Après une fin de semaine assez mouvementée, le nouveau propriétaire des actifs, Christian Vigneau, affirme que la situation des travailleurs est au sommet de sa liste de priorités et qu’une rencontre est prévue aussitôt que les détails légaux seront réglés et qu’il sera possible d’avancer des dates.
Le plus rapidement possible, l’entreprise devra procéder à l’acquisition des différents permis nécessaires au fonctionnement des usines.
La question de la venue des travailleurs étrangers temporaires demeure aussi en suspens pour l’instant, à quelques jours de l’ouverture de la pêche au crabe des neiges.
M. Vigneau indique être en communication avec tous les ministères impliqués dans les démarches.
Il souligne que l’acquisition donnera beaucoup de flexibilité à son entreprise, qui commercialise déjà du homard vivant et qui figure au plan conjoint de mise en marché du homard.
M. Vigneau se dit conscient de la place qu’occupe la transformation dans l’économie et désire travailler afin de pérenniser le modèle d’affaires, duquel dépendent de nombreux fournisseurs, pêcheurs et employés.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Après plusieurs semaines de suspense, c’est finalement l’entreprise Poissons frais des Îles qui se porte acquéreuse des actifs de LA Renaissance des Îles, qui a déclaré faillite le 9 février dernier.
Chiffrée à environ 6,6 millions de dollars, la proposition d’achat a été retenue par le syndic de faillite représentant Financement agricole Canada à la suite de l’appel d’offres qui se concluait la semaine dernière.
Rappelons que l’organisme fédéral constituait le seul créancier garanti dans le dossier, disposant d’une hypothèque de 9,1 millions de dollars sur les installations et les équipements de LA Renaissance.
Poisson frais des Îles met notamment la main sur les deux usines de transformation de homard et de crabe de Grande-Entrée et de Gros-Cap ainsi que sur un vivier d’une capacité de 600 000 lbs situé à Fatima.
Du côté des travailleurs de LA Renaissance, le porte-parole Jean-Pierre Deraspe se dit content qu’un repreneur ait été choisi dans un contexte où la relance des activités se fait de plus en plus pressante, alors que le début de la saison de crabe des neiges dans la zone 12 approche à grands pas.
La Corporation de services d’aide à domicile l’Essentiel considère que le budget provincial déposé par le ministre des Finances, Éric Girard, n’amorce pas un véritable virage en faveur du maintien des aînés dans leur milieu de vie.
Selon son directeur général, Roméo Deraspe, l’attribution de 964 millions de dollars sur cinq ans pour «intensifier l’offre de services» ne suffira pas à combler les besoins des bénéficiaires.
Le Réseau de coopération des entreprises d’économie sociale en aide à domicile (RCEÉSAD), duquel la Corporation de services d’aide à domicile l’Essentiel est membre, déplore notamment l’absence de mesures concrètes pour les 100 000 personnes en perte d’autonomie qui font appel à ce type de services.
La révision du Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique (PEFSAD), prévue cette année, laisse cependant présager qu’un ajustement puisse être fait pour les sommes versées aux usagers.
Rappelons que la Vérificatrice générale évaluait en 2022 que 2 milliards de dollars supplémentaire par année étaient nécessaires pour répondre aux besoins des Québécois en matière d’aide à domicile.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Les six écoles primaires du territoire sont désormais munies de défibrillateurs grâce à une collaboration entre plusieurs partenaires de la communauté.
L’initiative provient d’abord des trois paramédics Tommy Martinet, Alexandre Cyr et Jérôme Lambert, qui ont ensuite contacté le Centre de services scolaire des Iles ainsi que des contributeurs financiers.
L’ambulancier Tommy Martinet raconte que l’idée initiale était d’en installer aux écoles de Bassin et de Grande-Entrée, mais que l’implication sincère des administrateurs scolaires a permis d’étendre l’initiative à tous les établissements d’enseignement primaire.
Son collègue Alexandre Cyr explique qu’en contexte d’urgence, notamment lors d’un arrêt cardiaque, la présence d’un défibrillateur peut faire toute la différence en attendant l’arrivée des ambulanciers.
Les paramédics indiquent qu’une petite formation axée sur les bases de l’utilisation de l’appareil est en cours de préparation.
Ils rappellent que ce n’est pas nécessaire d’avoir un cours en secourisme pour faire fonctionner un défibrillateur, qui consiste généralement en quelques boutons ainsi qu’une procédure automatisée qui dicte oralement les actions à poser.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Les baleines noires de l’Atlantique Nord fréquentent les eaux canadiennes plus longtemps qu’auparavant, selon une étude parue récemment.
Des chercheurs de l’Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, ont analysé l’équivalent de 18 400 jours d’enregistrements sonores dans le but de déterminer les tendances de déplacement et les corridors migratoires de l’espèce en voie de disparition.
Les données montrent qu’entre 2015 et 2017, les baleines noires ont été présentes tout au long de l’année dans les eaux canadiennes.
Au cours de la même période, elles ont été détectées de mai à décembre dans le golfe du Saint-Laurent, et non plus uniquement durant les mois d’été.
Cela suggère que les baleines utilisent donc le détroit de Cabot comme corridor migratoire plus fréquemment, selon les chercheurs.
L’étude a été menée pendant deux ans grâce à des hydrophones, c’est-à-dire des microphones sous-marins, dispersés un peu partout dans le Canada atlantique.
Des planeurs acoustiques ainsi que des amarres ont été utilisés afin d’enregistrer les vocalises de courte durée des baleines noires, de la baie de Fundy au Labrador.
Les Îles se sont démarquées dans deux catégories sur cinq lors de la remise des prix du tourisme créatif, la semaine dernière, durant le Salon mondial du tourisme de Paris.
Le gîte touristique La réCréation, situé à Bassin, a obtenu la première place en matière d’hébergement créatif, ex-aequo avec une entreprise portuguaise.
Ses copropriétaires, Mireille Vachon et Mario Bouchard, disent avoir été surpris par cette bonne nouvelle.
La savonnerie artisanale La fille de la mer, qui a pignon sur rue à La Vernière de même que sur La Grave, s’est pour sa part distinguée en tant que meilleure expérience créative.
Sa propriétaire, Ariane Arsenault, rappelle qu’elle organise des ateliers de fabrication de savon depuis 2017.
Les prix du tourisme créatif récompensent «l’authenticité, la création de valeur ainsi que l’intérêt des promoteurs à impliquer les habitants et les touristes dans la co-création de leurs expériences».
Notons que les 27 destinations touristiques membres du Creative Tourism Network sont réparties en Amérique du Nord et du Sud, en Asie du Sud-Est, en Europe ainsi qu’au Maghreb.
Bien qu’il le qualifie de « prudent », l’associé fiscaliste chez Raymond Chabot Grant Thornton, Gino Gosselin, donne à peine la note de passage au budget provincial présenté mardi par le ministre Éric Girard.
La mesure phare demeure selon lui la réduction de 1 pourcent du taux d’imposition pour les deux premiers paliers, qui touchera 4,6 millions de personnes et qui représente une diminution des revenus de l’État évaluée à 1,7 milliards de dollars pour une période de cinq ans.
(Photo : Courtoisie Raymond Chabot Grant Thornton)
À l’instar de plusieurs économistes, monsieur Gosselin n’est pas convaincu qu’injecter de l’argent aura un effet sur l’inflation galopante et souligne que la baisse d’impôts sera largement financée par de la dette et donc refilée aux plus jeunes en réduisant les versements au Fonds des générations.
Du point de vue entrepreneurial, l’associé fiscaliste œuvrant du côté de Matane doute fortement que la région puisse bénéficier des crédits d’impôts pour les projets d’investissements de plus de 100 millions de dollars.
Monsieur Gosselin identifie cependant une lueur d’espoir pour ce qui est du manque de personnel : les ainés de 65 ans et plus qui retournent à l’emploi n’auront plus à verser des cotisations à la régie des rentes du Québec.
Il déplore toutefois que le budget ne s’attaque pas de manière précise aux grands enjeux que sont le logement, la main d’œuvre et la productivité des entreprises, soulevant du même souffle l’absence de soutien aux PME.
Monsieur Gosselin note finalement qu’aucune modification n’a été apportée aux crédits en vigueur pour les habitants des régions éloignées.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Les initiatives liées aux maillons faibles, qui doivent se casser sous une pression de 1700 lbs pour limiter les empêtrements des baleines, se multiplient dans la région du Golfe, notamment du côté de la Gaspésie.
L’Université du Québec à Rimouski et Merinov ont dévoilé jeudi une nouvelle technologie de maillon faible destinée aux pêcheurs de crabe des neiges.
Le prototype de système à double seuil de rupture est placé entre le casier et le cordage vertical relié à la bouée, et fonctionne comme un cylindre hydraulique, aussi appelé « vérin », explique le chercheur industriel Jérôme Laurent.
Le maillon faible développé par Merinov et l’UQAR (photo: Merinov)
En fonction de la durée de la tension exercée sur le matériel, le mécanisme tient le coup lorsque les prises sont remontées pendant la pêche, mais peut aussi se rompre au bout de quelques minutes lorsqu’une baleine s’accroche dans le cordage, détaille-t-il.
En développement depuis 2019, le prototype a aussi été élaboré en concertation avec des pêcheurs gaspésiens, notamment le président de l’Association des crabiers de la péninsule, Daniel Desbois.
Il indique que jusqu’à présent, le dispositif répond aux besoins exprimés par les crabiers, soit la fiabilité, l’abordabilité et la facilité d’utilisation, en plus d’avoir l’avantage de ne pas requérir de modifications à bord des bateaux.
Après des tests en laboratoire, le pêcheur et les scientifiques ont mené une série d’essais en mer à l’été et à l’automne 2022, qui se sont révélés concluants, souligne-t-il.
Les prototypes disponibles seront mis à l’épreuve lors de la saison de pêche qui débute sous peu, ajoute-t-il, tandis que le chercheur Jérôme Laurent voit le potentiel de mener des expériences ailleurs qu’en Gaspésie.
Le projet est soutenu financièrement par des crabiers gaspésiens, les Industries Fipec inc, Pêches et Océans Canada, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) ainsi que le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
Les investissements privés et publics totalisent environ 800 000 dollars depuis l’amorce de la recherche.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, estime que le budget provincial déposé par le ministre des Finances, Éric Girard, ne tient pas compte des priorités régionales et des besoins sociaux des Québécois.
Selon lui, le gouvernement est «obnubilé» par les baisses d’impôt promises au cours de la dernière campagne électorale, une mesure de 1,7 milliards de dollars financée à même les versements au Fonds des générations.
M. Arseneau reconnaît toutefois que l’attribution d’un million de dollars pour le dragage du port de l’Île d’Entrée devrait permettre d’assurer une plus grande fiabilité de la traverse pour ses résidents.
Il voit également d’un bon œil la reconduction du Fonds d’aide aux initiatives régionales (FAIR), dédié aux initiatives socioéconomiques de la Gaspésie et des Îles, bien que son financement passe de 7,7 millions de dollars l’an dernier à 5,7 millions pour la prochaine année.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Le Regroupement des pêcheurs d’appâts des Îles a trouvé un terrain d’entente afin de louer, pour une année, les allocations de crabe des neiges imparties à la Inshore Fisherman Association, évaluées à 68 000 livres.
Après de nombreux échanges avec les deux paliers de gouvernement et d’autres acteurs du milieu, il a été conclu que la meilleure solution dans la conjoncture actuelle était de redistribuer des allocations actives.
Le président du Regroupement des pêcheurs d’appâts des Iles, Jean-Bernard Bourgeois (Photo : CFIM)
Remerciant au passage la Inshore pour son ouverture et sa solidarité, le représentant des pêcheurs de «plaise», Jean-Bernard Bourgeois, résume la teneur des négociations.
En plus du crabe des neiges, la possibilité d’allouer un quota spécial de sébaste, toujours sous moratoire, pourrait être sur la table à moyen terme.
Pour cette année, la valeur commerciale du crabe débarqué sera divisée équitablement entre les 8 membres du regroupement, heureux d’avoir trouvé un compromis et de reprendre la mer, ajoute M. Bourgeois.
Invité à réagir au budget provincial, le maire des Iles, Antonin Valiquette se dit déçu par l’absence de mesures visant à réduire les effets de l’inflation, qui afflige les finances municipales.
Citant l’explosion des dépenses, qui sont passées de 30 à 37 millions de dollars lors du plus récent exercice, il déplore que bien peu ne soit fait pour permettre aux municipalités de répondre à leurs besoins les plus criants.
Cette position rejoint celle défendue par l’Union des municipalités du Québec et la Fédération québécoise des municipalités.
Monsieur Valiquette ajoute que le «bouclier anti-inflation» aurait été bienvenue pour réduire la charge financière des contribuables.
Localement, l’élu se réjouit du montant d’un million de dollars prévu pour le dragage du quai de l’Ile d’Entrée, ce qui devrait réduire les problématiques causées par l’ensablement rapide du havre qui ont nécessité de multiples représentations auprès de la STQ par le passé.
La reconduction de l’aide d’urgence aux transporteurs aériens est aussi vue d’un bon œil par monsieur Valiquette, qui souligne par ailleurs une enveloppe réservée pour la rénovation des HLM dans la province.
Il se veut relativement optimiste quant aux investissements en logement, bien que le tout devra se clarifier au moment de l’étude des crédits.
Monsieur Valiquette mentionne toutefois qu’il aurait aimé voir des actions plus conséquentes en ce sens, devant l’ampleur des besoins en habitation exprimés d’un bout à l’autre de la province.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Le CISSS des Îles passe à l’offensive pour retenir et recruter des travailleurs, alors qu’une centaine de postes sont vacants.
Lors de la séance du conseil d’administration de mardi soir, la présidente-directrice générale, Sophie Doucet, a annoncé qu’un appel d’offres sera lancé sous peu dans le but de signer une entente à long terme avec un ou des promoteurs pour la location de 60 logements.
Le CISSS ne serait pas propriétaire des immeubles et n’offre pas non plus d’incitatif financier pour la construction des unités, précise Mme Doucet.
En échange d’une priorité sur les nouvelles habitations pour le personnel de la santé actuel et qu’on veut attirer, les promoteurs, eux, obtiennent l’assurance de la rentabilité immobilière, fait-elle valoir.
D’autre part, l’établissement aimerait accueillir un projet pilote de service de garde éducatif en communauté à l’intérieur de ses installations.
Une demande de 18 places a été déposée en ce sens par le bureau coordonnateur Chez Ma Tante au ministère de la Famille, qui autorise depuis peu des responsables de service de garde en milieu familial à s’affilier et œuvrer dans un lieu en dehors de leur domicile.
Sophie Doucet explique que le développement de ce type de garderie nouveau genre répondrait aux besoins de nombreux employés de l’hôpital.
Par ailleurs, l’initiative d’efficacité énergétique de « boucle de chaleur » du CISSS des Îles fait partie des finalistes des prix d’excellence du ministère de la Santé, dans la catégorie Développement durable.
Les lauréats seront dévoilés le 11 mai prochain.
Pour en savoir plus, écoutez le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
C’est devant une salle comble pendue aux lèvres du conférencier Léonard Aucoin que s’est déroulé mardi soir le forum L’avenir des Îles, c’est maintenant, organisé par l’équipe de Développement social.
(Photo : CFIM)
L’évènement était centré autour d’un portrait de l’évolution sociale des Iles au cours des 10 dernières années, construit en quatre blocs thématiques entrecoupés de discussions entre M. Aucoin et les animateurs, Véronique Chiasson et André St-Onge.
(Photo : CFIM)
L’économie, la démographie, l’emploi et la répartition de la richesse ont tour à tour été décortiqués, engendrant une prise de conscience au sein du public composé de citoyens et de partenaires, raconte Mme Chiasson.
À la fin des présentations, Léonard Aucoin s’est avancé à identifier six grands enjeux qui toucheront l’archipel au cours des 20 prochaines années.
D’une part, le maintien d’un solde migratoire positif, le vieillissement accéléré de la population, les problématiques de main-d’œuvre et le décalage entre les aspirations des travailleurs et les besoins du marché du travail sont d’importants défis dans le secteur des services.
(Photo : CFIM)
Dans un contexte de changements climatiques et d’incertitude économique, il identifie aussi les questions relatives à la gestion du territoire, à la gouvernance et à la solidarité comme étant primordiales.
Autant d’occasions de se retrousser les manches, détaille André St-Onge.
L’équipe travaille présentement à quantifier le panier d’épicerie de base et établir le seuil de revenu viable aux Iles, en collaboration avec l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques.
Réécoutez le segment à l’émission Les preuves des faits :
Le Madelinot d’adoption Alain Dufourneau ajoute un nouveau record sportif et trois médailles à son tableau.
Lors des 12ème Championnats canadiens en salle des vétérans, qui se tenaient les 25 et 26 février à Toronto, l’homme de 62 ans a mis la main sur le bronze au saut à la perche et au saut en hauteur.
Il est aussi monté sur la seconde marche du podium pour l’épreuve du triple saut, en plus de briser le record québécois de quelques pouces.
Il s’agissait d’ailleurs de la première expérience en compétition au triple saut pour M. Dufourneau, qui concourt dans la tranche des 60-64 ans.
Habitué des pentathlons et des décathlons, il souligne que les compétitions sportives et les entraînements sont durs pour le corps passé un certain âge.
C’est d’ailleurs pourquoi les athlètes vétérans sont moins nombreux sur le circuit, mais d’autant plus sympathiques entre eux lors des événements, souligne-t-il.
Après une courte pause, Alain Dufourneau compte reprendre l’entraînement en vue des compétitions extérieures estivales.
Il entend participer au Championnat canadien de Langley, en Colombie-Britannique ainsi qu’à deux décathlons, dont un qui se déroule à Sherbrooke.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
Les Logis communautaires L’Harmonie n’attendent que les résultats de l’étude géotechnique du terrain pour donner le coup d’envoi à la préparation des travaux majeurs à venir.
Mis en branle depuis quelques années, le projet de rénovation de l’unique résidence pour personnes âgées de l’Île du Havre-Aubert avait déjà été révisé afin d’en diminuer les coûts.
Son directeur, Germain Leblanc, rappelle que le chantier comprendra la remise à neuf complète du bâtiment, qui sera aussi agrandi afin de faire passer le nombre de chambres de 13 à 24, en vertu des places Accès Logis octroyées en 2021.
Germain Leblanc (photo: CFIM)
Toutefois, le sol argileux du terrain exigeait qu’une étude soit faite avant de présenter une maquette finale de la nouvelle construction.
Il indique qu’une fois les résultats en main, ils seront transmis à une firme d’architectes pour la réalisation des plans et devis, dans le but de lancer l’appel d’offres dans les prochains mois.
Pour le moment, M. Leblanc préfère ne pas s’avancer sur les coûts de construction, qui seront assumés en majeure partie par la Société d’habitation du Québec, qui administre le défunt programme Accès Logis.
Germain Leblanc souligne que l’administration regarde dorénavant du côté de l’île centrale pour relocaliser les occupants de la résidence pendant la durée des travaux, estimée à au moins un an.
Il espère que le chantier sera complété avant le temps des Fêtes 2024, se disant conscient des calendriers chargés des contracteurs locaux.
Les travailleurs de LA Renaissance ont déposé une pétition regroupant plus de 90 signatures au bureau de la députée fédérale de Gaspésie–Iles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier, mardi matin.
Ceux-ci demandent à ce que l’acquéreur choisi réponde à leurs inquiétudes quant à la sécurité d’emploi, au maintien des activités dans les deux usines de transformation et aux retombées économiques pour le milieu.
Le travailleur Jean-Paul Vigneau est d’avis que le compte à rebours est commencé alors que les différentes saisons de pêches seront lancées au cours des prochaines semaines.
Par la voix de son directeur de circonscription, la députée Diane Lebouthillier se dit sensible et à l’écoute des préoccupations exprimées par les travailleurs, qu’elle considère comme sa priorité dans la suite du dossier.
M. Jean-Pierre Déraspe s’est dit satisfait de la réponse du bureau de Mme Lebouthillier et souligne attendre avec impatience la décision de Financement agricole Canada.
Par courriel, l’organisme fédéral mentionne que les prochaines étapes se clarifieront après la date butoir de l’appel d’offres, qui se termine le 23 mars.
De son côté, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation soutient que le gouvernement du Québec est mobilisé et qu’il faut agir dans l’intérêt de la pêche, des travailleurs et des Madelinots.
Les élus madelinots veulent voir les actifs de LA Renaissance des Iles rester sous propriété locale et le processus de vente être complété à temps pour les saisons de pêche au crabe des neiges et au homard.
Le maire Antonin Valiquette espère que l’offre retenue par Financement agricole Canada sera locale et permettra une relance rapide, mentionnant les difficultés de main-d’œuvre à l’horizon advenant le contraire.
(Photo : CFIM)
Il considère toutefois que la Municipalité n’a pas à prendre position pour un ou l’autre des acheteurs potentiels.
Par courriel, Financement agricole Canada se dit déterminé à travailler avec tous les intervenants pour clore le dossier d’acquisition des deux usines dans les meilleurs délais.
De son côté, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) mentionne que tous les acteurs savent qu’il faut procéder rapidement aux analyses et se dit sensible à la réalité des travailleurs, invitant les repreneurs potentiels à considérer leur expertise.
Le ministère indique que plusieurs scénarios sont sur la table, incluant un opérateur à court terme pour la reprise des activités.
Dans tous les cas, Québec sera présent en appui, ajoute le MAPAQ.
À quelques heures de la fin de l’appel d’offres, le député des Îles, Joël Arseneau, se dit très préoccupé par la situation.
Joël Arseneau (photo: Nigel Quinn, pour CFIM)
Il presse Québec d’agir dans l’intérêt de l’ensemble des Madelinots.
Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie affirme avoir des discussions avec des repreneurs potentiels, mais souligne leur caractère confidentiel.
Les danseuses de la coopérative école Cindy Mae Danse ont brillé de mille feux dans le cadre de la compétition d’envergure internationale Bravissimo, présentée pour la toute première fois à Drummondville cette fin de semaine.
L’archipel madelinot était bien représenté avec 11 participantes, soit trois solistes et les huit membres de la troupe WhatE Step.
La directrice de l’école, Cindy Mae Arseneault, se réjouit d’avoir vu les jeunes se démarquer, alors que les occasions de se comparer avec le reste de la province sont rares.
Décrivant la compétition comme étant « très juste », elle précise que les participantes sont regroupées selon le type de danse, l’âge et le nombre d’heures dédiées chaque semaine à la pratique du sport.
Les solistes Amy Vigneau et Janelle Cyr ont terminé leur week-end dans leur catégorie respective avec une troisième place ainsi qu’une deuxième place accompagnée du prix Coup de cœur.
Janelle Cyr, Amy Vigneau et Rosalie Beaulieu-Côté (photo : courtoisie)
De son côté, la danseuse Rosalie Beaulieu-Côté, qui a terminé au premier rang en plus d’amasser le coup de cœur des juges, une bourse et le trophée pour le meilleur pointage de tous les solos de sa catégorie d’âge, souligne l’esprit d’entraide qui règne au sein de la troupe.
Notons que la troupe WhatE step, qui a aussi présenté un numéro dans la catégorie hip-hop, a raflé la première place ainsi que le prix Coup de cœur dans la catégorie danse contemporaine de niveau pré-compétitif.
C’est la chorégraphe Sarah Lefebvre qui est derrière tous les numéros présentés par des membres de l’école, souligne Cindy Mae Arseneault.
L’auditorium Rosaire-Vigneault était le théâtre de la finale régionale de la 44e édition de Cégeps en spectacle, qui a couronné samedi des artistes de Rimouski et du Collège d’Alma.
L’auteure-compositrice et interprète originaire du Lac-Saint-Jean Léa Deschênes a été sélectionnée par le jury pour sa maturité d’écriture, son timbre de voix contrôlé ainsi que sa performance charismatique.
Léa Deschênes (photo : Nigel Quinn pour le RIASQ)
Elle se dit agréablement surprise d’avoir pu porter ses compositions originales aussi loin, alors qu’il s’agissait de sa première participation.
Au cours de la soirée, 19 jeunes artistes se sont succédé sur scène pour présenter 12 prestations dans des disciplines variées.
Le groupe Les Conservatrices progressistes a retenu l’attention des juges avec une performance mixte alliant chant et théâtre, au grand plaisir des trois complices étudiantes en musique au Cégep de Rimouski.
Les gagnantes, qui repartent aussi avec une bourse de 750 dollars, représenteront l’Est-du-Québec lors de la finale nationale, prévue le 29 avril au Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne.
Pendant les délibérations des cinq membres du jury, le public a assisté à une prestation du conteur Cédric Landry tandis que l’animation tout au long de la soirée était assurée par Tommy Aucoin ainsi que les finissants et finissantes du programme Arts, lettres et communications.
Jusqu’à présent, la Communauté maritime a signé des ententes pour la construction de logements locatifs à l’année avec trois des neuf promoteurs retenus dans le cadre de l’appel thématique lancé en 2021.
Les permis émis représentent une quarantaine d’unités, alors que l’objectif initial était de 101 nouveaux logements sur l’archipel, subventionnés via le Fonds régions et ruralité.
En rouge, les projets officiellement abandonnés par leur promoteur selon les informations colligées par CFIM
Le maire des Îles, Antonin Valiquette, ne s’inquiète pas outre mesure de voir des initiatives tomber à l’eau ou que des investisseurs ne leur aient pas fait signe pour l’instant.
L’ensemble des 690 000 dollars réservés pour ces nouvelles habitations n’a pas été distribué d’emblée, signale-t-il.
Les sommes ne sont remises que lorsque le promoteur a présenté son projet à la municipalité et obtenu les permis de construction, précise M. Valiquette, ce qui signifie qu’une partie de l’enveloppe demeure intouchée.
La Communauté maritime est toujours en attente de directives de la part du ministère des Affaires municipales par rapport aux montants résiduels.
Rappelons que parmi les critères d’admissibilité, les nouveaux logements devaient être offerts à des loyers abordables et être complétés avant la fin de 2023.
En entrevue, le maire Valiquette a entrouvert la porte à prolonger le délai imparti.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits :
La mobilisation autour du développement d’une pratique sage-femme aux Îles s’organise.
Lors d’une causerie sur la question menée par l’organisme Entraide Sein-Pathique, une dizaine de personnes ont signalé leur intérêt à participer à relancer les démarches.
L’idée de lancer une pétition afin d’aller chercher l’appui de la communauté de même que celle d’actualiser le projet déposé au CISSS des Îles il y a de cela quelques années ont été soulevées pendant la rencontre.
Plusieurs des mères sur place ont témoigné qu’elles auraient aimé bénéficier de plus d’options au moment de leur accouchement sur l’archipel, où l’accès à une sage-femme n’est actuellement pas offert.
Le chemin à parcourir pour mettre en place le service n’est toutefois pas de tout repos : le centre hospitalier et le ministère de la Santé doivent tout d’abord donner le feu vert à l’initiative.
La démarche citoyenne s’inscrit en parallèle d’un mouvement dans l’Est-du-Québec qui revendique un déploiement équitable des services de sages-femmes et l’accessibilité à des lieux de naissance en région.
Une lettre à cet effet a été transmise au ministre québécois de la Santé, Christian Dubé, mais elle est restée sans réponse.
Notons d’ailleurs qu’au début du mois, le ministère a annoncé qu’une première sage-femme pourra pratiquer dans la MRC de Côte-de-Gaspé.
Deux équipes des Iles ont bien failli soulever la Coupe Innergex au terme de leur parcours au tournoi régional de fin de saison du hockey mineur, qui se déroulait dans deux villes gaspésiennes cette fin de semaine.
Dans la catégorie des moins de 15 ans, les madelinots ont baissé pavillon 4-0 en finale contre les Cayens de Bonaventure après avoir obtenu leur laisser-passer en demi-finale avec une victoire de 1 à 0 en tirs de barrage.
Lors de la finale des moins de 13 ans disputée à Paspébiac, l’Escouade #1 est venue bien près de se sauver avec les honneurs, concédant la victoire aux Légionnaires de New-Richmond par la marque de 1 à 0.
Toujours chez les moins de 13 ans, le parcours de l’Escouade #2 a pris fin en quarts de finale par une défaite de 3 à 2, aussi aux mains des Légionnaires.
Du côté de Bonaventure, malgré leur acharnement et un esprit d’équipe à toute épreuve, les représentants des Iles dans la catégorie des moins de 18 ans ont rapidement plié bagage après trois défaites.
Chez les atomes, l’Escouade #2 s’est buttée à une gardienne de but en grande forme en demi-finale, s’inclinant 5 à 2 dimanche, tandis que le tournoi s’est terminé au tour précédent pour les deux autres équipes des Iles.
Quant à l’organisation, Olivier Michaud parle d’un évènement sans faille.
L’an dernier, l’Escouade des Iles avait soulevé la Coupe Innergex dans les catégories atome et pee-wee.
La ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, était de passage aux Îles vendredi afin d’annoncer le financement de quatre projets via le Fonds régions et ruralité, pour une somme totalisant 2 175 580 $.
Le futur écoquartier de Cap-aux-Meules reçoit ainsi un peu plus d’un million de dollars pour sa première phase de développement, qui inclut notamment la revitalisation des milieux naturels du secteur.
Mme Laforest a aussi annoncé l’octroi de 750 000 $ pour le renouvellement de la Stratégie d’attraction des personnes.
Invité à commenter cette annonce, le président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette, insiste sur la nécessité de renverser la tendance démographique et affirme que l’enjeu de la rétention est pris en compte dans la Stratégie, dans un contexte de crise du logement.
Par ailleurs, Logis communautaires L’Harmonie, à Bassin, obtient un montant de 300 000 $ pour amener de 13 à 24 le nombre d’unités disponibles pour les personnes âgées en perte d’autonomie.
Le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette, et la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest (photo: CFIM)
Interrogée sur la réforme du pacte fiscal réclamée par la Municipalité des Îles, Mme Laforest rappelle que l’entente actuelle prendra fin en 2024 et souligne que de nombreuses étapes doivent d’abord être franchies avant de proposer un nouveau partenariat financier avec le secteur municipal.
Notons que la ministre prévoit déposer son projet de modernisation de la loi sur l’aménagement et l’urbanisme au cours des prochaines semaines.
Pour réécouter les segments de l’émission Les preuves des faits:
Interrogé sur sa vision à long terme pour le développement de l’hebdomadaire madelinot, il se dit bien conscient des enjeux auxquels sont confrontés les médias traditionnels, tout en restant confiant pour l’avenir du Radar.
Rappelons que M. Turbide collabore aussi à l’émission De long en large, animée par Pierre Aucoin sur les ondes de CFIM, afin d’y présenter sa rubrique historique Enfant des Îles.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Le mois de mars rime à chaque année avec les compétitions sportives pour les étudiants-athlètes du réseau scolaire.
Tout près de 100 jeunes et une vingtaine d’entraîneurs participent à des tournois à l’extérieur des Îles au cours des deux prochaines semaines.
Une délégation est présentement à Amqui pour les finales régionales de badminton.
L’animateur à la vie étudiante à la Polyvalente des Iles, Michaël Molaison, explique que l’archipel est bien représenté lors de la compétition.
En volleyball masculin, ce sont 35 joueurs et leurs entraineurs répartis dans trois équipes de niveau Benjamin, Cadet et Juvénile qui se rendront à Rivière-du-Loup du 23 au 27 mars prochain.
Pour ce qui est du volet féminin, c’est plutôt du côté de Rimouski du 30 mars au 3 avril que se dérouleront les finales régionales, auxquelles quatre équipes des Iles sont inscrites dans deux niveaux de compétition.
Michaël Molaison souligne qu’il s’agit d’une très bonne occasion pour les jeunes d’apprendre à travers les réussites et les échecs tout en créant des liens durables avec ses coéquipiers.
Les gagnants pourront représenter la région aux championnats provinciaux de leur discipline, prévus à la mi-avril.
L’animateur à la vie étudiante salue d’ailleurs l’implication soutenue des jeunes sportifs et de leurs parents, notamment dans les activités de financement, qu’il qualifie de véritable « travail d’équipe ».
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