La Madelinienne Hélène Arseneau a été désignée cheffe pâtissière de l’année par la Société des chefs cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ), lors d’un gala organisé dimanche soir.
Dans les dernières années, de nouveaux engins de pêche visant à prévenir l’empêtrement des baleines noires de l’Atlantique Nord ont vu le jour.
Après le matériel à faible résistance à la rupture et des casiers sans cordage, qui ont produit des résultats mitigés, c’est au tour des bouées à remontée sur demande de se tailler une place dans le paysage maritime.
L’entreprise Devocean, basée à Rimouski, a mis au point une technologie submersible qui pourrait minimiser les risques d’empêtrement des mammifères marins et permettre aux pêcheurs de continuer leurs activités dans les zones fermées à cause de la présence de baleines.
Habituellement, dans le cas de la pêche au homard, par exemple, une ligne verticale relie les casiers au fond de l’eau à une bouée qui flotte à la surface.
Une fois accrochées aux casiers, les bouées restent au fond de l’eau (photo: courtoisie Devocean)
Via une application, le pêcheur localise les bouées et déclenche leur remontée grâce à un signal acoustique. Chaque engin a son propre signal spécifique (photo: courtoisie Devocean)
L’équipage peut ensuite rapatrier les casiers à bord et rembobiner les bouées afin de les réutiliser (photo: courtoisie Devocean)
Dans le cas des engins de Devocean, le cordage est enroulé à l’intérieur de la bouée, qui coule en compagnie des cages, distingue le président-directeur général de l’entreprise, Carl-Philippe Cyr-Mercier.
Carl-Philippe Cyr-Mercier, PDG et cofondateur de Devocean (photo: courtoisie Devocean)
Il explique qu’un hydrophone –ou micro sous-marin– envoie un signal acoustique qui déclenche le mécanisme de remontée.
L’équipement est compatible avec le cordage traditionnel, souligne-t-il.
Selon M. Cyr-Mercier, les bouées peuvent être utilisées pour toutes les pêches à engins fixes : homard, crabe et même flétan.
Des essais ont été effectués sur des palangres récemment.
Il affirme que tous les tests réalisés jusqu’à présent sont concluants.
Des tests ont été réalisés au large de Rimouski et de la Gaspésie (photo: courtoisie Devocean)
L’entreprise arrive à produire jusqu’à 50 bouées par mois dans son usine.
Pour l’instant, seuls les détenteurs de permis de pêche à des fins expérimentales ou scientifiques peuvent utiliser les bouées à remontée sur demande dans les zones fermées pour présence de baleines.
Des bouées sans cordage semblables ont été développées par deux entreprises gaspésiennes, OCEAN-CAM et TH MR.
En plein cœur de l’Île de Cap-aux-Meules, l’école Saint-Pierre demeure la principale en termes de fréquentation scolaire avec un effectif de plus de 250 élèves.
Construite en 1953, son indice de vétusté se situe tout juste au-dessus de la limite pour être jugée dans un état «satisfaisant» par le ministère.
Données : Centre de services scolaire des Îles / Tableau : CFIM
Il y a environ quatre ans, le fini intérieur de sept classes a été rafraîchi.
Les portes extérieures ont aussi été changées, souligne le directeur des ressources matérielles, Jean-Michel Cyr.
L’école Saint-Pierre s’inscrit aussi dans la première phase du projet de réaménagement des cours extérieures.
Prochainement, c’est le fini intérieur du secteur du service de garde qui fera l’objet de travaux, ajoute M. Cyr.
Par ailleurs, Jean-Michel Cyr rappelle que le Centre de services tente d’obtenir du financement depuis un peu plus de deux ans pour un agrandissement afin d’ouvrir des classes de maternelle quatre ans.
Malgré des refus de la part du ministère, le projet est toujours pertinent, selon M. Cyr, qui précise que les demandes sont nombreuses dans l’ensemble du réseau et que les enveloppes sont limitées.
L’école Saint-Pierre est la seule à ne pas offrir ce service sur le territoire.
La Direction de la santé publique régionale a dévoilé jeudi midi un carnet d’urgence climatique destiné aux personnes vulnérables.
L’outil, présenté par le CISSS en collaboration avec l’Association des personnes handicapées des Îles (APHI), contient des conseils pratiques à suivre pour assurer sa sécurité et être autonome en cas d’événement météorologique extrême.
La directrice de l’APHI, Carole Poirier, souligne que d’autres organismes communautaires de l’archipel mettront l’épaule à la roue pour faire connaître le carnet.
La directrice de l’APHI, Carole Poirier, et la médecin conseil en santé durable et planétaire pour la santé publique, Dre Marianne Papillon (photo: CFIM)
Une vingtaine de partenaires de la démarche, collaborateurs et membres des médias étaient présents lors de la présentation, jeudi après-midi (photo: CFIM)
Elle ajoute que ce nouvel outil peut aussi servir à sensibiliser les gens aux conséquences des situations d’urgence sur la santé de leurs proches.
Une série d’activités est prévue jusqu’au début du mois de novembre afin de faire la promotion du carnet auprès des Madelinots.
Le contenu type d’une trousse d’urgence, selon les recommandations du carnet d’urgence climatique (photo: CFIM)
La campagne annuelle de financement de la Fondation Santé de l’Archipel aura lieu du 13 au 20 octobre.
Le directeur général de la fondation, Pier-Philippe Poirier (photo: CFIM)
Son directeur, Pier-Philippe Poirier, explique que cette année, les sommes récoltées serviront à créer un nouveau programme pour épauler les patients qui doivent suivre des traitements à l’extérieur des Îles.
Le montant forfaitaire alloué au cas par cas viendra bonifier l’aide financière accordée par le gouvernement aux patients pour leurs frais de séjour et de déplacements.
Les dons peuvent être faits en ligne tout au long de l’événement ou en personne lors de la tournée des villages de la Fondation, l’après-midi du 20 octobre.
Des bénévoles seront répartis dans les stationnements des points de service des caisses Desjardins ainsi qu’à l’école de Grosse-Île.
En 2023, l’Équipée santé avait recueilli quelque 24 000 dollars pour l’achat d’un appareil d’électrocoagulation à l’argon.
La Communauté maritime enverra une délégation de 4 employés en France, afin de prendre part à une mission de recrutement organisée par le ministère de l’Immigration et de la Francisation du Québec.
C’est ce qui ressort d’une résolution adoptée, mardi soir, lors de la réunion mensuelle du conseil municipal.
Au plus fort de la soirée, environ 40 personnes assistaient à la réunion du conseil municipal (photo: CFIM)
Le président de la Communauté maritime et maire des Îles, Antonin Valiquette, qualifie cette participation aux Journées Québec France de «belle opportunité» pour combler les postes vacants au sein de l’administration municipale.
Cette dépense sera financée à même le budget attribué à la Stratégie d’attraction des personnes.
Le nouveau conseiller de Cap-aux-Meules et de l’Île d’Entrée élu le 8 septembre, Georges Painchaud, participait à son premier conseil municipal depuis son assermentation (photo: CFIM)
Le maire Valiquette a par ailleurs été interpellé par un citoyen durant l’une des périodes de questions au sujet du bilan de la Passe Archipel.
L’élu précise que les informations seront bientôt dévoilées.
Il y a eu un total de neuf interventions au micro lors des deux périodes de questions (photo: CFIM)
Notons également que deux initiatives recevront l’appui du Fonds régions et ruralité, à travers son volet de soutien aux projets structurants.
Sofilm Cinéma Parallèle recevra 20 000 $ pour la tenue du Festival Images en vue et de son événement Kinomada.
Entraide communautaire des Îles s’est aussi vu attribuer 17 328 $ pour un projet d’optimisation de sa cuisine.
Pour réécouter les segments de l’émission Cap info:
Les travaux ont été lancés le 29 septembre, alors que le diffuseur régional prévoyait les commencer plus tard en octobre.
L’ouvrage a été entamé sur le revêtement extérieur de la bâtisse, exception faite de la façade est.
L’organisation veut y ajouter de l’isolant, mais doit obtenir l’autorisation du ministère de la Culture et des Communications en raison du caractère patrimonial de La Grave.
Le directeur de la salle de spectacles, Émile Déraspe, indique avoir «bon espoir que les travaux soient complétés d’ici la fin du mois».
C’est aujourd’hui jeudi que sonne le glas pour le comptoir caissier Desjardins à Grande-Entrée.
À compter de ce soir, les utilisateurs ne pourront plus faire des opérations monétaires en s’adressant à un employé.
Le guichet automatique et le dépôt de nuit restent en place, assure le directeur de la Caisse des Ramées, Lucien Presseault.
Il ajoute que l’organisation prévoit offrir une demi-journée d’accompagnement par semaine avec une personne-ressource à la succursale située dans le bâtiment du Capitole de l’Est.
À Cap-aux-Meules, c’est après vendredi que Desjardins met fin aux services caissiers au comptoir et retire un des deux guichets, tandis que le dépôt demeure accessible à toute heure.
Les particuliers et les entreprises pourront continuer à s’adresser au siège social de L’Étang-du-Nord.
Le point de services de Havre-aux-Maisons se trouve à 50 km de Grande-Entrée, tandis que celui de Lavernière est situé à 4 km du comptoir de Cap-aux-Meules (photos: CFIM)
Lucien Presseault parle de la transformation des services comme d’une «évolution nécessaire».
Il fait valoir que les besoins de la clientèle ont changé, précisant que de moins en moins d’usagers se rendaient aux comptoirs des succursales de Grande-Entrée et de Cap-aux-Meules.
Il rappelle que l’accompagnement au téléphone, en ligne et lors des heures d’ouverture des autres points de service demeurent disponibles.
La proportion de logements nécessitant des travaux majeurs dans la région est la plus élevée de la province.
Selon des données dévoilées par l’Institut national de santé publique du Québec, ce sont environ 3625 logements sur le territoire de la Gaspésie et des Îles qui ont une plomberie ou un système électrique défectueux ou qui doivent faire l’objet de réparations structurelles.
Cela représente 8,6% du parc immobilier alors que la moyenne québécoise se situe plutôt à 6,3%.
Les données incluent les habitations occupées par les propriétaires ainsi que les logements disponibles en location.
La région se trouve ainsi au sommet de la liste, tout juste devant la Côte-Nord et Montréal.
Comparaison de la proportion de logements nécessitant des réparations majeures dans les régions de Montréal, de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Graphique : Institut national de santé publique du Québec
Notons toutefois que la situation s’est grandement améliorée depuis 1996, où la proportion de logements nécessitant des travaux majeurs était évaluée à 15%.
Bon an mal an, le taux d’inoccupation sur l’archipel se situe entre 0% et 0,5%, loin de la moyenne canadienne de 1,5% et du seuil d’équilibre établi à 3%.
La Municipalité des Îles a approuvé, mardi soir, une demande de dérogation du CISSS des Îles en lien avec la construction d’un immeuble à logements au cœur de Cap-aux-Meules.
Le maire Antonin Valiquette anticipe que la démarche du CISSS soulèvera des interrogations, alors qu’il fait lui-même face à un dilemme tout comme les autres membres du conseil municipal.
Le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette (photo: CFIM)
Il assure néanmoins que des vérifications d’ordre technique ont déjà été réalisées, notamment en ce qui a trait à l’accès pour les services de sécurité publique, à la circulation dans le secteur, ainsi qu’à la capacité des égouts.
Plusieurs conditions ont également été formulées afin de faire en sorte que le bâtiment s’intègre le mieux possible dans son environnement.
Le CISSS a dorénavant 36 mois pour rendre son projet conforme à toutes les exigences énoncées, présenter ses plans aux élus, et obtenir un permis de construction.
Notons que les citoyens seront également consultés, lors d’une assemblée publique dont la date et le lieu restent à déterminer.
Un jeune taureau madelinot nommé Loïc Brion aura pour mission de contribuer au développement de la vache canadienne à travers la province.
Le bovidé élevé sur la ferme Pointe-Basse, à Havre-aux-Maisons, a pris le traversier en direction de Saint-Hyacinthe, mardi matin, afin d’y rejoindre le Centre d’insémination artificielle du Québec (CIAQ).
Dominique Arseneau, qui est copropriétaire de la ferme, explique qu’il s’agit d’une manière d’assurer la pérennité du cheptel.
Dominique Arseneau est devenu copropriétaire de la ferme laitière en 2017 (photo: CFIM)
Le taureau aurait été choisi par la communauté des éleveurs pour ses qualités génétiques «toutes désignées» pour assumer son nouveau rôle.
Monsieur Arseneau souligne aussi que c’est la première fois qu’un mâle de l’archipel est sélectionné pour être envoyé au CIAQ.
Les bovins de race canadienne, tels que cette vache, sont considérés comme faisant partie du patrimoine agricole québécois, en vertu d’une loi adoptée en 1999 (photo: CFIM)
Selon l’Association de mise en valeur de la race bovine canadienne, il y aurait actuellement autour de 500 bêtes à travers le Québec.
Les projections démographiques de l’Institut de la statistique du Québec laissent entrevoir que les résidents de la région seront moins nombreux en 2051 qu’en 2021.
Selon ses simulations, l’ISQ calcule que la population de la Gaspésie et des Îles diminuera de 3% pendant cette période, c’est-à-dire d’environ 3000 personnes.
Si la tendance se maintient, la part des 65 ans et plus augmentera d’ici 2051.
Les aînés représenteraient le tiers de la population, alors que la proportion des 20-64 ans, elle, rapetisserait vis-à-vis 2021.
Part des grands groupes d’âge dans la population, scénario Référence (A), ISQ
Dans trois décennies, la région présenterait d’ailleurs la plus faible proportion du bassin de main-d’œuvre active au Québec.
La réduction de taille de la population sur le territoire entraînerait également une baisse de son poids démographique dans la province.
Toujours selon l’ISQ, l’âge moyen des Gaspésiens et des Madelinots frôlerait 50 ans en 2051.
Fait à noter: l’ISQ a revu ses projections à la hausse entre les éditions 2019 et 2024. La population projetée des Îles et de la Gaspésie sera plus grande que prévu selon l’année de référence, 2041. Selon les chiffres, le nombre de 0-19 ans et de 20-64 ans sera plus élevé qu’escompté, compte tenu de l’impact actualisé des migrations (tableau: ISQ)
La succursale de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) réduira de nouveau ses heures d’ouverture.
Les bureaux de Cap-aux-Meules seront désormais accessibles les lundis, mercredis, et vendredis dans le cadre de la phase 2 d’un projet pilote et ce jusqu’au 21 mars 2025.
Selon la SAAQ, le personnel madelinot conservera le même horaire de travail et appuiera les activités de la Société à distance ailleurs au Québec les mardis et jeudis.
Les résultats préliminaires d’un projet de recherche montrent que les changements climatiques exacerbent les stress vécus par les pêcheurs gaspésiens et madelinots.
C’est ce qui ressort des groupes de discussion réunis le printemps dernier à Rivière-au-Renard et Havre-aux-Maisons dans le cadre de l’étude réalisée par l’Université Laval.
En tout, 33 travailleurs de la mer et leurs proches, dont 16 aux Îles, se sont ouverts sur les enjeux liés au domaine des pêches et l’impact des changements climatiques sur leur santé mentale.
La Dre Isabelle Goupil-Sormany est médecin clinicienne enseignante adjointe à l’Université Laval (photo: courtoisie)
Selon la chercheuse et médecin Isabelle Goupil-Sormany, les témoignages des pêcheurs illustrent que les contraintes économiques et réglementaires rendent le métier de plus en plus stressant.
Les changements climatiques sont la goutte d’eau qui pourrait faire déborder le vase, illustre-t-elle.
Schéma courtoisie de la Dre Goupil-Sormany
La Dre Goupil-Sormany souligne aussi l’impression de la perte de contrôle et de pouvoir d’action évoquée par les pêcheurs.
Non seulement le prix à payer pour la liberté d’être en mer est de plus en plus élevé, mais les marins se sentent de plus en plus restreints sur l’eau et à quai, avance-t-elle.
La chercheuse compte poursuivre son enquête sur le terrain.
Elle sera de passage sur l’archipel fin octobre et en décembre pour vérifier les premières conclusions de l’étude auprès des acteurs du milieu, incluant les associations de pêcheurs, les élus et le réseau de la santé.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
Le conseil d’administration de la Chambre de commerce des Îles a congédié son directeur général, Alexandre Lavoie.
Par voie de communiqué, les administrateurs indiquent que «le lien de confiance a été irrémédiablement rompu et que la seule décision possible, dans les circonstances, était de mettre fin» à son emploi.
La présidente, Catharina Cyr Leblanc, précise que «des délais raisonnables pour redresser la situation» ont été donnés, mais «qu’il n’y avait pas de correctifs apportés aux manquements».
Alexandre Lavoie était entré en poste en avril 2023.
Le C.A. a décliné la demande d’entrevue de CFIM, mentionnant ne pas vouloir détailler les motifs du licenciement sur la place publique.
M. Lavoie n’a pas non plus fait suite à notre demande de commentaire.
Le conseil d’administration assurera la gestion intérimaire de la Chambre jusqu’à l’embauche d’une nouvelle direction.
Un lac à l’épaule est prévu la semaine prochaine pour mettre à jour l’organisation et réfléchir aux orientations à prendre à court et moyen termes.
La Régie intermunicipale de transport Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (RÉGÎM) a dévoilé en septembre son Plan régional de mobilité durable et collective 2024-2028.
Le document de 56 pages précise la vision de l’organisme ainsi que ses orientations, et dresse un portrait du territoire et des défis qui s’imposent.
La RÉGÎM entend notamment soutenir les démarches de mobilité durable dans la région en favorisant l’accès à différents modes de transport, en électrifiant sa flotte de véhicules et en appuyant les activités de sensibilisation.
Selon diverses consultations menées entre 2021 et 2023, les Madelinots sont réticents à prendre l’autobus en raison des horaires qui leur conviennent peu.
La difficulté à trouver de l’information relative aux services de même que l’absence d’une application mobile sont également évoquées.
La RÉGÎM affirme néanmoins soutenir plusieurs initiatives locales, telles qu’un service de navettes pour les travailleurs temporaires sans véhicule et la coordination des horaires avec les activités parascolaires de la Polyvalente.
Notons qu’en 2023, l’achalandage total sur l’archipel pour les trois circuits de transport en commun a été de 6008 passages.
Le service d’autopartage, offert depuis 2021, a pour sa part été utilisé à 196 reprises durant l’année.
La RÉGÎM n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue.
Le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette (photo: CFIM)
Le juge Pierre Ouellet donne raison sur toute la ligne à la Municipalité, ce qui conforte le maire Antonin Valiquette.
De son côté, l’avocat du demandeur, Maitre Christopher Atchison, indique par courriel que son client est «évidemment très déçu», mais reconnaît et respecte la décision de la cour.
Me Christopher Atchison (photo : Atchison Perrault Avocats inc.)
D’un point de vue juridique, «les circonstances particulières de cette affaire justifiaient une intervention de la part du tribunal», fait-il valoir.
Maitre Atchison ajoute que M. Le Lay n’a pas encore décidé s’il allait porter la cause en appel ou non.
Le demandeur dispose de 30 jours après le dépôt du jugement pour agir.
Le processus de transfert de propriété et de la gestion du CHSLD Plaisance traine en longueur.
Rappelons que le ministère de la Santé et des Services sociaux veut convertir le CHSLD privé non conventionné en établissement public.
Le gouvernement deviendrait propriétaire du bâtiment et assurerait la gestion du volet CHSLD, tandis Résidence Plaisance des Îles (RPDI) poursuivrait ses activités en tant que locataire.
L’offre déposée par Québec en juillet a été refusée par RPDI, qui a ensuite vu sa propre contre-proposition mise au rancard.
Selon Louis Fournier, président de l’organisme, c’est sur la question du montant du bail que les discussions bloquent.
Pour lui, la somme que Québec veut facturer à RPDI mettrait en péril la situation financière de la résidence privée pour ainés, déjà jugée précaire par l’administration.
Résidence Plaisance avait d’ailleurs demandé à rencontrer le ministère le 4 octobre, requête laissée sans réponse.
(Photo: CFIM)
Louis Fournier souligne que la fixation du loyer constitue le dernier obstacle à franchir avant d’en arriver à une entente, ajoutant qu’il demeure «très optimiste et confiant» de parvenir à une solution.
Les parties doivent aussi statuer sur le partage des services.
(Courtoisie CISSS des Îles)
Alors que le CHSLD passerait sous le giron du CISSS des Îles, sa présidente-directrice générale, Sophie Doucet, espère aussi que le dossier progresse.
Du côté du Syndicat des employé-es du CHSLD Plaisance (affilié à la CSN), on estime que les délais dans le changement de statut de l’établissement ont assez duré.
Pour sa présidente, Monica Cormier Boudreau, «l’heure n’est pas aux belles paroles, mais à l’action».
Des travailleuses du Syndicat des travailleurs et travailleuses de la Résidence Plaisance CHSLD des Îles, 2023 (photo : courtoisie – CSN)
Après une promesse de conventionnement qui n’a pas abouti, l’attente liée au transfert vers le CISSS est «insoutenable».
Elle ajoute qu’en parallèle, «la négociation pour la mise en place d’une première convention collective piétine», reprochant à l’employeur de ne pas faire d’efforts significatifs.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Certaines informations contenues dans ce segment sont erronées et/ou méritent des nuances, notamment sur la fixation des loyers au CHSLD Plaisance. Un segment correctif sera ajouté après diffusion, jeudi.
Les traversées entre l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse ne reprendront pas de sitôt.
Le transporteur maritime Northumberland Ferries a annoncé par communiqué la semaine dernière que le NM Saaremaa ne reprendrait pas du service avant au moins le 19 octobre.
Deux des quatre moteurs sont en réparation et «d’autres problèmes» ont été découverts sur les autres propulseurs.
L’autre navire, le NM Confederation, est en cale sèche dans un chantier naval après être entré en collision avec un quai à la mi-septembre.
Selon l’exploitant, les dommages à l’étrave du traversier nécessitent des travaux qui pourraient durer encore neuf semaines.
Sa remise en service ne sera pas possible avant le 9 décembre.
Northumberland Ferries a d’ailleurs contacté d’autres transporteurs afin de voir si des navires étaient disponibles pour assurer la desserte temporairement, sans succès.
La saison de navigation entre les deux provinces se conclut habituellement à la fin décembre.
Le pont de la Confédération, lui, demeure accessible.
Le ministère québécois des Transports avertit les automobilistes que ses équipes mèneront des travaux sur la route 199, dans le secteur de Pointe-aux-Loups.
La stabilisation de talus au kilomètre 52 entraînera une circulation en alternance à compter du 7 octobre, du lundi au jeudi entre 7h et 16h.
Carte: jeu de données, gouvernement du Québec
L’avis prévoit une fin des travaux d’ici le 21 octobre.
De toutes les écoles de l’archipel, c’est à Havre-aux-Maisons que le bâtiment est dans le meilleur état, selon les critères du ministère de l’Éducation.
Construite en 1958, l’école Centrale a connu d’importants travaux de finition intérieure il y a environ cinq ans.
Les salles de toilettes, les planchers et les plafonds ont été refaits dans la partie du bas des deux pavillons, note le directeur des ressources matérielles au Centre de services scolaire des Îles, Jean-Michel Cyr.
L’école Centrale fait d’ailleurs partie de la première phase pour le projet d’embellissement des cours d’école.
Jean-Michel Cyr explique que les budgets réguliers ne prévoient rien pour les aménagements extérieurs, mais qu’un programme gouvernemental dédié rend des sommes disponibles pour ce type de travaux.
Ainsi, le Centre de services prévoit y aller par phases de manière à étaler les investissements sur plusieurs années.
Il ajoute que d’autres partenaires pourraient venir compléter le montage financier, dont l’équipe du Grand défi Pierre Lavoie.
Selon M. Cyr, la première phase du projet sera déposée sous peu et il espère avoir des nouvelles rapidement.
Le réaménagement des cours d’école, estimé à plusieurs centaines de milliers de dollars, est dans les cartons depuis la fin de l’année 2021.
Installé l’automne dernier, le panneau interdisant le virage à gauche sur le chemin Principal, à Cap-aux-Meules, à hauteur du Tim Hortons, a été enlevé sans fanfare ni trompette.
Contacté à ce sujet, le ministère des Transports du Québec indique avoir retiré la signalisation puisqu’il s’agissait d’une pancarte pouvant être uniquement installée à une intersection.
La porte-parole Sophie Gaudreault précise que le panneau ne sera pas remis en place.
Par courriel, elle écrit que le ministère «poursuit son analyse du secteur afin de trouver une solution pour éviter les problèmes de congestion».
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