La décontamination du site de l’ancien aréna Wendell-Chiasson pourrait coûter plus d’un million de dollars selon les premières analyses commandées par la Municipalité des Iles.
En séance ordinaire du conseil municipal, une firme a été mandatée afin d’évaluer l’état des sols avec plus de précision, ce qui pourrait réduire la facture finale en intervenant de manière spécifique.
Le maire Jonathan Lapierre indique que les élus ont préféré cette avenue pour éviter de mauvaises surprises en cours de route.
Sans être en mesure de clairement retracer la source, la contamination provient d’hydrocarbures.
Dans le secteur avoisinant, on retrouve des installations des deux distributeurs de produits pétroliers sur l’archipel, soit Esso et Irving.
La nouvelle étude permettra de déterminer si les fuites sont toujours en cours ou plutôt associées à un événement circonscrit dans le temps.
La municipalité affirme qu’elle ira de l’avant avec la décontamination du site, essentielle à la réalisation du projet d’écoquartier.
Le maire confirme que plusieurs options sont sur la table pour récupérer les sommes nécessaires à la réalisation des travaux.
Inutilisé depuis 2006, l’aréna Wendell-Chiasson a finalement été démoli à l’automne 2020, faute de promoteurs pour revaloriser le bâtiment.
Le député Joël Arseneau remet 5000 dollars à Entraide communautaire des Îles.
Le représentant des Madelinots à l’Assemblée nationale se dit préoccupé par l’augmentation du coût de la vie et des denrées alimentaires, soulignant les répercussions néfastes de cette hausse sur les ménages vulnérables.
L’aide financière permettra à Entraide communautaire de continuer à donner un coup de main aux familles qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts.
La directrice de l’organisme, Carmel Lapierre, accueille à bras grand ouverts le montant, rappelant que tout soutien est le bienvenu.
La 13ème édition du Rendez-vous annuel de l’industrie de la pêche et de la mariculture a réuni une cinquantaine de personnes au Centre récréatif de L’Étang-du-Nord, mercredi.
Le directeur du bureau de secteur de Pêches et Océans Canada, Cédric Arseneau, y était afin de dresser le portrait bilan de la plus récente saison.
Selon les données préliminaires du ministère, les pêcheurs madelinots ont retiré 9231 tonnes de produits marins de l’eau en 2021, toutes espèces confondues, ce qui est légèrement en-dessous des volumes des deux dernières années.
Cédric Arseneau note que la valeur de l’ensemble des débarquements aux Îles s’est hissée au sommet historique de 138 millions de dollars, soit 53% de plus qu’en 2020 et près de 2 fois et demie le total de 2016.
Mis ensemble, le crabe des neiges et le homard représentent 95% de la valeur des débarquements, à hauteur respective de 26 millions et 102 millions de dollars, ce qui place l’archipel dans une position de dépendance vis-à-vis ces deux pêches, souligne M. Arseneau.
Il remarque que la tendance à la baisse de la proportion du homard madelinot par rapport au volume de captures provincial se confirme, puisqu’en 2021, la moitié des débarquements au Québec provenait des Îles alors qu’en 2011, c’en était presque les trois quarts.
Source: MPO
Source: MPO
Source: MPO
Source: MPO
Pour le crabe des neiges, M. Arseneau détaille que le prix moyen à quai a connu un bond fulgurant de 103% par rapport à 2020, ce qui a permis de compenser la légère diminution des quotas et des prises.
Du côté des autres espèces, il mentionne une certaine stabilité pour le flétan et que le prix moyen du crabe commun a grimpé de 1,50$/lb.
Il signale aussi un bilan très positif pour les pétoncles, où il constate que les pêcheurs sont sortis moins souvent sur l’eau pour une hausse des débarquements et une amélioration du prix moyen en regard de 2020.
D’autre part, la reprise du sébaste s’est glissée en trame de fond du rendez-vous de l’industrie lorsque le ministre québécois des Pêches, André Lamontagne, qui présentait une courte allocution en début de journée, a été interpellé sur la répartition des quotas.
Cédric Arseneau se fait quant à lui discret sur la question et indique où en est globalement le processus du MPO à ce stade-ci.
Le maire Jonathan Lapierre a pour sa part mis l’accent sur le besoin d’une action collective par les acteurs du milieu à un moment où l’est du Canada jette un œil intéressé sur les stocks de sébaste, maintenant abondants.
Un bris est survenu mercredi sur l’un des deux câbles COGIM qui assurent la transmission des télécommunications entre les Iles et la Gaspésie.
Le transfert du trafic vers la redondance du deuxième câble s’est toutefois fait sans embâcle, n’occasionnant aucune rupture de services.
De nature inconnue, le bris est identifié à 1,5 km de la côte madelinienne, soit quelques mètres après le tronçon d’environ 1,4 km qui avait été remplacé cet automne.
Claude Cyr
Le président du RICEIM, Claude Cyr, affirme que l’on envisage déjà d’en faire de même avec l’autre portion des tuyaux articulés, ce qui permettrait de rejoindre l’endroit où ils sont enfouis et d’éviter une rupture subséquente.
Sans décréter l’état d’urgence, la Municipalité a tout de même haussé son niveau d’alerte de manière à être prête à réagir advenant un bris du deuxième câble d’ici à ce que le premier soit réparé.
Jonathan Lapierre explique que plusieurs scénarios sont envisagés et que la situation, bien qu’alarmante, est loin d’être aussi critique qu’en 2018, où la redondance avait aussi connu un manquement.
Claude Cyr souligne par ailleurs avoir déjà entamé les discussions avec l’armateur responsable des réparations, qui lui a indiqué être en mesure d’affecter un navire le 17 janvier.
Le président du RICEIM soutient n’avoir aucune crainte quant au financement des travaux, assurés depuis 2019 par un fonds de réserve du gouvernement du Québec.
La Direction régionale de santé publique rapporte trois nouveaux cas de COVID-19 du côté de la Gaspésie, ainsi qu’une nouvelle guérison, chiffrant le nombre de cas actifs à 27.
La situation reste stable sur l’archipel, une hospitalisation est toujours en cours sur la péninsule gaspésienne.
Ailleurs dans la province, le portrait épidémiologique continue de s’aggraver, alors que la santé publique rapporte 2736 nouveaux cas et six décès supplémentaires.
On dénombre 305 personnes hospitalisées en lien avec le coronavirus, 63 d’entre eux se trouvant aux soins intensifs.
Le projet « Au pied des Demoiselles » se précise de plus en plus.
Le développement est une initiative du cofondateur et président du cirque Éloize, Jeannot Painchaud, pour donner une seconde vie à l’église et l’ancienne école primaire de l’Île du Havre-Aubert.
L’homme natif des Îles explique l’inspiration derrière la mise en place du projet évalué à plus d’une dizaine de millions de dollars, qui accueillera des logements, un service de restauration ainsi qu’une salle de spectacle.
Il ajoute que l’objectif du pôle est également de créer un milieu de vie entre touristes et Madelinots.
M. Painchaud avait dévoilé les premiers détails du développement en avril 2021 devant des membres de la communauté de l’île du Havre-Aubert, où il avait reçu une immense vague d’appui.
L’acrobate de profession souhaite terminer le projet pour 2024.
Les détails complets du projet seront dévoilés en assemblée publique aux citoyens lors d’une séance qui sera tenue le 8 février 2022.
Des travaux de rénovation majeurs de la piscine régionale, estimés à plus de 6 millions de dollars, sont dans les cartons du Centre de services scolaire des Iles.
Sa directrice, Brigitte Aucoin, explique que la piscine est ouverte depuis 1981 et que du financement en provenance du ministère de l’Éducation était disponible cet automne, ce qui a accéléré la mise sur pied d’un projet.
Elle précise l’étendue des travaux, qui se déploient autant sur le plan architectural qu’au niveau des équipements et de l’ingénierie.
Dans un contexte de vieillissement de la population et de mise aux normes des installations, un souci particulier est porté à l’accessibilité de la piscine.
Une pataugeoire est aussi incluse dans les nouveaux aménagements afin de mieux répondre aux besoins des familles.
Le financement gouvernemental est à la hauteur du deux-tiers des coûts engendrés alors que le résiduel est assumé dans un ratio de 75-25 par la Communauté maritime et le Centre de services scolaire, qui se partagent les responsabilités administratives et financières de la piscine.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Le maire Jonathan Lapierre indique que la Municipalité travaillera à faire appliquer le décret sur l’insularité afin de rehausser la part de Québec.
La réponse du ministère est attendue au printemps prochain, ce qui permettrait de lancer les appels d’offre pour la réalisation des plans et devis.
La limite pour investir les sommes du programme est fixée à 2025.
Les travaux devraient être réalisés lors de l’année 2023-2024.
La Direction régionale de santé publique rapporte trois nouveaux cas de COVID-19 répertoriés dans les MRC d’Avignon et de Rocher-Percé ainsi que deux guérisons supplémentaires.
Il y a présentement 25 infections actives en Gaspésie de même qu’une hospitalisation en lien avec la maladie.
Au Québec, on compte 2386 nouveaux cas en date de mercredi alors que 309 personnes sont présentement hospitalisées, dont 73 patients aux soins intensifs.
Un premier projet de règlement visant à encadrer certaines catégories d’établissements d’hébergement touristique a été adopté par la Municipalité des Iles.
Le projet de règlement fait suite à l’avis de motion présenté en octobre qui instaurait un moratoire sur les nouvelles constructions et la conversion de maison unifamiliale en résidences de tourisme.
Le maire, Jonathan Lapierre, précise que l’esprit du nouveau règlement vise à limiter le développement touristique aux zones de villégiatures tout en permettant à un propriétaire d’une résidence principale de la louer pendant la période estivale.
Advenant son adoption, le règlement viendrait interdire la conversion de résidences secondaires en hébergement touristique à moins qu’elles soient situées dans une zone de villégiature.
Un questionnaire en ligne est présentement en circulation afin de connaître l’avis des citoyens.
Une séance publique sera tenue le 12 janvier.
Le maire invite les gens à se faire entendre, considérant l’ampleur des dispositions incluses dans le projet de règlement ainsi que son importance pour le développement de l’archipel.
Au terme des consultations publiques, le règlement pourrait entrer en vigueur dès ce printemps.
Gabrielle Létourneau succède à Rafaël De La Durantaye à la tête de la Maison des jeunes L’Hav’nir de Havre-Aubert.
La jeune femme originaire de Saint-Cézaire en Montérégie habite présentement à Montréal mais prépare actuellement son déménagement vers l’archipel.
Elle explique avoir découvert les Îles pour la toute première fois cette année au printemps et que c’est après y être revenue pour un second séjour à l’automne que le coup de foudre s’est concrétisé.
Mme Létourneau se réjouit de l’obtention du poste et mentionne avoir appliqué dans le but de retravailler avec des jeunes.
Elle croit que son expérience de gestion, notamment au Festival de violon traditionnel de Sutton, et son parcours professionnel, axé sur la culture, l’ont bien préparée pour la direction d’une MDJ.
Le plongeur et photographe Mario Cyr est nommé membre honoraire de l’Association nationale des moniteurs sous-marins (National Association of Underwater Instructors – NAUI).
L’organisation américaine, fondée en 1961, est la plus vieille association à but non lucratif de formation à la plongée sous-marine.
Seules quatre personnes ont reçu la mention de membre honoraire au cours des vingt dernières années.
Mario Cyr se dit surpris par cette tape dans le dos de la part de ses confrères, qui vient reconnaitre sa contribution à la communauté de plongeurs ainsi que son travail de vulgarisation et de valorisation de l’environnement.
L’association précise que la mention est réservée à des individus qui, sans être membres, ont eu un impact significatif dans le domaine de la plongée, de la conservation et de l’éducation aux enjeux propres au monde marin.
Dans sa vignette de présentation, la NAUI souligne la grande expérience de plongée en eau froide de Mario Cyr, sa réputation à l’international et sa collaboration avec des diffuseurs majeurs tels que le National Geographic, le Discovery Channel et la BBC.
La Vague d’Espoir est de retour pour sa 5e édition.
Comme les années précédentes, les courageux sont invités à se baigner à l’endroit de leur choix le 1er janvier 2022 et à partager leur expérience sur les réseaux sociaux en utilisant le #Vaguedespoir.
La levée de fonds revient en formule alternative pour une deuxième année de suite, particulièrement en raison du contexte pandémique.
Christine Richard, une des organisatrices de cette baignade hivernale, explique qu’il s’agit à la base d’une tradition familiale transformée en levée de fonds à la suite du départ de son père, Jean, en 2017 :
Au cours des quatre premières éditions, l’évènement avait permis d’amasser 26 000 dollars, avec plus de la moitié récoltée l’année dernière seulement.
Malgré le succès inattendu de la précédente collecte, la famille garde un objectif qualifié de «raisonnable» par Mme Richard :
Les organisatrices invitent les personnes intéressées à contribuer à visiter la page Facebook de l’évènement.
Tous les dons amassés seront versés au fonds Francine Daigle.
La directrice de la Fondation santé de l’archipel, Stéphanie Larocque
La directrice de la Fondation santé de l’archipel, Stéphanie Larocque, réitère la mission du fonds, qui est d’améliorer les services médicaux pour les patients atteints d’un cancer.
La MRC d’Avignon comptabilise huit nouveaux cas de COVID-19, avise la Direction régionale de santé publique dans son plus récent bilan.
Le rapport fait aussi état de cinq guérisons supplémentaires, ce qui amène le nombre d’infections actives à 24, toutes répertoriées en Gaspésie.
Une hospitalisation en lien avec la maladie est toujours en cours.
D’autre part, en conférence de presse cet après-midi, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a enjoint les Québécois à continuer à faire preuve de prudence à l’approche du temps des Fêtes et à maintenir les gestes barrières usuels.
Abordant la question du variant Omicron, il explique qu’un nombre restreint de cas associés à la mutation sont actuellement recensés sur le territoire.
Il croit que la situation terrain pourrait être sous-estimée et annonce le criblage systématique de l’ensemble des nouvelles infections enregistrées.
Le ministre Dubé indique qu’à ce jour, les experts consultés estiment qu’Omicron est deux à trois fois plus transmissible que le variant Delta sans s’avancer sur la sévérité des symptômes.
Devant les faits, il demande aux employeurs de recommencer à favoriser le télétravail et remet en vigueur l’obligation de porter le masque dans les aires communes pour les résidents des résidences pour personnes âgées.
Québec déploiera aussi dès lundi des tests rapides dans les pharmacies, accessibles gratuitement au nombre de cinq par personne par mois.
Il rappelle que les rassemblements privés doivent être limités à 20 individus à compter du 23 décembre.
« Satisfaisante » et « chargée », voilà comment le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, qualifie la session parlementaire qui a pris fin vendredi dernier.
Il mentionne que son nouveau rôle en tant que chef parlementaire pour le Parti québécois a nécessité un temps d’ajustement, mais que cela a représenté l’occasion de conjuguer enjeux nationaux et locaux au quotidien.
Au retour des Fêtes, il compte aborder la bonification du remboursement des frais de déplacements médicaux, les places en services de garde, la réduction des émissions de gaz à effets de serre ainsi que la reconnaissance concrète de l’insularité au palier provincial.
Au niveau local, M. Arseneau continuera de mettre l’accent sur les dossiers du logement, de l’itinérance et du transport aérien régional.
Il souligne le travail accompli par son équipe aux Îles et signale avoir soutenu au-delà de 70 initiatives émanant du milieu en 2021 pour une valeur totale de plus de 130 000 dollars, avec une attention particulière pour les projets culturels ou destinés aux jeunes.
Questionné sur l’impact du contexte électoral qui teintera les discussions au Salon bleu, il prédit que certains échanges seront corsés, mais y voit une opportunité de consolider les valeurs du PQ et faire valoir des idées alternatives claires et concrètes aux propositions du gouvernement en place.
Les vents soutenus des dernières semaines combinés aux travaux de réaménagement du quai de Souris forcent la CTMA à reporter certaines traversées du Madeleine II.
Depuis la mi-novembre, il n’est pas rare de voir une traversée prévue à l’horaire être repoussée de quelques heures ou de quelques jours.
Le capitaine Bernard Langford
Le capitaine, Bernard Langford, explique que pour la durée des travaux, le Madeleine II doit accoster à un quai situé plus profondément dans la baie et que l’exiguïté du passage ne permet pas de manœuvrer de façon sécuritaire lorsque les conditions climatiques sont plus difficiles.
Monsieur Langford précise que dans le port de Cap-aux-Meules, la présence de remorqueurs peut faciliter le travail des équipes, ce qui n’est pas le cas à l’Île-du-Prince-Édouard.
Il ajoute qu’à la différence de la navigation en mer, les manœuvres à quai demandent des conditions optimales.
CTMA précise que la taille du Madeleine II permet plus de flexibilité dans le réaménagement de ses horaires, particulièrement en basse saison.
La situation, qui perdure depuis la mi-novembre, pourrait se poursuivre jusqu’à la fin des travaux, prévue au printemps prochain.
Les travailleuses et travailleurs des deux CPE des Iles ont entériné l’entente de principe intervenue entre la CSN et le gouvernement du Québec dans une proportion de 97%.
Les CPE de l’archipel ont ainsi rouvert leurs portes lundi après 12 journées de grève.
Parmi ce que la centrale syndicale reconnait comme étant des gains, les éducatrices qualifiées ont obtenu un rattrapage salarial de l’ordre de 18%.
Les autres corps d’emploi obtiennent quant à eux des augmentations variant entre 8 et 12,5%.
La nouvelle convention collective, valide pour trois ans, prévoit également l’ajout de trois heures dédiées à la préparation du dossier de l’enfant et de huit heures accordées aux responsables en alimentation pour la gestion de la cuisine.
Les syndiqués saluent aussi la création d’un comité ayant pour mandat d’identifier les principales difficultés vécues par le personnel éducateur en matière d’intégration des enfants à besoin particulier.
Les membres auront par ailleurs droit à une prime de reconnaissance équivalente à 3% de la rémunération des heures travaillées entre le 1er avril 2020 et le 31 mars 2021, au plus fort de la pandémie.
La plus récente récolte des paniers de Noël, organisé par le Club Richelieu en collaboration avec l’organisme Entraide communautaire des Îles, s’est avouée un franc succès, selon le président du club, Normand Lebel.
Il a préféré ne pas dévoiler l’objectif visé de la récolte, mais souligne l’implication de la communauté dans l’atteinte de celui-ci :
D’autre part, la directrice d’Entraide communautaire, Carmel Lapierre, mentionne qu’en date de vendredi dernier, l’organisme avait enregistré près de 50 demandes d’aides.
Elle invite une fois de plus la population à entrer en contact avec le service, réitérant l’importance d’aller chercher l’aide nécessaire dans les moments difficiles :
Madame Lapierre ajoute que les paniers de Noël seront remis sous forme de bons d’achat valides dans les épiceries de l’archipel.
Normand Lebel mentionne également qu’il n’est pas trop tard pour contribuer à la récolte, expliquant que la date limite idéale a été fixée à la fin de semaine prochaine.
Le plus récent bilan de la Direction régionale de santé publique se trouve au neutre avec aucune nouvelle infection à la COVID-19 ou guérison enregistrée.
Le nombre de cas actifs en Gaspésie demeure à 21 avec une hospitalisation en lien avec la maladie toujours inscrite au rapport.
À l’échelle du Québec, la tendance à la hausse se maintient avec au-delà de 1600 nouvelles infections répertoriées aujourd’hui et plus de patients admis dans les hôpitaux de la province, pour un total de 268, dont le quart est alité aux soins intensifs.
Plus de 1100 personnes ont répondu au sondage à propos de l’utilisation des terres publiques réalisé cet été en amont du projet de parc régional éclaté.
81% des répondants considèrent nécessaire de mieux encadrer les activités en terres publiques et 85% croient que des aménagements tels que des poubelles, des toilettes et des stationnements sont requis.
La consultation s’effectuait sur le terrain ainsi que sur le web et a permis de rejoindre résidents permanents et visiteurs, dans des proportions respectives de 56 et 44%.
Serge Bourgeois
Le directeur des projets de développement du territoire à la Communauté maritime, Serge Bourgeois, explique que les usages des terres publiques se multiplient tandis que le territoire demeure restreint et vulnérable.
Il rappelle que l’objectif du parc régional éclaté n’est pas d’interdire des activités, mais de mieux les encadrer pour pouvoir en assurer la pérennité.
Sa mise en œuvre se fera par étape en impliquant la population à travers des consultations.
Le règlement qui viendrait officiellement le créer devrait être prêt à être adopté au début de la prochaine année.
M.Bourgeois précise que des négociations sont en cours avec le gouvernement afin de départager les différentes responsabilités dans la gestion et qu’à terme, les Madelinots seront mieux outillés pour administrer leur territoire.
Serge Bourgeois ajoute que le Plan d’aménagement et de gestion, qui décrit et détaille les objectifs et les orientations de la Communauté maritime, en est à l’étape de la rédaction finale.
Pour l’été prochain, il recommande l’embauche de deux agents de parc qui auront pour mandat de faire de la sensibilisation et de la surveillance.
Le Centre de services scolaire des Îles entreprend un grand projet de réaménagement de ses six cours d’école.
Renouvellement d’équipements de jeux, réparations diverses, créations de zones récréosportives, ajout de classes extérieures; toutes les options sont présentement sur la table, selon le directeur des ressources matérielles, Jean-Michel Cyr.
Il explique que les cours d’école nécessitent une modernisation de leurs structures et de leurs installations.
Il dévoile que le CSSÎ a déjà en main des portraits détaillés des aires extérieures pour tous ses établissements, autant des lacunes que des besoins immédiats identifiés en collaboration avec l’Unité régionale loisir et sport Gaspésie-les Îles, qui a écrit le rapport.
Il indique que les comités créés pour l’occasion, soit un par école composé de représentants scolaires et de parents bénévoles, consulteront et réviseront le document synthèse.
M. Cyr ajoute que le CSSÎ a lancé un appel d’offres pour embaucher une ressource externe qui sera en charge d’élaborer les plans et devis ainsi que les budgets.
Il précise que le réaménagement s’effectuera en multiples phases sur quelques années, avec un possible début de chantier en 2023.
Estimé à plusieurs centaines de milliers de dollars, le projet n’a pas de montage financier pour l’instant, mais M. Cyr mentionne qu’il pourrait être admissible à des fonds via certains programmes du ministère de l’Éducation et de la Communauté maritime, avec une contribution du CSSÎ.
Le Comité ZIP a fait le point sur un projet de récupération des engins fantômes dans les fonds marins autour de l’archipel.
L’équipe s’est associée à des organisations du domaine de la pêche comme Merinov, Ultratech Maritime ainsi que le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles pour la réalisation de l’initiative au niveau local.
La chargée du projet au sein du comité, Émie Audet-Gilbert, précise l’origine de la démarche, qui disposait d’une enveloppe de plus de 200 000 dollars :
Les recherches du Comité ZIP se concentrent sur des profondeurs réduites, équivalentes à moins de 30 mètres.
Sa directrice, Karine Rioux, explique que l’objectif était de repérer et récupérer le plus d’engins fantômes possible sur une échelle de temps réduite afin de diminuer les effets négatifs de leur présence sur les écosystèmes marins :
Des sorties en mer ont eu lieu au début de l’automne.
La Fondation Cornélius-Brotherton offre du soutien financier au campus madelinot du Cégep Gaspésie–les Îles à la suite d’un appel à projets lancé au printemps dernier.
L’établissement collégial reçoit 2520 dollars pour l’achat de licences du programme Adobe Creative Cloud pour son local informatique.
Au total, la fondation distribue 25 000 dollars pour 16 projets qui touchent à l’innovation dans les programmes d’études ainsi qu’à la bonification de la vie et de la mobilité étudiantes.
L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec à Grande-Rivière obtient plus de 6000 dollars répartis dans cinq initiatives, dont l’achat et la mise en place d’un service d’impression 3D et la tenue d’une visite pédagogique dans un chantier maritime.
Les campus de Gaspé et de Carleton-sur-Mer récoltent quant à eux 8400 et 7688 dollars respectivement.
Le Marché de Noël de La Grave revient pour une 8e année.
Pour l’occasion, plusieurs commerces du quartier ouvriront leurs portes, par exemple Hector Hébert, le Café de La Grave ainsi que le Musée de la Mer.
Marianne Munger, qui est membre du comité organisateur; souligne qu’une trentaine d’artisans ont répondu présents pour cette édition du marché, dont plusieurs qui seront réunis sous un même toit :
L’évènement offrira aux participants une grande variété de produits ainsi que plusieurs activités, comme des spectacles en direct.
D’autre part, Madame Munger souligne que le Marché de Noël, en plus d’encourager l’économie locale, répond à un fléau du temps des Fêtes :
L’évènement aura lieu cette fin de semaine, de 11 heures à 16 heures, au site historique de La Grave.
