Un nouveau cas de COVID-19 est répertorié dans la MRC de Côte-de-Gaspé selon le plus récent bilan de la direction régionale de santé publique.
Il s’agit de la seule modification apportée au bilan ce qui porte le total des infections actives à deux, toutes identifiées en Gaspésie.
Une personne de la région est toujours hospitalisée en lien avec des complications attribuables à la maladie.
Dans la province, on compte présentement un peu plus de 9000 cas actifs, ce qui constitue une hausse d’environ 500 par rapport à hier alors qu’on annonce jeudi plus de 1200 nouveaux cas.
Le nombre d’hospitalisations et de patients traités aux soins intensifs sont toutefois stables.
Le Festival de Cirque des Iles confirme la tenue de sa deuxième édition du 15 au 20 juillet 2021.
Après une première expérience réussie en 2019, l’organisation avait dû annuler le festival l’année dernière en raison de la pandémie de COVID-19.
Le président du conseil d’administration, Denis Pellerin, se réjouit de pouvoir enfin annoncer cette seconde édition qui devrait permettre aux Madelinots de retrouver une certaine forme de normalité mais surtout de rêver devant la grandeur des arts du cirque.
Le comité planche présentement sur plusieurs scénarios selon les différentes consignes sanitaires qui pourraient être en vigueur cet été.
La programmation sera officiellement dévoilée en mai.
On confirme toutefois que des spectacles seront tenus et que des activités permettant d’aller à la rencontre des artisans seront organisées.
En raison des restrictions de déplacement, le festival de cirque accueillera cette année des troupes québécoises ayant rayonné partout dans le monde.
Si l’expression « se réinventer » a été galvaudé dans le secteur des arts, Denis Pellerin confirme que la pandémie a été une occasion de réfléchir à la forme du festival, notamment en y intégrant des éléments numériques.
M. Pellerin est convaincu que le public madelinot saisira cette occasion de s’approprier son festival de cirque.
Il souligne par ailleurs l’enthousiasme des partenaires qui prennent part au montage financier de l’évènement.
Le ministère de Pêches et Océans confirme l’ouverture de la saison de pêche au crabe des neiges dans les zones 12 et 12F pour le samedi 3 avril.
Suite à la surévaluation des stocks constatée à partir de 2019, depuis l’utilisation d’un nouveau bateau pour les relevés d’échantillonnages, Pêches et Océans ajuste son estimation de la biomasse du golfe de 15%.
Le quota des pêcheurs passe donc à 20 000 tonnes dans la zone 12 comparativement à un peu plus de 30 000 tonnes l’an dernier.
Le taux d’exploitation de la ressource est fixé à 38% de la biomasse commerciale estimée selon la nouvelle approche de précaution.
Dans la petite zone 12F, le taux est plutôt fixé à 20% à la demande des pêcheurs prudents par rapport aux enjeux de conservation de la ressource, ce qui correspond à un quota de 1192 tonnes.
Toutefois, l’ouverture de la saison s’effectue 21 jours avant celle de 2020, ce qui laissera vraisemblablement davantage de temps aux crabiers du sud du golfe de récolter un maximum de prises avant l’arrivée des baleines noires et les fermetures de zones dynamiques qu’elles entraînent.
Reste à voir les impacts qu’auront les fermetures de sections du quai des pêcheurs de Cap-aux-Meules par rapport au trafic des semi-hauturiers madelinots, en comptant aussi les navires du Nouveau-Brunswick et des autres provinces maritimes qui s’y réfugient durant les tempêtes.
En date de mercredi soir, 9200 adultes madelinots avaient reçu une première dose du vaccin contre la COVID-19, soit environ 80% de la population admissible.
La campagne massive de vaccination se termine demain autour de midi, mais une journée supplémentaire est prévue le 15 avril pour les personnes qui devaient respecter un isolement en raison d’un voyage ou de la présence de symptômes.
La directrice des services multidisciplinaires au CISSS des Iles, Caroline Mathieu, ajoute que le ministère de la Santé a accepté les demandes du milieu afin d’offrir une seconde dose à tous les adultes avant le début de la saison touristique.
De son côté, la présidente-directrice générale du CISSS des Iles, rappelle que la prudence demeure de mise, particulièrement par rapport aux variants et en raison de la fragilité des services hospitaliers.
Quant au maintien des mesures, Mme Martineau précise que ces décisions relèvent du gouvernement et qu’elle s’attend à ce qu’elles soient en vigueur tant que le taux de vaccination dans la population générale à l’échelle de la province ne sera pas assez élevé.
Par ailleurs, on ne recense aucun incident majeur en lien avec la vaccination aux Iles bien que certaines personnes aient vécu une chute de pression.
Plusieurs plages horaires sont encore disponibles et il est exceptionnellement possible d’obtenir le vaccin sans rendez-vous.
Les promoteurs qui construiront en 2021 de nouvelles unités de logements locatifs disponibles à l’année pourront toucher un soutien non remboursable d’un maximum de 100 000$ offert par la Communauté maritime.
Les critères d’éligibilité seront annoncés d’ici l’été, mais on sait déjà que c’est le nombre d’unités qui déterminera la valeur de la contribution municipale plutôt que le montage financier des projets.
Le maire Jonathan Lapierre explique que c’est grâce au projet de loi privé adopté en 2020, qui accorde déjà des congés de taxes aux nouvelles constructions de logements locatifs qui s’ajouteront à la nouvelle contribution annoncée, que la Communauté maritime a le pouvoir de mettre en œuvre cette initiative:
L’enveloppe globale réservée à cette mesure s’élève à 800 000$ et provient du Fonds régions et ruralité (FRR) qui représente un peu plus de trois millions de dollars par année sur cinq ans.
Jonathan Lapierre et Josianne Pelosse
La directrice au Développement du milieu, Josianne Pelosse, souligne que l’investissement sera amorti sur plus d’un an et qu’étant donné que deux des quatre volets du FRR ne sont toujours pas sur pied, la Communauté maritime dispose de sommes résiduelles issues de l’année 2020 :
On saura lors de la publication des critères si des emplacements seront privilégiés dans l’archipel pour les nouvelles constructions et si un plafond sur le montant des loyers sera imposé.
Le maire Lapierre a mentionné que des projets de conversion de bâtiments en logements seront admissibles, par exemple avec l’ancien aréna de Havre-aux-Maisons mis à la disposition d’éventuels promoteurs, mais précise que les sommes ne pourront pas être versées rétroactivement pour des projets déjà complétés.
Il ajoute que depuis 2019, le principal enjeu pour les promoteurs tourne autour des coûts de construction élevés qui exercent une pression à la hausse sur les coûts des loyers.
Jonathan Lapierre espère que la contribution financière de la Communauté maritime stimulera l’intérêt du secteur privé, mais il prévient qu’advenant un nombre insuffisant de projets, la municipalité n’aura d’autres choix que de se lancer elle-même dans la construction de nouvelles unités pour contrer la crise du logement.
Après une journée de grève des professeurs de niveau collégial affiliés à la CSQ ce mardi, les employés de la fonction publique membres de la CSN tenaient une manifestation ce mercredi à Cap-aux-Meules.
Québec a présenté une seconde offre plus tard en après-midi, un an après la fin de la convention collective des 550 000 employés de l’État.
La présidente du syndicat en soins infirmiers et cardiorespiratoires au CISSS des Iles, Nicole Richard, note que celle-ci sera évaluée par les membres, mais qu’elle se prépare personnellement à une mobilisation longue devant le peu d’ouverture manifesté par le gouvernement.
Selon les représentants syndicaux, au-delà des questions salariales, c’est principalement l’enjeu des conditions de travail qui freine les négociations.
Pour Mme Richard, il est inacceptable de voir la détérioration des conditions et l’exode des employés dans le réseau alors que le recours à la main-d’œuvre indépendante créé des déficits au sein des institutions.
Le vice-président du conseil central de la CSN aux Iles, Jules Richard, la présidente du syndicat en soins infirmiers et cardiorespiratoires au CISSS des Iles, Nicole Richard, et le conseiller syndical, Étienne David-Bellemare
De son côté, le vice-président du conseil central de la CSN aux Iles, Jules Richard, dénonce ce qu’il qualifie de mépris envers les travailleurs et travailleuses que le gouvernement appelait tout récemment « anges gardiens».
Aux Iles-de-la-Madeleine, la CSN représente les employés du CISSS, les techniciens et les professionnels de la santé et des services sociaux, les employés de soutien du campus des Iles et les travailleurs du Centre de services scolaires.
Considérant le rejet évalué entre 13 et 20 millions de tonnes de plastique par an dans la mer, Pêches et Océans Canada finance deux projets de recherche pour en déterminer les impacts biologiques.
Parmi ces projets, celui de l’Université du Québec à Rimouski obtient 230 468$ sur quatre ans pour évaluer le phénomène de rétention et de contamination potentielle du pétoncle géant, pêché commercialement, notamment dans le golfe.
Le professeur Youssouf Soubaneh de l’UQAR
Le professeur au département de Biologie, Chimie et Géographie marine chargé du projet, Youssouf Soubaneh, explique qu’on exposera les pétoncles à des microplastiques pendant six mois pour ensuite les transférer en eaux pures et ensuite observer leur capacité d’auto purification :
Il ajoute que la difficulté consiste à repérer les particules de moins de 5 millimètres de long et de mesurer leur concentration dans le mollusque.
Photo: I Stock
La recherche pourrait aiguiller d’autres études en écotoxicologie afin de déterminer si les microplastiques posent un risque à la consommation humaine des mollusques exposés ou encore s’ils ont un impact significatif sur le cycle reproducteur du pétoncle :
Le professeur Soubaneh ajoute que sa technique de radiomarquage des particules qui permet de détecter le polypropylène et le polystyrène, les formes de plastique les plus abondantes, est unique au Canada.
Le centre de recherche Merinov aux Îles fait partie des partenaires du projet.
L’autre projet sur les microplastiques financé à hauteur de 217 733$ par le MPO est porté par l’Université McGill.
Le bilan quotidien de la direction régionale de santé publique fait état d’une nouvelle guérison aujourd’hui en Gaspésie, si bien qu’un seul cas de COVID-19 est présentement actif dans la région.
Une personne est hospitalisée en lien avec la maladie.
Aucun cas n’est présentement répertorié aux Iles-de-la-Madeleine.
Au Québec, on compte plus de 8 mille 500 infections actives tandis que les hospitalisations et le nombre de patients aux soins intensifs sont stables.
Le conseil d’administration du Centre de services scolaire des Îles adoptait mardi le calendrier scolaire de l’année 2021-2022, qui fixe notamment la semaine de relâche du 14 au 18 mars 2022 au primaire et au secondaire.
La version finale du calendrier sera dévoilée sous peu aux parents, une fois que quelques ajustements administratifs auront été apportés.
Le conseil adoptait aussi son cadre d’allocation des ressources éducatives pour l’offre des services de récupération, de psychologie, d’orthophonie, d’orthopédagogie ainsi que pour les équipements et pour les ressources humaines en éducation spécialisée.
La directrice du Centre de services scolaire des Îles, Brigitte Aucoin
La directrice du centre de services, Brigitte Aucoin, souligne que ces services amènent depuis les dernières années un taux d’intégration de plus en plus élevé des élèves handicapés ou en difficultés d’apprentissage dans une classe ordinaire, avec une proportion de 99% au primaire et de 84% au secondaire pour l’année en cours:
Les élèves handicapés ou en difficulté d’apprentissage au Centre de services scolaire des Îles représentent 13% de la clientèle étudiante du primaire et 34,5% de celle du secondaire.
Photo: Cégep Gaspésie-les Îles
En réunion ordinaire, les membres du conseil d’administration madelinot ont précisé que le dysfonctionnement qui a mené à la vague de démissions du conseil du centre de services des Chic-Chocs en Gaspésie la semaine dernière, ne se reflète pas dans l’organisation madelinienne :
En raison du déclin démographique qui a constamment fait diminuer les clientèles des écoles au cours des dernières années, le centre des services scolaire prévoit une stabilité, avec un nombre d’élève moyen passant de 1200 cette année à une estimation de 1213 d’ici 2024.
L’atelier de verre soufflé La Méduse a renouvelé ses équipements de production en faisant l’acquisition de trois fours grâce à une subvention remboursable de 43 500 dollars de Développement économique Canada.
Selon la copropriétaire, Catherine Chevrier-Turbide, cette subvention permet à l’entreprise d’amener ses activités à un niveau supérieur, rappelant que les pièces se faisaient jusqu’à tout récemment à partir des fours fabriqués à la main par son père il y a plus de 25 ans.
Elle explique qu’il s’agit d’équipements névralgiques dans la production.
Les nouveaux fours permettront de travailler des pièces plus grosses tout en étant plus efficace dans les différentes étapes, en plus de réaliser des gains énergétiques considérables.
L’optimisation des installations de l’entreprise située à Havre-aux-Maisons permettra d’ailleurs à la Méduse de bientôt embaucher une troisième personne à temps plein afin d’accompagner les copropriétaires.
Madame Chevrier-Turbide précise que la production demeure artisanale mais que les nouveaux équipements permettront à l’atelier de diversifier son offre et de poursuivre sa croissance.
Par ailleurs, Catherine Chevrier-Turbide affirme qu’elle entrevoie très positivement l’été à venir malgré les incertitudes sur le plan sanitaire.
Elle ajoute que l’atelier réfléchit à redéfinir son offre pour la saison touristique afin de rapprocher encore plus le public du travail des artisans.
La situation sanitaire demeure stable en Gaspésie et aux Iles alors qu’on répertorie toujours deux cas actifs de COVID-19 dans la région selon le plus récent bilan de la direction régionale de santé publique.
Une nouvelle infection est ajoutée aux statistiques des Iles-de-la-Madeleine, mais aucun cas n’est présentement actif sur le territoire de l’archipel selon le site web de l’Institut national de santé publique.
La santé publique régionale confirme qu’il s’agit d’une personne chez qui l’on a d’abord détecté une faible charge virale qui a par la suite reçu un test négatif et qui est ainsi déjà déclarée guérie, comme ce fut le cas la semaine dernière.
La santé publique précise que par souci de transparence, tous les cas détectés sont ajoutés au tableau et ce même s’ils ne sont plus considérés actifs au moment de leur détection.
Par ailleurs, une personne originaire de la région est toujours hospitalisée en lien avec la COVID-19.
En grève mardi comme leurs collègues de 12 autres établissements affiliés à la Centrale des syndicats du Québec, les enseignants du campus collégial des Îles dénoncent l’alourdissement non reconnu de leurs tâches.
Comme la plupart des corps de métier du secteur public, le contrat de travail des enseignants du collégial est échu depuis un an.
Selon la présidente du syndicat aux Îles, Anouk Olscamp, le gouvernement doit reconnaître l’alourdissement de la tâche des enseignants et affecter les ressources pour y répondre.
La présidente du Syndicat des enseignants et enseignantes du campus collégial des Îles, Anouk Olscamp
Elle ajoute que les enseignants sont à bout de souffle, surtout après la dernière année de pandémie particulièrement éprouvante :
Pour les Îles, Mme Olscamp souligne l’importance de bonifier la reconnaissance des tâches liées à la préparation des cours à distance, qui prennent de plus en plus de place dans l’offre de cours du campus :
Elle ajoute que dans l’archipel, le nombre d’étudiants avec des besoins particuliers a explosé au cours des dernières années.
Les obligations d’accompagnement spécifique qui en résultent doivent être intégrées dans des horaires de travail déjà surchargés pour les temps plein selon Mme Olscamp, alors que d’autres enseignants sont en situation précaire par rapport à leurs heures de cours.
La journée de débrayage du 30 mars était la première d’un mandat de cinq journées de grève que la CSQ utilisera au besoin en fonction de la progression des négociations avec le gouvernement.
La population madelinienne est invitée à unir sa voix à celles d’organismes partout dans la province dans le cadre de la mobilisation citoyenne Pas une de plus ! afin de lutter contre la violence conjugale.
Un rassemblement est organisé à Cap-aux-Meules ce vendredi à 13h par le regroupement des femmes la Sentin’Elle et par la maison d’aide et d’hébergement l’Accalmie.
Cette mobilisation survient après une sombre période au cours de laquelle 7 femmes ont été assassinées dans des contextes de violence conjugale au cours des 7 dernières semaines.
L’agente de développement pour la Sentin’Elle, Jocelyne Landry, explique qu’il s’agit d’une occasion de dénoncer haut et fort le caractère odieux des féminicides mais surtout d’engendrer une réflexion collective permettant d’assurer la sécurité des femmes pour l’avenir.
Depuis le début de la pandémie, on observe une hausse des demandes du côté des ressources qui viennent en aide aux femmes victimes de violence.
Les investissements ne sont toutefois pas à la hauteur de la problématique.
Des sommes de 4,5 millions de dollars y sont attribuées dans le plus récent budget du Gouvernement du Québec, ce qui représente environ 10 pourcent des besoins identifiés par les organismes.
La coordonnatrice de l’Accalmie, Linda Turbide, précise que le contexte sanitaire a augmenté l’isolement vécu par les femmes et vient ainsi exacerber une tendance qui s’observait déjà sur le terrain.
Les groupes impliqués dans la mobilisation citoyenne demande aussi au gouvernement d’appliquer les 150 recommandations issues du rapport du Comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale.
Les 28 membres du syndicat des enseignants et enseignantes au campus collégial des Îles sont en grève aujourd’hui forçant l’annulation de tous les cours pour la journée.
En tout, ce seront près de huit mille membres des fédérations d’enseignants, d’employés de soutien et de professionnels en éducation affiliées à la Centrale des Syndicats du Québec qui débrayent aujourd’hui dans le cadre des négociations des conventions collectives du secteur public.
Aux Îles, la présidente du syndicat, Anouk Olscamp affirmait sur nos ondes que le principal enjeu pour les enseignants concerne l’alourdissement de la tâche sans ressources supplémentaires ou de plages horaires ajoutées pour rencontrer les nouvelles exigences.
Il y a une ligne de piquetage devant le campus collégial des Îles depuis 7 heures trente ce matin.
Le ministère de la Santé et des services sociaux annonce des assouplissements aux règles encadrant les visites et les permissions de sorties pour les personnes hébergées en résidences privées pour aînés (RPA), en Ressources Intermédiaires (RI) et en Centre d’hébergement de longue durée (CHSLD) de plus de 20 places situés dans les zones jaunes.
Le nombre limite de proches aidants ayant accès à la chambre, ou au milieu de vie des résidents, passe de deux à quatre par jour, pour un maximum de deux à la fois.
Selon la directive, est considérée proche aidante toute personne qui apporte un soutien continu ou occasionnel à un membre de son entourage et avec qui elle partage un lien affectif, si bien que la famille proche doit être admise dans le milieu de vie dans le respect des consignes sanitaires en vigueur.
Les visiteurs qui ne sont pas de la famille proche ou immédiate n’ont pas l’autorisation de se rendre auprès des résidents.
La résidence pour personnes âgées Nouveaux-Horizons
Autre changement avec le passage au palier jaune, les résidents peuvent maintenant engager du personnel non essentiel, comme une coiffeuse à la chambre, sous certaines conditions.
Il faut par exemple se restreindre à un service particulier par jour et la personne offrant le service doit suivre une formation particulière en prévention et contrôle des infections.
Les sorties extérieures dans des commerces sont permises pour tous les résidents qui le désirent, avec ou sans supervision, mais les congés temporaires dans la communauté s’accompagneront toujours d’une période d’isolement au retour.
En zone jaune, les CHSLD n’ont plus d’obligation d’affecter un membre du personnel à un seul milieu de vie ou à un seul étage.
Les nouvelles directives permettent également de réintégrer du personnel provenant d’agences de placement professionnelles, alors que dans les paliers oranges et rouges, cette permission n’est autorisée qu’en dernier recours.
Les réactions du milieu sont mitigées par rapport au budget provincial déposé jeudi par le ministre des Finances Éric Girard.
Le comptable Paul Boudreau de la firme Corbeil Boudreau et associés
L’expert-comptable Paul Boudreau remarque la bonification du crédit d’impôt aux investissements pour les entreprises de production et de transformation qui passe de 20 à 40% :
De son côté, le maire Jonathan Lapierre déplore que l’enveloppe dédiée à la lutte contre l’érosion côtière n’ait pas été bonifiée.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre
Il salue toutefois les investissements dans le développement économique des régions, qui couvrent une reconduction des programmes d’infrastructures pour les municipalités:
Pour le député des Îles, Joël Arseneau, le budget manque d’ambition.
Le député des Îles, Joël Arseneau
Il espère des investissements supplémentaires pour rehausser le financement de la mission des organismes communautaires, pour consolider les services de garde en milieu familial et pour bonifier les primes de déplacements médicaux:
Pour le directeur de la Chambre de commerce des Îles, Sony Cormier, le budget comporte des mesures intéressantes pour les entreprises, mais il s’attend à ce que la reprise du service de la dette soit difficile dans deux ans:
Le directeur de la Chambre de commerce des Îles, Sony Cormier
Les élus s’attaqueront bientôt à l’étude des crédits budgétaires pour chacun des ministères.
Le budget fédéral 2021-2022 devrait être déposé le 19 avril.
On recense toujours deux cas actifs de COVID-19 en Gaspésie selon le plus récent bilan de la direction régionale de santé publique.
La situation demeure stable avec une seule hospitalisation répertoriée.
Aucun cas n’est présentement actif sur l’archipel.
Dans la province, le nombre d’infections est présentement en hausse et totalise maintenant un peu moins de 8000 cas actifs après une tendance à la baisse observée tout au long du mois de mars.
Le Centre de la petite enfance La Ramée a obtenu l’autorisation du ministère de la Famille pour lancer vendredi dernier son appel d’offres aux constructeurs afin d’agrandir ses infrastructures situées à Gros-Cap et y ajouter 80 nouvelles places.
Selon sa directrice, Sylvie Bourgeois, le ministère est conscient des besoins de places en garderie aux Îles et que les soumissions surpasseront les estimations de coûts du projet de construction initiaux.
La directrice du CPE La Ramée, Sylvie Bourgeois
Au retour des fêtes, les plans et devis laissaient entrevoir un dépassement d’environ 875 mille dollars sur le projet d’un peu moins de 2,5 millions.
Après quelques modifications, on a retranché une centaine de milliers de dollars et le ministère a ainsi approuvé les plans et prendra sa décision quant au financement à l’ouverture des soumissions le 23 avril prochain:
Puisque le ministère s’attend déjà à des dépassements de coûts et qu’il a tout de même accepté le lancement de l’appel d’offres, Sylvie Bourgeois se dit confiante qu’on arrivera à s’entendre avec un contracteur qui pourrait terminer le nouveau bâtiment adjacent à celui de Gros-Cap d’ici l’automne :
Au tout début, c’était un projet de 36 nouvelles places qui avait été déposé en 2013 par le CPE LaRamée, qui a été mis sur la glace jusqu’en 2017 alors qu’on autorisait l’ouverture d’un local de 10 places à La Rocaille pour 2018.
En 2019, le ministre Mathieu Lacombe a bonifié l’ajout de places à 80, dont 30 places poupons, avec le projet d’agrandissement du CPE à Gros-Cap.
Le ministre Lacombe s’était déplacé aux Îles en 2019 pour annoncer la bonification des nouvelles places
Pour l’instant, il n’est pas prévu de conserver à long terme les 10 places incluses au projet qui sont temporairement offertes à la Rocaille, en attendant de les transférer au CPE une fois que la construction de la nouvelle aile sera complétée.
Il y a 5 ans, le Québec et les Îles étaient secoués par l’écrasement tragique de l’avion à bord duquel se trouvait l’un des ambassadeurs madelinots les plus influents de l’histoire, Jean Lapierre, ainsi que 4 membres de sa famille.
Les deux pilotes ont aussi péri dans l’accident qui n’a laissé aucun survivant.
Selon les rapports du coroner et du Bureau de la Sécurité dans les transports, l’avion s’est écrasé en raison d’un plan de vol mal ajusté aux conditions météorologiques changeantes.
La décision de ne pas reprendre d’altitude pour recommencer les manœuvres de descente ont mené à une approche d’atterrissage non stabilisée avec une vitesse et avec une altitude trop élevées.
Depuis son décès, une bibliothèque, une bourse de la Fondation Madeli-Aide, une portion d’autoroute dans le comté de Shefford et un futur traversier ont été baptisés en l’honneur de l’homme politique madelinot, animateur et analyste reconnu, Jean Lapierre.
Les Madelinots se souviennent aussi en ce 29 mars du tragique naufrage de l’Acadien II, qui avait coûté la vie à 4 chasseurs de phoques.
L’accessibilité aux navires de la CTMA pour les personnes à mobilité réduite devrait être grandement rehaussée par l’arrivée du Madeleine II.
On y retrouve deux cabines spécialement aménagées pour une clientèle en fauteuil roulant ainsi que des ascenseurs spacieux et au niveau du sol en plus de grandes salles de bains adaptées sur les ponts des passagers.
Le commissaire de bord, Benoît Leblanc, parle de l’effet de grandeur, d’une offre de services améliorée et des nouvelles habitudes que pourront se créer les madelinots et les visiteurs.
Le Madeleine II dispose aussi d’un chenil de vingt grosses cages pour les animaux permettant de transiter entre les ponts intérieurs et extérieurs.
Trois ponts sont prévus pour accueillir les véhicules, dont le plus élevé est adapté aux voitures de taille régulière, permettant de dégager environ 75 espaces de stationnement supplémentaire en comparaison avec le Madeleine.
Le navire étant considéré neuf et ayant quitté chantier en 2018, la timonerie et la salle des machines sont à la fine pointe de la technologie.
L’une des tables de commande du Madeleine II
Le capitaine Bernard Langford précise toutefois que malgré une puissance supérieure, la durée des traversées sera sensiblement la même.
Il ajoute que les caractéristiques du bateau pourraient peut-être occasionner moins d’annulation en raison d’intempéries, bien que cela dépende tant des conditions en mer que dans les ports.
Finalement, la CTMA a annoncé vendredi que les 35 personnes qui ont pris part à la traversée de l’Atlantique ont reçu un test négatif de dépistage à la COVID-19, signifiant la levée de leur isolement conformément aux directives de la santé publique.
Aucun nouveau cas de COVID-19 n’est enregistré dans la région au retour de la fin de semaine selon le bilan publié dimanche par la direction régionale de santé publique.
Le nombre d’infections actives demeure stable à deux alors qu’on répertorie toujours une hospitalisation en lien avec la maladie.
Rappelons qu’aucun cas n’est présentement actif aux Iles.
Par ailleurs, la campagne de vaccination s’étend maintenant aux personnes de plus de 18 ans, ce qui devrait permettre d’offrir une première dose à tous les adultes qui le désirent d’ici le congé pascal.
Au terme de la campagne, ce sont environ 11 mille 500 madelinots qui auront été vaccinés.
Les cliniques sont organisées dans quatre lieux différents sur l’archipel et les personnes doivent obligatoirement s’y inscrire en ligne via la plateforme clicsanté ou par téléphone pour pouvoir y participer.
La députée fédérale et ministre, Diane Lebouthillier, annonçait vendredi après-midi que la pêche au crabe des neiges ne sera pas compromise à Cap-aux-Meules par les fermetures décrétées par Transports Canada.
Quelques heures après une conférence de presse des utilisateurs locaux du port, Mme Lebouthillier annonce que certaines des bornes d’amarrage condamnées seront finalement accessibles aux semi-hauturiers pour la présente saison et que des espaces d’amarrage temporaires seront disponibles au quai des pétroliers et sur celui du traversier.
La député régionale et ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier
Elle mentionne aussi que les usines de transformations pourront déménager leurs installations destinées à la réception des débarquements :
Les usines devront-elles assumer les frais de déplacement des équipements?
La bâtisse et le nouveau treuil de l’usine Fruits de mer Madeleine fait partie des zones condamnées par Transports Canada
Combien des 11 bornes condamnées seront rouvertes et pour combien d’espaces d’amarrage?
Qu’en est-il de l’enjeu de sécurité et qu’est-ce qui explique que les bornes jugées dangereuses dans un premier temps soient de nouveau rendues accessibles par Transports Canada?
La députée ministre répond que c’est le ministère fédéral des Transports qui pourra répondre à ces questions techniques la semaine prochaine par l’entremise d’un fonctionnaire qui se rendra dans l’archipel :
Diane Lebouthillier ajoute que sa priorité était de rassurer la population locale par rapport aux opérations de pêche de 2021, mais que les discussions afin de convenir d’un plan d’investissements et de travaux à plus long terme pour la mise à niveau du port se poursuivront dans un deuxième temps:
La pêche au crabe des neiges de la zone 12 et 12F pourrait s’ouvrir aussitôt que la semaine prochaine ou la semaine suivante.
Les utilisateurs du port et la Communauté maritime des Îles, membres du comité de suivi du Plan directeur du port de Cap-aux-Meules, continuent de blâmer Transports Canada pour son manque de transparence et pour le manquement à ses devoirs d’entretien des infrastructures portuaires essentielles.
En conférence de presse vendredi, le maire des Îles Jonathan Lapierre, le directeur de production de l’usine Fruits de mer Madeleine, Pascal Harvie, la PDG de LA Renaissance des Îles, Lynn Albert, le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin, et le président du Regroupement des utilisateurs du port de Cap-aux-Meules (RUPCAM), Jocelyn Thériault, n’ont pas retenu leurs coups.
La nouvelle coalition locale demande tout d’abord à Transports Canada de produire la fameuse analyse détaillée qui a conduit à sa décision de condamner plus de 40% des espaces d’amarrage ainsi que les installations des usines pour les opérations de débarquements de crabe des neiges.
Près de la moitié des espaces d’amarrage du quai des pêcheurs à Cap-aux-Meules a été condamnée par Transports Canada
Emmanuel Aucoin a mentionné que pour l’instant, Transports Canada refuse de produire le rapport étant donné son statut préliminaire.
Pour les Madelinots, il est incompréhensible que le ministère provoque une panique à la veille de l’ouverture de la saison de pêche sur la base d’un rapport qu’il considère lui-même comme incomplet, sans compter l’incohérence d’acquérir un nouveau traversier tout en négligeant l’entretien des infrastructures portuaires:
Pour sa part, le maire Lapierre martèle qu’il ne s’agit pas de compenser les pertes financières qu’un engorgement chaotique des bateaux de pêche dans le port pourrait engendrer, faute d’accès et d’espace, parce que cela reviendrait à ouvrir une possibilité « d’acheter le milieu ».
Il exige que Transports Canada s’engage à investir pour le moyen et le long terme et à respecter sa planification d’investissements à l’intérieur d’un Plan directeur mis à jour et ce, le plus rapidement possible.
Le Plan directeur actuel est vieux de 17 ans et selon les représentants des Îles, Transports Canada n’a pas investi à la hauteur des attentes, soulignant que les travaux de 2015 qualifiés de majeurs par le ministère, ne « devaient pas l’être tant que ça si 6 ans plus tard il doit fermer le quai à la circulation. »
De son côté, la PDG de l’usine LA Renaissance, Lynn Albert, qualifie de « sauvage » la façon d’agir du ministère fédéral dans le dossier, les utilisateurs devant payer des droits d’accès à Transports Canada pour se faire évincer en urgence à la veille de la saison de pêche, sans plan de transition:
Le bâtiment de LA Renaissance des Îles se trouve aussi à l’intérieur d’une zone condamnée
À son tour, le directeur de production de l’usine Fruits de mer Madeleine, Pascal Harvie, partage l’exaspération des autres Madelinots réunis, en soulignant que les solutions de rechange sont limitées et qu’elles pourraient même empirer la situation.
Par exemple, avec la condamnation de près de la moitié des emplacements d’amarrage et en s’attachant à l’épaule pour y pallier, les navires pourraient surcharger les autres bornes accessibles et finir de les détériorer.
Ce à quoi le directeur de la CTMA, Emmanuel Aucoin, ajoutait en conférence de presse que concernant l’état du quai jugé précaire par Transports Canada, si le pire qui devait arriver était d’arracher des bornes, les risques pour les utilisateurs seraient encore nettement moins importants comparativement à la création d’embouteillages de bateaux de plus de 70 pieds de long.
Le président du RUPCAM, Jocelyn Thériault
Le président du RUPCAM, Jocelyn Thériault, appuyé par d’autres membres de la coalition locale, réitère que les utilisateurs ne pourront pas respecter les interdictions d’amarrage et affirme que plusieurs braveraient l’interdit de Transports Canada.
Les Madelinots ont mentionné avoir la pleine collaboration de la députée et ministre fédérale Diane Lebouthillier, qui a convoqué la presse vendredi après-midi en lien avec le dossier.
Les Gaspésiens et les Madelinots en ont fini du couvre-feu, du moins pour l’instant, avec le retour de la région au palier d’alerte jaune à partir d’aujourd’hui.
Les rassemblements en résidences privées ou dans des salles publiques, à l’intérieur ou à l’extérieur, sont désormais autorisés mais sont limités aux occupants de deux adresses maximum.
Les lieux de cultes peuvent accueillir jusqu’à 250 personnes à condition de pouvoir respecter la distanciation physique, mais les funérailles ou les mariages sont limités à 50 personnes.
Les bars et les brasseries peuvent ouvrir en se limitant à 50% de leur capacité maximale d’accueil et en cessant la vente d’alcool à 23 heures pour une fermeture à minuit.
Le télétravail est désormais recommandé, mais n’est plus obligatoire.
À l’école, les jeunes n’ont plus à porter le masque en classe, mais les élèves du deuxième cycle du primaire et ceux du secondaire doivent le porter dans leurs déplacements, dans le transport scolaire et dans les aires communes.