Le projet de loi 1 visant à doter le Québec d’une constitution soulève de vives inquiétudes à l’Assemblée nationale, mais aussi sur l’archipel.
Cette initiative de la Coalition Avenir Québec a comme objectif de restructurer l’État québécois autour d’un ensemble de valeurs et de principes qui prédominerait sur toutes les autres lois.
Le maire de la Municipalité des Îles, Antonin Valiquette, croit que ce projet ne doit pas être pris à la légère:
L’initiative doit faire, selon lui, l’objet d’un plus grand processus de consultations publiques.
Son avis rejoint celui de l’Union des municipalités du Québec, qui voit dans cette démarche constitutionnelle une perte d’autonomie pour les localités.
L’UMQ dénonce entre autres l’interdiction aux organismes publics d’utiliser des fonds octroyés par Québec pour contester une loi.
Le regroupement est aussi sérieusement préoccupé par des dispositions qui pourraient empêcher des élus municipaux de participer à des commissions parlementaires et limiter leur collaboration avec Ottawa.
Dans son mémoire déposé la semaine dernière dans le cadre de la consultation générale, l’UMQ souhaite que la «légitimité démocratique» des municipalités québécoises soit reconnue dans la Constitution.
Le Barreau, la Ligue des droits et libertés de même que les partis d’opposition tirent aussi la sonnette d’alarme.
Si la loi est adoptée, la Constitution québécoise entrerait en vigueur le jour de la Fête nationale, le 24 juin prochain.


































