Un Madelinot de 63 ans a été arrêté par la Sûreté du Québec mercredi dernier en lien avec une situation survenue dans une école primaire de l’archipel.
L’homme fait face à une accusation de voies de fait simple à la suite du dépôt d’une plainte par la présumée victime.
Il a été libéré en attendant la suite des procédures judiciaires.
Il doit comparaître au palais de justice de Havre-Aubert au début novembre.
La SQ ne peut donner plus d’informations à ce stade-ci.
Du côté du Centre de services scolaire des Îles, la direction indique ne pas pouvoir commenter la situation.
Devant la décision de Québec de réduire l’offre de billets à 500 dollars pour l’année 2023-2024, les élus madelinots plaident pour une bonification immédiate du Programme d’accès aérien aux régions (PAAR).
En catimini, le gouvernement provincial a diminué d’environ 30% le nombre d’allers-retours à prix réduit disponibles alors qu’un an après le lancement du PAAR, moins de la moitié des vols ont trouvé preneurs.
(Photo : CFIM)
Le maire Antonin Valiquette est d’avis que le programme favorise surtout les résidents des grands centres, puisque l’arrivée ou le départ ne peut se faire qu’à partir de Montréal, Québec ou St-Hubert.
Il lui apparaît primordial que les organismes et les entreprises aient accès aux billets subventionnés.
C’est aussi l’avis du député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, qui n’hésite pas à qualifier le programme d’échec.
(Photo: CFIM)
Il estime que le PAAR rate complètement la cible pour répondre aux besoins des communautés éloignées en matière de desserte aérienne.
À l’instar du maire Valiquette et de nombreux acteurs de l’industrie, dont le transporteur Pascan Aviation, il réclame que les billets à prix réduit soient étendus aux vols interrégionaux.
Cette demande est actuellement étudiée, a indiqué en entrevue à d’autres médias le député caquiste et responsable du dossier du transport aérien régional, Yves Montigny.
Par ailleurs, les élus madelinots conviennent tous deux que le programme ne s’attaque pas à l’enjeu de la fiabilité du service, une problématique qui touche l’ensemble de l’Est-du-Québec.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
L’Équipée santé bat son plein jusqu’au 22 octobre.
Cette année, les sommes récoltées lors de la campagne annuelle de financement de la Fondation Santé de l’Archipel serviront à acquérir un appareil d’électrocoagulation à l’argon.
Pier-Philippe Poirier, Simon Bénard et Dr Philippe Demers (photo: CFIM)
Le Dr Philippe Demers et le chef du bloc opératoire du CISSS des Îles, Simon Bénard, expliquent dans quels contextes l’équipement sera utilisé.
L’objectif de collecte s’élève à 30 000 dollars.
Le directeur de la fondation, Pier-Philippe Poirier, rappelle que les dons peuvent être faits en ligne ou en personne.
L’an dernier, l’Équipée santé avait recueilli pas loin de 35 000 dollars qui ont été affectés au Programme d’aide pour situation urgente en oncologie Francine-Daigle.
Le parc éolien de Grosse-Île continue de susciter des préoccupations de la part de citoyens, malgré le changement de site qui le déplace en dehors de l’habitat floristique de la Dune-du-Nord et évite la destruction de plants de corème de Conrad.
Des inquiétudes sur la préservation des milieux dunaires et du paysage du littoral ont été amenées devant la Communauté maritime et les promoteurs du projet lors d’une consultation publique.
La rencontre portait sur les modifications des affectations des zones où serait implanté le futur parc éolien de Grosse-Île.
Valeco Énergie Québec et l’Alliance de l’Est prévoient toujours ériger 4 à 7 éoliennes sur un terrain en face des Mines Seleine ainsi que sur des lots dans le secteur de la Dune-du-Nord.
Une étude d’impact environnemental de la firme PESCA Environnement conclut que le changement de site, annoncé en mai, permet de limiter les répercussions sur le territoire, explique la responsable en environnement et relation avec le milieu de Valeco, Herminie Rocan.
Selon le responsable développement de l’entreprise, Samson Vayssières, d’autres mesures seront prises à court et moyen termes pour minimiser l’empreinte écologique du projet.
Herminie Rocan et Samson Vayssières (photo: CFIM)
Une poignée de citoyens s’est tout de même montrée craintive devant l’établissement d’un nouveau parc éolien en milieu dunaire qui altérerait le paysage côtier.
Lors de la consultation publique, le directeur des projets de développement du territoire de la Municipalité, Serge Bourgeois, a indiqué qu’à ses yeux, les nouvelles zones ciblées constituent un bon compromis.
Il fait valoir que l’habitat floristique du corème de Conrad demeurera préservé dans sa forme actuelle et que la vue est déjà dénaturée par les installations de la mine de sel.
Le rapport de PESCA Environnement a été transmis à Québec pour révision.
Advenant l’obtention du décret gouvernemental et des autorisations ministérielles, le début de construction est prévu au mois d’août 2024 pour une mise en service en octobre 2025.
Le projet pourrait toutefois être soumis à l’examen du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Entre juin et septembre, cinq ménages madelinots se sont tournés vers le lieu d’hébergement d’urgence municipal, faute de logis.
Il s’agit du même nombre de familles qui y ont eu recours en 2022.
Le bureau du coordonnateur, Pierre Desbiens, se situe dorénavant à la Maison Marc-Azade Boudreau (photo: CFIM)
Aux yeux du coordonnateur du Service d’aide à la recherche de logement des Îles, Pierre Desbiens, ces chiffres témoignent de l’ampleur des évictions saisonnières et confirment le besoin de maintenir un site d’accueil d’urgence.
En un peu plus d’un an, le SARL a accompagné 80 personnes en quête d’un toit, avec un pic des demandes qui survient sans surprise à l’approche de l’été, détaille-t-il.
Pierre Desbiens indique avoir reçu une centaine de requêtes entre juin 2022 et septembre 2023, dont plus des trois quarts provenait de Madelinots.
Il souligne que les profils des gens qui font appel au SARL sont très variés, entre autres par rapport à la proportion des groupes d’âge.
Il note toutefois que la grande majorité des locataires qui le contactent sont des personnes seules.
D’ailleurs, depuis 1er juin, le SARL relève de l’Office municipal d’habitation des Îles et non plus du comité de partenaires qui avait mis l’initiative sur pied en mai 2022.
Ce changement n’entraîne pas de modification à la nature des services d’accueil et d’accompagnement dans la recherche de logis, assure Pierre Desbiens.
La Fondation du Cégep de la Gaspésie et des Îles a remis des bourses de bienvenue à 14 étudiantes et étudiants, dont un jeune Madelinot.
Louis-Félix Vigneau, inscrit au programme d’études Sciences de la nature au campus collégial des Îles, fait partie des noms tirés au sort parmi l’ensemble des personnes nouvellement admises au cégep.
Chaque étudiant reçoit donc une bourse de 500 dollars, répartie sur deux sessions, pour un total de 7000 dollars distribués.
Le tracé du Sentier du littoral sera modifié au cours des prochains mois.
Le parcours cyclopédestre a été endommagé par l’érosion ainsi que par le passage de la tempête Fiona, ce qui a rendu plusieurs segments de la piste impraticables au fil des ans.
Le directeur des infrastructures et du bureau de projets de la Municipalité, Jean Hubert, indique qu’environ 200 mètres de sentier seront relocalisés, dont la portion située derrière le cimetière de l’ancienne église St-André.
Il souligne avoir en main les autorisations des propriétaires concernés depuis près d’un an, tandis que les plans et devis ont été finalisés au début de l’été.
Une partie du sentier s’était effondrée après Fiona, mais a été reconstruite temporairement depuis (photo: CFIM)
Un premier tronçon sera reconstruit cet automne dans le cadre des travaux de protection des étangs aérés de Cap-aux-Meules, souligne-t-il.
Le reste de la restauration du Sentier du littoral aura lieu cet automne, voire ce printemps, dans l’espoir que la piste de 1,8 kilomètre soit accessible de bout en bout à l’été 2024, conclut Jean Hubert.
Le coût du projet est estimé à près de 530 000 dollars, dont 50% est couvert par le Programme d’aide aux infrastructures de transport actif du gouvernement.
La Municipalité absorbera la balance de la facture.
Le Centre de services scolaire des Îles reprend ses démarches pour ajouter deux classes de maternelle 4 ans à l’école St-Pierre.
Cette semaine, le conseil d’administration a adopté une résolution pour redéposer une demande au Programme québécois des infrastructures, puisque la première requête, transmise en 2022, a été refusée.
La directrice du CSSÎ, Brigitte Aucoin, indique que l’objectif est de construire une annexe pour accueillir les jeunes enfants.
L’école St-Pierre est le seul établissement scolaire primaire de l’archipel à ne pas offrir la maternelle 4 ans.
Brigitte Aucoin considère toutefois qu’il serait irréaliste que les classes soient offertes à la rentrée 2024 même si Québec acceptait le projet au cours de l’hiver.
D’autre part, le CSSÎ a renouvelé pour un an son entente avec le programme Alizé, qui soutient les déplacements des jeunes Madelinots qui participent à des compétitions sportives, culturelles et scientifiques à l’extérieur des Îles.
Le conseil d’administration a confirmé sa participation annuelle de 10 000 dollars au fonds, auquel contribuent aussi la Municipalité des Îles, la CTMA ainsi que les caisses populaires Desjardins.
Cela dit, le programme est en recherche de nouveaux partenaires financiers afin de répondre à la hausse des demandes, souligne Mme Aucoin.
L’Unité régionale loisir et sport Gaspésie–les Îles et le ministère de l’Éducation ont notamment été approchés afin de consolider l’avenir du programme Alizé, conclut-elle.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits: Mise en ligne plus tard aujourd’hui.
Le ministre responsable des services sociaux, Lionel Carmant, était présent mardi soir pour l’inauguration des locaux d’Aire ouverte.
Situé à Cap-aux-Meules, ce lieu regroupe des services du CISSS des Îles destinés aux jeunes de 12 à 25 ans qui peuvent y recevoir un soutien en santé mentale et être accompagnés dans un large éventail de préoccupations d’ordres relationnel, personnel ou familial.
Le ministre Carmant précise qu’Aire ouverte est complémentaire aux autres organismes œuvrant auprès des jeunes.
Sans chiffres à l’appui, il ajoute que le programme porte déjà fruit en diminuant la liste d’attente en santé mentale jeunesse aux Îles depuis l’ouverture du site en février.
De plus, la coordonnatrice de l’équipe, Nathalie Bourgeois, estime que l’approche de proximité où les professionnels vont à la rencontre des jeunes permet de répondre à leurs besoins.
Un budget de 40 millions est alloué pour déployer le programme Aire ouverte à l’échelle de la province.
Le point de service des Îles est le 24ème à ouvrir ses portes au Québec.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
En séance du conseil, mardi, la Municipalité des Îles a octroyé deux contrats en lien avec le site de traitement des eaux usées de Cap-aux-Meules.
Le premier, d’une valeur d’un peu plus d’un million de dollars, concerne la réfection de l’ouvrage de protection des étangs aérés, fortement endommagé lors du passage de la tempête Fiona.
Les Entreprises Larebel ont le mandat d’aménager un nouveau ponceau ainsi qu’enrochement communément appelé «riprap» sur une distance d’environ 170 mètres, dont la conception a été approuvée par le ministère de la Sécurité publique.
(Source: document de MunÎles publié sur le Système électronique d’appels d’offres [SEAO])
Le maire Antonin Valiquette rappelle que des travaux semblables avaient été effectués en 2012 dans ce secteur vulnérable à l’érosion.
Il précise que la Municipalité est en attente de confirmation du financement gouvernemental qui prendrait en charge la majorité de la facture, notamment via le Fonds de rétablissement de l’ouragan Fiona.
Le second contrat a été attribué à Groupe Lapalme inc. pour la construction d’une station de pompage sur le site des étangs aérés, au prix de tout près de 1,5 million de dollars.
Selon le maire Valiquette, ces réparations sont nécessaires.
Par ailleurs, les résidents de l’Île-du-Havre-Aubert seront invités à aller voter le 17 décembre dans le cadre de l’élection partielle qui sera déclenchée dans le district, à la suite de la démission de la conseillère Sara Vigneau.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
La Coalition contre les violences conjugales et les agressions à caractère sexuel donne un second souffle à sa campagne de sensibilisation régionale.
Alors que la première mouture de la campagne prenait principalement la forme d’affiches, notamment sur les autobus de la Régie intermunicipale de transport Gaspésie–les Îles, la suite se déploiera sur les réseaux sociaux, les ondes radiophoniques et la plateforme Tou.tv.
La coordonnatrice du CALACS L’espoir des Îles, Isabelle Cyr, rappelle que l’objectif des messages est d’amener une prise de conscience par rapport à la portée de comportements qui peuvent sembler banals à première vue.
La campagne cible directement les agresseurs puisque c’est à eux, et non aux victimes, de porter le poids de la culpabilité vis-à-vis leurs agissements et de faire partie de la solution, poursuit-elle.
Isabelle Cyr ajoute que règle générale, les gestes et paroles banalisés sont précurseurs d’une escalade de comportements violents.
En 2021, la Gaspésie et les Îles sont demeurées au cinquième rang des territoires avec le plus haut taux d’infractions sexuelles de la province, selon un récent rapport du ministère de la Sécurité publique.
Les agressions sexuelles représentent plus de la moitié des infractions de cette nature déclarées dans la région.
La Coalition contre les violences conjugales et les agressions à caractère sexuel compte parmi ses membres le CALACS L’espoir des Îles, la Maison d’aide et d’hébergement L’Accalmie ainsi que l’organisme Hommes & Gars, en plus d’organisations gaspésiennes.
Si vous ou un proche avez besoin d’aide:
CALACS L’espoir des Îles: 418-986-6111
L’Accalmie: 418-937-7063
Hommes & Gars: 418-986-1811
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le CISSS des Îles emboite le pas aux autres établissements de santé de la province et démarre aujourd’hui une nouvelle campagne de vaccination contre les virus respiratoires.
Les Madelinots qui désirent recevoir une dose contre l’influenza et la COVID-19 doivent obligatoirement prendre rendez-vous via la plateforme Clic Santé ou par téléphone.
Comme lors de la pandémie, le centre récréatif de L’Étang-du-Nord est le théâtre principal des opérations de vaccination, qui s’étaleront jusqu’au mois de décembre.
Des cliniques sont aussi prévues au CLSC de l’Est ainsi qu’au Centre multifonctionnel de Havre-Aubert.
Bien que les doses du nouveau vaccin de Moderna (qui s’attaque en particulier au sous-variant XBB.1.5 d’Omicron) soient offertes à la population générale, la campagne cible d’abord les groupes vulnérables, par exemple les personnes atteintes de maladies chroniques ainsi que les individus âgés de 75 ans et plus.
Par voie de courriel, le CISSS indique que l’administration des vaccins a déjà débuté dans les CHSLD et les résidences privées pour aînés.
Alors que l’automne rime avec « grippe », le Québec enregistre aussi des bonds constants des cas de COVID-19 depuis la mi-août.
Dans la région, l’Institut national de santé publique répertorie une trentaine de nouvelles infections par semaine sur le territoire depuis la fin de l’été.
Ces données ne représentent toutefois qu’une partie de la réalité terrain.
Une dizaine de personnes étaient présentes à l’Auberge du Port pour l’assemblée générale annuelle de l’Association touristique régionale des Îles-de-la-Madeleine.
Parmi les faits saillants de l’année 2022-2023, le rapport d’activités nomme la bonification de l’Entente de partenariat régional, qui a fait augmenter le budget de fonctionnement de l’ATR de plus de 50%.
Le directeur général, Michel Bonato, ajoute qu’en plus de poursuivre la promotion du tourisme durable entamée en 2021, l’organisme a développé sa stratégie numérique.
D’autre part, l’ATR termine l’exercice financier avec un déficit d’environ 143 000 dollars.
Selon M. Bonato, ce manque à gagner n’est toutefois pas problématique puisqu’il est dû à une répartition des surplus accumulés sur les années à venir et à des investissements dans les projets de l’association touristique.
Finalement, l’assemblée a réélu la propriétaire du Club voyages des Îles, France Groulx, sur le conseil d’administration de l’ATR.
Le Regroupement des organismes communautaires Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (ROCGÎM-CDC) a défini ses orientations pour l’année à venir.
Près d’une centaine de représentants des groupes membres se sont rassemblés à Gaspé, les 4 et 5 octobre derniers, dans le cadre de leur rencontre régionale et de leur assemblée générale annuelle.
Le transport, l’accès aux soins de santé et la quête d’un revenu viable pour tous font partie des enjeux prioritaires ciblés par les organismes autonomes.
La coordonnatrice du ROCGÎM, Geneviève Giguère, indique que les nouvelles réalités liées à l’accueil de nouveaux arrivants issus de l’immigration se sont imposées dans les discussions.
Elle ajoute que la crise du logement demeure un sujet très préoccupant pour les organismes membres.
D’ailleurs, le ROCGÎM se montre méfiant vis-à-vis la réforme du réseau de la santé menée par le ministre Christian Dubé.
Geneviève Giguère s’inquiète que le projet de loi 15 porte atteinte au respect de l’autonomie et des pratiques des groupes communautaires.
Elle craint aussi que les organismes ne soient réduits à un rôle de prestataire de services au détriment de leurs actions de transformations sociales.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le Son de la mer récolte deux nominations aux Rencontres de l’ADISQ, dont pour le prix Station de radio communautaire de l’année – Marché central et régional.
Il s’agit de la troisième présence du 92,7 dans cette catégorie depuis 2017.
De plus, Pierre Aucoin est en nomination comme Animateur ou chroniqueur culturel de l’année – Station de radio, marché régional pour la seconde fois en deux ans.
Le directeur général de CFIM, Charles-Eugène Cyr, témoigne de sa fierté.
La remise de prix aura lieu le 10 novembre prochain au Théâtre du Petit-Champlain dans le cadre des Jours de la radio de l’Association des radios communautaires du Québec.
Après des années d’efforts, le CPE de l’Est ouvre finalement ses portes aujourd’hui.
La garderie, qui compte 21 places subventionnées, dont cinq pour les bambins, accueillera les enfants de familles de l’Est de l’archipel à même la salle municipale de Grosse-Île.
La chargée de projet Nancy Clark se dit soulagée de voir le service se déployer.
Elle rappelle que les places ont été attribuées en priorité aux résidents de Grosse-Île et de Grande-Entrée pour faciliter la conciliation travail-famille, les deux autres CPE madelinots étant situés sur l’île centrale.
Elle note que tous les besoins des communautés de l’Est en matière de services à la petite enfance ne sont pas comblés, malgré l’inauguration de la nouvelle garderie.
Le Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec (STEEQ) a obtenu un signal clair de ses membres madelinots dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives.
Le personnel de soutien scolaire et le corps enseignant du Centre de services scolaire des Îles affiliés à la CSQ ont voté dans une forte proportion en faveur d’un mandat de grève, respectivement à 89% et 96%.
Aux yeux de la présidente du STEEQ, Anne Bernier, ces résultats démontrent que les syndiqués parlent d’une même voix pour réclamer des changements importants dans le secteur de l’éducation.
Dans la foulée de ce processus, le Syndicat du personnel professionnel de l’éducation de la Gaspésie et des Îles, aussi relié à la CSQ, s’est aussi prononcé à 95% en faveur du moyen de pression.
En ce qui a trait au Centre de services scolaire des Îles, seule l’unité composée des concierges et ouvriers affiliés à la CSN, n’a pas encore dévoilé publiquement les résultats de son assemblée générale.
Du côté du campus collégial madelinot, le personnel enseignant a appuyé le mandat de grève à l’unanimité.
Rappelons que la démarche est menée par le Front commun, qui rassemble toutes les grandes organisations syndicales du secteur public.
Le regroupement est dans le dernier droit de sa période de votes de grèves, dont la conclusion est prévue le 13 octobre.
Le Front commun sollicite ses 420 000 membres (des milieux de l’éducation, de l’enseignement supérieur ainsi que de la santé et des services sociaux) dans le but d’obtenir un mandat de grève générale illimitée, dont le déclenchement serait précédé par des journées de débrayage isolées ou concentrées.
Pour réécouter l’entrevue diffusée lors de l’émission Les preuves des faits:
La responsabilité collective vis-à-vis l’adaptation aux changements climatiques était au cœur des échanges lors d’un panel de l’Union des municipalités du Québec, auquel a participé le maire des Îles, Antonin Valiquette.
La table ronde se déroulait dans le cadre de la conférence internationale Adaptation Futures 2023, à Montréal.
Les invités ont réitéré l’importance d’agir en prévention et d’outiller les municipalités afin qu’elles soient en mesure de faire face aux événements liés à la crise climatique, un refrain que reprend le maire Valiquette.
À l’instar des autres panélistes, il lance l’appel au gouvernement provincial à aller de l’avant pour financer davantage les travaux d’adaptation.
En 2020, les élus madelinots demandaient à Québec de prévoir une enveloppe de 80 millions de dollars sur 10 ans pour la protection des berges.
Aujourd’hui, compte tenu du Cadre d’intervention en érosion et submersion côtières adopté par la Communauté maritime, les besoins sont assurément plus grands, avance la gestionnaire de projet en érosion de la Municipalité des Îles, Jasmine Solomon.
Une récente étude de l’UMQ évalue que dès 2025, il en coûtera minimalement 2 milliards de plus par année aux municipalités québécoises pour adapter leurs infrastructures aux aléas climatiques.
Jasmine Solomon ajoute qu’au-delà des actions gouvernementales, les communautés ainsi que les individus doivent prendre leurs responsabilités et se mettre en action.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Du 6 au 12 octobre, la Sureté du Québec interviendra davantage auprès des automobilistes dans le cadre de l’Opération nationale concertée «Toute votre attention sur la route».
Le service de police vise ainsi à conscientiser les conducteurs aux dangers liés à la distraction au volant et à interpeller les gens négligents.
Selon le communiqué de la SQ, un conducteur inattentif pourrait ne pas voir jusqu’à 50% de l’information présente dans son environnement.
La distraction au volant est l’une des principales causes de collisions mortelles ou avec blessés graves dans la province.
L’entreprise montréalaise Whale Seeker met à profit l’intelligence artificielle pour repérer des mammifères marins, tels que les baleines.
Le logiciel Möbius analyse les images aériennes transmises par des partenaires ou des particuliers et détecte les animaux 25 fois plus rapidement que l’œil humain, selon les résultats d’une étude publiés dans la revue Frontiers in Marine Science.
La biologiste et présidente-directrice générale de Whale Seeker, Emily Charry Tissier, explique qu’à terme, le logiciel pourrait transmettre des données en temps réel.
Selon elle, l’utilisation de Möbius pourrait «sauver des baleines», par exemple en avertissant un navire de marchandises de la présence d’un spécimen sur son chemin, ce qui permettrait d’éviter une collision.
Le logiciel permettrait aussi de faire des suivis plus serrés des déplacements des cétacés, notamment dans le cas de fermetures de zones de pêche, ajoute-t-elle.
Pour le moment, l’entreprise collabore entre autres avec des clients européens ainsi que Pêches et Océans Canada.
Emily Charry Tissier espère que la technologie qu’elle a développée soit utilisée par d’autres ministères fédéraux, dont Transports Canada, et des organisations environnementales.
Notons qu’en avril, l’outil de Whale Seeker a été nommé l’un des 10 meilleurs projets d’intelligence artificielle au monde en matière de développement durable par le Centre international de recherche sur l’IA sous la gestion de l’UNESCO.
Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation met sur pied une nouvelle avenue d’aide financière destinée aux pêcheurs.
Le Programme d’appui financier aux entreprises de pêche commerciale vise à contribuer à développer et maintenir l’industrie ainsi qu’à accompagner la relève, lit-on dans le communiqué.
L’initiative est divisée en trois volets: pérennité des entreprises, financement des activités commerciales et soutien à l’établissement d’une première entreprise de pêche.
Ce dernier axe reprend les modalités d’un programme préexistant, dont 23 nouveaux pêcheurs ont bénéficié en 2022-2023.
Des garanties de prêt pour la réalisation de projets d’acquisition, de construction et de réparations de bateaux, de même que des montants allant jusqu’à 25 000 dollars sont rendus disponibles.
Le programme offre aussi de soutenir l’achat de permis et de contingents, en plus d’options de refinancement des dettes hypothécaires pour les entreprises en difficulté.
Contrairement au mois d’août marqué par la pluie, septembre a été plutôt sec, selon le plus récent bilan d’Environnement Canada.
L’archipel a reçu moins de la moitié des précipitations normales avec seulement 37 mm.
La tempête post-tropicale Lee, qui a particulièrement affecté les Maritimes et la pointe de la Gaspésie, n’aura finalement pas haussé la quantité de pluie accumulée aux Îles, souligne le météorologue Jean-Philippe Bégin.
Du côté de la température, M. Bégin indique que le mois de septembre a été plus chaud qu’à l’habitude avec une moyenne de 16,3°C.
Finalement, Environnement Canada prévoit que le temps doux du début du mois d’octobre devrait durer jusqu’à la fin de semaine.
Le mercure descendrait ensuite pour se rapprocher des normales de saison.
Les données provisoires de l’Institut de la statistique du Québec montrent que l’accroissement naturel de la population de la Communauté maritime continue d’être déficitaire.
Le taux de naissances est demeuré stable vis-à-vis l’an dernier, avec 105 nouveaux bébés qui ont vu le jour aux Îles.
Le nombre de décès est lui aussi resté constant, puisque 152 personnes ont rendu l’âme en 2022 contre 153 l’année précédente.
Il s’agit des taux de mortalité les plus élevés depuis 1986.
(Source: Institut de la statistique du Québec)
D’ailleurs, il faut remonter à 2002 pour que les naissances surpassent les décès sur l’archipel.
À l’échelle de la région, le nombre de décès a atteint un sommet en 2022 tandis que les naissances ont connu un léger recul.
La diminution naturelle de 512 personnes est la plus haute valeur enregistrée en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine dans les 20 dernières années.
D’autre part, le rapport de l’ISQ indique que les mariages sont repartis à la hausse depuis le creux survenu au cours de la pandémie.
Plusieurs acheteurs potentiels se sont manifestés pour acquérir l’île du Corps-Mort, officiellement mise en vente depuis peu.
Cet îlot de l’archipel a été acquis par un résident de L’Étang-du-Nord, Gaston Lapierre, au début des années 90.
Après son décès en 2013, ce sont ses deux fils, Jean-Philippe et Daniel, qui en ont hérité.
Les deux frères ont décidé de s’en départir malgré leur attachement envers l’endroit, raconte l’un d’entre eux, Daniel Barrette-Lapierre.
Les copropriétaires entendent privilégier un acheteur qui respectera l’intégrité du rocher et de sa faune, insiste-t-il.
C’est pourquoi ils ont contacté la Société de conservation des Îles-de-la-Madeleine, un organisme faisant l’acquisition de terrains pour les préserver.
La présidente de la Société, Véronique Déraspe, confirme que l’organisme est intéressé à se porter acquéreur du Corps-Mort.
Elle ajoute que des démarches en ce sens avaient été entreprises auprès de Gaston Lapierre, sans aboutir à une entente avant son décès.
Par ailleurs, la Municipalité des Îles n’a pas l’intention d’acheter le rocher ni de l’intégrer à son parc régional, indique le directeur des projets de développement du territoire, Serge Bourgeois.
Il précise qu’à ses yeux, le lieu ne se prête à aucun type de développement.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits: