Deux pannes majeures ont privé d’électricité les résidents du secteur est des Iles dimanche et lundi.
La situation s’est échelonné sur plus de 36 heures pour la centaine de clients de Pointe-aux-Loups.
Le porte-parole d’Hydro-Québec Stéphane Dumaresq explique que l’accumulation de verglas combinée au vent a jeté au sol une vingtaine de poteaux de la ligne de distribution, privant tout le secteur de courant.
Les trois équipes de monteurs de ligne postées aux Iles ont été mobilisées en plus de renforts arrivés du continent lundi en début de journée.
Deux équipes spécialisées d’un contracteur local étaient affectées au plantage de poteaux.
M. Dumaresq précise que la première étape des interventions consistait à solidifier les poteaux toujours en place afin d’éventuellement dégager le réseau routier entravé.
Le porte-parole d’Hydro-Québec concède que les conditions hivernales de l’archipel, où se sont succédées les tempêtes depuis le début de l’année 2022, ont mené la vie dure aux équipements de la société d’État.
En plus des pannes majeures, quelques incidents localisés sont aussi survenus sur le réseau.
Le retour à la normale est survenu aux alentours de 22 heures lundi soir.
Réécoutez l’entrevue du conseiller en relations avec le milieu, Stéphane Dumaresq :
Le bilan épidémiologique des Îles a atteint un pic, vendredi dernier, avec 140 cas actifs de COVID-19 dépistés chez les clientèles dites prioritaires selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec.
Il s’agit du plus grand nombre quotidien d’infections actives attribuées au territoire depuis le début de la pandémie.
Cela porte le total à 575 cas enregistrés sur l’archipel depuis mars 2020, alors que le cumul stagnait à moins de 50 infections confirmées au début du mois de décembre, témoignant d’une hausse exponentielle.
Par ailleurs, le CISSS des Îles indiquait vendredi qu’environ 35 employés se sont placés en isolement en lien avec la maladie, tandis qu’une vingtaine d’autres se sont déclarés cas contacts.
D’autre part, l’établissement rappelle les consignes et recommandations en vigueur dans ses installations.
Les individus présentant des symptômes liés à la COVID-19, ayant contracté le virus ou étant en attente d’un résultat à un test de dépistage ne seront pas admis dans les établissements, à moins d’une situation d’urgence.
Pour les visites au centre hospitalier, deux personnes à la fois peuvent se rendre au chevet d’un patient durant les heures permises, exception faite des proches aidants, alors que dans les milieux de vie, le CISSS recommande de limiter les allées et venues à 10 proches.
Rappelons que le port du masque de procédure est obligatoire en tout temps à l’intérieur des installations.
Le ministère des Transports du Québec réalisera trois nouveaux projets de protection des berges vers l’est des Îles au cours des cinq prochaines années.
La facture totale oscillera entre 21 et 55 millions de dollars, qui s’ajoutent aux 32 millions déjà investis par l’instance pour des travaux semblables aux abords de la route 199 depuis 2018.
La première intervention aura lieu du côté de la jetée du Détroit, entre Havre-aux-Maisons et Pointe-aux-Loups, et consistera en la reconstruction et le prolongement des enrochements existants.
Le MTQ a identifié de nombreux sites mis à mal par les différentes tempêtes survenues depuis 2018 (source: MTQ)
Localisation des travaux prévus dans le secteur de la jetée du Détroit (source: MTQ)
La conseillère en communications au MTQ Christine Nget explique que la zone est priorisée en raison de sa vulnérabilité.
L’ouvrage sera divisé en deux phases, nécessitera entre 15 et 20 barges de matériaux et prévoit une durée de vie d’environ 35 ans avec de l’entretien.
Aussi, des travaux d’enrochement seront effectués au printemps 2023 dans le secteur de la jetée du pont Keating, à Grosse-Île, puis se poursuivront en 2027 avec la construction de brise-lames.
Des travaux d’enrochement seront effectués aux abords du pont Keating, puis, dans environ 5 ans, un brise-lames sera aménagée dans le lagune de la Grande-Entrée (source: MTQ)
Finalement, le ministère planifie le rechargement massif d’un kilomètre de la plage de la Pointe-aux-Loups, dans le coin des chalets, avec 100 000 m3 de sable provenant du dragage du chenal de la Grande-Entrée.
Le MTQ indique que les opérations se dérouleront à l’été et à l’automne 2023 et qu’une recharge d’entretien sera requise à tous les cinq ou 10 ans en fonction des conclusions des suivis annuels.
Le MTQ prévoit effectuer une recharge de plage sur un kilomètre dans le secteur des chalets, à Pointe-aux-Loups (source: MTQ)
Le sable du dragage du chenal de la Grande-Entrée sera acheminé vers un site d’entreposage temporaire via une conduite (source: MTQ)
L’érosion et la submersion côtières guettent le secteur (source: MTQ)
L’ouverture de la pêche au homard est prévue pour le 7 mai dans la zone 22, a annoncé Pêches et Océans Canada lors du Comité consultatif sur l’espèce vendredi.
La 147ème saison se conclurait donc le 9 juillet si la date de la mise à l’eau n’est pas repoussée en raison de vents dépassant 20 nœuds ou de l’obstruction des ports.
Si l’évaluation triennale de l’état des stocks de homard en eaux côtières n’a pas pu être complétée cet hiver, le directeur du bureau de secteur du MPO, Cédric Arseneau, mentionne que des indicateurs de la ressource sont au vert pour 2022, à l’instar des signaux des marchés.
Une nouveauté cette année : les agents des pêches pourront remettre des amendes lors d’une intervention tout en continuant à donner des constats d’infraction qui seront traités en cour, indique M. Arseneau.
D’autre part, en collaboration avec les associations, le ministère entamera une révision du Plan de gestion intégrée de la pêche au homard pour les Îles-de-la-Madeleine, soit le document qui détermine les objectifs ainsi que les mesures de gestion propres au secteur.
Selon M. Arseneau, le processus s’étalera sur au moins deux ans et pourrait remanier de fond en comble les orientations pour le futur de l’industrie locale, par exemple le nombre de participants à la pêcherie et les barèmes d’approche de précaution.
Le protocole de fermetures de zones dynamiques, mis en œuvre dans le cadre des efforts de protection des baleines noires de l’Atlantique nord, a également été discuté lors du comité consultatif.
Les porte-paroles des associations de pêcheurs ont une fois de plus signifié leur désaccord avec la réglementation actuelle et déploré un manque d’écoute du ministère.
À noter que dorénavant, seuls la Inshore Fishermen Association et le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles représentent les homardiers de l’archipel au sein du comité, puisque l’Association des pêcheurs propriétaires, l’APPIM, en a démissionné.
En vue de la présentation du budget 2022, les élus madelinots s’attendent à ce que le gouvernement du Québec attaque de front les effets de l’inflation qui réduit le pouvoir économique des citoyens.
Tant le maire des Iles, Jonathan Lapierre, que le député, Joël Arseneau, aimeraient que des mesures visant à mitiger les effets de la hausse du coût de la vie et de la problématique d’accès au logement y soient incluses.
Le député des Îles, Joël Arseneau (photo: Philippe-Olivier Constant)
Le chef parlementaire du Parti québécois propose un gel des tarifs des sociétés d’État ainsi que la mise en place d’un crédit d’impôt remboursable pour les familles et les personnes seules.
Il presse une fois de plus le gouvernement d’annoncer ses intentions pour le transport aérien régional et de répondre adéquatement à la question des frais de déplacement pour recevoir des soins de santé à l’extérieur des Iles.
Sur la scène municipale, le maire Lapierre s’attend à ce que les efforts des dernières années pour sécuriser des investissements publics pour lutter contre l’érosion et s’adapter aux changements climatiques soient entendus.
Le maire des Iles et président de la Communauté Maritime, Jonathan Lapierre
Il revendique le maintien des programmes d’infrastructures de même qu’une intervention dans la fiscalité municipale pour compenser l’inflation et aimerait voir Québec en faire plus pour alléger la gestion des matières résiduelles.
De son côté, le député Joël Arseneau demande un rehaussement du budget à la mission des organismes communautaires à la hauteur de 460 millions de dollars et considère qu’un débat doit se tenir sur l’organisation du système de santé alors que Québec ouvre la porte à faire appel au privé.
Réécoutez les entrevues avec Jonathan Lapierre et Joël Arseneau :
Au tour d’une deuxième église de l’archipel de passer à l’état profane.
Plus d’une centaine de fidèles et de curieux se sont déplacés à l’église Notre-Dame-de-la-Visitation de Havre-Aubert pour assister au rituel de l’évêque de Gaspé, Monseigneur Gaétan Proulx, présent pour l’occasion.
Alors qu’une page se tourne, la présidente de l’assemblée du conseil de fabrique, Jeanne Leblanc, témoigne de sentiments partagés au sein de la communauté, un mélange de tristesse et de reconnaissance.
Inaugurée à la messe de minuit de l’année 1962, l’église a porté plusieurs générations de Madelinots dans les joies, les peines et les chants des mariages, funérailles et baptêmes au fil de ses soixante années d’activité.
Le bâtiment a aussi été le témoin des transformations dans les pratiques religieuses, au diapason d’une société en plein changement.
Invitée à venir raconter des souvenirs par l’acquéreur de l’église, le promoteur Jeannot Painchaud, la paroissienne Hélène Gaudet résume l’esprit de modernité qui traversait le village à l’époque.
Alors que les activités liturgiques ont pris fin en décembre 2021, la dernière messe, chargée d’émotions, venait symboliquement confirmer le transfert du bâtiment ainsi que l’inclusion des paroissiens au sein de la communauté religieuse de Bassin, qui se fera le 19 mars.
Jeannot Painchaud présente son projet Au pied des Demoiselles
Prestation du groupe Suroît
Mgr Proulx bénit les fidèles de la paroisse
La cérémonie fut précédée de quelques prestations musicales ainsi que d’une présentation des trois principaux volets du projet de pôle culturel et touristique Au pied des Demoiselles, porté par Jeannot Painchaud, qui s’est engagé à en faire le suivi à chaque année.
La Maison des jeunes de l’Est enclenche un processus de recrutement de main-d’œuvre afin de relancer ses activités.
L’établissement situé à Grande-Entrée se trouve au point mort depuis le départ à la retraite de l’ancienne directrice en juin dernier.
Nadine Lapierre, de la MDJ des Îles, mentionne que l’organisation n’est pas parvenue à embaucher du personnel malgré les nombreuses ouvertures de postes et indique qu’un emploi à la direction ainsi que 2 à l’animation sont à combler actuellement.
Elle souligne qu’en concertation avec le conseil d’administration et le CISSS des Îles, les conditions de travail ont été revues afin de les rendre plus attrayantes et modulables en fonction des candidats.
Engagée en tant que consultante pour le dossier, Mme Lapierre signale que l’idée d’une fusion entre les maisons de jeunes de l’archipel est exclue des scénarios envisagés.
Elle souligne toutefois que les trois MDJ ont à cœur de travailler de concert afin d’offrir leurs services au plus grand nombre possible de jeunes madelinots, particulièrement après deux ans de pandémie.
Elle rappelle que l’enjeu du sous-financement à la mission continue de plomber le quotidien des organismes et de leur mettre des bâtons dans les roues dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.
Le ministère des Transports du Québec a lancé un appel d’offres pour la réalisation d’une étude d’impact environnemental, une étape importante pour le déploiement du Programme d’intervention pour la protection des infrastructures en milieux côtiers.
Présenté en juillet, le document identifie 273 sites sur 300 kilomètres de berge traversant 59 municipalités des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Iles comme étant vulnérables à l’érosion et la submersion.
La conseillère aux communications au MTQ Christine Nget explique que des rencontres se sont tenues au printemps en amont du dépôt du programme et que l’étude d’impact s’échelonnera jusqu’en 2024 dans le but de débuter les travaux en 2026.
Sur l’archipel, plusieurs portions de la route 199 étaient incluses dans l’avis de projet déposé par le MTQ, soit les secteurs du Havre-aux-Basques, de La Grave, de Cap-aux-Meules près de l’hôpital ainsi que dans l’Est entre le pont du Détroit et l’embouchure du village de Grande-Entrée.
C’est en raison du très grand nombre de sites à protéger, ainsi que du caractère dynamique de chaque secteur et des différentes interventions envisagées, que le gouvernement procède via un programme global sur 10 ans, permettant de s’ajuster en cours de route.
Ni la nature des travaux à réaliser ni l’enveloppe qui y sera dédiée ne seront définies au moment du dépôt de l’étude d’impact en raison de l’ampleur des paramètres à considérer, précise le MTQ.
Le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles tenait son assemblée générale annuelle mercredi, réunissant 193 membres.
L’organisation, qui en est à sa 7ème année d’existence, annonce que le poste de coordination est remplacé par un poste de direction qui demeure occupé par Léona Renaud, qui détiendra désormais de plus grands pouvoirs décisionnels.
Parmi les faits saillants de la rencontre, le président du RPPCÎ, Charles Poirier, indique le besoin de recapitaliser son Fonds de recherche et développement, ce qui est rendu possible grâce à une modification de la formule de cotisation liée aux quotas de crabe des neiges.
Il souligne que l’allocation de crabe à la flottille madelinienne n’est pas encore connue, mais qu’à la suite du tirage au sort effectué pendant l’AGA, neuf membres iront pêcher dans la zone 12 et trois dans la zone 12F.
Charles Poirier ajoute que l’ensemble des homardiers affiliés au RPPCÎ sera doté d’au moins un nouveau bac isothermique pour la saison 2022, un projet financé à 80% par le Fonds des pêches tandis que le rassemblement se charge du reste de la facture.
Il explique que les bacs ont une capacité de 1200 livres chacun, ce qui aidera à diminuer les risques de perte de qualité du produit à bord des bateaux.
D’autre part, M. Poirier révèle que le rassemblement a embauché un étudiant stagiaire de Merinov pour une durée d’environ quatre mois afin de réaliser une étude de faisabilité d’une écloserie de homard sur l’archipel.
Une équipe de cinq curleurs madelinots participent présentement au Championnat provincial des maîtres masculins qui se déroule à Chicoutimi.
Le groupe composé de Daniel Arseneau, Jérôme Aucoin, André Bourgeois, Félix Leblanc et Robert Brien, se frottera aux représentants de 10 autres régions du Québec dans un tournoi à 16 équipes s’échelonnant jusqu’à dimanche.
La formation insulaire a baissé pavillon par la marque de 10 à 3 lors de son premier match de la ronde préliminaire s’étant déroulé mardi soir.
À l’issue du tournoi à la ronde, les deux équipes avec la meilleure fiche dans chacune des deux sections prendront part aux quarts de finale.
La ronde éliminatoire débute samedi tandis que le match ultime est à l’horaire dimanche en début d’après-midi.
L’équipe championne aura l’occasion de participer au Championnat canadien de curling qui se déroule à Winnipeg du 3 au 10 avril.
L’événement avait dû être annulé en 2021 en raison du contexte sanitaire.
Le calibre des Maîtres regroupe les joueurs âgés de 60 ans et plus au 31 décembre 2021.
La chasse au phoque du Groenland s’ouvre aujourd’hui avec des conditions de glace qualifiées de défavorables par Pêches et Océans Canada.
Selon les relevés aériens effectués mardi, le ministère indique que la mouvée se trouvait à environ 30 milles nautiques – ou 55,5 kilomètres – à l’est du secteur de la Pointe-de-l’Est.
Le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault, estime que peu de Madelinots tenteront des sorties dans la journée.
Il est d’avis que le MPO aurait dû annoncer une ouverture de la chasse plus hâtive, un enjeu récurrent d’année en année selon lui.
M. Thériault souligne que l’activité s’est complexifiée dans la dernière décennie en raison de la variabilité des effets des changements climatiques.
De son côté, le copropriétaire de la Boucherie Côte à Côte, Réjean Vigneau, se dit hésitant quant aux possibilités d’expéditions, indiquant qu’un équipage était intéressé à partir ce matin tout dépendant de la position du troupeau.
Si le boucher est allé chasser le phoque gris cet hiver à deux reprises, la récolte de quelques 1300 bêtes est loin de suffire pour répondre à la demande des distributeurs.
Il note un certain engouement pour la viande de loup-marin cette année, dont le filet dorsal est particulièrement prisé par les restaurateurs.
Prévu pour le lundi 21 mars, le début de la saison de pêche du pétoncle demeure hâtif cette année, après des résultats concluants en 2021.
Les 21 détenteurs des 22 permis attribués à la flottille madelinienne se partageront encore 230 jours d’effort de pêche cette année, soit une moyenne d’environ 10 jours par pêcheur.
Rappelons qu’en plus de réduire le nombre de jours alloués en 2021 pour favoriser la préservation de l’espèce, le début hâtif des activités de pêche avait permis d’éviter d’interférer avec la période de ponte.
Les captures ont ainsi augmenté d’environ 10% entre 2020 et 2021, ce qui, couplé à la vigueur du marché, avait engendré des débarquements d’une valeur d’environ 1,4 million de dollars.
L’absence de modifications aux mesures de gestion pour la protection des baleines noires de l’Atlantique Nord pour 2022 laisse les pêcheurs madelinots couci-couça tandis que le fédéral défend son bilan positif.
La marche à suivre de Pêches et Océans Canada stipule que la détection d’un spécimen entraîne une fermeture temporaire de 15 jours dans un quadrilatère de 2000 km2, puis une fermeture saisonnière dans le secteur si une autre baleine y est aperçue entre les jours 9 et 15.
Selon le directeur du bureau de secteur du MPO, Cédric Arseneau, le retour de protocole de fermeture de zones dynamiques, instauré l’année dernière, s’explique par les impacts positifs enregistrés, c’est-à-dire presqu’aucun incident impliquant l’espèce en eaux canadiennes.
Il note un unique changement en vue de la saison 2022, soit l’ajustement aux lignes de 10 et 20 brasses autour de l’archipel, un sujet abordé lors des consultations automnales.
De son côté, le porte-parole des crabiers traditionnels des Îles, Paul Boudreau, se dit déçu que le ministère ne se montre pas plus accommodant vis-à-vis le protocole et les propositions de l’industrie.
La demande fait écho à celles formulées par les homardiers des Îles, qui ont maintes fois exprimé leur désaccord vis-à-vis la durée des fermetures, jugée trop longues alors que les baleines ne semblent que transiter aux abords des Îles.
Le président de la Inshore Fisherman Association, David Burke, est de cet avis et souligne que même s’ils entrevoient une bonne saison, les pêcheurs sont inquiets de la possibilité de devoir déplacer leurs cages si l’espèce en voie d’extinction s’approchait de l’archipel.
La situation était d’ailleurs survenue en mai 2021, lorsque le tiers de la flottille madelinienne avait dû relocaliser ses casiers momentanément.
Cédric Arseneau rétorque quant à lui que les allées et venues des baleines noires demeurent trop imprévisibles pour réviser les périodes de fermeture et que le ministère ne dispose encore que de peu d’informations sur les spécimens qui naviguent dans le golfe.
À noter que nous n’avons pas réussi à rejoindre le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles (RPPCI) ou l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles-de-la-Madeleine (APPIM) afin d’avoir leurs réactions.
La Corporation des Acadiens de l’Île du Havre-Aubert a dressé un bilan positif de la reprise de ses activités lors de son assemblée générale annuelle tenue le 9 mars.
Sa présidente, Érica Gaudet, se réjouit que les résidents soient nombreux à participer aux événements organisés dans les derniers mois et que les commentaires reçus soient positifs, tant pour le tintamarre, la chasse aux lutins sur La Grave ou la fête d’inspiration foraine.
Elle indique que l’organisation planche entre autres sur la programmation du prochain Festival acadien, qui aura lieu des 6 au 15 août et devrait inclure le retour du Concours de construction de P’tits bateaux en début de l’événement.
Érica Gaudet souligne que deux postes d’administrateurs sont restés vacants après l’AGA et invite les intéressés qui voudraient s’impliquer au sein de la corporation à lever la main.
Un groupe de huit étudiants et étudiantes du programme Défi Monde du Collège Saint-Anne de Lachine sont présentement aux Iles pour leur projet de fin d’études secondaires.
En collaboration avec l’organisme Attention FragÎles, les jeunes ont organisé le Festival de l’environnement qui regroupe trois rallyes se déroulant aujourd’hui même à 13 heures au Paradis Plein Air, au Capitole de l’Est et au Centre Multifonctionnel de Bassin.
L’étudiant Francis Aubé-Vien raconte que son groupe cherchait à allier mobilisation et environnement, ce qui les a tout naturellement conduit vers Attention FragÎles, avec qui ils ont établi une programmation d’activités.
En plus du rallye de géolocalisation, les étudiants ont produit un abécédaire de gestes ayant un effet positif sur la préservation de l’environnement pouvant servir d’outil de mobilisation.
Dans le même ordre d’idées, le défi Passez à l’action, inspiré du fonctionnement du Grand défi Pierre Lavoie, a vu le jour et sera présenté dans les écoles de l’archipel, le tout culminant pour le Jour de la Terre qui se déroule le 22 avril chaque année.
La directrice adjointe d’Attention Fragîles, Mélanie Bourgeois, explique avoir été interpellée par l’engouement des jeunes et la mission du programme, qui concordait avec les visées de l’initiative PHa/REs.
Les étudiants produiront aussi un documentaire sur les impacts des changements climatiques et un reportage axé sur le projet réalisé aux Iles.
Les résidents des habitations Nouveaux Horizons devront patienter au moins jusqu’à la fin mars avant de retrouver leur logis.
À la mi-février, un dégât d’eau causé par un bris dans la tuyauterie du système de gicleurs avait forcé la relocalisation des 30 occupants des logements au sein de leur famille ainsi qu’au Château Madelinot.
Selon la directrice des Nouveaux Horizons, Colette Langford, les délais devraient être respectés à moins d’une mauvaise surprise, si bien que les résidents retrouveraient leur logement au plus tard au début du mois d’avril.
Elle reconnaît que la situation est loin d’être idéale et que plusieurs lui ont exprimé avoir hâte de rentrer à la maison.
Une première série de travaux visant à sécher les portions du bâtiment affectées par la présence d’eau de même qu’à appliquer un traitement antibactérien a été réalisé par Sinix, représentant du Groupe Urgence Sinistre.
La prochaine étape, sous la responsabilité de Gestion Projets Yves Cormier, consiste à remplacer certains planchers et à reconstruire les parties de murs endommagés lors de l’incident, en plus d’appliquer une couche de peinture.
La perte de vitesse de la pandémie de COVID-19 et l’engouement pour le loup-marin remettent de l’avant des projets de l’Association des chasseurs de phoques Intra-Québec.
Son directeur, Gil Thériault, révèle travailler sur la création de forfaits touristiques de chasse récréative, un projet dans les cartons depuis une dizaine d’années.
Il explique qu’il s’agirait de mettre sur pied un service d’accompagnement pour les visiteurs dans une formule adaptative.
Il indique viser pour le moment une clientèle québécoise, tout en jetant un œil du côté d’une offre internationale, mais souligne avoir besoin de trouver des partenaires dans le milieu afin de développer l’initiative.
D’autre part, M. Thériault nomme la possibilité de la commercialisation des crânes, des dents et des griffes de phoque avec une entreprise de la ville de Bégin, au Lac-St-Jean, malgré certains défis techniques.
Il mentionne également que l’idée de transformer les abats de loup-marin en appâts pour les pêcheurs, pour laquelle une étude menée par Merinov avait reçu du financement il y a quelques années, continue de faire son chemin.
L’Institut national de santé publique du Québec rapporte 93 cas actifs de COVID-19 aux Iles-de-la-Madeleine en date de lundi au sein des groupes ayant accès au dépistage PCR.
Aucune hospitalisation n’est toutefois recensée.
Le directeur de la santé publique GÎM, le docteur Yv Bonnier-Viger
Selon le directeur régional de la santé publique, le docteur Yv Bonnier-Viger, cette recrudescence des cas s’observe aussi dans la communauté, où il estime qu’au moins 200 cas de COVID-19 sont présentement actifs.
Selon lui, le virus a passablement circulé sur l’archipel depuis la période des Fêtes, mais ne s’est pas répercuté en une montée des hospitalisations, ce qu’il attribue au fort taux de vaccination des insulaires.
Il ajoute qu’avec la venue de l’été et la forte transmission communautaire, les infections devraient normalement diminuer dans les prochaines semaines à moins qu’un nouveau variant n’émerge.
De son côté, le CISSS des Iles confirme une vingtaine d’absences liées à la COVID en date du 11 mars, rappelant que le portrait évolue d’une journée à l’autre et qu’aucun épisode de délestage n’est survenu.
En pleine semaine de relâche dans les milieux scolaires, l’institution affirme suivre la situation de très près, notamment avec les activités de célébrations de la Mi-Carême.
Toujours selon le CISSS des Iles, la transmission lors de l’administration de soins est presque inexistante dans les établissements de santé de l’archipel.
*En date du 15 mars, l’INSPQ recense 103 cas actifs de COVID-19 attribués aux Îles, un sommet depuis de le début de la pandémie.
Éloi Cummings continue son aventure au sein de Star Académie.
Après avoir été mis en danger la semaine dernière, le Madelinot a conquis le vote du public dimanche soir lors du gala Variété avec son interprétation de La Ballade du Irving Whale de l’auteur-compositeur-interprète Zachary Richard.
Des activités et des messages en soutien au jeune homme de 16 ans se sont multipliés au fil des jours, témoignant de la fierté de la population locale.
Très bien accueilli par la communauté des Îles, le sauvetage d’Éloi est toutefois décrié par de nombreux internautes.
Il fait partie des neuf candidats restants qui s’affronteront aux travers de prestations musicales pour remporter la téléréalité.
Pêches et Océans Canada réinstaure les protocoles de fermetures de zone dynamique pour les saisons de pêche 2022.
Les mesures introduites l’année dernière visaient à adapter la réglementation liée à la protection des baleines noires de l’Atlantique nord en fonction de la présence de l’espèce dans les zones fermées.
Si une baleine est détectée visuellement ou acoustiquement, une interdiction de pêche à engins fixes non surveillés sera émise pour un quadrilatère de 2000 km2 délimité autour de la localisation pendant 15 jours.
Advenant qu’il n’y ait pas de repérage de mammifère dans le secteur entre les jours 9 et 15, les pêcheurs pourront y retourner.
Toutefois, si une baleine est de nouveau aperçue dans la zone pendant cette période, une fermeture saisonnière sera mise en œuvre.
Le protocole s’applique également dans les eaux entre 10 et 20 brasses de profondeur, et si une baleine est détectée à l’intérieur du 10 brasses, le quadrilatère fermé s’étendra du lieu de localisation jusqu’au littoral.
En 2021, des homardiers madelinots avaient dû déplacer leurs casiers pour une première fois en raison de la présence de deux baleines au large de l’archipel en mai.
Lors de consultations avec Pêches et Océans Canada, des pêcheurs avaient fait valoir que les mammifères en voie d’extinction ne semblent que transiter aux abords des Îles et qu’une fermeture temporaire de 14 jours s’avérait excessive.
Aucune mortalité de baleine noire de l’Atlantique Nord n’a été enregistrée en eaux canadiennes dans les deux dernières années.
Après deux années d’incertitude et d’annulations en lien avec la pandémie, le hockey mineur des Iles célèbre la fin de sa saison avec la tenue des coupes Innergex et Desjardins au cours des trois prochaines semaines.
Cinq équipes s’envoleront mercredi vers Gaspé pour participer à la Coupe Innergex du 17 au 20 mars, qui met en scène tous les niveaux des catégories simple lettre de la région.
Le responsable du hockey mineur aux Iles, Jean-Nicolas Arseneau, témoigne de la fébrilité tant chez les jeunes que chez les parents et les bénévoles, qui ont multiplié les sacrifices depuis le début de la crise sanitaire par amour pour leur sport.
Ce sera aussi une première occasion en deux ans pour l’Escouade de se confronter aux formations de l’extérieur de l’archipel et d’aller à la rencontre des hockeyeurs gaspésiens.
Suivra la Coupe Desjardins, regroupant les joueurs des catégories double lettre, qui se tient à Chandler du 30 mars au 3 avril et à laquelle quatre équipes des Iles sont inscrites.
Selon, Jean-Nicolas Arseneau, les hockeyeurs madelinots sont prêts à en découdre pour offrir de solides performances aux deux compétitions de fin de saison.
Pour les deux coupes, les résultats des matchs de l’Escouade seront transmis sur les ondes de CFIM ainsi que sur la page Facebook du hockey mineur des Iles.
L’équipe de CFIM accueillera un nouveau membre au sein de la salle des nouvelles au début du mois d’avril : le journaliste Philippe Pesant-Bellemare.
Connu dans le milieu depuis 2018 comme agent de développement pour la Corporation culturelle Arrimage, il a grandi en Outaouais et détient un baccalauréat en journalisme de l’Université du Québec à Montréal, où il a vécu pendant une décennie.
Philippe Pesant-Bellemare présentait une chronique hebdomadaire à l’émission De long en large (archives 2019)
Ayant choisi de s’établir sur l’archipel il y a quatre ans, c’est une quête de nouveaux défis qui l’amène à joindre les rangs de la radio après y avoir tenu une chronique pendant plusieurs années.
Se disant fébrile devant ce nouveau chapitre, il indique être un passionné d’actualité depuis son enfance et entretenir un intérêt particulier pour la politique et les enjeux qui touchent les gens de sa communauté.
S’il anticipe une certaine période d’adaptation, il considère que ses habilités communicationnelles ainsi que son réseau de contacts développé via ses fonctions d’agent de développement culturel le serviront bien à la salle des nouvelles de CFIM.
Pour ce qui est de ses responsabilités actuelles, il précise qu’il cumulera les deux emplois à temps partiel le temps de clore ses dossiers chez Arrimage.
L’intégration de Philippe se fera de manière progressive dès le 11 avril dans le but qu’il se joigne entièrement à l’équipe de journalistes le 2 mai.
Le gouvernement provincial révise son protocole d’isolement des cas contacts et le juge « suffisamment [prudent] » dans le contexte actuel.
Depuis samedi, ceux ayant été en contact avec une personne atteinte de la COVID-19 n’ont plus besoin de respecter un isolement de cinq jours à la maison s’ils ne présentent pas de symptômes.
Ils pourront retourner au travail et poursuivre leurs activités normales, mais devront porter le masque en permanence.
Cela dit, la Santé publique recommande aux cas contacts d’éviter de fréquenter des endroits où ils sont sujets à retirer leur masque, par exemple les bars et les restaurants, et de ne pas visiter des gens vulnérables pendant dix jours.
Rappelons aussi les limites d’accueil ainsi que la présentation du passeport vaccinal dans les lieux publics ont été levées cette fin de semaine.
D’autre part, Québec autorise la tenue des bals de fin d’année pour les finissants du secondaire, soulignant les hauts taux de vaccination de la communauté étudiante.
Les députés à l’Assemblée nationale ont également reçu le feu vert pour retourner siéger au Salon bleu dès mardi, tout en gardant le couvre-visage.
En date de vendredi, l’Institut national de santé publique faisait état de 65 cas actifs de COVID-19 aux Îles confirmés parmi les clientèles ayant accès aux tests PCR.
Le jeune comédien Gabriel Noël s’est vu décerné le prix d’interprétation de l’Union des artistes du Festival international du film pour enfants de Montréal pour sa performance dans le court-métrage Marmotte intrépide.
Selon la publication du FIFEM, le prix, assorti d’une bourse de 1000 dollars, lui a été remis pour la justesse de son jeu, l’humour qu’il a insufflé à son personnage, l’authenticité qu’il a donnée à sa mission et la mélodie de son accent, ayant charmé le jury professionnel.
Léonie Noël et Gabriel Noël (crédit: Philippe St-Denis)
Réalisé par Miguel Lambert, un habitué de l’archipel, le film raconte l’histoire d’un jeune scout, interprété par Gabriel Noël, qui tente d’aider une amie, jouée par la comédienne Léonie Noël, à s’échapper de sa maison.
Le tournage s’est déroulé à l’Étang-du-Nord en 2019 (crédit: Philippe St-Denis)
Le court-métrage humoristique tourné aux Iles avait suscité de nombreux éclats de rire lors de sa présentation dans le cadre de l’édition 2020 du festival Images en Vue et avait alors reçu une mention spéciale du public.
La construction d’une nouvelle salle communautaire à Grande-Entrée semble devenir le principal scénario envisagé pour remplir les fonctions du Capitole de l’Est, dont l’état se dégrade depuis plusieurs années.
Le conseil municipal a réservé une somme de 15 000 dollars pour mandater la firme d’architectes Coursol-Miron afin de préparer des plans préliminaires.
Selon le maire Jonathan Lapierre, un nouveau bâtiment, qui serait construit sur un terrain municipal déjà identifié derrière l’école, répondrait mieux aux besoins de la population, exprimés dans les consultations publiques.
Deux autres scénarios étaient envisagés dans ce dossier : la rénovation du Capitole et un agrandissement annexé à l’Auberge La Salicorne.
Selon un carnet de santé réalisé en amont, la rénovation aurait nécessité des investissements d’environ 6 millions de dollars.
S’il est encore tôt pour écarter les autres options, l’annexion à l’auberge, qui est un partenaire privé, pourrait rendre difficile l’obtention de subventions, selon le maire Lapierre.
Quant au Capitole lui-même, il précise que l’intention est de le céder pour une somme symbolique à un porteur de projets en habitation.
En séance ordinaire, la Municipalité a aussi présenté le projet de construction d’un vivier à homard sur le chemin des Fumoirs à Grande-Entrée de l’acquéreur de fruits de mer SBL, qui sera soumis à une consultation publique au début du mois d’avril.