Les homardiers madelinots obtiennent 7,47 $/lb pour la sixième semaine de pêche.
Cela représente une baisse de 10,5% par rapport à la même période en 2021, alors que le prix à quai avait plutôt atteint 8,34$/lb.
Du côté des débarquements, l’Office des pêcheurs de homard évalue qu’environ 1 532 600 livres ont été capturées au terme du deux tiers de la saison 2022.
Il s’agit d’une hausse de 38 % vis-à-vis l’an dernier et de 5 % en comparaison avec 2020.
Une infirmière originaire d’Amqui s’est vu remettre le prix Relève dans le cadre de la 19e soirée Florence organisée par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, notamment en raison d’un projet mené aux Iles.
Employée du CISSS des Iles à l’été 2021, Marie-Ève Caron a travaillé à implanter les services de télépsychiatrie sur l’archipel.
Les Prix Florence viennent souligner les efforts, la persévérance et la détermination des infirmiers et infirmières à améliorer les soins de santé et qui font ainsi rayonner la profession.
En plus de revenir à la pratique clinique pendant la période estivale, Mme Caron mène présentement une maîtrise en santé à propos de l’approche du partenariat patient tout en agissant comme chargée de cours à l’Université du Québec à Rimouski.
Elle aussi la fondatrice de l’organisme à but non lucratif SantéFamille, une ressource en ligne à portée éducative entièrement gratuite destinée aux familles d’une personne vivant avec un problème de santé mentale.
Le Carrefour jeunesse-Emploi a lancé mercredi dernier la chanson Existe, qui résulte d’un projet de cocréation entre six jeunes Madelinots et des artistes de la communauté.
Accompagnés par l’autrice-compositrice-interprète Audrey Emery, les participants âgés de 16 à 33 ans ont eu la chance de prendre part à la création de la chanson et à la conception d’un vidéoclip.
Jacinthe Marcotte, qui est intervenante jeunesse au CJE, explique l’origine de la démarche qui abordait le thème de la différence et de la discrimination.
Plusieurs artistes ont contribué à la démarche, dont Gustaff Besungu, Odile Dion-Achim, André Gauthier, Jay « Flamenco » Keating, Fred Pauze et Gilbert Richard.
Le dévoilement du projet, qui a eu lieu en formule 5 à 7 à la salle l’Étoile du Parc de Gros-Cap, a attiré environ 80 personnes.
L’archipel dispose de ressources d’eau douce souterraine largement suffisantes pour subvenir aux besoins de la population.
C’est ce qui ressort du portrait réalisé sur quatre ans par une équipe du Département de géologie et de génie géologique de l’Université Laval, mandatée par le ministère de l’Environnement et la Lutte contre les changements climatiques.
Les chercheurs ont déterminé que le volume d’eau pompé annuellement par les puits municipaux correspond à moins de 5 % de la recharge totale, c’est-à-dire la quantité de précipitations qui retournent dans le sol.
Selon leurs projections pour 2050, la nappe phréatique ne serait pas non plus en péril advenant une hausse médiane de 1,5 % de la demande ou une diminution de la ressource en raison des changements climatiques.
Le rapport estime qu’environ 2,2 millions m3 d’eau douce sont consommés chaque année aux Îles, dont 82 % sert aux activités résidentielles.
L’usage en eau des visiteurs ne représente que 12 % de la consommation totale annuelle.
Si les taux de prélèvements actuels sont considérés pérennes, les réservoirs d’eau potable demeurent vulnérables à l’intrusion d’eau salée, préviennent les chercheurs.
Le débit de captage de certains puits, par exemple du côté de Havre-Aubert ou de Grande-Entrée, ne devrait pas être augmenté afin de maintenir les risques de salinisation à leur plus faible niveau.
D’autre part, la qualité de l’eau pompée sur l’archipel est excellente, mentionne le rapport, mais des analyses faites sur des échantillons provenant de puits domestiques révèlent des taux élevés de manganèse une fois sur trois, notamment à Pointe-aux-Loups, Grosse-Île et l’Île d’Entrée.
En formule « boites-repas » pour une deuxième année consécutive, le souper au homard de la Fondation Madeli-Aide a engendré des bénéfices record pour son édition 2022 qui se déroulait le 10 juin dernier.
En tout, 880 personnes aux Iles, à Montréal et à Québec se sont partagés 1760 homards, permettant de récolter 274 000 dollars afin de verser des bourses d’études à des jeunes Madelinots qui poursuivent leurs parcours scolaires à l’extérieur.
Une partie des bénéfices revient au Groupe Persévérance Scolaire, qui soutient une quinzaine de projets dans les écoles de l’archipel.
Le président de la fondation, Jocelyn Aucoin, souligne l’ampleur des contributions des partenaires dans le milieu, dont les homardiers ayant fourni 3000 livres du crustacé pour la confection des boîtes.
Étant lui-même triple boursier de Madeli-Aide et ayant dû quitter l’archipel pour étudier en 1998, l’avocat spécialisé en litige natif de Fatima résume ce qu’une telle reconnaissance signifie pour les jeunes.
Pour le moment, la Fondation prévoit conserver la formule à la maison pour l’année prochaine, motivée par le succès des boîtes-repas mais aussi en raison de l’incertitude du contexte sanitaire.
Me Aucoin mentionne toutefois que l’objectif est de présenter à nouveau l’évènement à bord d’un des navires de la CTMA.
Il ajoute que des surprises sont à prévoir pour le 25e anniversaire de la Fondation Madeli-aide, qui se déroulera en 2023.
Flottille artisan-e-s libraires aura bientôt pignon sur rue dans le centre-ville de Cap-aux-Meules.
La première librairie indépendante coopérative des Îles s’installera dans les locaux de la boutique Jana.
Il s’agit d’un rêve de longue date qui se réalise pour la cofondatrice Mélodie Caron, qui rappelle que l’objectif est d’en faire un lieu à vocation culturelle.
Le conseil d’administration en est à l’étape de la création du fonds littéraire de Flottille, c’est-à-dire déterminer quels ouvrages se retrouveront sur les tablettes de la librairie.
Une campagne de sociofinancement sur la plateforme La Ruche est d’ailleurs en marche afin de récolter des dons pour l’aménagement d’une section jeunesse, mentionne Mme Caron.
Des travaux mineurs doivent être effectués sur le bâtiment avant que la librairie n’ouvre ses portes.
Elle estime que Flottille pourra accueillir ses premiers clients dès octobre.
Pour réécouter l’entrevue avec Mélodie Caron :
Impliqué depuis 26 ans auprès de Sofilm Cinéma Parallèle aux Iles, Christian Arseneau s’est vu remettre le Prix du bénévolat ACPQ 2022 dans le cadre du 43e congrès annuel de l’organisation.
Cette reconnaissance n’avait pas été distribuée depuis 2019.
L’association provinciale a souligné sa fiabilité ainsi que sa bonne humeur, qualifiée de légendaire par le jury.
Via communiqué, les responsables de Sofilm sur l’archipel mentionnent que Christian Arseneau est un élément essentiel au bon fonctionnement du ciné-club et soulignent sa contribution à la fondation du festival international de courts métrages Images en vue.
En plus de siéger au conseil d’administration, il s’occupe des relations avec les commanditaires, du transport des films, de la pose des affiches, de la distribution des programmations, de la caisse et de la projection.
Le prix, remis en fin d’assemblée générale annuelle, est assorti d’une plaque et d’un certificat cadeau en partenariat avec leslibraires.ca.
Les membres de Québec solidaire sur l’archipel ont entériné la candidature de Jean-Philippe Déraspe en vue de l’élection provinciale qui aura lieu cet automne.
Lors de sa présentation, l’entrepreneur et ex-conseiller municipal de L’Étang-du-Nord s’est notamment exprimé sur l’accès au logement, la crise climatique et l’agriculture de proximité.
Il a également insisté sur la nécessité d’adopter un salaire minimum de 18 $ de l’heure, l’une des promesses phares du parti.
Selon lui, cet engagement dépend toutefois d’une réforme du modèle économique québécois.
L’ancienne députée solidaire Françoise David, de passage aux Îles, a profité de l’occasion pour inviter la quarantaine de personnes présentes à s’impliquer dans la prochaine campagne électorale.
Selon elle, M. Déraspe est un bon candidat pour la communauté.
M. Déraspe devient ainsi le troisième candidat officiellement déclaré après le député sortant Joël Arseneau, du Parti québécois, et Gil Thériault, du Parti libéral.
La Coalition avenir Québec n’a par ailleurs toujours pas annoncé officiellement qui portera ses couleurs dans la circonscription des Îles.
Selon un article paru dans La Presse la semaine dernière, le maire Jonathan Lapierre est pressenti pour représenter la formation politique de François Legault.
Pour réécouter les entrevues intégrales:
La Municipalité des Îles distribue 272 000 dollars en provenance du Fonds région et ruralité à des initiatives locales.
Quatre projets sont soutenus par le volet 4 du FRR, dont la Corporation du développement portuaire de l’Anse pour le Rendez-vous en arts visuels du Site de la Côte.
20 000 dollars sont accordés à la Fondation Willie-Déraspe pour la mise en place d’un parcours historique et patrimonial à Grande-Entrée, ainsi qu’au Comité ZIP pour la création d’un herbier des plantes de milieux humides et hydriques des Îles.
Le même montant est accordé au Centre Alfred-Gallant pour la rénovation de bâtiments et le développement de nouveaux services.
De plus, une aide financière issue du volet 2 du FRR totalisant 200 000 dollars est partagée entre deux projets, soit celui la relocalisation du Carrefour jeunesse-emploi et celui d’accompagnement jardins.
La CTMA annonce qu’elle se dotera bientôt d’un plan de développement durable.
La démarche, menée avec l’appui de la Chaire en éco-conseil de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), se déclinera en deux étapes.
Les actions posées qui répondent déjà aux objectifs du développement durable seront d’abord répertoriées, puis de nouvelles mesures seront mises en œuvre afin d’améliorer l’intervention de la coopérative.
Selon le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin, le moment est opportun pour lancer cette démarche.
Pour l’occasion, le directeur de la chaire de l’UQAC, Claude Villeneuve, était de passage aux Îles afin de présenter les différentes étapes de la stratégie mise sur pied avec la CTMA.
Il explique que c’est la première fois qu’il accompagne une entreprise du secteur maritime dans l’élaboration d’un plan de développement durable.
Le transporteur compte ainsi s’arrimer à la stratégie harmonisée du Programme 2030 des Nations unies, qui « vise à promouvoir une prospérité partagée, la durabilité de l’environnement et des progrès en matière de développement durable qui ne laissent personne de côté ».
Un comité formé d’employés et de membres du conseil d’administration de la CTMA a été créé pour assurer la réussite du projet, tandis qu’un comité composé d’organismes du milieu sera convoqué dès l’automne afin de recueillir la vision et les idées de la communauté.
La Communauté maritime a octroyé des contrats de gré à gré pour la réalisation de trois études liées à l’aménagement du futur écoquartier.
La circulation, la mise en valeur des milieux naturels et la création d’un réseau thermique seront réfléchies, explique le maire Jonathan Lapierre.
Le coût des études totalise près de 102 000 dollars, financé par le Programme d’aide financière pour la planification de milieux de vie durables.
D’autre part, en séance ordinaire, mardi, les élus ont attribué des contrats à P&B Entreprises (514 067 $, mais pourrait être revu à la baisse) ainsi qu’aux Entreprises Larebel (238 723 $) pour la réfection du chemin du P’tit bois sud et du chemin du Sable à Havre-Aubert, respectivement.
De plus, le marquage du réseau routier municipal sera comme à l’habitude refait au cours de l’été.
Par ailleurs, le conseil a annoncé qu’à la suite d’un appel d’offres, Les Entreprises P.E.C. inc ont offert la plus basse soumission pour l’exécution du chantier de stabilisation de la falaise de Cap-aux-Meules, soit 9,7 millions de dollars excluant les taxes.
Selon le maire Lapierre, tout indique que l’ouvrage visant le secteur entre le centre Jos Lebourdais et les étangs aérés de la Municipalité débutera tel que prévu à l’automne.
L’enveloppe du projet s’élève à 11,6 millions de dollars, à laquelle contribuent la Municipalité des Îles, le ministère de la Sécurité publique et le gouvernement fédéral.
Finalement, le projet de construction d’un vivier à Grande-Entrée sera soumis à un référendum d’ici quelques semaines puisque 32 résidents du secteur ont signé le registre, soit 2 de plus que le minimum requis.
Pour l’entrevue intégrale :
Le Bon goût frais des Iles a repris sa vitesse de croisière en 2021-2022 après une année 2020-2021 marquée par l’adaptation au contexte sanitaire.
En assemblée générale annuelle mercredi, sa directrice, Caroline Jomphe, soulignait l’implication sincère et soutenue des salariés et des administrateurs dans les différentes initiatives de l’organisme.
Après deux années de travail en amont, le projet d’identité culinaire a culminé pour devenir l’abécédaire et rallye Bouilli d’histoires salées, assorti d’une chanson promotionnelle et d’un clip mettant en valeur les membres.
La directrice générale du Bon goût frais des Îles, Caroline Jomphe
Caroline Jomphe souligne aussi le travail de concertation en lien avec le projet Terrafoin et la démarche de révision du Schéma d’aménagement amorcée par la Municipalité des Iles.
La question de la protection et de la mise en valeur des terres agricoles fait partie des priorités du Bon goût frais pour la prochaine année.
L’organisme prévoit aussi réaliser un portrait économique du secteur bioalimentaire afin de détailler et chiffrer les retombées et de prendre la mesure du développement de cette industrie au fil des ans.
En parallèle, les administrateurs amorcent un travail de planification stratégique permettant de se projeter dans un horizon de trois à cinq ans.
Des démarches sont aussi en cours pour mettre en valeur les produits locaux au sein des institutions publiques.
En 2021-2022, une première cohorte a gradué du programme Les P’tits cuistots tandis qu’un projet pilote dans la même veine a été mené en CPE.
Réécoutez l’entrevue complète ici :
L’enseignante en biologie Josiane Bergeron reçoit une mention d’honneur de l’Association québécoise de pédagogie collégiale (AQPC).
Outre l’excellence de son travail en classe auprès des élèves madelinots du Cégep de la Gaspésie et des Îles, cette distinction souligne son rôle important dans la mise en place et le développement d’un jardin pédagogique.
Mme Bergeron, présente sur le campus de l’archipel depuis 2008, explique l’origine de ce projet.
Le jardin permet aujourd’hui d’offrir des séances de cours extérieures pour plusieurs programmes d’études, d’approvisionner la cafétéria en produits locaux et de financer des activités de mobilité étudiante.
De plus, le jardin est entretenu tant par des membres du personnel et des élèves que par des citoyens qui utilisent l’espace comme potager communautaire.
Mme Bergeron dit avoir une grande reconnaissance pour tous ceux qui ont collaboré au projet depuis ses débuts.
Par ailleurs, le campus des Îles a rendu hommage à ses 29 finissants lors de son gala annuel, qui s’est tenu le 27 mai dernier à la Maison de la culture.
L’étudiante en sciences de la nature Aimée Packwood-Lemay s’est alors fait remettre la Médaille académique du Gouverneur général tandis que l’étudiant en comptabilité et gestion Vincent Landry a reçu la Médaille du Lieutenant-gouverneur.
La lauréate de la Médaille académique du Gouverneur général, Aimée Packwood-Lemay, au centre (Photo: Nigel Quinn)
Le lauréat de la Médaille du Lieutenant-gouverneur, Vincent Landry, 2e à gauche (Photo: Nigel Quinn)
Le Centre de récupération Ré-Utîles a détourné environ 150 tonnes de matériaux et d’objets des sites d’enfouissement en 2020 et 2021.
66,6 tonnes de matières ont été vendues à la Matériauthèque sur un total de 74 jours d’ouverture, ce qui correspond à tout près d’une tonne revalorisée quotidiennement, majoritairement du bois.
La codirectrice de Ré-Utîles Mylaine St-Onge se réjouit de ces données encourageantes, mais précise qu’elles s’accompagnent d’une quantité non négligeable d’articles qui ont atterri à la poubelle.
Réduire les coûts liés aux matières jetées ainsi que leur volume constitue un enjeu à long terme, souligne-t-elle, mais un plateau est atteignable, notamment en continuant de limiter ce qui est accepté dans les dons.
Le tout s’inscrit dans un plan d’action visant à optimiser les activités de l’entreprise d’économie sociale à but non lucratif, ce qui passait entre autres par l’assainissement de ses finances, indique la codirectrice Anaïs Giard.
Pour ce faire, l’équipe a revu ses prix de vente à la hausse pour certains articles tant du côté de la Ressourcerie que la Matériauthèque, et s’est concentrée à maîtriser les coûts de l’organisme, précise-t-elle.
Cet objectif est plus difficile à réaliser en raison de la place prépondérante de la masse salariale dans le cahier des charges.
Elle mentionne que Ré-Utîles conclut d’ailleurs les deux dernières années financières avec des surplus exceptionnels, qu’elle attribue aux programmes de soutien instaurés pendant la pandémie.
Un déficit est à prévoir pour les prochains états financiers, ajoute-t-elle.
Pour l’entrevue complète :
Les Îles deviendront le premier territoire 100% branché à Internet haut débit du Québec d’ici juillet 2022.
Il ne reste plus qu’une poignée de foyers madelinots à raccorder au réseau hybride coaxial/fibre optique de DERYtelecom – environ une trentaine –, ce qui devrait être fait dans les prochains jours, indique Gilles Bélanger.
De passage sur l’archipel, l’adjoint parlementaire du premier ministre pour le volet Internet haute vitesse a d’ailleurs annoncé que les résidences de l’Île d’Entrée étaient désormais incluses dans l’opération.
Près de 70 foyers auront accès aux services satellitaires Starlink de l’entreprise américaine Space X et de bénéficier d’une connexion de 100 mégabits par seconde.
Les Madelinots du reste de l’archipel ne seront pas en reste, souligne Gilles Bélanger.
Il affirme que Cogeco Connexion, propriétaire de DERYtelecom, prévoit faire passer la vitesse actuelle de téléchargement de 50 mégabits par seconde à 100 mégabits par seconde d’ici 2023 via les câbles sous-marins du Réseau intégré de communications électroniques des Îles.
Cogeco prépare également des travaux sur ses infrastructures madeliniennes, entres autres l’installation d’équipements supplémentaires afin d’augmenter le débit haute vitesse.
M. Bélanger ajoute que l’entreprise a dans l’idée intégrer sa propre fibre noire au projet de raccordement par câble d’Hydro-Québec.
Rappelons que c’est dans le cadre des programmes Québec branché – une promesse électorale phare de la Coalition avenir Québec en 2018 – et Brancher pour innover du gouvernement fédéral que les foyers madelinots ont été branchés à l’Internet haute vitesse il y a moins de deux ans.
Pour réécouter l’entrevue avec Gilles Bélanger :
La programmation d’activités destinées aux aînés des quatre résidences pour personnes âgées des Iles est débutée depuis huit semaines.
Un peu plus de 30 activités variées ont jusqu’à présent été offertes aux 190 résidents, engendrant une participation d’une quinzaine de personnes en moyenne à chacune d’entre elles.
André St-Onge, de l’Équipe du développement social, explique que l’idée naît de la collaboration déjà établie entre les résidences et de deux constats : un vieillissement accéléré de la population et des ressources financières limitées pour pérenniser les initiatives en loisirs.
C’est finalement une équipe qui a été mise en place pour assurer l’animation et la planification des activités sous la coordination de Carole Painchaud.
La coordonnatrice et animatrice pour le Groupe de Résidences communautaires d’hébergement pour aîné des Iles, Carole Painchaud, en compagnie d’André St-Onge, de l’Équipe de développement social
Issue du milieu culturel, elle souligne avoir découvert un univers très riche en se familiarisant avec le secteur des loisirs.
Nicole Vigneault, anciennement infirmière, agit comme animatrice permanente alors que Justine Frenette se joint à elle pour la période estivale.
Jean-Pierre Gaudet complète l’équipe via l’URLS Gaspésie-les Iles.
Mme Painchaud note un enthousiasme chez les aînés et rappelle que ceux-ci ont été particulièrement affectés par la pandémie.
Un premier événement regroupant les résidents des quatre établissements se tiendra dans le cadre des célébrations de la Fête nationale.
Par ailleurs, Carole Painchaud mentionne être ouverte à des propositions d’activités pouvant s’inscrire dans la programmation.
Réécoutez l’entrevue complète ici :
La Direction de la protection de la jeunesse fait état de 157 signalements sur l’archipel en 2021-2022, ce qui représente une hausse de 31 % en comparaison avec l’année dernière.
De ce nombre, 38 cas ont été retenus, soit un cas de moins que lors du bilan annuel précédent.
À l’échelle régionale, on constate une augmentation de 25 % des signalements pour la même période tandis que le nombre de cas retenus a pour sa part augmenté de 10 %.
La négligence, la maltraitance psychologique et les abus physiques constituent près des deux tiers des problématiques désignées.
Selon la directrice régionale par intérim, Michelle Frenette, la hausse significative des signalements ne se limite pas qu’à la Gaspésie et aux Îles, et s’explique en partie par les conséquences de la pandémie.
Elle mentionne notamment que les jeunes ont vécu plus de détresse psychologique, ont connu plus de difficultés à l’école et ont dû annuler ou réduire leurs activités sportives.
Bilan 2021-2022 de la DPJ pour les Îles:
Bilan 2021-2022 de la DPJ pour la région (incluant les Îles):
L’ancienne auberge Madeli est maintenant connectée aux installations du CISSS des Iles, qui a procédé à l’acquisition du bâtiment en mars dernier.
En marge de la séance ordinaire du conseil d’administration, le directeur des services administratifs, Claude Cyr, expliquait qu’un câble de fibre optique a été installé sous la route 199 au cours des derniers jours.
Il précise qu’une moitié du bâtiment a été convertie en bureaux et que l’autre servira pour l’instant à héberger des travailleurs temporaires.
Le déménagement de certains professionnels devrait se faire dans les premières semaines de juillet, d’indiquer M. Cyr.
Par ailleurs, si le recours à la main-d’œuvre indépendante continue de plomber les finances du CISSS, les différents indicateurs permettant de faire le suivi des effectifs semblent pointer vers une amélioration de la situation pour les premiers mois de l’année, en comparaison avec 2021.
Selon la directrice des ressources humaines, Ann Martell, cette accalmie pourrait toutefois être temporaire ou périodique.
Elle indique qu’au moins deux facteurs peuvent selon elle expliquer le rehaussement de la présence au travail.
Rappelons que lors de la séance de mai, les administrateurs du CISSS des Iles avaient indiqué avoir amorcé des démarches, jugées au stade embryonnaire, dans le but de lancer un projet immobilier.
L’organisation avait alors expliqué que le manque de logis complexifie les efforts de recrutement et de rétention de personnel.
Une dizaine de projets menés par des organisations des Iles se partagent un investissement de près de 200 000 dollars en provenance du troisième volet de l’Entente de partenariat régional en tourisme 2020-2022.
Le Festival de cirque des Iles ainsi que le Festival des Châteaux de sable obtiennent chacun 5000 dollars, respectivement pour soutenir l’édition 2022 et pour effectuer une refonte complète de leur site Internet.
Une subvention de 40 000 dollars est attribuée à la Maison du Potier pour l’amélioration de son volet interprétatif, qui inclut notamment la construction d’un four de cuisson au sel.
L’auberge Paradis Bleu reçoit 15 000 dollars pour la conversion de six unités d’hébergement touristique en chalets quatre saisons tandis que 18 000 dollars sont versés à l’auberge La Salicorne pour l’implantation d’un système de réservation en ligne.
Les Cultures du large obtiennent 35 000 dollars pour la création d’une exposition présentée en formule autoguidée alors que le Club Voyage les Iles reçoit un peu plus de 22 000 dollars en soutien au projet Évasion Iles-de-la-Madeleine.
Le ministère du Tourisme accorde aussi 4000 dollars au Camping Barachoix pour le développement d’un logiciel de réservation en ligne et d’un nouveau site Internet, ainsi qu’un appui de 7500 dollars à la Corporation de développement portuaire de l’Anse pour l’édition 2022 du Festival littéraire.
Un projet municipal est aussi soutenu par le programme : 45 000 dollars sont obtenus pour le réaménagement du site récréotouristique de la Dune du Sud.
Le manque de main-d’œuvre force la fermeture temporaire de la Ressourcerie ainsi que de la Matériauthèque de Ré-Utîles dès aujourd’hui.
La réception des dons des deux points de vente sera également sur pause pendant cette durée, ajoute la codirectrice Mylaine St-Onge.
La situation était rendue intenable, souligne-t-elle, alors que l’équipe ne compte plus que trois employés à temps plein.
Les portes des installations demeureront closes pour au moins 3 semaines afin d’effectuer une restructuration et une réorganisation des services.
La codirectrice Anaïs Giard annonce que pour l’été, la Ressourcerie déménagera dans les locaux de la Matériauthèque, ce qui permettra de maintenir les activités et de rassembler le personnel à un seul endroit.
Le conseil d’administration dressera un état des lieux à la fin de la saison estivale afin de déterminer la suite des choses.
La vente du bâtiment qui héberge la Ressourcerie est d’ailleurs hors de propos à ce stade-ci, précise Mme Giard.
De plus, les directrices de Ré-Utîles implorent la clientèle d’éviter de faire des « dons sauvages », c’est-à-dire de laisser des boîtes, des sacs ou des matériaux à l’extérieur des installations pendant la fermeture temporaire. Puisque les articles seront à la merci des intempéries, ils seront donc invendables à la réouverture des locaux.
Pour réécouter l’entrevue avec Mylaine St-Onge et Anaïs Giard:
La COVID-19 semble être de moins en moins présente aux Îles, selon les données de la santé publique régionale.
Seuls cinq cas ont été confirmés sur l’archipel depuis le début du mois, comparativement à 18 en mai et 157 en avril.
Le sommet d’infections au sein de la population madelinienne a été atteint en mars, avec 471 personnes ayant reçu un résultat positif à un test de dépistage officiel.
Aussi, aucune hospitalisation et aucun décès en lien avec le virus n’ont été recensés aux Îles dans les 30 derniers jours.
D’autre part, dès le 20 juin, il ne sera plus obligatoire d’être vacciné contre la COVID-19 pour se déplacer à l’intérieur du pays en avion ou en train.
Le masque demeurera toutefois requis à bord.
Les Canadiens non vaccinés voyageant à l’international devront quant à eux se mettre en quarantaine à leur retour à la maison.
Le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault, portera les couleurs du Parti libéral sur l’archipel lors du prochain scrutin provincial.
L’annonce a été faite lors du Conseil général de la formation politique qui s’est déroulé samedi dernier à Montréal.
À travers cet engagement, celui qui est aussi directeur intérimaire de l’Association des pêcheurs côtiers des Îles affirme vouloir poursuivre son implication au service de la communauté.
Selon M. Thériault, les enjeux d’économie, d’environnement, de santé et de main-d’œuvre devraient être traités en priorité, en collaborant avec Ottawa plutôt qu’en s’y opposant.
Il juge à cet égard que le Parti libéral est actuellement l’unique option fédéraliste qui s’offre aux électeurs.
Le candidat dit aussi se reconnaître dans les valeurs inclusives des libéraux, notamment ce qui concerne l’immigration et le traitement des minorités.
Il souligne que le décret sur l’insularité adopté en 2016 alors que le parti était au pouvoir a engendré des bénéfices intéressants pour les Madelinots, et estime que la Charte des régions proposée par la formation politique ira dans le même sens.
À ce jour, deux autres candidatures ont été annoncées dans la circonscription, soit celle du député sortant, Joël Arseneau, pour le Parti québécois, et celle de l’ex-conseiller municipal Jean-Philippe Déraspe, qui souhaite représenter Québec solidaire.
Pour réécouter l’entrevue intégrale:
La vice première-ministre du Québec, Geneviève Guilbault, défend bec et ongles le bilan environnemental de son gouvernement ainsi que le Plan pour une économie verte présenté ce printemps.
En visite aux Iles pour confirmer un financement de 5 millions de dollars visant à protéger une partie du chemin du Gros-Cap, la ministre de la Sécurité publique reconnait que les interventions curatives doivent s’accompagner de gestes cohérents pour réduire les émissions de GES.
Elle précise toutefois que la situation commande des actions immédiates pour protéger le territoire habité et rappelle que le gouvernement a acquiescé aux différentes demandes formulées par le milieu.
Depuis 2019, le gouvernement du Québec a étalé plus de 16 millions de dollars pour quatre des six ouvrages de protection ciblés par la municipalité.
Pour ce qui est des travaux sur le chemin du Gros-Cap, l’entièreté de la facture sera assumée par Québec, la contribution municipale étant considérée suffisante en vertu des précédentes ententes de financement.
Le maire Jonathan Lapierre s’en réjouit et mentionne que chacun des chantiers doit être planifié et orchestré sur le terrain en plus de passer par le processus d’appel d’offres, ce qui engendre inévitablement des délais.
Le protocole de financement prévoit que les travaux devront être complétés d’ici 2025.
Selon la Municipalité des Iles, l’appel d’offres pourrait être lancé l’automne prochain, ce qui permettrait de réaliser l’ouvrage à l’automne 2023.
Le prix au débarquement poursuit sa lente baisse tandis la flottille de homardiers des Îles reçoit 7,81 $/lb pour la cinquième semaine de la saison 2022.
Le prix versé à quai est en légère diminution vis-à-vis la même période en 2021, qui s’était fixé à 7,99 $/lb.
Les captures sont quant à elles reparties à la hausse, selon les données de l’Office des pêcheurs des Îles.
Tout près de 1 705 330 livres ont été débarquées, soit 195 000 livres de plus que la semaine dernière.
Il s’agit d’une hausse de 26,5 %en comparaison des volumes à pareille date l’an dernier.
En termes de données cumulatives, jusqu’à présent, les pêcheurs de homard ont capturé 9 091 000 livres, et le prix moyen pondéré s’établit à 8,34 $/lb.
L’enjeu récurrent des infrastructures sanitaires de l’Île d’Entrée connaît un nouveau développement.
L’été dernier, les fermetures à répétition des toilettes publiques gérées par la Municipalité en raison de la saturation de la fosse septique ont ponctué le quotidien de la communauté insulaire.
Après des consultations auprès des citoyens et des démarches infructueuses pour acquérir un terrain aux abords du quai, le maire Jonathan Lapierre affirme qu’il était temps de se tourner vers une autre avenue.
Il indique que la Municipalité a choisi de louer une infrastructure autonome qui possède un système de traitement des eaux usées intégré.
M. Lapierre mentionne que puisque la nouvelle installation ne sera livrée qu’à la mi-juillet en raison de délais de transport, les toilettes publiques habituelles seront rouvertes au courant de la semaine.
C’est trop peu trop tard, selon l’entrepreneur Brian Josey, qui rapporte des dizaines de cas où des visiteurs déconcertés se soulagent à des endroits inappropriés, par exemple sur des terrains privés ou en bordure des routes.
M. Josey estime que les toilettes publiques devraient être accessibles dès le 1ermai afin d’offrir une option aux visiteurs hâtifs ainsi qu’aux travailleurs qui viennent effectuer de l’entretien sur le quai ou sur les routes.
Il ajoute que les nouvelles installations autonomes constituent une fausse bonne idée, puisqu’à son avis leur futur emplacement sera difficile d’accès pour les vacanciers plus âgés.
Pour réécouter l’entrevue avec Jonathan Lapierre :
