisme, rappelle que les veillées font partie de l’héritage culturel des Madelinots.
Des ateliers, des formations et des activités d’initiation se tiendront dès la fin janvier et jusqu’à la fin du printemps, en vertu d’un partenariat avec la Municipalité des Îles et Arrimage, Corporation culturelle des Îles.
Ces événements seront par ailleurs animés par des porteurs et porteuses de tradition parmi lesquels on compte Rosie Bourgeois, Gilles Lapierre et Pascal Miousse.
Mme Martineau rappelle par ailleurs les bienfaits des veillées traditionnelles pour le tissu social des insulaires.
La programmation complète des événements liés au projet sera bientôt annoncée par le Réseau Traditions vivantes et devrait se conclure par une veillée le jour de la Fête des voisins, le 12 juin prochain.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Une meilleure cohabitation entre les baleines noires de l’Atlantique nord et les humains est impérative pour assurer la survie de l’espèce en danger, selon la chercheure en écologie et écosystèmes marins Lyne Morissette.
Depuis cinq ans, elle étudie le concept de la coexistence entre les deux populations, c’est-à-dire qu’elle tente de trouver quelle place les pêcheurs et les mammifères occupent dans l’écosystème du golfe St-Laurent, tout en cherchant à maximiser la pérennité des pêcheries et de la biodiversité.
Elle indique qu’à l’heure actuelle, deux pans de solutions se dessinent : d’une part, miser sur les nouvelles technologies et, d’autre part, ajuster les réglementations fédérales.
Dans tous les cas, l’expertise des travailleurs de la mer doit être mise à profit pour déterminer les pistes de solutions, martèle-t-elle.
Le développement d’engins de pêche sans cordage et des ouvertures de saisons plus hâtives font aussi partie des recommandations de Mme Morissette afin de donner le plus de chances possibles aux pêcheurs et de limiter les risques d’empêtrements ou de collisions pour les baleines.
Les deux grandes causes de mortalité des baleines noires sont les collisions avec les navires et les empêtrements dans les engins de pêche (source photo: Canva)
La chercheure se montre d’ailleurs optimiste quant à la préservation de l’espèce, dont il reste moins de 350 individus sur la planète, et rappelle le rôle qu’elle joue dans les écosystèmes marins.
Le Réseau des organisateurs de spectacles de l’Est-du-Québec (ROSEQ) lance une nouvelle plateforme de contenu en ligne nommée Les Affluences.
Accessible depuis le 12 janvier, le « magazine web » veut promouvoir les créations artistiques ainsi que valoriser la profession et les lieux de diffusion de la région.
Par voie de communiqué, l’organisation indique que Les Affluences a pour objectif « [d’offrir] des clés de compréhension des œuvres au grand public ».
En plus de rassembler à un seul et même endroit le calendrier des événements à venir par type d’art, par territoire et par salle, le site offre entre autres des performances inédites d’artistes liés au ROSEQ, des entrevues de fond et un accès aux coulisses de certains spectacles.
Un répertoire complet des lieux de diffusion avec une fiche détaillée y est aussi affiché.
Pour les Îles, la plateforme recense les Pas Perdus, le Vieux Treuil et la Maison de la culture de Havre-aux-Maisons.
Un entretien filmé avec le directeur et musicien Émile Déraspe a d’ailleurs été publié sur le site dans le cadre d’une série documentaire qui explore la résilience des diffuseurs de spectacles.
La création de Les Affluences a été subventionnée par le Fonds de réengagement des publics de Patrimoine canadien.
Le ROSEQ compte 32 organismes membres et coordonne plus de 800 spectacles et 300 tournées par année.
Quatre ans après s’être exilé à Rivière-du-Loup pour poursuivre son rêve, le jeune hockeyeur de Fatima Élie Aucoin se dirige vers le hockey collégial au terme de son parcours avec les Albatros du Collège Notre-Dame.
Le défenseur, qui a joué son hockey mineur aux Îles jusqu’à l’âge de 13 ans, s’est récemment engagé avec le Cégep de Sainte-Foy afin de rejoindre son programme sportif, qui compte des équipes de première et seconde divisions.
S’il espère toujours avoir une invitation pour un camp de la Ligue de hockey junior majeur du Québec cet été, l’athlète de 17 ans profite pleinement de sa dernière saison dans le calibre U-18 AAA, s’alignant au sein de l’une des bonnes formations du circuit élite provincial.
Avec 20 victoires en 33 matchs, les Albatros pointent au sixième rang du classement, après avoir brièvement occupé le sommet en début de saison avant que les blessures et les rappels vers la LHJMQ ne viennent affecter la composition de l’équipe.
L’athlète compte 4 buts et 7 passes à sa fiche cette saison.
Élie Aucoin raconte que son départ des Îles a été grandement facilité par la présence de sa mère lors des deux premières années, puis de sa famille de pension, qui est aussi originaire de l’archipel.
La saison des Albatros se poursuit jusqu’à la fin du mois de février, avec moins de 10 matchs à jouer avant le début des séries.
Le champion provincial participera à la Coupe Telus, qui réunit les meilleures équipes au pays à Saint-Hyacinthe du 24 au 30 avril.
Le Défi OSEntreprendre est de retour pour une 25ème édition en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine.
Le concours célèbre les initiatives d’entrepreneurs établis et en devenir de la région chaque année.
Le défi comporte quatre volets : « Scolaire », « Création d’entreprise », pour les commerces en démarrage, ainsi que « Faire affaire ensemble », qui s’adresse à ceux et celles qui s’approvisionnent auprès de fournisseurs québécois.
La catégorie « Réussite inc », elle, s’adresse aux entreprises qui ont déjà participé au concours et qui sont encore en affaires cinq ans plus tard.
Les jeunes du primaire jusqu’à l’université, les intervenants scolaires de même que les dirigeants d’entreprises peuvent déposer leur candidature d’ici le 14 mars à 16 h.
La finale nationale du Défi OSEntreprendre aura lieu en mai prochain.
En 2022, c’est 29 500 dollars qui ont été remis en bourses aux lauréats régionaux.
Josyane Laroche assure dès aujourd’hui l’intérim du campus madelinot du Cégep de la Gaspésie et des Îles en attendant la nomination d’une nouvelle direction.
Celle qui occupe des postes de cadre et de professionnelle s’était déjà chargée de ces fonctions à l’automne 2020.
C’est donc elle qui prépare la rentrée hivernale au campus avec l’équipe en place ainsi que Serge Rochon, qui a annoncé son départ de la direction au début décembre.
Par voie de courriel, la conseillère en communication Marie Nowak indique que l’établissement collégial est actuellement en processus de sélection pour la personne qui succédera à M. Rochon, dont le mandat se termine le 20 janvier.
L’affichage pour le poste a pris fin il y a un peu plus d’une semaine.
La nouvelle direction doit entrer en fonction en février, précise Mme Nowak, sans mentionner de date.
Une journée d’inscriptions et de visites au campus des Îles est organisée ce jeudi, tandis que le début des cours a lieu le 23 janvier.
L’archipel a connu le meilleur bilan migratoire de toutes les MRC de la région en 2021-2022, se réjouissent l’équipe de la Stratégie d’attraction des personnes ainsi que les élus municipaux.
Au cours de la période de référence s’étalant de juillet 2021 à juin 2022, 393 personnes se sont installées aux Îles alors que 227 quittaient, ce qui représente un solde migratoire de 166 nouveaux résidents.
Depuis 2016, ce sont plus de 2000 personnes qui ont fait le choix de la vie insulaire, pour un solde de 789 nouveaux résidents en six ans.
Ce résultat est le reflet du travail de plusieurs partenaires, selon le conseiller en marketing territorial à la Communauté maritime, Alexandre Bessette, qui souligne cependant l’ampleur du défi démographique du territoire.
Le nombre de départs a toutefois bondi au cours de la dernière année pour revenir au niveau de 2017-2018 après trois ans de constante diminution.
Source des données : Stratégie d’attraction des personnes Tableau : CFIM
Selon M. Bessette, cela témoigne des défis de la vie aux Îles et soulève la question de l’accueil et de l’intégration, ce sur quoi la Stratégie se concentre de plus en plus depuis deux ans.
Il indique que la visée d’accueillir 100 nouvelles personnes à chaque année demeure l’objectif malgré un tournant vers l’immigration internationale.
Depuis le 1er janvier, le gouvernement fédéral offre un nouveau crédit d’impôt pour inciter et soutenir les ménages qui veulent cohabiter avec leurs parents ou un proche qui vit avec un handicap.
Il s’agit du crédit d’impôt pour la rénovation d’habitations multigénérationnelles, qui vise à réduire le coût de la facture des travaux pour créer un second logement destiné à une personne âgé de 65 ans et plus ou en situation de handicap.
La deuxième unité peut être une nouvelle construction ou avoir été aménagée à même un espace existant, et doit comporter une cuisine, une salle de bain, un espace pour dormir ainsi qu’une entrée privée.
À noter que la maison en cours de rénovation doit déjà être habitée ou accueillir ses locataires à l’intérieur des 12 mois suivant la fin des travaux.
La valeur du crédit d’impôt s’établit à 15 % du montant le moins élevé entre les dépenses admissibles et 50 000 dollars, pour un maximum de 7500 dollars.
Les matériaux de construction, les permis, les services professionnels, le coût de la main-d’œuvre, les accessoires fixes et la location d’équipement font partie des frais admissibles.
Le crédit d’impôt a été annoncé dans le cadre d’une série de mesures promises par Ottawa lors des plus récentes élections fédérales afin de rendre le logement plus abordable au pays, puis inclus dans le budget 2022.
La pénurie de médicaments pour le rhume et la grippe qui sévit partout au pays se répercute dans les pharmacies de l’archipel, qui connaissent aussi des difficultés d’approvisionnement.
La pharmacienne Myriam Lapierre, copropriétaire du magasin Proxim, explique que c’est surtout le manque de prévisibilité et le caractère aléatoire des réceptions des produits sans ordonnance qui leur fait présentement la vie dure, tant pour les marques reconnues que les marques maison.
Elle précise que pour le moment, la situation est loin d’être catastrophique et que des solutions de rechange existent, notamment des produits qui ne sont pas en vente libre.
Plusieurs produits sont en rupture de stock chez les deux pharmacies des Iles (Photo : CFIM)
Elle invite les clients à demander conseil aux pharmaciens, qui ont d’ailleurs la capacité de prescrire en vertu de la loi 41, entrée en vigueur en 2017 puis amendée en 2021.
Selon la professeure adjointe de pharmacie à l’Université de Toronto Mina Tadrous, les problèmes d’approvisionnement ne sont pas du côté de la fabrication, mais plutôt occasionnés par une forte demande causée par la prépondérance des maladies respiratoires.
Les experts cités dans plusieurs médias s’entendent pour dire que la situation est aggravée par les achats de panique et le stockage, un phénomène qui survient lorsque la population s’inquiète des pénuries.
Antonin Valiquette a officialisé son intention d’être candidat à l’élection partielle pour la mairie.
L’actuel directeur général de la Chambre de commerce des Îles en a fait l’annonce lors d’un événement tenu au café-buvette Chez Renard jeudi.
Antonin Valiquette avait convié les médias et son entourage à l’annonce
L’homme de 41 ans estime que sa décision « mûrement réfléchie » découle d’un cheminement naturel dans son parcours professionnel.
Il explique que c’est le désir de continuer à servir la population qui l’a poussé à faire le saut en politique active, de même que les encouragements de son entourage.
Après avoir poursuivi des études en littérature à l’Université du Québec à Montréal, M. Valiquette a été employé de la SAQ avant de revenir s’établir aux Îles en 2012, où il a travaillé au journal Le Radar puis à la radio CFIM en tant que journaliste et coordonnateur de la salle de nouvelles.
La prochaine personne qui s’assoira sur la chaise de maire a une longue liste de dossiers auxquels s’attaquer, souligne-t-il, ciblant l’hébergement, le budget municipal et l’érosion des berges comme les enjeux prioritaires.
M. Valiquette indique qu’il demeurera en fonction à la Chambre de commerce pour la durée de l’élection et se dit fébrile d’entamer la course qui mènera les insulaires aux urnes le 5 mars prochain.
Pour le moment, un seul autre candidat s’est déclaré, soit l’ancien codirecteur du Carrefour jeunesse-emploi des Îles et ex-conseiller municipal, Nicolas Arseneau.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
Québec donne le mandat au Comité ZIP des Îles de caractériser la population d’éperlans arc-en-ciel de l’archipel.
C’est l’Association des chasseurs et pêcheurs sportifs qui en a fait la demande au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
C’est qu’il n’existe que très peu de données sur l’espèce ou sur la pratique de cette pêche, ce à quoi la chargée de projets du Comité ZIP Catherine Dally-Bélanger espère remédier.
La chargée de projets du Comité ZIP Catherine Dally-Bélanger (photo: CFIM)
Dans un premier temps, elle récoltera les mesures biologiques des poissons, comme leur taille et leur poids, puis effectuera des prélèvements qui subiront des analyses génétiques.
Dans un second temps, elle s’intéressera aux habitudes des pêcheurs sportifs, qu’elle ira rencontrer à la baie de Bassin, L’Étang-du-Nord et Fatima.
Le projet est pour l’instant sur la glace en attendant que les plans d’eau visés gèlent et que les cabanes y fassent leur apparition, indique-t-elle.
Mme Dally-Bélanger croit que l’enquête aurait avantage à être refaite aux cinq ans afin de constituer un portrait de l’évolution de la population d’éperlans.
L’étude fait d’ailleurs écho aux travaux d’aménagement de frayères dans des ruisseaux pour favoriser la reproduction du poisson sur le territoire.
Le contrat octroyé au Comité ZIP par le ministère totalise 30 800 dollars.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits :
La Sûreté du Québec mène présentement une enquête en lien avec des événements survenus le 23 décembre dernier lors d’une fête à laquelle participaient plusieurs jeunes.
Selon les informations de la salle des nouvelles, les agents sont intervenus lors du party de fin de session organisé par l’Association étudiante du Campus des Iles au Paradis Plein air à la suite d’un appel pour des cas d’intoxication.
Le sergent Claude Doiron mentionne que des policiers ont rencontré et interrogé plusieurs témoins sur les lieux.
Il indique qu’une information leur a été transmise à l’effet que des gens auraient été intoxiqués par une substance autre que l’alcool, possiblement du GHB, ce qui a déclenché le processus d’enquête qui suit actuellement son cours.
Des représentants de l’association étudiante confirment que des mesures avaient été mises en place lors de l’événement, notamment la présence d’un gardien de sécurité et de l’Équipe festive, qui fait de la sensibilisation auprès des jeunes tout en offrant un environnement de soutien.
Le service des communications de la SQ souligne que pour l’instant, rien ne démontre que des individus auraient été drogués contre leur gré au cours de la soirée et précise par ailleurs que personne n’a subi d’abus quelconque.
La traverse Cap-aux-Meules/Île d’Entrée a été à l’arrêt lundi et mardi en raison d’un bris mineur d’équipement sur le Ivan-Quinn.
Le conseiller en communication de la Société des traversiers du Québec Bruno Verreault indique que c’est une durite d’alimentation en liquide de refroidissement qui a fait défaut.
La pièce de rechange s’est fait attendre, détaille-t-il, mais le tout a été résolu rapidement.
L’horaire régulier du service a été rétabli mercredi matin.
À pareille date l’an dernier, la traverse maritime faisait les manchettes en raison d’annulations répétées causées par les conditions météos houleuses.
D’ailleurs, la Société des traversiers du Québec a une nouvelle présidente-directrice générale par intérim, Greta Bédard, qui est entrée en poste en décembre à la suite de l’annonce du départ de Stéphane Laffaut.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
La croissance démographique régionale a ralenti en 2021-2022, mais demeure positive après des soldes migratoires record en 2020-2021, selon les plus récentes données dévoilées par l’Institut de la statistique du Québec.
Pour une troisième année consécutive, la population a augmenté dans la région, alors qu’on enregistrait généralement des baisses depuis 1987, soit les plus anciennes données disponibles.
Le taux d’accroissement s’établit cette année à 4,2 habitants pour chaque tranche de 1000, contre 14,5 l’année précédente.
L’indice de fécondité des femmes est supérieur à la moyenne québécoise, s’établissant à 1,84 enfant par femme contre 1,58 dans la province.
La tendance au vieillissement de la population continue de s’observer dans les données, alors que la région trône au sommet pour ce qui est de la proportion de personnes âgées de plus de 65 ans, qui représente 30,2 % des habitants, 10 % de plus qu’en moyenne au Québec.
C’est aussi dans la région qu’on retrouve la plus faible proportion de jeunes de moins de 20 ans, avec un taux de 16,1 %.
Finalement, le territoire de la Gaspésie et des Iles sort gagnant de ses échanges migratoires interrégionaux, mais n’accueille qu’une part marginale des immigrants provenant d’ailleurs au Canada et dans le monde.
Le câble de télécommunications COGIM-1, endommagé lors du passage de la tempête Fiona en septembre, sera de nouveau en service d’ici la fin de la semaine, annonce le Réseau intégré de communications électroniques des Îles-de-la-Madeleine (RICEIM).
Le réseau retrouvera ainsi sa redondance aussitôt que les travaux complémentaires effectués sur les équipements terrestres aux deux extrémités de l’infrastructure seront complétés.
C’est finalement trois bris distinct qui ont dû faire l’objet de réparations, précise le RICEIM via communiqué, représentant un peu plus de deux kilomètres de sections endommagées remplacées par du câble à double armature, plus résistant.
La première réparation a été effectuée à environ 18 kilomètres des côtes de l’Anse-à-Bourgot au large des Îles.
Les deux autres bris ont été localisés à 110 et 117 kilomètres de l’Anse-à-Beaufils, en Gaspésie.
En tout, les travaux débutés à la fin du mois de décembre se sont échelonnés sur une période de six jours dans des conditions météorologiques «relativement favorables», indique-t-on.
Rappelons que le coût des réparations est assumé directement par le ministère du Conseil exécutif en raison d’une entente d’auto-assurance valide depuis 2019.
Un incendie a ravagé les installations de l’entreprise Goodwin Fibre de verre, hier en soirée.
Plus d’une trentaine de pompiers ont été mobilisés pour éteindre le feu qui a dévoré l’entreprise de fabrication de bateaux de pêche en fibre de verre située dans le secteur de Grosse-Île nord.
Il s’agit d’une perte totale, estime le directeur intérimaire du service de Sécurité incendie, Jean-Pierre Poirier.
Il indique que des employés terminaient leur quart de travail lorsque l’incendie a pris naissance à l’intérieur du bâtiment, puis que les secours ont été appelés vers 16 h 30.
Il a fallu quelques heures pour maîtriser le feu, que les pompiers ont fini d’éteindre autour de 21 h 30.
L’événement n’a heureusement pas fait de blessé.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Pêches et Océans Canada ajoute une corde à son arc dans le cadre des efforts du fédéral pour protéger la baleine noire de l’Atlantique Nord.
Au travers de son initiative baleinIdées, le ministère finance la recherche et le développement de solutions novatrices pour la préservation de l’espèce.
Pour y arriver, on veut miser sur la détection des spécimens par imagerie satellitaire.
Des cinq projets soutenus, celui mené par l’Université d’Ottawa a fait l’objet d’une publication dans la revue Marine Mammal Science.
Alliant les ressources de l’Agence spatiale canadienne, l’intelligence artificielle et la collaboration d’une multitude de scientifiques, la nouvelle technologie de détection par imagerie satellitaire a de quoi retenir l’attention.
Jusqu’à présent, la recherche a permis de repérer des baleines noires dans le golfe du Saint-Laurent, et, grâce à une résolution spatiale de 15 centimètres, d’identifier des spécimens reconnaissables grâce aux marques sur leur dos ou leur tête.
Le directeur régional des Sciences du MPO pour le Golfe, Matthew Hardy (courtoisie)
Il ne s’agit de rien de moins qu’une percée scientifique, se réjouit le directeur régional des sciences du MPO pour le Golfe, Matthew Hardy.
Couplée à la surveillance acoustique et visuelle, l’imagerie satellitaire aidera le ministère à comprendre les déplacements et les comportements des mammifères en voie d’extinction, dont plus du tiers de la population mondiale fréquenterait les eaux canadiennes, indique M. Hardy.
La récolte de données devrait aussi permettre d’établir des modèles de prédiction de l’espèce dans le but d’aider le MPO dans la gestion et la mise en place des mesures de protection.
La détection en temps réel n’est pas possible pour le moment, mais l’évolution rapide de la technologie est de bon augure pour l’avenir, selon lui.
Si elle présente plusieurs avantages, entre autres sur la facilité à couvrir un vaste territoire en quelques clics, l’imagerie satellitaire demeure dépendante des conditions météos, du temps de traitement des données et du coût du recours à cette technologie, souligne M. Hardy.
Le projet est soutenu financièrement via l’enveloppe de 5,3 millions de dollars allouée à l’initiative baleinIdées par l’Agence spatiale canadienne ainsi que le MPO, en collaboration avec Transports Canada.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits :
Depuis novembre, les patients suivis en oncologie au CISSS des Îles ont accès à des ateliers de kinésiologie pour maintenir leur santé physique et mentale.
Le service est offert aux gens qui sont soumis à des traitements pour le cancer ou dont les traitements sont terminés depuis moins d’un an.
La kinésiologue Geneviève Leblanc explique le déroulement du programme, qui comporte deux volets.
Les séances d’activités physiques personnalisées ou supervisées aident les patients à se garder actifs de façon sécuritaire lors de leur combat contre la maladie ainsi qu’à améliorer leur condition lorsque les traitements sont terminés, explique-t-elle.
La kinésiologie présente de nombreux bienfaits pour les gens malades, résume la travailleuse sociale en oncologie Noémie Leblanc, notamment pour la gestion de l’anxiété, ajoute Geneviève Leblanc.
L’ajout du service complémentaire de kinésiologie est issu d’un partenariat entre le CISSS des Îles, la Fondation québécoise du cancer et la Fondation santé de l’archipel.
La députée fédérale de Gaspésie–Iles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier, dressait mardi le bilan de la première année de son troisième mandat, soulignant 106 millions de dollars d’investissements annoncés pour la région, dont 40 millions pour le port de Cap-aux-Meules.
Dans le dossier de cale de halage, elle soutient que le tout chemine auprès des fonctionnaires, après que le premier ministre Justin Trudeau se soit engagé à régler le différend avec Québec lors de son passage aux Iles dans la foulée de l’ouragan Fiona.
Mme Lebouthillier sera d’ailleurs aux Iles à la fin de la semaine afin de s’entretenir avec les parties impliquées.
Les questions entourant la protection de la biodiversité et ses effets sur les différentes pêcheries préoccupent la députée, qui reconnait que certaines perturbations sont inévitables en raison de l’état des stocks.
Elle souligne toutefois que le ministère des Pêches et des Océans doit travailler en concertation avec les pêcheurs et les tenir informés afin d’éviter d’annoncer des mesures restrictives à la toute dernière minute.
La réforme de l’assurance-emploi, pour laquelle un premier projet de loi devrait être déposé d’ici la fin de l’année, est aussi au rang des priorités identifiées par Mme Lebouthillier.
Selon elle, la pièce législative doit inclure des solutions adaptées à la réalité saisonnière de l’industrie du tourisme et de la pêche, tout en reflétant le contexte de pénurie de main-d’œuvre qui caractérise le marché de l’emploi.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
Pascal Thorne devient officiellement directeur général de la Coop IGA de Havre-aux-Maisons.
Il occupait déjà les fonctions par intérim depuis juin 2022, à la suite du départ de Christina Arseneau.
Tout d’abord engagé en tant que boucher il y a près d’une vingtaine d’années, il explique avoir gravi les échelons un à un et développé un intérêt pour la gestion administrative.
M. Thorne a signé une entente de trois ans avec le conseil d’administration.
Il souligne sentir l’appui des employés et du personnel cadre après l’annonce de sa nomination, ce qui lui donne confiance pour l’avenir.
Parmi les priorités pour le développement du magasin, il indique avoir à cœur d’offrir un service de qualité à la clientèle et la volonté de démarrer quelques projets.
À l’instar de nombreuses entreprises et organisations madeliniennes, le marché d’alimentation est aux prises avec le manque de main-d’œuvre, particulièrement lors de la saison estivale.
La Coop s’en tire tout de même plutôt bien et emploie une cinquantaine de personnes, détaille M. Thorne, ajoutant qu’une embauche supplémentaire par département serait la bienvenue.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits :
L’Association pour le développement des ainé.e.s à l’Université du Québec à Rimouski (ADAUQAR) dévoile une programmation d’activités de formation et de conférences pour l’hiver 2023, dont plusieurs sont disponibles en virtuel.
Les résidents des Îles âgés de 50 ans et plus peuvent donc apprendre l’anglais et l’espagnol, travailler leur plume lors de sessions d’écriture ou approfondir leurs connaissances en photographie ou généalogie à distance via la plateforme Zoom.
La liste d’activités comprend également des ateliers informatiques et des conférences variées, dont une présentée par le plongeur et photographe madelinot Mario Cyr.
Notons que la majorité de la programmation est accessible aux membres et aux non-membres de l’association.
L’offre de l’ADAUQAR est destinée aux 50 ans et plus du Bas-St-Laurent, du secteur ouest de la Côte-Nord et de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.
La course à la mairie des Iles comptera au moins deux candidats.
Le directeur général de la Chambre de commerce des Îles, Antonin Valiquette (photo: CFIM)
Le directeur de la Chambre de commerce des Iles et ex-journaliste à CFIM, Antonin Valiquette, a convié les représentants des médias jeudi en fin de journée pour une annonce, un peu plus d’une semaine avant l’ouverture officielle de la période de mise en candidature.
Candidate à l’élection municipale de 2021, la résidente de Havre-Aubert Lise Deveau a confirmé à la salle des nouvelles qu’elle envisageait de se présenter à nouveau en 2023.
Hugues Lafrance (Photo : courtoisie)
De son côté, le conseiller municipal de l’Étang-du-Nord, Hugues Lafrance, a finalement pris la décision de ne pas briguer la mairie après une période de réflexion de quelques semaines.
Isabelle Cummings (Photo : CFIM)
L’agente de liaison au CERMIM, Isabelle Cummings, dont le nom a circulé dans certaines conversations entourant la mairie, a aussi confirmé qu’elle ne se porterait pas candidate.
La période de mise en candidature s’étend du 20 janvier au 3 février.
La population des Iles sera appelée aux urnes le 5 mars prochain.
Le conteur Cédric Landry s’envole bientôt pour la Belgique pour participer à la 17e Journée professionnelle de Chiny, un évènement qui regroupe des artistes du conte issus de la francophonie.
Se déroulant le 13 janvier prochain sous forme de vitrine, dix conteurs et conteuses se partageront la scène dans le but de convaincre les diffuseurs de présenter leur spectacle.
Le Madelinot résidant à Rimouski depuis une vingtaine d’année décrit sa participation comme une occasion à saisir, soulignant que le public européen est friand des histoires ancrées dans la culture maritime et acadienne.
Dans une formule chronométrée de 25 minutes, il interprétera un extrait condensé de son spectacle La light du Borgot, qu’il avait présenté à la salle de spectacle des Pas Perdus à l’été 2021.
Il entend bien piquer la curiosité des gens dans la salle.
Au cours des prochains mois, Cédric Landry continuera de peaufiner son spectacle en vue d’une tournée provinciale et de représentations prévues en France.
Entre Ciel et Mer devrait prendre la route et être présenté dans plusieurs villes du Québec en 2023
Le Madelinot poursuit aussi sa collaboration avec le cirque Éloize sur le spectacle Entre Ciel et Mer, qui sera présenté à Havre-Aubert pour un deuxième été et qui prendra la route l’automne prochain.
Le conteur entrevoit positivement la nouvelle année, soulignant l’occasion de renouer avec le public après un recul forcé par le contexte sanitaire.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
La transmission de la COVID-19 semble s’être stabilisée dans la région après un léger pic à la mi-décembre.
Depuis, entre 90 et 110 cas sont confirmés en Gaspésie et aux Îles chaque semaine, et seulement une quinzaine sur l’archipel, selon le bilan de l’Institut national de la santé publique du Québec.
Le taux de positivité des tests effectués auprès des clientèles autorisées pour le dépistage oscille quant à lui entre 12 % et 15 %.
De plus, le nombre hebdomadaire de nouvelles hospitalisations est en baisse, pour un total de 16 personnes alitées hors des soins intensifs dans la semaine du 1er janvier.
L’Hôpital de l’Archipel en répertorie moins de cinq de son côté.
Notons également qu’aucun décès en lien avec le coronavirus n’est à déplorer dans la région depuis le début de la nouvelle année.
Toutefois, au niveau local, la COVID-19 continue de se répandre entre les murs du CHSLD Eudore-Labrie, où près du deux-tiers des résidents sont infectés, selon les données du ministère de la Santé et des Services sociaux.
Le CISSS des Îles recommande le port du masque N-95, des équipements de protection et le lavage fréquent des mains lors des visites.
L’établissement hospitalier demande également d’éviter de se rendre dans ses installations lorsqu’on présente des symptômes s’apparentant à la grippe ou à la gastro-entérite.
D’ailleurs, une nouvelle mouture de la COVID-19 a fait son apparition dans la province : le dénommé XBB.1.5, un descendant d’Omicron.
Pour le moment, selon l’INSPQ, rien n’indique que le sous-variant entraîne une maladie plus grave.
Le premier bébé né dans la région en 2023 a vu le jour aux Îles.
Pier-Martin Bourgeois et Marie-Pier Déraspe ont accueilli le petit Laurent le premier janvier.
L’arrivée de la nouvelle addition à la famille s’est très bien déroulée et démarre l’année en force, raconte-t-il.
Laurent est le petit frère de Rafaël, âgé d’environ un an et demi, qui est venu au monde pendant la pandémie, indique M. Bourgeois.
Les naissances sont survenues dans des contextes très différents, souligne-t-il, précisant que les mesures liées à la COVID-19 étaient plutôt limitatrices, par exemple par rapport aux visites à l’hôpital.
Le retour à la maison s’est révélé aussi beaucoup plus aisé avec le nouveau-né cette année en raison de la levée des restrictions sanitaires, ce qui facilite aussi les visites des proches à leur domicile de L’Étang-du-Nord.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :