Un des produits de la Fromagerie du Pied-de-Vent, le Jeune Cœur, sera finaliste régional pour la Sélection Caseus, qui regroupe la crème de la crème des fromages fins du Québec.
La directrice générale de la fromagerie, Renée Landry, explique l’importance de ce concours.
La Fromagerie du Pied-de-Vent de Havre-aux-Maisons fêtera bientôt son 25e anniversaire. (Source photo : CFIM)
La copropriétaire de cette institution agro-alimentaire, décrit les caractéristiques du fromage sélectionné.
Ce fromage de lait de vache à croûte fleurie fait ainsi partie des 62 fromages finalistes.
La ferme de la Pointe-Basse sera en compétition avec 28 autres producteurs du Québec.
Les gagnants de la Sélection Caseus seront connus le 6 septembre prochain, lors d’un gala organisé au Musée de la civilisation de Québec.
Ce concours est chapeauté par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
Pour réécouter ce segment originalement présenté dans l’émission De bon matin :
La députée fédérale de la Gaspésie et des Îles, Diane Lebouthillier, est d’avis qu’une réforme du programme d’assurance-emploi sera déposée d’ici la fin de l’année, sans toutefois préciser d’échéancier.
Celle qui est aussi ministre du Revenu national rappelle qu’il s’agit d’un engagement exprimé par sa collègue en charge du dossier, la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Carla Qualtrough.
La ministre Carla Qualtrough (capture d’écran: CPAC)
Mme Lebouthillier dit cependant comprendre l’impatience exprimée par certains groupes rencontrés lors des consultations.
Elle souligne par ailleurs que le monde du travail a changé, et qu’un retour «aux dix ou quatorze semaines pour faire son assurance-emploi» n’est pas prévu.
La ministre souhaite ainsi que les prestations reflètent les nouvelles réalités en matière de main-d’œuvre.
Rappelons que le premier ministre Justin Trudeau avait mandaté la ministre Qualtrough pour la mise en œuvre d’un «plan de modernisation» du programme d’assurance-emploi à la suite des dernières élections fédérales, en 2021, avec pour échéance initiale l’été 2022.
Avec des informations et des extraits recueillis par CIEU-FM, la radio de la Baie-des-Chaleurs.
Alors que la pêche au homard s’est conclue samedi avec un record de captures, industriels et pêcheurs s’entendent pour dire que la saison 2023 s’est bien déroulée, malgré les appréhensions au niveau du prix exprimées plus tôt cette année.
La météo peu clémente du printemps a toutefois complexifié les sorties en mer tandis que les coûts fixes continuent d’augmenter, notamment en raison de l’inflation.
Fort de son expérience de plusieurs décennies comme capitaine, le président du Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Iles, Charles Poirier, mentionne avoir rarement vu une météo aussi difficile, alors que le froid, la pluie et le vent ont été au rendez-vous ce printemps.
S’il ne signale aucun incident majeur au sein de la flottille, il indique que la saison a été éprouvante pour les équipages mais aussi pour la mécanique des bateaux, qui devaient opérer dans des conditions loin d’être idéales.
Il se dit toutefois satisfait, quelques jours après la dernière levée des cages.
De son côté, le directeur de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, Jean-Paul Gagné, mentionne que la saison a été satisfaisante pour les industriels, malgré l’incertitude causée par la faillite de LA Renaissance en février dernier.
Bien que les signaux de la foire de Boston en mars laissaient présager une baisse de prix, les consommateurs sont demeurés fidèles à la ressource, qui est présentement abondante dans le golfe.
Une demande d’arbitrage concernant les coûts de transport et l’utilisation de la valeur témoin dans la formule de fixation de prix a toutefois été déposée par l’AQIP, explique Jean-Paul Gagné.
Par ailleurs, Charles Poirier souligne que les pêcheurs devront se questionner au cours de la prochaine année sur le transfert des entreprises de pêches, dont les coûts viennent mettre une pression énorme sur la relève et fragilisent ainsi la pérennité de la pêcherie.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Le taux de chômage dans la région se maintient à des niveaux très bas, selon les plus récentes données de l’Enquête sur la population active dévoilées par l’Institut de la statistique du Québec.
Alors que le taux s’établit à 4,2 pourcents dans la province, la proportion de chômeurs en Gaspésie et aux Iles en juin est évaluée à 5,7 pourcents de la population active, c’est-à-dire tout près du seuil du plein emploi.
Pour les 6 premiers mois de 2023, les données montrent que le nombre de personnes à l’emploi a bondi d’un peu plus de 10 pourcents en comparaison avec la même période en 2022.
Cela représente 3 mille 600 personnes de plus sur le marché du travail.
Le taux de chômage moyen pour la période de janvier à juin est de l’ordre de 6,1 pourcents, bien loin de ce qui s’observe normalement dans la région, qui se retrouve souvent au-delà des 10 pourcents.
Comme partout au Québec, la proportion de personnes qui ont recours à l’assurance-emploi est en chute depuis la fin de l’année 2022.
C’est toutefois dans la région que le taux de chômage demeure le plus élevé dans la province, avec un écart d’un point et demi vis-à-vis la moyenne.
Le ranger junior Malik Palluel-Cormier s’est distingué lors du camp Okpiapik 2023, qui s’est déroulé du 25 juin au 1er juillet au Centre d’entraînement des Cadets de Valcartier.
L’adolescent madelinot a été salué à titre de « meilleur ranger junior canadien » de la session d’instruction et de perfectionnement en leadership, au sein des patrouilles qui œuvrent en sol québécois.
Interrogé sur cet accomplissement, qui lui vaut d’avoir son nom gravé sur le trophée Strathcona, il se dit « vraiment content » de récolter ainsi le fruit de ses efforts.
Malik Palluel-Cormier est aussi récipiendaire d’une bourse de 500 $, dans le but de l’encourager à développer des compétences de leadership de même qu’à faciliter sa participation à des activités parascolaires non financées.
Il ajoute par ailleurs avoir beaucoup apprécié la camaraderie qui s’est développée avec les autres jeunes durant son séjour au camp.
Notons que l’année 2023 marque le 25e anniversaire du Programme des Rangers juniors canadiens, destiné aux jeunes de 12 à 18 ans des communautés éloignées et isolées du pays.
La performance de la flottille madelinienne pour la saison 2023 de pêche au homard a fracassé le précédent record pour ce qui est des débarquements, qui se chiffrent à plus de 15 millions de livres.
Le moral était très bon sur les quais samedi dernier, tandis que les équipages des 324 capitaines s’affairaient à ramasser leurs cages après les dernières levées.
Selon les données transmises par l’Office des pêcheurs de homard des Iles, le prix moyen pour la saison s’est établit à 7 dollars 67 la livre, en léger recul par rapport à 2022.
La valeur totale des stocks débarqués s’élève quant-à-elle à environ 115,7 millions de dollars, soit une baisse de moins de 2 pourcents en comparaison avec l’année dernière, qui se voulait la saison la plus lucrative dans l’histoire de la pêcherie.
Pour la neuvième et dernière semaine, le prix versé à quai était de 8 dollars 25 la livre alors que les débarquements ont représenté 1,3 millions de livres de homard.
C’était jour de fête jeudi dernier, alors que se déroulait sous le soleil de La Côte à l’Étang-du-Nord, le lancement de la 22e édition du festival Contes en Îles.
Son directeur artistique, Cédric Landry, résume cette formule « contes et musique ».
Le directeur artistique du festival, Cédric Landry, a dévoilé cette programmation devant près de 150 personnes au site de « Musique au coucher du soleil ». (Source : CFIM)
La directrice générale de l’événement, Céline Lafrance, souligne qu’un partenariat diplomatique avec le Consulat général de France à Québec a été ficelé.
Celui-ci permettra à plusieurs conteurs internationaux de renom, de séjourner aux Îles.
Plusieurs nouveautés garniront ainsi la table de Contes en Îles, du 10 au 17 septembre prochain : souper conté à la Grande-Entrée, randonnée en autobus et pique-nique raconté.
Le retour attendu du fameux après-midi de « shed » se fera à la Belle-Anse chez Michel Arsenault.
La nuitée aux flambeaux aura lieu quant à elle, beau temps, mauvais temps, sur la plage du poste de police de Gros-Cap.
Celle-ci rassemblera tant des conteurs des Îles que du continent.
Réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits :
Le volet CHSLD de Résidence plaisance des Iles pourrait bien passer sous le giron du CISSS des Iles.
Des discussions sont en cours entre les deux établissements et le ministère de la Santé et de Services sociaux afin de convenir d’une entente mutuelle.
Par courriel, le CISSS des Iles mentionne que l’objectif est d’ainsi assurer la stabilité financière du CHSLD Plaisance, soulignant que la démarche est volontaire et conjointe.
De plus, on indique que le conseil d’administration de RPDI et le CISSS des Îles ont « la ferme volonté de limiter les impacts sur le personnel et les résidents » ainsi que de s’assurer que la transition se fasse dans le respect des lois et des conditions de travail des salariés.
Les syndicats des deux organisations ont d’ailleurs été rencontrés, de même que les employés du CHSLD Plaisance.
Les démarches d’Attention FragÎles pour l’obtention d’un financement récurrent et d’une meilleure reconnaissance par Québec ont porté fruit.
Le ministre de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, Benoît Charrette, a annoncé jeudi dernier que l’organisme madelinot sera dorénavant reconnu à titre de conseil régional en environnement pour l’archipel.
Ce nouveau statut dote ainsi Attention Fragîles d’un financement à la mission, qui équivaudra à 200 000 $ pour l’année 2023-2024.
Sa directrice générale, Marie-Ève Giroux, qualifie cette décision de « belle victoire », qui fait suite à une demande réitérée depuis plusieurs années.
La directrice générale et la présidente d’Attention FragÎles, Marie-Ève Giroux et Odile Dion-Achim (photo: CFIM)
Mme Giroux salue aussi l’implication de la Communauté maritime et des élus locaux dans l’aboutissement de « nombreuses années d’efforts, de lutte et de travail pour faire reconnaître l’organisme et le territoire ».
Attention FragÎles devient ainsi le 17e membre du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec.
Cette adhésion devrait permettre à l’organisation madelinienne d’obtenir et de partager des expertises plus facilement avec ses homologues des autres régions.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Un nouveau diplôme d’études professionnelles en extraction de minerai débutera l’automne prochain à Mines Seleine.
Ce DEP est réalisé en collaboration avec le Centre de formation professionnelle de Val d’Or, résume Patrick Lortie, le directeur de l’établissement.
Les cours seront donnés dans le « sous-sol des Îles » par des enseignants de Val d’Or.
Les responsables en formation de la relève estiment que ce projet avec Sel Windsor Limitée pourra combler certains départs à la retraite anticipés par la minière.
Source photo: Mines Seleine
Martin Richard, coordonnateur au Centre national des mines, explique les modalités du programme.
Les inscriptions sont en cours pour les futurs travailleurs du sel.
La première cohorte débutera sa formation dès la rentrée scolaire à la mine de Grosse-Île.
Une seconde cuvée prendra le chemin de la mine en janvier prochain.
Ce partenariat minier n’est pas unique aux Îles, puisqu’une formation similaire existe également à la mine Niobec de Chicoutimi, qui extrait du niobium, un métal rare.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits :
Plusieurs initiatives sont en place cet été pour assurer la sécurité des personnes lors des évènements publics propices à la consommation d’alcool et de drogues.
Les intervenantes Laurence Levasseur et Noémie Leblanc, ainsi que la responsable d’Aire Ouverte, Nathalie Bourgeois, expliquent que l’approche se veut détendue et axée sur les besoins des personnes.
Deux intervenantes du CALACS l’Espoir des Iles sillonneront aussi les lieux de rassemblements festifs dans le but de sensibiliser et prévenir les agressions à caractère sexuel.
L’intervenante, Mariane Arseneau, explique son rôle et celui de sa collègue Jade Miousse.
Par ailleurs, les intervenantes offrent aussi une formation auprès des travailleurs et travailleuses de bars en lien avec la drogue du viol, dans le but de développer des bons réflexes pour prévenir et faire face à de telles situations.
Tourisme Îles de la Madeleine lance une série de capsules vidéo sur les réseaux sociaux, afin d’inviter les résidents et résidentes de l’archipel à «renouer avec leur accueil unique et réputé».
L’association touristique dit avoir remarqué que l’accueil des visiteurs se «fragilise» depuis quelques temps, tout en reconnaissant qu’il existe un «essoufflement» dans la population face à l’industrie.
En ce sens, la conseillère en promotion numérique de l’organisme, Anne Bourgeois, invite les gens à faire preuve de bienveillance dans leurs interactions, tant en personne que sur les réseaux sociaux.
La conseillère en promotion numérique de Tourisme Îles de la Madeleine, Anne Bourgeois (photo: CFIM)
Elle souligne par ailleurs que l’objectif de la campagne n’est pas d’imposer une approche aux insulaires vis-à-vis des visiteurs, mais plutôt de miser sur ce qui a contribué à bâtir la bonne réputation des Îles et des Madelinots et Madeliniennes.
Rappelons que selon un sondage mené en 2020, une majorité de répondants et répondantes estimaient alors que le tourisme exerçait une trop grande pression sur l’archipel et sa communauté, tout en reconnaissant les retombées économiques et socioculturelles bénéfiques de l’industrie.
Une nouvelle démarche de consultation des résidents et résidentes est présentement en cours, avec un premier sondage en ligne complété en juin.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Les Iles ont connu un mois de juin assez frais et très pluvieux, selon le bilan transmis par Environnement Canada.
Alors que les journées fraiches ont côtoyé des épisodes plus chauds, la température moyenne s’est établie à 12,2 degrés Celsius, soit 0,3 degrés de moins que la normale saisonnière de 12,5.
Du côté des précipitations, le total mensuel s’élève à 113 millimètres de pluie, soit environ une fois et demie de plus que les 76 millimètres normalement attendus pour un mois de juin.
La démarche provinciale visant à réviser le cadre législatif en aménagement réjouit le directeur des projets de développement du territoire à la Communauté maritime, Serge Bourgeois.
À la mi-juin, le sous-ministre adjoint responsable du dossier au ministère des Affaires municipales et de l’habitation a rencontré plusieurs intervenants du milieu pour présenter la vision du gouvernement ainsi que les nouvelles orientations, qui n’avaient pas été révisées depuis 1994.
Le directeur des projets de développement du territoire de la Communauté maritime, Serge Bourgeois
L’importance de respecter les particularités régionales et de fournir des budgets conséquents aux MRC pour la mise en application des nouvelles politiques ont été défendus et entendus, résume monsieur Bourgeois.
Selon lui, la nouvelle Politique nationale sur l’architecture et l’aménagement du territoire présentée en juin est aussi un pas dans la bonne direction afin de définir et clarifier les règles en matière d’occupation du territoire.
De plus, Serge Bourgeois est d’avis qu’une bonne partie des orientations présentées se collent à la réalité des Iles alors que la Communauté maritime est en pleine révision de son propre schéma d’aménagement, qui date de 2010 et qui s’appuie sur l’ancien cadre législatif.
Le directeur des projets de développement du territoire rappelle par ailleurs que c’est le ministère des Affaires municipales et de l’habitation qui a le dernier mot en matière d’aménagement, d’où l’importance de concilier les grandes orientations gouvernementales et les particularités du milieu.
Une première version du nouveau schéma est attendue d’ici la fin de 2023.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Le directeur général de la Corporation de services d’aide à domicile l’Essentiel, Roméo Deraspe, prend sa retraite au terme d’un mandat de 19 ans à la tête de l’organisme.
Interrogé sur ce qu’il est fier d’avoir accompli au cours des deux dernières décennies, il relate l’évolution des services offerts par la Corporation.
Il souligne aussi que «les témoignages reçus au cours des années» par les familles des usagers resteront «gravés dans sa mémoire».
En ce qui concerne les défis qui attendent celui ou celle qui lui succédera, il souligne que les difficultés liées à la main-d’œuvre restent un enjeu majeur pour l’octroi de services.
Il estime à cet égard qu’il est nécessaire de renforcer les partenariats sur le territoire pour s’attaquer aux problèmes qui touchent tous les secteurs.
D’ici à ce que quelqu’un soit embauché pour le remplacer, la direction générale de la Corporation sera assurée de manière intérimaire par M. Stéphane Leblanc.
La création d’une section locale liée au groupe écologiste Mères au front a été annoncée, mardi, lors d’un rassemblement à la librairie Flottille.
La démarche initiée par deux résidentes des Îles, Mélodie Caron et Mylaine St-Onge, concordait avec le passage sur le territoire de l’une des cofondatrices du regroupement, Anaïs Barbeau-Lavalette.
Mélodie Caron et Anaïs Barbeau-Lavalette (photo: CFIM)
L’écrivaine et cinéaste, présente sur l’archipel à titre de présidente d’honneur du Festival littéraire des Îles, explique en quoi consiste ce mouvement.
Anaïs Barbeau-Lavalette et Mylaine St-Onge (photo: CFIM)
Pour sa part, Mylaine St-Onge dit avoir été attirée par les actions concrètes de Mères au front face à la crise climatique et par sa forme décentralisée, qui encourage l’autonomie des communautés.
Celle qui siège aussi sur le conseil d’administration de l’organisation québécoise dit souhaiter profiter de la saison estivale pour faire connaître le mouvement auprès des insulaires.
Au cours du rassemblement, Anaïs Barbeau-Lavalette a fait la lecture de son texte engagé pour la cause écologiste paru dans le dernier numéro de la revue Nouveau projet, intitulé Celle qui marche sur la glace (photo: CFIM)
Notons que Mères au front a vu le jour en 2020, à l’initiative de Mme Barbeau-Lavalette et de l’écosociologue et cofondatrice d’Équiterre, Laure Waridel.
Le symbole associé au mouvement prend la forme d’un cœur équarri de couleur verte, épinglé sur le torse.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Le Bon goût frais des Îles annonce que le Marché du village de Cap-aux-Meules change de formule cette année.
L’événement, autrefois hebdomadaire, sera dorénavant constitué d’une série de 6 rendez-vous festifs en mode 5 à 7, répartis un mercredi soir sur deux jusqu’à la fin de l’été, et auxquels s’ajouteront deux derniers rassemblements d’avant-midi au début de l’automne.
La coordonnatrice du marché, Alissa Brunetti, précise quelle sera la thématique du premier événement, qui aura lieu le 12 juillet à la Place des gens de mer.
Pour l’occasion, les musiciens Charles Molaison et Lorenzo Leblanc seront sur place pour égayer l’atmosphère.
Selon le Bon goût frais, ce changement s’explique en partie par les enjeux de main d’œuvre des producteurs locaux ainsi que par la réorganisation interne de certaines entreprises participantes.
L’organisme ajoute que cette nouvelle formule est cohérente avec les résultats du sondage qui avait été mené, l’automne dernier, dans le but de connaître le niveau de satisfaction de la clientèle.
La Régie intermunicipale de transport Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine annonce un nouveau corridor de transport collectif sur le tronçon principal de la route 199 entre la Polyvalente des Iles et le Château Madelinot.
Un départ dans chaque direction est prévu à toutes les heures entre 6h le matin et 18 heures afin de mieux répondre à la forte demande en période estivale.
Via communiqué, la directrice générale de la RÉGIM, Marie-Andrée Pichette, explique que le trajet a été développé en collaboration avec Tourisme Iles-de-la-Madeleine afin d’offrir une option de transport durable aux madelinots et aux visiteurs.
De plus, les passages seront gratuits tout au long de l’été pour les jeunes de moins de 18 ans et les ainés de 65 ans et plus.
La fréquence des trajets sera aussi augmentée à une fréquence de 5 par jour à Fatima, 3 par jour à Havre-Aubert et 7 par jour entre Havre-aux-Maisons et le tronçon principal.
Les horaires sont disponibles en ligne sur le site internet de la régie ainsi qu’en contactant l’organisme par téléphone.
Les passages sont au coût de 4 dollars par personne et il est aussi possible de se procurer 10 billets pour 30 dollars.
Au moins trois rapports d’inspection du quai des pêcheurs du port de Cap-aux-Meules commandés par Transports Canada depuis 2011 recommandent une reconstruction complète de l’infrastructure, qui arrive à sa fin de vie utile autour de 2024.
Les documents obtenus par la salle des nouvelles via la Loi sur l’accès à l’information dressent un portrait accablant de l’état du quai.
On y apprend entre autres qu’en 2011, la recommandation était «d’envisager une reconstruction d’ici une dizaine d’années ».
En 2017, un suivi de l’état de l’infrastructure effectué par Services publics et approvisionnement Canada révélait que le quai s’est « significativement détérioré », estimant alors sa durée de vie à 5 à 7 ans.
Questionnée à cet effet, la députée de Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine rappelle le travail effectué depuis le changement de gouvernement en 2015, et l’importance de bien planifier l’ouvrage à venir pour lequel une enveloppe de 40 millions de dollars a été annoncée l’été dernier.
Le rapport d’expertise de la firme SNC-Lavalin, réalisé en 2020 et déposé en 2021 souligne que la structure du quai « n’est plus en mesure de reprendre les charges des activités des usagers» et qu’il présente un risque pour la sécurité « à plusieurs endroits »
La firme conclut qu’une reconstruction complète est à planifier afin « d’assurer de façon sécuritaire et sans surprise les activités normales des pêcheurs au quai. »
Plus du quart des billets d’avion à 500 dollars pour un aller-retour achetés via le Programme d’accès aérien aux régions pendant sa première année de service ont été utilisés pour des liaisons avec les Iles-de-la-Madeleine.
Selon des données du ministère des transports dont CFIM a obtenu copie, cela représente 12 mille 624 billets aller-retour entre juin 2022 et avril 2023.
Pour l’ensemble du Québec, le nombre de voyages financés via le PAAR s’établit à 42 068 sur la même période.
D’après les données ventilées sur une base mensuelle, on observe aux Iles des pics de réservations au lancement du programme au début de l’été dernier ainsi qu’une recrudescence pour les 4 premiers mois de 2023.
L’écart entre la date de réservation et le vol est en moyenne de 79 jours pour les liaisons avec l’archipel.
Dans la province, 34 329 usagers se sont prévalus du PAAR selon le MTQ, qui chiffre le tout en fonction des « noms uniques » car la méthodologie ne permet pas de différencier deux personnes du même nom.
Du lot, 861 ont atteint la limite de 6 billets prévue au programme.
Rappelons que depuis le printemps, les vols additionnels comme ceux pour des compétitions sportives ou des évènements artistiques sont admissibles au remboursement du ministère.
Le caractère saisonnier de l’industrie touristique augmente le besoin en main d’œuvre pour plusieurs entreprises des Iles, à un moment de l’année où trouver du logement pour ses employés est d’autant plus difficile.
Achat de roulotte ou de maisons par les entrepreneurs, parc locatif administré sous forme de projet pilote par la Chambre de commerce l’été dernier, mutualisation de ressources : les stratégies sont nombreuses.
Du côté de CTMA, seulement pour opérer le traversier en haute-saison, une quarantaine d’employés supplémentaires sont nécessaires pour assurer les services à bord.
En mai, l’entreprise a reçu 200 curriculum vitae après une campagne publicitaire à la télévision.
La directrice des ressources humaines du transporteur, Cathy Arseneau, explique que l’on mise sur l’attractivité du milieu, les conditions de travail ainsi que de l’hébergement.
C’est ainsi que 35 québécois de tout âge, mais aussi une quinzaine de personnes originaires de la France et du Mexique, sont arrivés aux Iles pour vivre un été à bord du Madeleine II.
Cathy Arseneau, elle-même de retour sur l’archipel depuis trois mois après environ trente ans à Montréal, détaille les profils des nouveaux employés.
Par ailleurs, CTMA note un défi différent du côté des métiers spécialisés en navigation, où le recrutement se fait entre autres en vertu d’ententes avec les écoles qui offrent ce type de formation.
Accès Microcrédit Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine a connu une année 2022-2023 qui se veut « la plus grande depuis sa création », enregistrant des records pour ce qui est du nombre d’accompagnements et de la valeur totale des prêts accordés.
Dans son bilan annuel, l’organisme fait état de 76 nouvelles personnes accueillies et orientées, ce qui représente plus de 2 300 heures d’accompagnements auprès d’entrepreneurs de la région.
Pendant l’année, 21 prêts d’une valeur moyenne d’environ 13 mille dollars ont été consentis, pour un montant total d’un peu plus de 277 mille dollars entrainant des investissements estimés à 2,6 millions.
Selon les données transmises par Accès Microcrédit, le financement ont permis de créer ou maintenir 57 emplois.
L’organisme affirme par ailleurs devoir réfléchir à sa structure et optimiser ses façons de faire pour pleinement accomplir sa mission.
Aux Iles, un comité local composé de 4 personnes évalue les projets alors que Léonard Arseneault agi à titre d’agent de développement.
Dans la dernière année, Accès Microcrédit a notamment soutenu l’Ilot Café-buvette, récemment ouvert à Cap-aux-Meules.
Rappelons que la filière de l’organisation MicroEntreprendre offre aux nouveaux entrepreneurs locaux des prêts pouvant atteindre 20 mille dollars afin de lancer leurs projets personnels.
C’est en plein cœur de la Grave, que la 37e édition du concours des Châteaux de sable a été lancée jeudi dernier, à La Gabarre.
Une cinquantaine de passionnés ont ainsi assisté au dévoilement de la nouvelle thématique du concours : Galaxie, voyage interstellaire.
La nouvelle coordonnatrice du festival, Alice Pierre, explique les raisons derrière ce choix.
Le fondateur de l’événement, Albert Cummings, ouvrira le festival avec atelier de construction de châteaux de sable.
De plus, une dizaine d’artistes aux horizons divers se joindront à la fête en musique et danses de toutes sortes du 11 au 13 août prochain.
La formule traditionnelle des spectacles à grand déploiement sous le chapiteau, sera annulée cette édition-ci, étant donné que ce dernier n’est plus aux Îles.
L’événement tente par ailleurs d’obtenir une certification provinciale écoresponsable, par le biais d’une réduction des déchets sur le site et d’activités en lien avec le milieu dunaire, en compagnie de l’organisme Attention Fragîles.
Devant composer avec un nouveau conseil d’administration et une équipe renouvelée, la coordonnatrice, Alice Pierre, se dit par ailleurs confiante pour la durabilité de l’événement.
La députée de Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier, a dressé le bilan de sa plus récente session parlementaire vendredi.
Elle a souligné certaine mesures phares du dernier budget, tel quel le remboursement d’épicerie et l’allocation canadienne pour les soins dentaires, de même que le resserrement des normes de remboursement pour les transporteurs aériens.
À l’aube de sa neuvième année de mandat, madame Lebouthillier sera aux Iles à la mi-juillet et laisse entendre qu’elle ira d’annonces dans le dossier du port de Cap-aux-Meules ainsi que celui des pêcheurs d’appâts.
Le bilan de la députée s’est tenu sur fond de redécoupage de la carte électorale alors que la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales dévoilait récemment la dissolution d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia.
Si madame Lebouthillier accepte la décision de l’instance indépendante, elle déplore la perte de poids politique dans l’Est du Québec et plus spécifiquement des madelinots, ainsi que la taille du comté.
En lien avec l’agrandissement de sa circonscription, Diane Lebouthillier a aussi été questionnée quant à son avenir politique.
L’élue a rappelé que le mandat de son gouvernement, qui agit dans un contexte minoritaire, devrait normalement se poursuivre jusqu’en 2025 en raison de l’entente avec le Nouveau parti démocratique, indiquant qu’«encore beaucoup d’eau va couler en dessous du pont. »
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Le Musée de la Mer se remet bien des difficultés liées à la pandémie et des dégâts causés par la tempête post-tropicale Fiona, selon sa directrice générale, Gabrielle Leblanc.
En plus de changements importants au sein de l’équipe de travail, ces événements ont suscité des coûts supplémentaires pour l’institution muséale, qui a déclaré un déficit d’environ 49 000 $ pour son exercice financier 2022-2023.
Mme Leblanc relate certains des faits saillants de la dernière année.
La directrice générale du Musée de la Mer, Gabrielle Leblanc (photo: CFIM)
Mme Leblanc et son équipe ont dorénavant le regard tourné vers l’avenir, et de nombreux projets sont déjà en cours de réalisation.
Parmi ceux-ci, le réaménagement du hall d’entrée du Musée trône au sommet des priorités.
L’amélioration de la programmation muséale durant la basse saison de même que la réalisation d’une exposition sur l’histoire du hockey aux Îles, qui sera présentée au Centre multisports Desjardins, figurent également parmi les projets à venir.
De plus, le Musée de la Mer compte accueillir en 2025 une exposition itinérante concernant le commandant Pierre-Étienne Fortin, dont l’histoire est liée de près au développement des pêcheries dans le golfe du Saint-Laurent au XIXe siècle.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
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