Trois camions dix roues ont été ravagés par les flammes dans la cour du garage municipal de L’Étang-du-Nord en fin de matinée.
Selon les informations de la Municipalité des Îles, l’incendie se serait propagé à partir d’un véhicule aux deux autres.
Les camion semblent être une perte totale, à première vue (photo: CFIM)
Le feu n’a fait aucun blessé et a rapidement été maîtrisé par la dizaine de pompiers dépêchés sur place.
Certains résidents du secteur rapportent avoir entendu des bruits d’explosion avant que n’apparaisse un important panache de fumée noire en provenance des lieux.
Les nageurs et nageuses du Club élite de natation des Îles qui arrivent au bout de leur parcours à la fin de leur secondaire auront désormais la possibilité de poursuivre leur entraînement.
L’initiative développée par les entraîneurs Valérie Robichaud et Alexandre Cyr permet d’ainsi combler un vide, alors que les jeunes se retrouvaient sans réelle option pour continuer de nager une fois sur les bancs du Cégep.
Ceux-ci devront toutefois se lever tôt comme la plage horaire réservée pour les étudiants collégiaux sera le mercredi aux petites heures du matin.
Le CENIM, qui existe depuis plus de 30 ans, est composé d’une trentaine de jeunes du primaire et du secondaire qui nagent deux fois par semaine dans un contexte amical mais axé sur le développement des aptitudes de niveau élite.
Une fois par an, les membres ont aussi l’occasion de prendre part à une compétition à Charlottetown.
Selon les deux entraîneurs, la natation se veut une bonne alternative pour les enfants et les adolescents moins orientés vers les sports d’équipe.
Madame Robichaud indique qu’il est toutefois essentiel d’avoir une bonne base pour faire partie du club élite.
Le premier entraînement de la saison est prévu le 7 septembre prochain, avec une période d’essai de deux semaines pour les nouveaux nageurs.
Les personnes intéressées à s’inscrire et qui en sont à une première expérience peuvent contacter le CENIM par courriel.
Pour une troisième année consécutive, une recherche conjointe s’intéresse à l’utilisation de l’habitat marin madelinot par les requins blancs et les phoques gris ainsi qu’aux interactions entre les deux espèces.
Depuis 2021, des scientifiques de Pêches et Océans Canada déploient des hydrophones, c’est-à-dire des micros sous-marins, autour de l’Île Brion afin de détecter les requins munis d’émetteurs acoustiques.
L’an dernier, des stations d’écoute avaient été ajoutées autour du Corps-Mort et du Rocher-aux-Oiseaux pour étendre l’aire de récolte de données, rappelle le chercheur de l’Institut Maurice-Lamontagne Xavier Bordeleau.
Xavier Bordeleau, chercheur en écologie des pinnipèdes et des relations proies/prédateurs (source photo: MPO)
Il partage les résultats préliminaires de l’étude.
Les hydrophones ont été disposés aux mêmes sites de l’archipel cette année, mais pour une plus longue période.
Quant au projet de recherche sur les phoques gris mené en parallèle, il avance rondement, résume Xavier Bordeleau.
À la fin juin, six pinnipèdes adultes de l’Île Brion et quatre du Nouveau-Brunswick ont été dotés d’émetteurs satellite et de récepteurs acoustiques portatifs.
Ces équipements permettent à la fois de suivre les déplacements des phoques, mais également leurs contacts avec d’autres espèces, notamment les requins blancs.
De plus, l’hiver dernier, un nouveau projet en lien avec des phoques gris juvéniles a été entamé, relate Xavier Bordeleau.
Le suivi télémétrique des jeunes phoques gris se poursuivra l’an prochain, confirme-t-il.
Notons que l’effort de recherche lié aux requins blancs est mené par un consortium d’experts nord-américains (New England White Shark Research Consortium) et que l’expertise locale des chasseurs de phoques et des pêcheurs madelinots est mise à contribution au cours des travaux.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Un nouveau site cellulaire sera mis en service sous peu à Grosse-Île-Nord.
L’entreprise Bell Canada a complété la construction des installations et est en attente de la connexion électrique, indique par courriel la gestionnaire principale des relations avec les médias, Caroline Audet.
Les travaux devraient « améliorer la qualité du réseau dans ce secteur », assure-t-elle.
Un autre site doit aussi être aménagé du côté de Bassin, avait mentionné Mme Audet dans un précédent échange, sans donner plus de détails.
Plusieurs centaines d’usagers rapportent des appels coupés à répétition, des voix distorsionnées et une connexion LTE en dents de scie, et ce, peu importe leur fournisseur de service ou le modèle de leur téléphone.
Propriétaire de l’ensemble des antennes de télécommunications aux Îles, Bell Canada répond qu’il « est normal de voir de la congestion sur le réseau en période de grande affluence, comme c’est le cas pendant la saison touristique ».
L’entreprise effectue une surveillance en temps réel du réseau et procède à des ajustements techniques de façon courante, déclare Caroline Audet.
Le Centre d’interprétation du phoque de Grande-Entrée réaménage ses expositions annexes à l’Auberge la Salicorne.
Les visites guidées sont dorénavant abandonnées au profit de visites individuelles.
Le coordonnateur du Centre, Luc Aucoin, en détaille les changements.
Le deuxième étage du centre mettra aussi en valeur certains aïeux de Grande-Entrée.
De nouvelles plaques explicatives sur l’évolution de la chasse aux phoques et des œuvres d’art locales y ont été intégrées.
Nouveau mur-hommage aux anciens de Grande-Entrée (Source : CFIM)
Murale représentant la banquise peinte par Donald Leblanc (Source : CFIM)
Une partie de la collection du centre d’interprétation comprend des photographies de Mario Cyr (Source : CFIM)
Divers outils utilisés pour faire la chasse aux phoques (Source : CFIM)
Traverse de loups-marins (Source : CFIM)
Le directeur de l’écomusée, Serge Tremblay, souligne que l’expérience des visiteurs dans la salle a été améliorée.
Luc Aucoin affirme pour sa part que le réaménagement charme les curieux de passage dans le seul musée sur le phoque spécialisé au pays.
M. Aucoin et son équipe souhaitent éventuellement bonifier le contenu visuel de l’exposition et actualiser les données sur la situation du loup-marin dans le golfe du Saint-Laurent, avec l’aide de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec.
Le centre compte dans sa collection des œuvres du plongeur-caméraman Mario Cyr, du photographe Yoanis Menge, du poète Sylvain Rivière et du regretté peintre Donald Leblanc.
Pour réécouter cette entrevue présentée à Indice UV :
Des pompiers ont été mobilisés mercredi soir sur le terrain de la Boulangerie Madelon.
Les services d’urgence ont rapidement maîtrisé le début d’incendie survenu dans un bâtiment désaffecté attenant à la boulangerie, confirme le chef des opérations, Christian Lapierre.
On ne rapporte aucun blessé et les dommages sont difficilement quantifiables, indique le département des communications de la Sûreté du Québec.
Le dossier a toutefois été transmis à un enquêteur de la SQ puisque l’incident sera possiblement d’origine suspecte.
La Coopérative des pêcheurs des Iles-de-la-Madeleine poursuit ses démarches pour obtenir un permis d’acquéreur, ce qui lui permettrait de commercialiser du homard vivant.
Le regroupement fondé dans la foulée de la faillite de LA Renaissance des Iles a présenté mardi un plan d’affaires de 45 pages à un comité interne du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation composé de trois personnes.
Selon le président de la coopérative, Olivier Renaud, les 25 membres sont fin prêts à sauter dans l’aventure dans le contexte où leur confiance envers le modèle actuel a été fortement affectée par de précédentes faillites de gros joueurs dans l’industrie.
Advenant une réponse positive de la part du MAPAQ, la Coopérative est en discussion afin de louer un ancien vivier zoné adéquatement dans le but de lancer ses opérations dès la saison 2024.
De plus, monsieur Renaud est d’avis que l’industrie du homard, en pleine croissance aux Iles depuis plusieurs années, est suffisamment robuste pour accueillir un septième acheteur, ce qui aurait pour effet d’augmenter la compétition dans ce marché très lucratif.
Rappelons que les activités des pêcheurs et des industriels sont encadrées depuis 1991 par le Plan conjoint de mise en marché du homard.
Avec les informations de Philippe Pesant-Bellemare
Alexandra Vigneau est le nouveau visage du service du greffe à la Municipalité des Îles.
Elle succède à Andrée-Maude Renaud, qui a occupé les fonctions au cours des 12 derniers mois.
Originaire et résidente de Portage-du-Cap, la jeune femme a complété un baccalauréat en droit à l’Université Laval, puis effectué un stage dans un cabinet privé de Québec après avoir passé le Barreau.
L’emploi de greffière pour la municipalité était tout désigné pour elle, exprime Alexandra Vigneau, puisqu’il lui a permis de revenir s’établir sur l’archipel, ce qui constituait une priorité :
De plus, le large rôle et les responsabilités variées du greffe en font une profession stimulante, souligne-t-elle :
Alexandra Vigneau est entrée en poste le 23 mai dernier.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
La Municipalité des Îles procèdera à la vente d’un terrain à la Corporation immobilière des Îles La Vague afin d’y voir construire des logements à l’année, en vertu d’une résolution adoptée au conseil municipal, mardi soir.
Le terrain concerné est localisé à côté des locaux de la Légion royale canadienne (Capture d’écran tirée du cadastre municipal, traitement d’image par CFIM)
Le maire, Antonin Valiquette, précise que l’intention est d’en garantir un usage locatif pérenne et abordable pour les Madelinots.
Quinze citoyens et citoyennes ont assisté en personne aux séances du conseil municipal (photo: CFIM)
Alors que le commerçant déplorait la gestion des communications entourant l’avis d’ébullition, l’élu a tenu à présenter la chronologie des événements et à saluer le travail de l’équipe municipale dans ce dossier.
Interrogé sur les raisons justifiant le prolongement au 14 août de la période visée par un avis d’ébullition, M. Valiquette fait état d’un retard dans le transport des échantillons devant être analysés.
Le conseil a également autorisé un ajustement à la hausse du financement destiné au diffuseur régional Au Vieux Treuil, à titre de mandataire de la Municipalité pour garantir une offre culturelle accessible sur le territoire.
Par ailleurs, les élus de la Communauté maritime ont signifié leur intention de déposer un mémoire dans le cadre de la consultation publique initiée par Québec concernant la planification de l’immigration dans la province.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Les vacances de la construction ont été particulièrement difficiles pour les usagers du réseau routier québécois, alors que la Sûreté du Québec dénombre 22 décès pendant cette période.
Au total, 17 collisions mortelles, dont quatre impliquant des véhicules hors route sont survenues au cours des deux semaines les plus achalandées de l’année.
En comparaison avec 2022, on observe une augmentation de près de 70% du nombre de décès et de près de 55% pour ce qui est des collisions ayant causé la mort.
Il faut remonter à 2011 pour voir un bilan routier aussi sombre, alors que le total de décès pendant les vacances de la construction n’avait pas dépassé la vingtaine depuis 12 ans.
Dans son communiqué publié mardi, la SQ a indiqué que la distraction, les dépassements interdits, la vitesse et la conduite avec les capacités affaiblies demeurent les quatre principales causes d’accidents.
Alors que l’été tire à sa fin et que les vacances se poursuivent pour plusieurs, le corps policier tient à rappeler à la population de rester prudente, tant sur la route que lors des activités récréotouristiques.
Le concessionnaire Honda LeDé Sports a trouvé un nouveau propriétaire en la personne de Pierre Deraspe.
L’entrepreneur madelinot indique s’être investi durant une dizaine de mois dans des démarches afin d’acheter l’entreprise cofondée une quarantaine d’années plus tôt par son prédécesseur, Mario Deraspe.
Interrogé sur les défis auxquels fait face son nouveau commerce, Pierre Deraspe estime que les difficultés d’approvisionnement du secteur automobile sont en voie de se résoudre.
M. Deraspe a fait carrière dans le secteur des pêches, entre autres à titre de directeur général chez Fruits de mer Madeleine ainsi qu’aux Pêcheries Marinard, en Gaspésie, avant de se lancer dans la vente de véhicules.
Il était cependant déjà familier avec cette industrie, ayant étudié en marketing automobile.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Chez les humains, une biopsie liquide permet de détecter des traces laissées par une maladie dans les fluides.
Ainsi, au lieu d’un prélèvement de tissus, il suffit d’une simple prise de sang pour révéler la présence d’une tumeur.
Et si cette technique pouvait être employée dans les sciences halieutiques?
C’est ce que cherche à déterminer la doctorante en biologie à l’Institut national de recherche scientifique Fanny Fronton.
Plutôt que d’être armée d’un scalpel, elle opte pour la seringue pour mener des tests sur les trois espèces de poissons auxquelles elle s’intéresse dans le cadre de son projet de recherche.
L’objectif : bonifier le carnet de santé des populations de morue franche, de flétan de l’Atlantique et de turbot (flétan du Groenland), qui font déjà l’objet d’évaluation des stocks par Pêches et Océans Canada.
Des informations très précieuses se cachent dans le sang des poissons, plus particulièrement dans les microbiomes, c’est-à-dire dans les groupes de bactéries qui s’y trouvent, selon Mme Fronton.
Fanny Fronton (photo: courtoisie)
Elle trace un parallèle avec le microbiome intestinal de l’humain, qui peut être affecté par des facteurs environnementaux ou les habitudes de vie.
Mieux comprendre et cartographier le microbiome circulant de chacune des espèces pourrait permettre de tirer des conclusions sur l’état de santé des poissons, avance-t-elle.
Le but est de développer de nouveaux biomarqueurs qui pourraient par exemple prédire le rétablissement ou l’effondrement d’un stock.
Les changements au sein des bactéries peuvent témoigner par exemple de stress environnementaux et/ou de la présence d’un pathogène, illustre Fanny Fronton.
La doctorante indique avoir terminé la caractérisation des microbiomes circulants du flétan de l’Atlantique et du turbot, qui possèdent certaines des mêmes bactéries.
Fonctionner avec des prises de sang comporte plusieurs avantages.
Il s’agit d’une technique non invasive et plus éthique qui n’exige pas la mort du poisson, ni une logistique de transport et d’entreposage complexe, contrairement aux prélèvements de tissus ou d’organes, fait-elle valoir.
Fanny Fronton espère compléter sa thèse de recherche d’ici deux ans, mais continuera de publier les résultats de son projet au fil de ses avancées.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
La Fondation Madeli-aide pour l’éducation a remis un nouveau record de 212 500 dollars en bourses à des étudiants madelinots.
Partenaires, proches et amis se sont entassés à la Maison de la Culture, à Havre-aux-Maisons, lundi soir, lors d’une cérémonie au cours de laquelle un grand total de 112 bourses a été distribué.
Une nouvelle bourse s’est ajoutée cette année grâce à la contribution de l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles-de-la-Madeleine, octroyée à l’étudiant en biologie à l’Université Laval Anthony Boudreau.
Le responsable de l’équipe des programmes de la fondation, Denis Richard, donne plus de détails.
La bourse d’Excellence Jean-Lapierre, d’une valeur de 10 000 dollars, a été attribuée à Maude Vigneau, qui débute un baccalauréat en psychoéducation à l’automne, tandis que Cécile Cormier, Maxime-Noël Richard et Emy Leblanc ont reçu une bourse Persévérance scolaire Diane-Arsenault.
De plus, six étudiants qui sont revenus s’établir aux Îles après avoir poursuivi leur formation postsecondaire hors de l’archipel ont mis la main sur une bourse Retour aux Îles, soit le double de l’année précédente.
Le président de la fondation, Jocelyn Aucoin, se réjouit que le nombre de récipiendaires soit stable au fil des ans.
D’ailleurs, l’organisation s’apprête à renouveler sa campagne de financement quinquennale, indique-t-il.
Depuis sa création en 1998, la Fondation Madeli-aide pour l’éducation a accordé plus de 2,8 millions de dollars en bourses à des jeunes d’ici.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Le taux de chômage régional s’est établi à environ 6,4 % pour le mois de juillet, selon les données compilées par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Cela représente une légère hausse de 0,7 % par rapport au mois précédent, mais correspond à la moyenne enregistrée depuis janvier en Gaspésie et aux Îles.
La région reste à ce jour celle qui possède le taux de chômage le plus élevé au Québec, alors que la moyenne provinciale pour juillet est de 4,3 %.
De manière générale, les indicateurs statistiques font état d’un retour aux conditions pré-pandémiques du marché de l’emploi.
Notons que la semaine de référence utilisée par l’ISQ pour ce calcul était celle du 9 au 15 juillet.
À pareille date, l’an dernier, le taux de chômage en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine était évalué à 10,5 % de la population active.
Une équipe du Musée des Îles de la Madeleine plonge à la recherche d’épaves de bateaux autour de l’archipel dans le but de mettre en valeur cette facette de l’histoire maritime madelinienne.
Les Îles ont la réputation d’être « le second cimetière marin de l’Atlantique Nord » en raison des centaines de naufrages survenus dans les alentours au fil des siècles.
Alex-William Miousse et Jean-Simon Richard (photo: CFIM)
Toutefois, aucune carte ne répertorie l’ensemble des navires et des cargaisons perdues, souligne Jean-Simon Richard, cofondateur du musée.
Les plongeurs travaillent majoritairement à partir des indications données par des pêcheurs ou des plaisanciers avant de partir à la chasse aux trésors, raconte-t-il.
Malgré les nombreux essais-erreurs ainsi que les défis liés aux phénomènes d’ensablement et de désensablement, leurs sorties portent fruit.
Depuis le début de l’été, sept nouvelles épaves ont été localisées par l’équipe du Musée des Îles, dont certaines détiennent une valeur archéologique, est d’avis le plongeur Alex-William Miousse.
Une fois les vestiges repérés, la découverte est déclarée au ministère de la Culture et des Communications ainsi qu’au palier fédéral, qui peuvent ensuite choisir de poursuivre ou non les fouilles archéologiques.
Le duo de plongeurs estime avoir en main les emplacements d’une trentaine d’épaves de part et d’autre des Îles, la grande partie d’entre elles gisant sur les fonds marins, les autres étant enfouies dans les dunes de l’archipel.
Anabelle Guay a quitté la pointe de Forillon dimanche matin à bord de son bateau à rames océaniques pour la dernière étape de son triathlon revisité, qui la conduira aux Iles d’ici une dizaine de jours.
Après 800 kilomètres à vélo entre Sherbrooke et la Gaspésie ainsi que plus de 250 km de marche dans le Sentier international des Appalaches, la Madelinienne de cœur et de descendance a dû attendre pendant près d’une semaine une fenêtre météo favorable.
À son grand soulagement, elle a finalement reçu le « go » de la part de son routeur météo dimanche, explique la coordonnatrice de La grande traversée, Claudie Potvin.
Pendant au minimum huit jours, Anabelle Guay naviguera seule dans le golfe à bord de son embarcation et devra maximiser les périodes d’efforts lorsque la température sera clémente, tout en étant en communication quotidienne avec la Garde côtière et son équipe au sol.
C’est avec beaucoup de fébrilité et de stress qu’elle a pris la mer afin de rejoindre la côte de L’Étang-du-Nord, poursuit Claudie Potvin.
Rappelons qu’au-delà du dépassement personnel, le périple d’Anabelle Guay vise à promouvoir la diversité corporelle dans le sport, les saines habitudes de vie et l’estime de soi.
Son aventure est d’ailleurs documentée par des équipes de tournage qui l’ont suivie au cours des dernières semaines.
La Municipalité des Îles se saisit du conflit entourant le chemin d’accès vers la plage municipale de Pointe-aux-Loups.
Des résidents avaient pris l’habitude de se stationner en file sur le bas-côté du passage lorsque le stationnement au bout était plein, ce qui était toléré par les anciens propriétaires du terrain que l’allée traverse, mais qui est loin de plaire aux récents acquéreurs du lot.
Après s’être plaints à l’hôtel de ville, les nouveaux acheteurs ont haussé le ton d’un cran en effectuant des travaux pour réduire la largeur du chemin.
Toutefois, il s’agit d’une violation de la servitude que détient la Municipalité pour assurer un accès à la plage, explique le maire Antonin Valiquette.
En plus d’avoir rencontré les propriétaires la semaine dernière, des représentants municipaux se sont aussi entretenus avec le Comité des loisirs de Pointe-aux-Loups pour faire le point sur la situation.
Relativement satisfait du développement du dossier, l’organisme en a profité pour demander l’agrandissement du stationnement menant vers la plage, qui compte moins d’une dizaine de places à l’heure actuelle.
La Municipalité prend acte de la requête, répond le maire Valiquette.
Si la Municipalité va de l’avant avec l’ajout de places, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts aura le dernier mot puisque le stationnement se trouve en terres publiques, indique M. Valiquette.
Pour le moment, il demeure interdit de se garer le long du chemin de la Plage.
La servitude de passage protège le droit de circuler dans le chemin d’accès, mais pas de s’y stationner, conclut-il.
Notons qu’il est également défendu de laisser son véhicule en bordure de la route 199 dans le village.
Pour écouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le rejet de la demande en suspension du processus d’adjudication du contrat signifie que le fond du litige sera entendu par la juge Suzanne Ouellet du 18 au 20 septembre prochains.
Dans un premier document, citant la jurisprudence en la matière, la Cour supérieure donne raison à Express CTMA, qui détenait une hypothèque conventionnelle sur trois immeubles appartenant au transformateur.
Le juge Babin rejette donc la requête du syndic, qui plaidait un traitement préférentiel afin de radier la dette garantie de 457 000 dollars contractée en juillet 2022 par LA Renaissance, qui connaissait alors d’importantes difficultés financières et accumulait les retards de paiements.
Le jugement détaille aussi les différentes démarches menées par Lynn Albert auprès d’institutions financières ainsi que l’enchaînement d’évènements ayant mené à la faillite de son entreprise, notamment des relations tendues avec la Banque royale du Canada.
Selon le juge Babin, le requérant principal n’a pas su démontrer que l’absence d’une ordonnance de suspension lui causerait préjudice sérieux et irréparable ni le caractère urgent d’une intervention, alors qu’un appel de la décision du syndic sera entendu en septembre prochain.
De plus, on peut lire dans le document que la balance des inconvénients « favorise plutôt la continuation des opérations de la débitrice par Léomar, qui les exerce depuis la fin de mars 2023.»
Le plus haut soumissionnaire de l’appel d’offres public conteste cette décision avec l’appui de près de 30 créanciers qui se considèrent lésés par le processus de reprise des actifs et qui ont toujours espoir de revoir une partie de l’argent englouti dans la faillite de l’entreprise de Lynn Albert.
Le premier versement de l’Allocation canadienne pour les travailleurs a été distribué à la fin du mois de juillet aux employés qui gagnent un revenu modeste.
Le programme fédéral fournit jusqu’à 2616 dollars aux familles admissibles et 1518 dollars aux travailleurs célibataires, répartis en trois paiements anticipés ainsi qu’un paiement final au moment de produire la déclaration de revenus pour l’année 2023.
Pour se qualifier, le revenu annuel d’une famille ne peut dépasser 39 613 dollars alors que le seuil est établi à 25 188 dollars pour une personne célibataire avec enfants.
En plus du versement de juillet, des montants seront déposés en octobre 2023 ainsi qu’en janvier 2024, totalisant 50% du total de l’allocation.
Depuis juin 2023, les particuliers et les familles n’ont plus à attendre la production de leur rapport d’impôts pour obtenir cette aide du gouvernement fédéral visant à couvrir certains besoins de base.
Les producteurs agricoles des Îles s’adaptent à la rareté de personnel dans le contexte où l’industrie est en croissance.
La météo du début de l’été, garnie en brume et en pluie, favorise la prolifération des mauvaises herbes et augmente les besoins de main d’oeuvre, explique Christian Poirier, de la Ferme Christian Poirier et fils de Lavernière.
Une solution envisagée pour accommoder les producteurs est d’accueillir des volontaires de passage pour l’été, appelés « woofers », explique Daniel Labrecque, des Petits fruits en folie, au Cap-Vert.
Les propriétaires des Champs marins, Roberto Chevarie et Anne-Sophie Devanne, ont aussi recours à ce type de travailleurs, en plus d’avoir réduit leur surface de culture.
Par ailleurs, les Jardins Havre Vert ont ajusté leur production en scindant leur entreprise en deux, ce qui a donné naissance à la micro-ferme La Repousse de Havre-aux-Maisons.
La vente des légumes est ainsi davantage concentrée à la ferme de Bassin, explique Natalia Porowska.
Noémie Petitpas de la Ferme des Bas, de Havre-aux-Maisons, souhaite quant à elle conserver sa production à petite échelle pour le moment avec son conjoint.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Transports Canada estime qu’environ un véhicule routier sur cinq au pays faisait l’objet d’un rappel du fabricant en 2019, selon une analyse complétée en juin.
Cela représentait alors près de 6,6 millions de voitures, camions et autobus pouvant être réparées aux frais des constructeurs automobiles.
L’Association canadienne des automobilistes (CAA) soutient pour sa part que seule une minorité de propriétaires sont informés des rappels, puisque les détenteurs de véhicules d’occasion sont généralement moins en contact avec les concessionnaires.
La CAA affirme toutefois qu’un grand nombre de rappels concerne des problèmes mineurs qui ne nécessitent pas d’action urgente et qui ne mettent pas la vie des usagers en danger.
L’œuvre documentaire Aqua Tertio s’intègre à la programmation 2023 du Festival international de cinéma et d’art Les Percéïdes.
Cocréé par l’artiste multidisciplinaire Geneviève Reesör et le réalisateur montréalais Dylan Bernier, le très court-métrage sera présenté aux Gaspésiens le 20 août prochain.
Aqua tertio se veut une immersion dans le processus créatif derrière l’exposition du même nom, en mettant l’artiste de côté, détaille Geneviève Reesör.
Les élus de la région ont rencontré le ministre canadien de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, de passage lundi à Gaspé.
La courte visite à laquelle assistait le maire des Iles, Antonin Valiquette, a permis au ministre LeBlanc de rencontrer plusieurs acteurs économiques et politiques de la région ainsi que de se familiariser avec les enjeux locaux.
Il estime qu’il existe plusieurs similitudes entre le comté et sa propre circonscription de Beauséjour au Nouveau-Brunswick.
Dominic Leblanc se réjouit également de la nomination de Diane Lebouthillier à un poste névralgique pour l’est du pays.
Par ailleurs, le ministre est d’avis qu’une meilleure compréhension de la région gaspésienne lui permettra de créer une alliance encore plus forte avec Diane Lebouthillier afin de mieux défendre les intérêts de l’est du pays lorsque viendra le temps de retourner siéger à la Chambre des communes à Ottawa.
Un curieux phénomène météo a attiré l’attention de Madelinots, tôt mercredi matin.
Ce qui avait l’apparence d’une mini-tornade a fait son apparition dans le ciel à l’ouest, mais il s’agit en réalité d’une trombe marine, statue le météorologue Jean-Philippe Bégin.
Un autre point de vue de la trombe marine (photo: courtoisie Arthur Gaudet)
Il explique qu’une trombe se forme lorsque la température de l’eau est plus chaude que celle de l’air en haute altitude.
Ce phénomène est par ailleurs plutôt rare à rencontrer, souligne-t-il, tout comme l’humidité persistante qui a accablé la province en juillet.
La vague de moiteur qui a déferlé s’est aussi traduite par plus de pluie, aux Îles comme ailleurs, indique le météorologue d’Environnement et Changement climatique Canada.
L’archipel a reçu une fois et demie les quantités normales de précipitations, pour un total estimé de 114 mm.
L’humidité omniprésente a favorisé le maintien de la nappe de brume qui a enveloppé l’Est du Québec, mentionne M. Bégin.
Selon le sommaire d’Environnement Canada, l’humidité a aussi fait grimper le mercure.
Avec une température moyenne de 19,8°C, soit presque trois degrés au-dessus de la normale mensuelle, il s’agit du deuxième mois de juillet le plus chaud enregistré par Environnement Canada depuis 1983.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
La savonnerie artisanale La Fille de la Mer célèbre cette année ses 20 ans d’existence.
Sa fondatrice, Ariane C. Arsenault, souligne que ses premiers produits, vendus en 2003 dans le commerce de sa mère, sur La Grave, ont rencontré un succès instantané.
Au cours des deux dernières décennies, La Fille de la Mer s’est développée en élargissant sa gamme puis en offrant, dès 2017, des ateliers de fabrication de savon à son deuxième point de vente, situé à La Vernière.
Un jardin de plantes aromatiques est cultivé derrière l’atelier situé à La Vernière (photo: CFIM)
Interrogée sur les conséquences du passage de la tempête post-tropicale Fiona, en septembre dernier, pour son magasin situé sur La Grave, Mme Arsenault souligne que d’importantes rénovations ont dû être réalisées.
De nombreux ingrédients locaux sont utilisés dans la fabrication de produits artisanaux (photo: CFIM)
Par ailleurs, la savonnière invite les gens à venir fêter l’anniversaire de son commerce à sa boutique de La Grave, vendredi, en formule «4 à 7».
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
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