Une élève de la Coopérative École Cindy Mae Danse est l’une des 12 récipiendaires d’une bourse de la relève François-Bourque.
Rosalie Beaulieu-Côté reçoit ainsi 500 dollars de l’Unité régionale loisir et sport Gaspésie‒Îles-de-la-Madeleine.
Ces bourses sont remises à des jeunes qui font rayonner la région sur la scène provinciale ou nationale.
Elles reconnaissent les efforts investis dans l’atteinte de l’excellence et les brillantes performances réalisées au cours de l’année 2023-2024.
Le programme Relève François-Bourque vise à soutenir les gaspésiens et madelinots performant au niveau de la relève provinciale, en loisir ou en sport, dans le but de leur permettre de progresser et d’acquérir des connaissances supérieures dans leur discipline.
Doris Poirier (gauche) avait succédé à Gilles Boudreau (droite) en 2023, après que ce dernier ait passé une trentaine d’années à la tête de l’organisme (photo: CFIM)
Mme Vigneau travaillait jusqu’à récemment comme agente d’intégration socioprofessionnelle et communautaire au CISSS des Îles en plus d’avoir déjà été conseillère en main d’œuvre au SEMO.
Selon elle, ce parcours lui a permis de bien saisir l’importance du transport adapté et de ses enjeux.
Interrogée sur les défis qui l’attendent dans ses nouvelles fonctions, Mme Vigneau souligne sa volonté, partagée avec le conseil d’administration, d’améliorer l’offre en transport collectif.
Elle ajoute que Transport adapté et collectif des Îles prévoit, cette année encore, une bonification de l’offre de service en période estivale afin de répondre aux besoins des travailleurs saisonniers et de la clientèle touristique.
La Madelinienne Catheryne Langford entame mardi le dernier droit de l’Ocean Globe Race.
L’équipage du Explorer a complété le troisième volet de cette course autour du monde en voilier sans technologie moderne et a mis pied à terre le 24 février en Uruguay, après 40 jours en mer.
Le leg 3 n’aura pas été de tout repos, avec un départ tardif de la Nouvelle-Zélande et de la météo instable, raconte la jeune femme.
Deux jours avant de s’attaquer au légendaire et tumultueux Cap Horn, un bris sur le gouvernail a causé un branle-bas de combat à bord du bateau.
Pris dans du temps houleux, les marins ont dû attendre le lendemain pour effectuer des réparations de fortune sur la chaine du gouvernail.
Après un second bris sur le même équipement et d’autres rafistolages, le voilier a finalement réussi à passer le Cap Horn, béni par des conditions de navigation impeccables.
Maintenant, c’est direction le Royaume-Uni pour l’étape ultime de la course.
Catheryne Langford explique ce que l’attend au cours des prochaines semaines en mer.
Les 14 équipages concurrents sont attendus à Southampton d’ici la fin du mois d’avril.
Du port de Cap-aux-Meules aux crevettiers gaspésiens, les tensions politiques dans le monde des pêches se sont invitées dans les festivités du 15e anniversaire du Rendez-vous loup-marin.
L’allocution de jeudi soir dernier de la députée fédérale et ministre des Pêches, Diane Lebouthillier, a irrité certaines personnes dans l’assistance, provoquant même un élan de colère spontané chez un pêcheur.
Reconnaissant « qu’aucune décision ne fait que des heureux », Diane Lebouthillier est catégorique : pas question de revoir la répartition des quotas du poisson rouge.
En visite lui aussi, le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet a longuement dénoncé un « manque de vision » de la ministre Lebouthillier.
Selon lui, la faillite de Total Océan est un « terrible constat d’échec », faisant valoir l’importance économique d’une approche intégrée consignée dans une politique des pêches pour l’ensemble du golfe.
Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, accompagné de la députée d’Avignon-la-Mitis-Matane-Matapédia, Kristina Michaud, et du député de Mirabel, Jean-Denis Garon (Photo : CFIM)
En lien avec les allocations de sébaste, il considère qu’en privilégiant les grandes entreprises au détriment des capitaines propriétaires, elle cède aux lobbys et condamne des pêcheurs à la faillite.
Le comité consultatif sur la pêche au sébaste se déroule cette semaine.
Les modalités de la pêche ainsi que le total autorisé de capture pour la première saison seront entre autres discutés.
Réécoutez les segments diffusés à l’émission Les preuves des faits :
L’accès au quai de l’Île d’Entrée a été dégagé en plein hiver.
L’équipe de CTMA Dragage et Remorquage a mené les opérations sur une période de trois jours, permettant le retrait de 33 chalands de sable et plusieurs morceaux de ciment représentant environ trois dolos complets.
Le directeur général de CTMA, Emmanuel Aucoin, explique que vers la mi-décembre, le capitaine du Ivan-Quinn, qui assure la déserte vers l’Ile d’Entrée, a signalé la présence d’un dolos sur le bord du chenal.
Emmanuel Aucoin souligne par ailleurs qu’on observe une augmentation assez importante de l’ensablement dans les différents ports des Iles, ce qui vient mettre une certaine pression sur les équipements de sa filière de dragage.
Des investissements sont nécessaires et prévus, assure-t-il, notamment dans le but de remplacer la plus vieille drague toujours en service.
Québec et Ottawa annoncent la création de 24 logements abordables dans le secteur du futur écoquartier de Cap-aux-Meules.
En vertu de l’entente fédérale provinciale en matière de logement, les 2 paliers de gouvernement allouent plus de 6 millions de dollars pour la construction de ces nouveaux loyers accessibles aux personnes à revenu modeste.
Le nouveau projet de l’OMH sera construit à l’angle des chemins Gaudet et Oscar
Le projet mené par l’Office municipal d’habitation, d’une valeur totale de 13,3 millions, comprend 16 appartements d’une chambre, c’est-à-dire des 3 et demi, et 8 unités incluant 2 chambres, donc des 4 et demi.
La présidente de l’OMH des Îles, Danielle Hubert, affirme que l’annonce représente plus qu’un simple financement.
Selon le maire des Îles, Antonin Valiquette, la subvention témoigne de la qualité du projet d’écoquartier, sur la table à dessin depuis plusieurs années.
La contribution municipale prendra la forme d’un bail emphytéotique assorti d’un congé de taxes.
Si tout se passe bien, la première pelletée de terre pourrait avoir lieu à l’automne 2025, précise le maire.
Photo : CFIM
La députée ministre Diane Lebouthillier et le député gaspésien Stéphane Ste-Croix représentaient leur gouvernement respectif lors de l’annonce.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Aux prises avec des défis financiers, la microbrasserie À l’abri de la Tempête lance un cri à l’aide pour assurer la poursuite de ses activités.
Loin de mettre la clé sous la porte, l’entreprise se trouve tout de même dans une position périlleuse côté liquidités.
Après avoir investi environ 2,5 millions de dollars en 2019 pour augmenter sa production, la microbrasserie a encaissé le contrecoup économique de la pandémie, puis des frais d’exploitation qui ont monté en flèche.
Anne-Marie Lachance, fondatrice de À l’abri de la tempête (photo: courtoisie)
Une sortie « mouvementée » du réseau de distribution Triani/Transbroue a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, indique la fondatrice de l’entreprise, Anne-Marie Lachance.
Avec un fonds de roulement « hypothéqué », la microbrasserie recherche urgemment des partenariats pour éviter de compromettre sa saison estivale
Anne-Marie Lachance explique qu’elle vise l’élargissement du réseau de partenaires financiers à court terme d’abord, mais aussi sur le long terme pour soutenir le remaniement du modèle d’affaires.
Elle indique que la microbrasserie entend également rationnaliser la distribution de ses produits, dans un esprit de retour aux sources.
À l’abri de la Tempête a déjà mis en place des mesures pour réduire ses dépenses, notamment en ralentissant la production et en réduisant les heures de travail de son personnel.
La microbrasserie espère que de nouveaux partenaires lèvent la main d’ici la fin mars.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Les équipes de tournage œuvrant sur l’archipel auront désormais accès à des outils supplémentaires pour simplifier leur travail sur le terrain et collaborer avec les ressources locales.
Une nouvelle structure d’accueil a été dévoilée, mardi, par la Corporation d’innovation et de développement des Îles La Vague, à la suite d’un exercice de concertation mené entre l’industrie audiovisuelle et des organisations du milieu.
La conseillère en communication et aux opérations de l’organisme, Stéphanie Larocque, explique que la démarche s’inspire d’initiatives similaires ailleurs au Québec.
Parmi les moyens déployés, un groupe Facebook a été créé afin de faciliter le réseautage et le partage d’information dans ce domaine, comme l’explique Anne-Marie Boudreau, directrice d’Arrimage Corporation culturelle des Îles.
En plus de La Vague et d’Arrimage, la Chambre de commerce des Îles, la Communauté maritime et Tourisme Îles de la Madeleine ont collaboré à la mise en place de la structure d’accueil.
Le site de l’association touristique héberge notamment un formulaire d’autorisation ainsi qu’un guide destinés aux équipes de tournage afin de les sensibiliser aux bonnes pratiques à adopter sur le territoire.
Les Jeux des 50 ans et plus de la Gaspésie et des Îles tiendront leur 18e édition à New Richmond du 13 au 16 juin prochains.
Ce sera l’occasion pour les participants de se mesurer les uns aux autres dans différentes disciplines en compétitions, que détaille la coordonnatrice de l’événement, Carolyne Lamarche.
Elle ajoute que les Jeux permettent également de s’initier à différents sports et activités comme les quilles finlandaises et le pickle ball, entre autres.
Mme Lamarche souligne par ailleurs la dimension culturelle du rassemblement estival et en précise la programmation.
Notons que les personnes qui désirent prendre part aux différentes activités peuvent s’inscrire auprès des Clubs des 50 ans et plus de l’archipel.
La proposition de la CSN de créer une taxe de 2% sur la vente d’appareils et d’abonnements numériques pour financer le journalisme ne convainc pas l’Association des radios communautaires du Québec (ARCQ).
Le président de l’ARCQ, François Carrier, dit notamment avoir des doutes sur le temps nécessaire pour mettre en place une telle mesure.
Le président de l’ARCQ, François Carrier (photo: Catherine Langlois)
Il souhaite aussi voir Québec augmenter sa part d’investissement en publicité dans les médias de la province, fixée à 4% depuis 1995.
En entrevue sur nos ondes dans le cadre du Sommet sur l’avenir de l’information régionale, le directeur général du Cégep de Jonquière, Sylvain Gaudreault, estime pour sa part que tous les moyens sont bons pour financer les médias.
L’ex-député, qui a auparavant été enseignant au sein du programme d’Art et technologie des médias (ATM), considère que cela inclut des ententes avec les grands joueurs de l’industrie numérique.
Il reconnaît toutefois que les organismes publics doivent prêcher par l’exemple dans leurs dépenses publicitaires.
Le DG du Cégep de Jonquière, Sylvain Gaudreault (photo: Cégep de Jonquière)
Les deux hommes s’accordent également sur l’importance des médias locaux dans la diffusion d’une information fiable et de qualité, notamment en ce qui a trait à la vie démocratique locale et à la couverture des situations d’urgence.
Notons par ailleurs que le Festival international de journalisme de Carleton-sur-Mer aura droit à une seconde édition cette année, qui aura lieu du 16 au 19 mai.
Pour écouter les segments de l’émission Les preuves des faits:
L’initiative, qui prévoit une bourse d’étude de 3000 dollars pour les participants, vise à faciliter le renouvellement de la main-d’œuvre à la mine de Grosse-Île.
Le directeur du Centre national des mines, Martin Richard, souligne que le partenariat se déroule très bien et que les inscriptions sont en cours pour la troisième cohorte qui débute à la fin de l’été.
La formation de 930 heures étalée sur six mois comprend un volet théorique et une portion pratique, suivie d’une alternance travail-études en compagnie d’un mineur.
Les élèves ont aussi l’occasion de se rendre en Abitibi afin de se familiariser avec d’autres environnements miniers.
Une deuxième cohorte lancée l’automne dernier obtiendra son diplôme en avril.
Près de 200 travailleurs d’usine de transformation des produits marins de la Gaspésie et des Îles suivent cet hiver et ce printemps une formation en compétences essentielles et du futur.
La moitié des inscrits sont des Madelinots, précise la directrice générale du Comité sectoriel de main-d’œuvre des pêches maritimes, Marjorie Chrétien.
Marjorie Chrétien, dg du Comité sectoriel de main-d’oeuvre des pêches maritimes (photo: CSMOPM)
Elle explique que l’organisme a créé cette formation dans le but de renforcer les compétences de base des travailleurs afin de mieux les outiller dans leur quotidien.
Les cours sont rémunérés et à temps plein, d’une durée allant de cinq à dix semaines.
Les parcours sont variables en fonction des besoins exprimés par les entreprises et les travailleurs, poursuit Marjorie Chrétien, ajoutant que la formation se colle aux réalités de l’industrie.
Plus d’une vingtaine d’enseignants et de spécialistes des pêches sont mobilisés pour donner la formation, dont 16 aux Îles uniquement.
Si les cohortes actuelles sont majoritairement composée de travailleurs d’usine, les cours sont aussi ouverts aux aides-pêcheurs.
L’initiative est financée par le Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre, qui a octroyé 1,9 million de dollars pour offrir les cours et préparer du matériel pédagogique.
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre des pêches maritimes espère pouvoir continuer à donner la formation, conditionnellement à l’obtention d’un budget supplémentaire.
Les Logis communautaires L’Harmonie envisagent dorénavant une reconstruction à neuf de leurs installations plutôt qu’un agrandissement.
C’est ce qu’explique le directeur de l’organisation, Germain Leblanc, qui justifie cette décision par l’âge et l’état de la résidence pour personnes âgées (RPA) située à Bassin.
Germain Leblanc (photo: CFIM)
Si le projet se déroule comme prévu, une réouverture de la RPA est prévue au plus tôt vers la fin de l’année 2025.
L’objectif de passer de 13 à 24 places destinées aux aînés est d’ailleurs maintenu.
D’ici là, huit locataires ont été relocalisés, l’automne dernier, dans l’ancienne résidence du Foyer du lien située à Portage-du-Cap et classée comme ressource intermédiaire.
M. Leblanc explique qu’il n’était plus possible pour les usagers de rester dans l’immeuble des Logis communautaires L’Harmonie, puisque l’édifice ne répondait plus aux normes de sécurité exigées des RPA par la Loi sur le bâtiment.
Interrogé sur le coût estimé du projet de reconstruction, il a préféré ne pas s’avancer et a indiqué qu’un appel d’offres devrait être lancé vers la mi-juin.
Rappelons que le projet d’agrandissement avait d’abord été initié en 2018, puis annoncé en 2019, en collaboration avec la Société d’habitation du Québec.
Le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin (photo : CFIM)
Cette solution a été écartée devant les fortes réactions dans les provinces atlantiques, si bien que les intervenants sont de retour à la case départ dans le dossier, explique le directeur général de CTMA, Emmanuel Aucoin.
M. Aucoin ajoute que la CTMA a donc dû négocier avec sa société de classification pour obtenir un sursis, mais précise que ce report ne pose pas problème dans la mesure où le bateau est relativement neuf.
Un suivi plus serré sera toutefois réalisé d’ici la prochaine cale sèche.
Sans trop s’avancer sur la teneur des discussions en cours avec Transport Canada, il mentionne que plusieurs scénarios sont sur la table et que la coopérative en est à identifier des navires répondant à ses besoins.
Par ailleurs, Emmanuel Aucoin souligne que les ennuis d’horaire causés par la météo combinée à l’exiguïté des ports de Souris et de Cap-aux-Meules sont en voie de se résorber avec la fin des travaux d’aménagement des nouvelles rampes.
Le directeur de CTMA affirme qu’après avoir travaillé pendant plus de deux ans «avec des installations de fortune», les équipes retrouvent progressivement leur erre d’aller.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Les migrations supportées par l’organisme Place aux Jeunes dans la région Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine auraient engendré des retombées économiques évaluées entre 2,3 à 11,2 millions de dollars en 2021-2022.
Ces données sont colligées dans un rapport commandé par l’organisme à la firme Aviseo Conseil qui calcule qu’en moyenne, un participant de Place aux jeunes dégage une valeur ajoutée annuelle de 131 250 dollars dans sa MRC d’accueil.
Toujours selon l’étude, la contribution économique totale des 156 migrations interrégionales ayant cheminé via Place aux jeunes s’élève à 20,5 millions de dollars pour la région.
Sur l’archipel, 28 personnes accompagnées de 12 parents, conjoints et enfants ont fait le grand saut en 2021-2022.
Les retombées économiques dans le milieu attribuables à ces migrations sont de l’ordre de 3,7 millions de dollars.
Pour établir la valeur ajoutée, Aviseo s’appuie sur la hausse des dépenses des entreprises en rémunération du travail ainsi que les dépenses de consommation des participants.
À l’échelle de la province, ce sont 2647 emplois qui ont été supportés par les mouvements de population, ce qui représente des retombées de tout près de 290 millions de dollars.
Selon les données présentées dans l’étude, 90% des quelques 1672 participants à l’enquête habitent toujours en région.
Notons qu’entre 1986 et 2021, la population âgée de 15 à 34 ans a connu une décroissance de 62% en Gaspésie et aux Iles.
Le taux de diplomation et de qualification au secondaire s’est maintenu au-delà de la barre des 80% depuis 2018 pour les élèves de moins de 20 ans, selon le Rapport annuel 2022-2023 du Centre de services scolaire des Îles (CSSÎ).
Plus précisément, cette proportion atteignait 84% au terme de la dernière année scolaire, soit seulement un demi-point de moins que la cible établie par le ministère de l’Éducation.
La directrice générale du CSSÎ, Brigitte Aucoin, souligne toutefois que ce chiffre pourrait être révisé à la hausse, dans l’attente de données plus complètes.
Elle ajoute que la «grande majorité» des cibles du Plan d’engagement vers la réussite 2018-2023 ont été atteintes.
Elle note aussi qu’une grande part des 39 adultes ayant complété leur parcours à l’éducation aux adultes en étaient à leur premier diplôme.
Mme Aucoin a également tenu à souligner le «dynamisme» des activités culturelles offertes aux élèves, alors que presque 400 ateliers et sorties éducatives ont eu lieu en 2022-2023.
Selon le rapport, les événements d’intimidation ou de violence ont été peu fréquents dans les sept établissements administrés par le Centre de services scolaire, alors que quatre d’entre eux n’ont rien eu à déclarer au cours de l’année.
Quelques données supplémentaires en rafale
1629 élèves, répartis comme suit:
725 dans les écoles primaires de l’archipel
406 à l’École polyvalente des Îles
124 au Centre de formation générale des adultes et de formation professionnelle
63 travailleurs étrangers temporaires ont bénéficié d’une centaine d’heures de francisation chacun (en partenariat avec le Groupe Collegia)
399 activités culturelles, réparties comme suit:
68 ateliers avec un(e) artiste
161 ateliers avec un organisme culturel
170 sorties éducatives
Pour écouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
La population de morue franche du sud du golfe du Saint-Laurent a poursuivi son déclin et se situe toujours à des niveaux historiquement bas, malgré le moratoire en vigueur depuis 2009.
C’est ce qui ressort des rencontres tenues la semaine dernière pour la mise à jour de l’évaluation du stock.
Entre 2018 et 2023, la biomasse reproductrice estimée est passée de 14 000 tonnes métriques à 12 000 tonnes métriques, selon les données présentées lors la revue par les pairs.
Aux yeux du biologiste en évaluation des stocks Daniel Ricard, la présence de jeunes recrues dans les relevés annuels des dernières années constitue une bonne nouvelle pour l’espèce, en déclin constant depuis 1997.
Toutefois, le reste du portrait est sombre.
De plus, le taux de mortalité naturelle demeure très élevé, particulièrement chez les morues adultes, ce qui freine la croissance de la population.
La prédation par le phoque gris est le premier facteur qui entrave le rétablissement du stock, tandis que les changements climatiques apportent leur lot d’incertitudes, rappelle le biologiste en sciences aquatiques François Turcotte.
Dans tous les cas, la probabilité que le poisson de fond tombe sous le seuil de l’extinction commerciale (moins de 1000 tonnes) au cours des 50 prochaines années est de plus de 90%, d’après les scientifiques.
En prévision de la rédaction du plan de rétablissement de l’espèce, François Turcotte s’est intéressé à la question des prises accessoires.
Après avoir établi les zones où les prélèvements accidentels sont à leur maximum dans le cadre d’autres pêcheries, il suggère différentes mesures pour en diminuer la quantité.
Dans l’optique du retour de la pêche au sébaste, il croit que fixer une profondeur minimale de capture permettrait de laisser plus de morues à l’eau
Les données et recommandations des biologistes seront rassemblées dans un avis scientifique ensuite transmis aux gestionnaires de la ressource, dans le but de produire un plan de rétablissement pour la morue du sud du golfe.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
L’événement Misez santé, qui s’est tenu samedi soir en formule «casino» à la salle de spectacle des Pas perdus, a permis à la Fondation Santé de l’Archipel d’empocher une cagnotte de plus de 30 000 $.
Le directeur général de la Fondation, Pier-Philippe Poirier, se réjouit néanmoins de ce résultat, qui a dépassé l’objectif fixé.
L’événement Misez santé avait été mis sur la glace durant la pandémie de COVID-19, jusqu’à son retour en 2023 (photo: CFIM)
Il explique que le nombre de billets mis en vente était plus petit qu’en 2023, notamment afin de permettre que la soirée ait lieu avec une foule moins dense.
Interrogé sur le choix du lieu, il indique que la salle de spectacle des Pas perdus se prêtait déjà bien à l’organisation d’un «casino».
Outre les activités de jeu, M. Poirier souligne que les convives ont pu profiter de burgers préparés par le chef Hugo Lefrançois et son équipe, en plus de sushis fournis par Fruits de mer Madeleine et de desserts offerts par le restaurant des Pas perdus.
Le chef Hugo Lefrançois (gauche) et son équipe ont pris part à l’événement (photo: CFIM)
Rappelons que l’argent récolté servira entre autres à faciliter l’achat d’équipement médical au CISSS des Îles et à financer le Programme d’aide en oncologie pour situation urgente Francine-Daigle.
Le nouveau mode de taxation des résidences secondaires touristiques restera sous sa forme actuelle au moins jusqu’au prochain rôle d’évaluation municipal, affirme le maire des Îles, Antonin Valiquette.
Cela signifie que les immeubles visés continueront d’être considérés à titre commercial, sans qu’une exception soit possible pour un usage saisonnier.
Le maire affirme néanmoins que la création d’une catégorie d’immeubles non résidentiels (INR) destinée aux résidences secondaires touristiques pourrait être considérée lors de l’entrée en vigueur du prochain rôle d’évaluation, soit à partir de 2026.
Il juge toutefois qu’il est encore trop tôt pour prendre un engagement ferme en ce sens.
D’après M. Valiquette, la hausse du nombre de versements annuels pour le paiement de la taxe municipale, censé passer de quatre à six dès ce printemps, vise en partie à alléger les impacts du choc tarifaire.
Rappelons que les résidences secondaires enregistrées auprès de la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ) ont vu leur statut foncier changer de «résidentiel» à «commercial» en 2023.
En conséquence, une augmentation rétroactive du compte de taxe avait été envoyée à leurs propriétaires peu avant les Fêtes, en vertu du nouveau taux applicable.
Pour écouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Un début d’incendie dans une salle de bain du troisième étage de l’Hôpital de l’Archipel a nécessité le déploiement de 25 pompiers en après-midi samedi.
Le directeur du service de sécurité incendie, Simon Mary, confirme que le brasier est d’origine humaine, mais n’est pas en mesure de préciser s’il s’agit d’un geste intentionnel ou accidentel.
Le directeur du service de Sécurité incendie de la Communauté maritime, Simon Mary (photo: CFIM)
L’intervention rapide et la présence d’un pompier volontaire sur place a permis d’éteindre les flammes avant qu’elles ne se propagent au reste de l’étage, qui a toutefois été évacué de manière préventive, précise-t-il.
Des ventilateurs ont aussi dû être installés pour chasser la fumée et les émanations provenant de l’incendie.
Selon les premières informations transmises dimanche par les pompiers, les dommages matériels semblent minimes et nécessiteraient surtout un nettoyage.
Simon Mary souligne que l’ampleur du déploiement s’explique par la nature publique du bâtiment, jugé à «risque élevé».
Les Rangers canadiens des Îles célébreront leur 15e anniversaire en juillet.
Ils contribuent à appuyer les Forces armées en matière de sécurité nationale et de sécurité publique sur le territoire.
Le sergent responsable de la patrouille locale des Rangers, Serge Chevarie, illustre comment ils ont rempli cette mission depuis leur fondation.
Les membres de la troupe locale sont considérés en devoir lorsqu’ils s’entraînent ou lorsqu’ils sont appelés à intervenir dans une situation urgente ou une opération nationale.
Pour être toujours prêts à entrer en service, ils doivent suivre un minimum de journées de formation chaque année, explique Serge Chevarie.
Ils sont par ailleurs rémunérés par l’armée canadienne lorsqu’ils participent à ces activités.
Les Rangers contribuent aussi à appuyer leur organisation sœur dédiée aux jeunes, les Rangers juniors canadiens.
L’archipel a brillé dans le cadre de la deuxième remise des Prix Fourchette bleue lors du Salon du même nom qui se tenait cette semaine à La Malbaie.
Le Rendez-vous loup-marin, qui célèbre cette année son quinzième anniversaire, s’est vu décerner le Coup de cœur du jury.
Constitué d’intervenants des différents secteurs des pêches, le jury souligne la contribution de l’évènement «à générer la fierté, mettre le patrimoine en valeur, renforcer le sentiment d’appartenance et créer des liens entre des communautés pour qui le loup-marin représente plus que de la viande».
La directrice générale de Fourchette Bleue, Sandra Gauthier, mentionne la longévité de la célébration annuelle du phoque.
L’entreprise Alcyon sel de mer a quant à elle reçu le prix dans la catégorie Transformation de produits marins du Québec.
La qualité des produits, la signature unique de la jeune entreprise ainsi que son souci de refléter l’authenticité des ressources marines québécoises sont mentionnés par le jury, soulignant aussi son caractère innovant.
La cofondatrice d’Alcyon, Joëlle Arseneau, se dit honorée de recevoir ce prix qui vient mettre en lumière des valeurs chères à son entreprise.
Ayant lancé son premier sel de mer à l’été 2022, elle ne s’attendait pas à recevoir aussi rapidement un tel appui de sa communauté de même que des reconnaissances provinciales.
Créé il y a trois ans, le Salon Fourchette bleue facilite les rencontres entre les acteurs des industries de la pêche et de l’alimentation au Québec.
Réécoutez les segments de l’émission Les preuves des faits:
Le Rendez-vous loup-marin fête ses 15 ans en grand avec une programmation touffue.
L’événement s’ouvre avec la traditionnelle messe dimanche, à l’Église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons.
La responsable de la programmation, Elaine Richard, explique qu’alors que les chasseurs sont habituellement mis de l’avant, c’est le Cercle de fermières du canton qui sera souligné cette fois-ci.
Une foule d’activités sont au menu du Rendez-vous cette année.
Entre autres, tressage de croxignoles, projections du documentaire Du phoque au menu et lancement de l’ouvrage La glace vivante, au temps des escouades.
Des représentants de l’organisme Reconseal Inuksiuti donneront aussi deux ateliers et seront de la partie lors de la présentation de l’exposition Inside Out du photographe Yoanis Menge.
La coordonnatrice du festival, Delphine Lou Fontaine Picard, et Elaine Richard souligne que la 15e édition célèbre non pas un, mais trois anniversaires du même coup.
Co-organisé par le Centre d’interprétation du phoque et l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, le Rendez-vous loup marin a lieu du 25 février au 3 mars.
L’industrie s’est entendue pour fixer la date d’ouverture de la pêche au pétoncle le 21 mars, et ce, dès 2024 et pour les années à venir.
Les acteurs présents lors du comité consultatif de la ressource, jeudi, ont préféré statuer une fois pour toutes sur la mesure de gestion afin d’éviter de tergiverser à chaque rencontre.
Sur la question de l’effort de pêche, les détenteurs de permis présents se sont prononcés en faveur du maintien du total de 230 jours, même si les scientifiques estiment que les pêcheurs pourraient viser plus haut.
Lors du comité, le biologiste Rénald Belley a recommandé un maximum de 411 jours de pêche tellement les espèces se portent bien.
Selon le plus récent relevé scientifique, les gisements de l’archipel sont en pleine forme, au point où «il n’y a jamais eu autant de pétoncles» de taille commerciale «sur les fonds des Îles».
M. Belley a toutefois souligné que les petits spécimens qui mesurent moins de 70 mm étaient moins abondants cet été qu’entre 2020 et 2022.
Rappelons que l’an dernier, les pétoncliers madelinots ont connu une excellente saison.
La flottille a capturé près de 60 tonnes de chair de mollusque, pour une valeur globale de 2,7 millions de dollars.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
