Une nouvelle équipe reprend les rênes du Regroupement des femmes La Sentin’Elle.
À la coordination, Andrée-Anne Chevrier remplace Solange Turbide, qui s’est retirée de ses fonctions après plus de 30 ans au sein de l’organisme, tandis que Christine Arseneault-Boucher a été embauchée à titre d’intervenante/animatrice.
Entrées en poste il y a peu de temps, les deux femmes fourmillent déjà d’idées pour donner un nouveau souffle à La Sentin’Elle.
La mission de base de l’organisme, elle, ne change pas, assure Andrée-Anne Chevrier.
Elle rappelle que La Sentin’Elle demeure avant tout un lieu d’accueil respectueux pour toute personne qui s’identifie comme femme, et offre aussi un service d’intervention individuelle au besoin.
D’ailleurs, des travaux d’agrandissement devraient débuter sous peu, révèle la nouvelle coordonnatrice.
Créé en 1982, le centre de femmes continue d’accueillir et d’accompagner une clientèle de tous âges et de tous profils socio-économiques.
Heureusement, la condition féminine a évolué depuis, souligne Christine Arseneault-Boucher, ajoutant que les enjeux actuels soulevés par les participantes sont la pauvreté, la sécurité alimentaire ainsi que l’isolement.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits :
Tourisme Îles de la Madeleine a dévoilé mercredi soir sa nouvelle image de marque, inspirée d’une «grande idée» de «faire vivre pleinement l’insularité madelinienne».
Le directeur général de l’association touristique régionale (ATR), Michel Bonato, indique que cette refonte s’inscrit en cohérence avec la mise en œuvre de la stratégie de tourisme durable de la destination.
Outre un nouveau logo, l’organisation mise sur des outils de communication qui reflèteront mieux ses orientations, notamment en ce qui a trait au développement du tourisme hors de la saison estivale.
La salle de spectacle des Pas Perdus était pleine pour l’occasion (photo: CFIM)
La conseillère en promotion numérique de l’ATR, Anne Bourgeois, souligne que cette démarche vise aussi à valoriser l’authenticité des Madelinots.
La nouvelle image de marque a été conçue par l’Agence Récréation, une firme de communication, marketing et publicité basée à Québec.
De gauche à droite: Fred Masse (Agence Récréation), Michel Bonato (ATR), Anne Bourgeois (ATR), Catherine Blanchet (Agence Récréation) et Antoine Goulet (Agence Récréation) (photo CFIM)
Deux de ses concepteurs, Catherine Blanchet et Antoine Goulet, affirment que leur travail résume leur vision de l’archipel et de ses habitants.
M. Bonato a par ailleurs annoncé que Tourisme Îles de la Madeleine compte travailler prochainement à la refonte de son site web, notamment afin d’y intégrer de nouveaux outils numériques.
Tourisme Îles de la Madeleine a aussi conclu un partenariat avec l’Abri de la tempête afin de créer une «caisse découverte» aux couleurs de la nouvelle image de marque (photo: CFIM)
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Les caisses populaires Desjardins des Îles ont tenu leurs assemblées générales annuelles en personne pour la première fois depuis 2019, lundi dernier.
Le directeur général de la caisse des Ramées, Lucien Presseault, indique que 255 membres ont participé à la réunion, parmi les quelques 13 900 que compte l’institution.
Le directeur général de la Caisse populaire Desjardins des Ramées, Lucien Presseault (photo: CFIM)
Il ajoute que 2022 a été caractérisée par une croissance du volume d’affaires.
Son homologue de la caisse de Havre-aux-Maisons, Francis Simard, fait quant à lui état d’une participation de 98 personnes sur les 3296 membres.
Le directeur général de la Caisse populaire Desjardins de Havre-aux-Maisons, Francis Simard (photo: CFIM)
Il précise que l’institution qu’il dirige a elle aussi connu une progression de son volume d’affaires au cours de la dernière année.
Notons que tous les administrateurs et administratrices des deux caisses ont respectivement été reconduit(e)s dans leurs fonctions.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
La Municipalité des Îles a déposé un projet de règlement entourant la démolition d’immeubles patrimoniaux et en a présenté le contenu lors d’une consultation publique mardi soir.
La démarche découle de nouvelles directives du ministère de la Culture et des Communications en lien avec la Loi sur le patrimoine culturel, amendée en 2021 afin d’éviter que des bâtiments soient laissés à l’abandon et délabrés au point où il faille les détruire.
C’est surtout dans le but de protéger des biens qui pourraient avoir une valeur patrimoniale et de les léguer aux générations futures, résume la conseillère en patrimoine immobilier Marie-Hélène Verdier.
Marie-Hélène Verdier, conseillère en patrimoine immobilier pour MunÎles et architecte (photo: CFIM)
Pour le moment, le projet de règlement ne s’appliquera qu’à certaines infrastructures, explique-t-elle :
L’Église de Old Harry, à Grosse-Île, et les phares seront aussi assujettis au règlement une fois en vigueur.
L’Église St-François-Xavier de Bassin (photo: MunÎles)
Le presbytère de l’église de Bassin (photo: MunÎles)
L’Église All Saints de l’Ïle d’Entrée (photo: MunÎles)
Le phare de l’Anse-à-la-Cabane (photo: MunÎles)
L’ancienne église St-André de Cap-aux-Meules (photo: MunÎles)
L’ancienne coopérative La Vaillante (photo: MunÎles)
Le Domaine du Vieux Couvent (photo: MunÎles)
Le Presbytère de Havre-aux-Maisons, cité monument historique (photo: MunÎles)
L’ancien bureau de poste de Grande-Entrée (photo: MunÎles)
L’ancienne école St-Joseph (photo: MunÎles)
Les demandes pour obtenir un certificat d’autorisation pour la démolition seront tout d’abord traitées par le Comité consultatif d’urbanisme et d’environnement, puis par le Comité de démolition, c’est-à-dire le conseil municipal, qui aura le mot final, indique Marie-Hélène Verdier.
Le projet de règlement comporte aussi une mesure transitoire touchant les immeubles datant d’avant 1940, mais qui ne sont pas cités ou classés patrimoniaux, ajoute-t-elle :
Le ministère exige également que les MRC dressent un inventaire des bâtiments construits avant 1940, un processus déjà entamé par la Communauté maritime, précise Marie-Hélène Verdier,
La Municipalité devra également se doter d’un règlement sur l’occupation et l’entretien des immeubles patrimoniaux d’ici 2026.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits :
Cap-aux-Meules sera de nouveau le théâtre du Festival de cirque des Îles pour une quatrième édition cet été.
Sur la thématique des beaux retours, la programmation comprend trois spectacles et 16 représentations en tout, annonce la directrice générale de l’événement, Suzie Hamel.
Parmi les retours attendus, celui de la troupe madelinienne Vague de Cirque, fondée à Havre-aux-Maisons, fera des heureux, indique Suzie Hamel.
Suzie Hamel, dg du Festival de cirque
Productions Machine de cirque sera également de la partie et présentera en première mondiale leur nouveau spectacle.
D’ailleurs, après en avoir été absents l’an dernier, les élèves de l’École de cirque seront intégrés aux festivités, se réjouit le directeur, Rafaël De La Durantaye.
En plus de l’animation extérieure, du maquillage gratuit pour les enfants sera offert sur le site.
Le festival se déroulera du 20 au 25 juillet dans le secteur de l’ancienne école Marguerite d’Youville.
Le Musée des Îles de la Madeleine annonce sa première exposition temporaire, intitulée Les Îles, de Memquit à aujourd’hui.
L’événement éphémère sera l’occasion de présenter un avant-goût des collections amassées au fil du temps, souligne le cofondateur de l’initiative citoyenne Jean-Simon Richard.
Installée du 12 au 14 mai dans la salle principale de Chalets-Camping des Sillons, à Havre-aux-Maisons, l’exposition couvrira environ 10 000 ans d’histoire, révèle-t-il.
L’événement concorde d’ailleurs avec la venue d’un groupe de chercheurs multidisciplinaires de la Norvège, qui s’intéressent aux relations entre les populations humaines et les ressources marines.
Serge Chevarie et Jean-Simon Richard, membres fondateurs du Musée des Iles
L’équipe du projet 4-OCEANS sera de passage sur l’archipel pour étudier entre 100 et 150 spécimens des collections du Musée des Îles, principalement des ossements de morse, fait savoir Jean-Simon Richard.
Notons que le Musée des Îles est toujours à la recherche d’un lieu fixe où s’établir et ne possède pas d’agrément muséal.
La tenue de l’exposition est un premier pas dans le parcours menant à une accréditation du ministère de la Culture et des Communications, qui requiert entre autres au moins trois ans d’activités pour y être éligible.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
La Communauté maritime repousse à 2024 l’entrée en vigueur d’une redevance touristique pour les visiteurs, initialement prévue cette année.
Selon le maire des Îles, Antonin Valiquette, des discussions sont toujours en cours avec les transporteurs aériens et maritime afin de résoudre l’enjeu de la perception des sommes auprès des individus qui ne résident pas sur l’archipel.
Il affirme en ce sens préférer trouver un terrain d’entente plutôt que d’imposer une décision aux partenaires.
Celui qui préside aussi le conseil de la Communauté maritime souligne que la redevance touristique pourrait bonifier d’environ 1,5 million de dollars les finances publiques municipales.
Il ajoute qu’à l’instar des Îles, de nombreuses municipalités cherchent à diversifier leurs sources de revenu et portent donc une attention particulière au projet des élu(e)s madelinots et madeliniennes.
Six projets artistiques et littéraires madelinots se partagent 102 000 dollars via le Programme de partenariat territorial des Îles-de-la-Madeleine.
Le soutien financier découle d’une entente entre le Conseil des arts et des lettres du Québec, les Caisses Desjardins locales, le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation ainsi que la Communauté maritime, en collaboration de la Corporation culturelle Arrimage.
La reconduction surprise de l’initiative de soutien à une première bourse du CALQ a aussi rehaussé le montant, explique-t-elle.
Cindy Mae Arsenault reçoit 18 000 dollars pour Osez! en solo aux Îles-de-la-Madeleine, qui comporte la réalisation de trois solos de danse avec ateliers.
La même somme va à Yoanis Menge pour un projet de photos sur les Inuits urbains avec un volet impression sur des peaux de phoques, ainsi qu’à Gilbert Richard pour Carnet d’autonomie alimentaire, un processus menant à la réalisation d’un documentaire et d’un livre photographique.
4000 dollars sont remis à Alexandra Dion-Fortin pour une retraite d’écriture féministe inclusive dont découlera un récit poétique sur le corps et la féminité
Alexandra Dion-Fortin et Yoanis Menge étaient absents lors du dévoilement, lundi soir (photos: courtoisie)
AdMare se voit octroyer 20 000 dollars pour la création d’un espace favorisant les croisements entre les démarches d’artistes en arts actuels et les pratiques des cueilleurs et cueilleuses de l’archipel, détaillent Laurène Janowsky et Véronique Leblanc.
Finalement, Au Vieux Treuil obtient 24 000 dollars pour Madeleine et la mer, une fresque en arts visuels inspirée par le patrimoine insulaire, un projet qui découle du spectacle collectif Georges à travers le hublot, racontent Émile Déraspe et Marie-Ève Laure.
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La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a annoncé un investissement de plus de 302 millions de dollars sur deux ans pour 65 projets d’infrastructure en Gaspésie et aux Îles.
La ministre Guilbault a fait son annonce au cours d’une conférence de presse, lundi, à Bonaventure (photo: capture d’écran tirée de la page Facebook de Geneviève Guilbault)
De ce lot, huit interventions concernent le réseau routier du territoire madelinot, dont cinq qui visent directement à atténuer les impacts des changements climatiques.
Le chantier le plus coûteux pour l’archipel sera un nouvel ouvrage de protection de la route 199 contre l’érosion dans le secteur de Pointe-aux-Loups, dont le prix se situera entre 25 à 30 millions de dollars.
Cette opération inclura aussi des travaux de dragage du chenal de la Grande-Entrée, comme l’explique Julie Marcoux, porte-parole du ministère.
Un projet de même nature sera également réalisé dans le secteur de la jetée du Détroit, pour un coût évalué entre 10 à 25 millions de dollars.
Mme Marcoux précise que de nombreuses barges de pierres passeront par le port de Cap-aux-Meules pour sa mise en œuvre.
Notons par ailleurs que les actions visées par cet investissement régional incluent la réhabilitation du chemin de fer de la Gaspésie, entre la Matapédia et Gaspé.
Projets d’infrastructure sur l’archipel – Investissement 2023-2025
Asphaltage de la route 199, à 3 km au nord de l’intersection du chemin du Bassin, sur 5,8 km
1 à 5 M$
Préparation en 2023-2024, travaux prévus en 2024-2025
Asphaltage du chemin du Grand-Ruisseau sur 2 km, de l’intersection du chemin des Vigneau vers Cap-aux-Meules
1 à 5 M$
Travaux prévus en 2023-2024
Construction d’un ouvrage de protection de la route 199 contre l’érosion, dans le secteur de la jetée du Détroit
10 à 25 M$ / ACC
Travaux prévus en 2023-2024 et en 2024-2025
Construction d’un ouvrage de protection de la route 199 contre l’érosion, dans le secteur de Pointe-aux-Loups
25 à 30 M$ / ACC
Travaux prévus en 2023-2024 et en 2024-2025
Construction d’un ouvrage de protection de la route 199 contre l’érosion, dans le secteur du pont-jetée Keating
1 à 5 M$ / ACC
Travaux prévus en 2023-2024
Fabrication de matériaux granulaires pour divers travaux sur diverses routes
Moins de 1 M$
Travaux prévus en 2023-2024 et en 2024-2025
Programme de rétablissement pour la recharge de plage de divers sites le long de la route 199
Moins de 1 M$ / ACC
Travaux prévus en 2023-2024
Programme de rétablissement pour la réparation de l’enrochement existant de divers sites le long de la route 199
1 à 5 M$ / ACC
Travaux prévus en 2023-2024
Les projets sont présentés selon des fourchettes de coût par le ministère des Transports et de la Mobilité durable afin de ne pas nuire aux processus d’appel d’offre. Notons également que la mention «ACC» (telle qu’utilisée par le ministère) signifie «Projet visant à atténuer les impacts des changements climatiques».
Un premier navire de croisière international, le Viking Octantis, est attendu aux Îles le 23 avril, ce qui marquera le début de la saison pour Escale Îles de la Madeleine
Le chef d’escale de l’organisation, Denis Bourque, prévoit qu’il s’agira cette année encore d’une excellente saison, dans la continuité des années pré-pandémiques et de l’an dernier.
Le chef d’escale, Denis Bourque (photo: CFIM)
Interrogé sur l’impact environnemental de l’industrie des croisières et sur la transition énergétique des navires, il souligne que de nombreux efforts sont mis en œuvre afin de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et d’améliorer le traitement à bord des eaux usées.
Il ajoute que la stratégie en matière de croisières internationales aux Îles est surtout axée sur le développement d’un marché de niche pour des navires plus modestes qui respectent la capacité d’accueil du territoire.
Notons qu’Escale Îles de la Madeleine a connu en 2022 sa plus importante saison jusqu’à présent.
Selon les données fournies par M. Bourque, autour de 7000 passagers(-ères) et membres d’équipage ont foulé l’archipel l’an dernier, provenant de 18 navires différents répartis sur 24 escales.
De ce nombre, dix paquebots en étaient à leur première visite aux Îles, tandis que sept nouveaux armateurs ont inclus la destination touristique dans leurs itinéraires.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Bien qu’encore entravée par les problématiques de main-d’œuvre, l’ouverture des nouvelles places dans les Centres de la petite enfance de l’archipel se met tranquillement en marche.
La deuxième installation du CPE La Ramée a accueilli ses deux premiers groupes d’enfants au retour du congé pascal, au grand soulagement des parents et de la directrice, Sylvie Bourgeois.
Quatre autres seront intégrés au courant des prochaines semaines, pour un total de 36 places, qui s’ajoutent aux 60 de la première installation.
La directrice du CPE La Ramée, Sylvie Bourgeois
Mme Bourgeois détaille les étapes des prochaines semaines et rappelle aux parents de mettre leur dossier à jour sur la plateforme « La Place 0-5 ».
L’établissement fonctionne présentement sans liste de remplacement, ce qui force le personnel administratif à couvrir des quarts de travail sur le plancher en cas de besoin.
La directrice du CPE, Mélanie Bernard, mentionne que l’absence de prime d’éloignement pour les éducatrices crée un déséquilibre vis-à-vis des postes similaires dans le réseau scolaire, ce qui complexifie l’attraction et la rétention d’employées.
La directrice du CPE Chez ma Tante, Mélanie Bernard et le conseiller en marketing territorial, Alexandre Bessette lors d’une mission de recrutement au Maroc (photo : courtoisie Alexandre Bessette)
Pour ouvrir Les Élymes et avoir une certaine marge de manœuvre opérationnelle, de 8 à 10 éducatrices supplémentaires seraient requises.
Même son de cloche à La Ramée, qui espère offrir l’ensemble des 80 places de sa deuxième installation l’automne prochain, résume Sylvie Bourgeois.
Du côté des services de garde en milieu familial, le bureau coordonnateur anticipe la fermeture de quatre établissements dans les prochains mois, ce qui aurait comme effet de retirer 24 places de l’offre totale évaluée à 121.
Le pont de la Confédération, qui relie l’Île-du-Prince-Édouard au Nouveau-Brunswick, subira d’importants travaux de maintenance à partir du 24 avril, et ce, jusqu’à la mi-juin.
Durant cette période, les automobilistes qui empruntent cette route devront circuler sur une seule voie en alternance dans la zone de travaux et porter une attention particulière aux limitations de vitesse qui y seront réduites.
Le pont sera également fermé à deux reprises, soit le samedi 13 mai entre 22h et 6h le lendemain, de même qu’à une autre date qui sera confirmée ultérieurement.
L’ouvrage planifié sur le pont de la Confédération vise notamment le remplacement d’un joint de dilatation situé à environ un kilomètre de l’approche du Nouveau-Brunswick.
Les coupes budgétaires dans les programmes gouvernementaux d’aide à l’emploi malmènent des organismes de la région.
Le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale a opté pour une nouvelle méthode de calcul dans le cadre du renouvellement des ententes de ce secteur, ce qui résultera en des réductions de financement dès le 1er juillet.
Marie-Eve Poirier, dg du SEMO Gaspésie-les Îles (photo tirée du site web du SEMO)
Or, la façon de faire du ministère n’est pas adaptée aux réalités économiques de la région, déplore Marie-Eve Poirier, directrice générale du Service externe de main-d’œuvre (SEMO) Gaspésie–les Îles.
Si le SEMO évite le pire en raison de sa liste d’attente et de son historique de dépassement de cible, l’organisme devra tout de même encaisser des coupures budgétaires qui diminueront l’accès aux services pour sa clientèle.
Marie-Eve Poirier ne s’explique pas la décision de Québec.
Une cinquantaine de personnes vivant avec un handicap se trouvent sur la liste d’attente du SEMO Gaspésie–les Îles, précise-t-elle.
L’organisme a d’ailleurs discuté de la situation avec les députés de la région, dont Joël Arseneau, qui doit rencontrer cette semaine deux organisations nationales à ce sujet.
D’autre part, le Service d’aide à l’emploi des Îles voit quant à lui son budget être amputé de 10 %, tandis que le financement de certains Carrefours jeunesse-emploi gaspésiens est diminué de 33 % .
Cette annonce compromet sérieusement l’offre de services, selon le directeur général du CJE Avignon-Bonaventure, Ronald Ménard.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
La 22e édition du Festival international Contes en Îles, qui aura lieu du 10 au 17 septembre prochain, marquera le retour aux Îles des conteurs et conteuses de l’extérieur du pays.
L’annonce a été faite par le directeur de la programmation, Cédric Landry, qui était présent par vidéoconférence à l’assemblée générale annuelle de l’organisme, tenue jeudi dernier au Centre récréatif de L’Étang-du-Nord.
La directrice générale de Contes en Îles, Céline Lafrance, se réjouit de cette nouvelle, tant pour le public des Îles que pour les artistes.
Les restrictions de voyage liées à la COVID-19 avaient jusqu’à l’an dernier empêché le festival de faire venir des conteurs et conteuses vivant à l’extérieur du Canada.
Une quinzaine de personnes ont pris part à l’assemblée générale de Contes en Îles (photo: CFIM)
Mme Lafrance souligne par ailleurs que Contes en Îles a organisé en 2022 plusieurs activités hors festival en milieu scolaire de même que dans des résidences pour personnes âgées.
Notons que la programmation complète du prochain festival sera dévoilée le 6 juillet.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
L’Escouade des Iles devra jouer son meilleur hockey de la saison aujourd’hui et demain pour espérer poursuivre son parcours à la Coupe Chevrolet dans les trois catégories où les insulaires sont en action.
Avec trois défaites en ouverture du tournoi, les hockeyeurs madelinots ont emprunté le chemin difficile pour obtenir leur billet pour la ronde éliminatoire.*
Dans la catégorie M13 AA, l’Escouade s’est inclinée par la marque de 4 à 2 contre les Montagnards de St-Agathe-des-Monts.
Chez les M15 AA, les représentants des Iles ont concédé la victoire aux Condors de St-Louis-de-France au score de 3 à 1.
Les joueurs de calibre M18 BB ont bien failli renverser la vapeur en fin de journée, mais ont finalement baissé pavillon par la marque de 5 à 4 en prolongation contre les Bulldogs de St-Léonard.
Les trois formations sont en action en fin d’après-midi ce vendredi sur le coup de 16h à l’heure des Iles pour les M15, à 17h45 pour les M18 et à 19h15 pour les M13.
La Coupe Chevrolet, anciennement connue sous le nom de Coupe Dodge, est le championnat provincial de hockey mineur volet compétitif, qui regroupe les meilleures équipes de chacune des régions.
*Le texte a été modifié par la salle de nouvelles après avoir reçu de nouvelles informations en lien avec la structure du tournoi.
Dans le cadre de leurs thèses respectives, deux étudiantes françaises s’intéressent à l’adaptation aux changements climatiques dans les communautés insulaires.
Xénia Philippenko et Garance Tedaldi concentrent respectivement leurs travaux sur St-Pierre-et-Miquelon et les Îles-de-la-Madeleine.
Garance Tedaldi, étudiante à la maîtrise en géographie à Paris (photo: CFIM)
À terme, il s’agit de comparer de quelles façons les populations des deux archipels perçoivent la transformation du territoire vis-à-vis les aléas climatiques, explique Mme Tedaldi, en visite aux Îles pour le mois.
Elle enchaine notamment des visites terrain de sites d’études identifiés et des rencontres avec des intervenants locaux.
En plus de la recherche terrain, un sondage destiné aux Madelinots a été mis en ligne la semaine dernière afin d’obtenir l’avis de la communauté sur l’impact de la crise climatique et les différents projets de protection du littoral.
Les discussions avec les insulaires font partie intégrante de sa démarche.
Garance Tedaldi note que les ouragans Dorian et Fiona ont remis à l’avant-plan l’urgence de l’adaptation aux changements climatiques pour les Madelinots.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
Les élus municipaux ont choisi d’octroyer un contrat de gré à gré à la firme Artéfactuel, financé à même une enveloppe dédiée du ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCCQ), afin de respecter les exigences liées à l’importance patrimoniale du lieu.
Selon le maire des Îles, Antonin Valiquette, cette manière de procéder permettra de mutualiser une partie des coûts.
La Municipalité a également fait appel à son nouveau droit de préemption, en identifiant cinq lots à Cap-aux-Meules qui pourraient faire l’objet d’un achat prioritaire s’ils devaient être mis en vente au cours des dix prochaines années.
Les propriétés situées sur les chemins Oscar et des Gaudet ont été ciblées en vue du développement du projet d’Écoquartier.
375, chemin Oscar (lot # 3 133 880)
385, chemin Oscar (lot # 3 133 879)
390, chemin Oscar (lot # 3 133 885)
[Lot sans adresse civique], chemin Oscar (lot # 3 133 884)
395, chemin des Gaudet (lot # 3 133 892)
(Capture d’écran tirée du cadastre municipal, traitement d’image par CFIM)
M. Valiquette précise par ailleurs que la première phase d’un processus de traitement de déchets accumulés au Centre de gestion des matières résiduelles (CGMR), liés à l’ancien incinérateur, sera bientôt mise en œuvre.
Les élus de la Communauté maritime ont aussi demandé au gouvernement de mettre rapidement en place une aide financière en vue de l’adaptation des MRC québécoises aux changements climatiques.
C’est avec bien peu de certitudes quant à la rentabilité de leur saison que les crabiers de la zone 12 ont pris la mer mardi.
Le représentant des crabiers traditionnels, Paul Boudreau, affirme que les pêcheurs sont déçus de l’état des marchés, qu’il qualifie de «réel problème» pour la flottille.
Le porte-parole des crabiers traditionnels des Îles, Paul Boudreau
Avec un prix versé à quai entre 2,25$/lb et 2,50$/lb combiné au départ tardif en raison des conditions de vent, les circonstances sont loin d’être idéales, poursuit M. Boudreau.
Malgré une hausse de 12% des quotas alloués, la capacité de capture des flottilles sera encore une fois tributaire du déploiement des baleines noires dans le golfe et d’éventuelles fermetures de zones.
Selon Paul Boudreau, des pertes seront inévitables avant d’espérer un redressement du marché.
Pour ce qui est de la date d’ouverture, M. Boudreau considère que le départ tardif est dû aux caprices de Dame Nature plutôt qu’à ceux de Pêches et Océans Canada.
Il souligne que le ministère s’est montré réceptif à permettre la pêche malgré la présence de glace dans certains ports de la Nouvelle-Écosse, ce qui est selon lui un signe d’ouverture aux doléances répétées de l’industrie.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Une délégation de prêtres gaspésiens était en visite sur l’archipel cette semaine afin de fraterniser avec les abbés Agonhossou et Thoribe.
La dizaine de représentants du diocèse de Gaspé sont allés à la rencontre des paroissiens et se sont notamment joints au célébrant lors de la messe de mardi à l’Église Saint-Pierre-de-Lavernière.
L’abbé Serge Tidjani explique que l’excursion en territoire madelinot, déjà prévue depuis un an, avait pour but de raffermir les liens avec la communauté et entre les prêtres, tout en joignant l’utile à l’agréable.
Tous ont d’ailleurs personnellement défrayé leur voyage.
Par un heureux hasard, c’est d’ailleurs la toute première fois que le nouvel évêque de Gaspé avait l’occasion de faire connaissance avec la communauté chrétienne des Îles ainsi qu’avec son clergé, souligne l’abbé Tidjani.
Mgr Claude Lamoureux prendra possession de son siège le 3 mai prochain à la suite de son ordination épiscopale.
Il s’agit du dixième évêque du diocèse de Gaspé, qui regroupe une cinquantaine de paroisses actives en Gaspésie et aux Îles.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits :
Le Centre d’appel d’urgence des régions de l’Est-du-Québec (CAUREQ) pourra emboîter le pas à la province pour la modernisation de son service 911.
L’organisation recevra 1,6 million de dollars en provenance de l’enveloppe réservée par Québec dans son plus récent budget pour faire migrer les centres d’appel vers « le réseau 911 de prochaine génération ».
Il est notamment question de permettre aux usagers de communiquer par texto avec le service d’urgence ainsi que d’envoyer des photos et des vidéos.
La directrice du CAUREQ, Carole Raîche, explique le fonctionnement de la technologie, qui nécessitera d’abord de téléphoner au 911 avant de débuter une conversation par messagerie texte.
Cette nouvelle façon de faire aura l’avantage d’aider les victimes de violence conjugale qui sont en présence de leur agresseur, puisqu’elles n’auront pas besoin de parler à voix haute avec le service d’urgence, souligne Carole Raîche.
L’outil permettra aussi aux répartiteurs d’entendre les sons ambiants et donc de mieux planifier la suite de l’intervention, ajoute-t-elle.
Celle qui est aussi présidente de l’Association des centres d’urgence du Québec indique que la transition vers le service 911 modernisé débutera en 2024.
Basé à Rimouski, le Centre d’appel d’urgence des régions de l’Est-du-Québec emploie une quarantaine de personnes.
Des entrepreneurs des Îles contestent vigoureusement la hausse de leurs comptes de taxe foncière, qu’ils jugent exagérée, et exigent un report des paiements jusqu’à l’adoption d’un nouveau budget plus austère.
Ils estiment que l’augmentation des taux de taxation pour les immeubles commerciaux (31,2%) et industriels (45,5%), couplée à la flambée de la valeur immobilière, aura des retombées négatives pour tous les citoyens.
Selon Jacky Poirier, qui agit à titre de porte-parole d’un comité d’entrepreneurs et de commerçants constitué au cours des dernières semaines, le budget 2023 de la Municipalité des Îles adopté en décembre ne respecte pas la capacité de payer des Madelinots.
Interrogé sur ce qu’il considère comme un niveau de taxation adéquat, l’entrepreneur souhaite un retour aux montants de taxe payés en 2021, alors que le taux pour les immeubles commerciaux était maintenu à son seuil minimum depuis 2016.
Plus de 150 citoyens et citoyennes ont assisté à la séance du conseil municipal, mardi soir, à la suite de l’invitation lancée par le comité de commerçants et d’entrepreneurs (photo: CFIM)
Le maire des Îles, Antonin Valiquette, dit pour sa part être à l’écoute des entrepreneurs et chercher activement des solutions pour réduire les dépenses et trouver d’autres sources de revenu.
Il affirme toutefois que les élus n’ont aucune marge de manœuvre dans le contexte économique inflationniste, et ont déjà procédé à plusieurs exercices de rationalisation des dépenses.
Notons que la Loi sur les cités et les villes interdit aux municipalités québécoises de prévoir un déficit ou un surplus budgétaire, ou de modifier leur budget en cours d’exercice financier.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Cinq hockeyeuses des Iles sont championnes provinciales dans leurs catégories respectives, ayant remporté la Coupe Chevrolet au sein de deux équipes représentant la région Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine.
La formation de calibre M13-A a fait flèche de tout bois lors du tournoi, accordant un seul but au fil de son parcours qui s’est conclu par une victoire de 2 à 0 en finale contre les Nord-Côtières.
La formation M13-A (Photo : Facebook Coupe Chevrolet)
Les trois Madeliniennes de l’équipe, Rosalie Bourgeois, Marilou Aucoin et Béatrice Déraspe, ont respectivement récolté 5, 4 et 3 points en cinq parties.
Audrey Dickson et Océane Leblanc, qui s’alignaient avec l’équipe régionale M18-A, ont aussi soulevé la Coupe Chevrolet grâce à une victoire de 2 à 1 face aux Intrépides de Laval lors du match ultime.
Toujours chez les M18, Camille Aucoin et Daphnée Bourgeois-Blondin représentaient les Cyclones du Bas-Saint-Laurent dans le calibre double lettre.
Après un début de parcours sans faille de quatre victoires et aucune défaite, l’aventure de l’équipe a pris fin en prolongation en demi-finale dans une défaite de 3 à 2 devant les Dynamites de l’Outaouais.
Le Groupe persévérance scolaire des Îles est en processus de planification stratégique pour les cinq prochaines années.
Deux rencontres tenues avec des partenaires, des parents et des citoyens ont mis la table pour construire la vision de l’avenir de l’organisme, résume le coordonnateur, Jean-Hugues Robert.
Dans un premier temps, un bilan de la précédente planification stratégique et de ses objectifs a été présenté en février, explique-t-il.
Lors de la seconde rencontre, il a plutôt été question de réfléchir sur l’étendue des actions du Groupe persévérance scolaire d’ici la fin de 2028.
Plusieurs éléments ont été soulevés par les participants, notamment que l’organisme devait poursuivre ses efforts pour créer un environnement propice aux apprentissages des jeunes afin de favoriser la réussite éducative, note Jean-Hugues Robert.
Les défis sont nombreux en 2023 pour cette tranche d’âge, souligne-t-il.
Des sondages menés localement révèlent que les jeunes manquent de confiance en l’avenir, tant au primaire qu’au secondaire,
Une troisième rencontre est à venir pour prioriser les enjeux auxquels s’attaquera le Groupe persévérance scolaire.
Jean-Hugues Robert espère que le processus de planification stratégique 2023-2028 aboutisse à la fin juin.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits :
À l’image de leurs homologues de plusieurs autres régions du Québec, les avocats de l’aide juridique du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Iles sont en grève depuis jeudi dernier.
Sans convention collective depuis plus de trois ans, ceux-ci demandent le maintien de la parité salariale avec les procureurs de la Couronne.
Selon Mélanie Desjardins, porte-parole du syndicat des avocats de l’Aide juridique du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie, rien ne justifie un tel écart de rémunération pour des corps d’emploi pourtant similaires.
Via communiqué, le syndicat affilié à la CSN souligne que la situation salariale mine les efforts de recrutement en région éloignée.
À moins d’une entente avec le Conseil du Trésor, le retour au travail est prévu le 17 avril prochain.
En plus de ralentir le traitement des dossiers, le débrayage signifie des perturbations pour certains services ainsi que plusieurs programmes gouvernementaux récemment mis sur pied, poursuit Mme Desjardins.
Droit criminel, garde d’enfants, pension alimentaire, litiges auprès des instances gouvernementales : les mandats des avocats de l’aide juridique auprès des personnes moins nanties sont variés.
Le seuil d’admissibilité pour une personne seule est un salaire annuel de 25 935 dollars tandis que pour une famille de deux parents et deux enfants, le revenu doit être inférieur à 42 430 dollars.
C’était le grand retour de l’évènement Misez Santé, une soirée festive de type «casino» organisée par la Fondation Santé de l’archipel.
Près de 200 personnes étaient réunies au Château Madelinot samedi soir pour participer à la levée de fonds, qui a permis d’amasser environ 40 mille dollars cette année.
(Photo : CFIM)
Ce retour était fort attendu après une pause de deux ans en raison du contexte sanitaire, témoigne le directeur de la Fondation, Pier-Philippe Poirier, qui organisait l’évènement pour une première fois.
Celui qui termine sa première année de mandat souligne l’implication des bénévoles, des partenaires financiers et des membres du conseil d’administration, qui ont fait de la soirée une véritable réussite.
Avec quatre stations de nourriture à volonté, les convives ont pu se délecter des propositions du chef du Bistro Accent, Hugo Lefrançois ainsi que de l’entreprise Fruits de Mer Madeleine.
(Photo : CFIM)
Une œuvre créée directement sur place par l’artiste Geneviève Reesör était mise à l’encan en milieu de soirée et s’est vendue au coût de 1900 dollars.
Monsieur Poirier mentionne que toutes les sommes amassée demeurent aux Iles via le Fond général, qui finance l’acquisition d’équipements mais aussi des projets qui font une différence dans la communauté.
La présidente de la Fondation Santé de l’Archipel, Annie-Claude Arseneau et son directeur, Pier-Philippe Poirier (Photo : CFIM)
La soirée Misez Santé a d’ailleurs été l’occasion de présenter la nouvelle présidente de la Fondation Santé de l’Archipel, Annie-Claude Arseneau et d’ainsi saluer le départ de sa prédécesseure, Clémence Poirier.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :