La CTMA a ajusté la route du Voyageur II pour se rendre à Matane afin de mitiger les effets de la grève des débardeurs du port de Montréal sur le transport des marchandises.
Cet ajustement est en vigueur depuis deux semaines.
Selon la période de l’année, le cargo effectue normalement une liaison hebdomadaire vers Montréal du premier avril à la mi-décembre et se rend à Matane pendant l’hiver.
Par ailleurs, l’horaire du traversier passe à cinq allers-retours par semaine pour le mois de mai, soit un voyage à chaque jour à l’exception des lundis et mercredis.
L’horaire régulier en prévoit normalement six à cette période de l’année.
La coopérative explique qu’en raison du contexte sanitaire et des restrictions qui encadrent les déplacements interrégionaux, le nombre de réservations demeure très faible.
Selon la directrice des communications et du marketing, Claudia Delaney, cinq voyages suffiront à combler les besoins du trafic commercial.
Elle précise toutefois que des traversées pourront être rapidement ajoutées si cela devenait nécessaire.
La présence d’une baleine noire de l’Atlantique Nord force la fermeture temporaire de 2000 kilomètres carrés dans la zone de pêche 12F pendant 15 jours à partir du 29 avril.
Il s’agit du premier spécimen de cette espèce à être repéré par le ministère des Pêches dans les eaux du golfe cette année.
Selon la représentante des crabiers de la zone 12F, Merrielle Ouellet, la fermeture des quadrilatères équivaut à couper l’accès aux fonds de pêches dans le secteur.
Elle ajoute que Pêches et Océans Canada pourrait permettre aux pêcheurs de se déplacer dans la zone 12 de manière provisoire :
Le capitaine du Cap-Adèle, Marcel Cormier, dit être en attente d’une confirmation des modalités liées au déménagement de ses cages et témoigne de la complexité d’aller pêcher dans une autre zone.
Le MPO attendra 9 jours avant de reprendre la surveillance aérienne active dans le secteur.
Si une baleine noire y est à nouveau aperçue, la fermeture sera maintenue pour le reste de la saison.
Le ministère n’a cependant pas encore confirmé sa décision quant à la relocalisation des pêcheurs de la zone 12F.
Après des années de négociations, de comparutions devant la Régie des marchés alimentaires et agricoles et d’analyses de firmes d’experts, l’Office des pêcheurs de homard des Îles et l’Association Québécoise de l’Industrie de la Pêche (AQIP) s’entendent sur une nouvelle mouture de la convention de mise en marché qui dicte la formule de fixation du prix du homard versé à quai.
La signature de la nouvelle convention, qui sera mise à l’épreuve durant la prochaine saison, résulte de concessions faites par les deux parties.
L’AQIP concède le maintien de la moyenne pondérée des trois meilleurs vendeurs dans le calcul du prix, alors qu’elle voulait initialement y intégrer la moyenne des six industriels du plan conjoint, en plus d’accorder la conservation du Seafood Price Current comme valeur témoin du marché.
La nouvelle formule intègre comme prix de référence au marché un ratio obtenu par la division du prix moyen versé aux pêcheurs par le prix moyen du Seafood price current sur trois ans pour le homard d’une livre et demie.
Le directeur général de l’AQIP, Jean-Paul Gagné
Les multiplicateurs de la formule ramènent la valeur du prix payé au pêcheur à près de 69% de la valeur témoin, en éliminant la notion d’écart de 25 sous qui représentait le seuil permettant d’ouvrir les négociations d’ajustements, alors qu’auparavant le ratio tournait plutôt autour de 74%, une proportion déconnectée de la réalité pour les acheteurs aux Îles selon le directeur de l’AQIP, Jean-Paul Gagné :
Selon le président de l’Office des pêcheurs, Pascal Chevarie, la formule élaborée par les firmes Deloitte et Forest Lavoie Conseil, qui contrairement à l’ancienne version s’ajustera en fonction de l’état des marchés, est plus représentative et ne risque plus d’être remise en question par le tribunal d’arbitrage de la Régie des marchés alimentaires et agricoles du Québec :
Le président de l’Office des pêcheurs de homard des Îles, Pascal Chevarie
La répartition sur les ventes de homard par les acheteurs du plan conjoint demeure la même, soit une part de 75% du prix de vente qui revient aux pêcheurs sur les 3 premiers dollars par livre, et de 90% sur l’excédent.
Alors qu’en 2020, l’Office des pêcheurs de homard des Îles demandait déjà aux 325 détenteurs de permis de ne pas utiliser de maquereau frais comme appât, étant donné qu’il est susceptible de développer une toxine qui rend le homard impropre à la consommation s’il n’est pas préalablement refroidi ou congelé, l’interdiction est maintenant inscrite à la convention de mise en marché pour 2021.
L’entente prévoit aussi l’utilisation uniforme des bacs de 16 livres et demie pour le pesage ainsi que l’identification du homard des Îles, au moyen d’élastiques qui seront distribués à l’ensemble de la flotille à partir de 2022 :
Ni l’Office ni l’AQIP n’ont voulu commenter la demande d’ajustement monétaire actuellement sur la table pour trois des neuf semaines de la saison 2020, pour lesquelles les homardiers madelinots demandent une bonification globale de 2 millions 191 mille dollars par rapport au prix reçu.
D’autre part, le directeur général de l’AQIP, Jean-Paul Gagné, se dit optimiste par rapport à l’état du marché du homard pour la saison qui s’ouvrira normalement le 8 mai aux Îles.
Selon lui, la demande sera forte puisque la plupart des clients ont maintenu des inventaires très bas depuis l’an dernier compte tenu des consignes sanitaires et des fermetures liées à la pandémie.
Il anticipe un prix versé à quai autour de 8 dollars la livre en Gaspésie pour la première semaine de la saison, en rappelant que le prix aux Îles est souvent semblable à celui de la péninsule.
L’Office et l’AQIP évalueront la performance de la nouvelle formule de calcul du prix du homard pour chacune des semaines de la saison avant de s’entendre sur un renouvellement à plus long terme, au-delà de 2021.
Le bilan quotidien de la Santé publique Gaspésie-les Îles dénombre mardi 4 nouveaux cas de COVID-19 dans la région, dont un ajouté au bilan de l’archipel.
Dans une entrevue sur nos ondes, le directeur régional de la Santé publique, Yv Bonnier-Viger, a rappelé que les bilans servent avant tout à la compilation des statistiques, peu importe la charge virale des tests, et qu’il ne s’agit pas de diagnostics formels.
Il rappelle que des cas sporadiques au bilan, qui s’avèrent finalement être des faux positifs ou des charges virales faibles, ne justifient pas l’inquiétude d’une détérioration significative du portrait épidémiologique des Îles:
Le bilan régional affiche également trois nouvelles guérisons et 14 cas actifs.
Au Québec, ce sont 899 nouveaux cas qui ont été recensés mardi, ainsi que 12 décès liés à la COVID-19 et 667 personnes hospitalisées, dont 170 aux soins intensifs.
Un projet de règlement publié dans la Gazette officielle du Québec dispenserait les centres de services scolaires de consulter les comités de parents avant d’établir les règles de passage du primaire au secondaire.
La Fédération des comités de parents a dénoncé lundi la suppression du droit qui leur permettait d’avoir leur mot à dire dans la démarche.
Son président, Kévin Roy, souligne que le gouvernement s’autorise cette modification sans être passé par le processus législatif d’adoption de projet de loi qui inclut des consultations et des commissions parlementaires.
Le président de la Fédération des comités de parents du Québec, Kévin Roy
Il ajoute que Québec a plutôt choisi d’altérer unilatéralement la loi, un peu plus d’un an après son adoption sous le bâillon, dans un projet de règlement qui est surtout consacré à l’harmonisation de la terminologie du texte légal :
La Fédération avait déposé une trentaine d’exigences suite au dépôt du projet de loi à l’automne 2019, qui incluaient notamment l’assignation d’un parent d’enfant avec des besoins particuliers ou en difficulté d’apprentissage (EHDAA) au sein des conseils d’administration des centres de services scolaires.
Kévin Roy relance la demande qui n’a jamais été réalisée, malgré les représentations répétées de la Fédération des comités de parents :
Le projet de règlement paru dans la Gazette officielle du Québec du 10 mars est affiché pour une période de 45 jours, durant laquelle les intervenants interpellés peuvent émettre leurs commentaires ou avis. Une fois cette période terminée, une nouvelle publication du règlement dans la Gazette entrerait officiellement en vigueur 15 jours plus tard.
La majorité des cas de COVID-19 récemment annoncés aux Iles-de-la-Madeleine se sont avérés faux-positifs dans les jours suivant leur apparition dans les bilans quotidiens.
Si ces ajustements soulèvent l’étonnement et sèment parfois la confusion, selon la santé publique, il est essentiel de garder en tête le contexte de veille des données où l’on note, par souci de transparence, tous les tests positifs.
Le test de dépistage
Lors d’un test de dépistage de la COVID-19, on cherche à retrouver et tracer des acides nucléiques, qui sont des composantes du noyau du virus.
Pour y arriver, la machine procède à l’amplification de la séquence prélevée dans l’écouvillon, ce qu’on appelle le cyclage thermique.
Le directeur régional de la santé publique, le docteur Yv Bonnier Viger, explique qu’à l’intérieur d’un certain seuil, le cas est très clairement positif.
Une zone grise demeure toutefois lorsque les molécules virales sont identifiées seulement à partir d’une amplification élevée.
Chaque cas détecté est ainsi considéré comme étant actif jusqu’à ce qu’un second test démontre le contraire.
Le travail d’enquête
Lorsque le résultat est peu concluant, comme dans le cas d’une faible charge virale ou d’une erreur de laboratoire, c’est à partir du travail d’enquête qu’on détermine si la personne a été en contact avec le virus.
Le docteur Bonnier Viger reconnait qu’en étant dans un petit milieu peu touché, la marge d’erreur du testage est beaucoup plus visible.
Il rappelle que les bilans quotidiens ne constituent pas un diagnostic médical et que pour des raisons de confidentialité, les valeurs sont biffées des tableaux lorsqu’elles permettent d’identifier les personnes touchées.
Une résidente de Bassin, Carmelle Lapierre, a remporté trois millions de dollars le 17 avril dernier grâce à un billet de loterie Triple million qu’elle a reçu en guise de cadeau d’anniversaire.
Carmelle Lapierre a remporté un des 10 gros lots de 3 millions de dollars au Triple million de Loto-Québec
La Madelinienne de 65 ans en profitera pour prendre sa retraite, elle qui était travailleuse saisonnière dans le domaine de la restauration jusqu’ici.
Elle précise que son mari, Lionel Vigneau, entamera prochainement les démarches afin de se départir du garage dont il est copropriétaire depuis plus de 30 ans.
Mme Lapierre ajoute qu’elle ne réalise pas encore tout à fait les implications d’un prix aussi élevé, elle qui attend encore les dernières confirmations de Loto-Québec :
Carmelle Lapierre souligne qu’elle compte se montrer reconnaissante envers la famille qui lui a offert le billet gagnant et compte aussi se montrer raisonnable dans la gestion de la nouvelle fortune qui profitera à sa famille proche :
C’est la deuxième fois en moins de deux ans qu’un lot d’un million de dollars ou plus est remporté par quelqu’un ayant acheté son billet à l’épicerie Jalco, à Bassin
Le billet a été vendu à l’Épicerie Jalco qui recevra normalement 1% de la valeur du prix, soit 30 mille dollars, qui serviront selon la propriétaire Gabrielle Vigneau à moderniser les équipements du commerce.
Deux projets madelinots ont été célébrés lors de la 23ème édition du Défi OSEntreprendre Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine, le 21 avril.
Le concours québécois récompense les initiatives entrepreneuriales dans le milieu scolaire et au sein des entreprises.
D’une part, c’est le potager pédagogique du campus des Îles qui a remporté le prix dans la catégorie Collégial et une bourse de 500$, au grand plaisir de la responsable du projet, Josiane Bergeron, qui fait savoir que l’argent sera ajouté au fonds de fonctionnement de l’activité :
D’autre part, le futur café/buvette Chez Renard a aussi été sacré lauréat dans la catégorie Services aux entreprises.
La copropriétaire de l’établissement, Ève Beaudoin-Galaise, s’est réjouie de la reconnaissance et mentionne que les 1500$ reçus serviront de coussin financier pendant les travaux d’aménagement en cours :
Les deux galas régionaux du Défi OSEntreprendre, tenus sous forme virtuelle, étaient présidés par la Madelienne et propriétaire du magasin Vrac et Bio, Amanda Poirier, elle-même lauréate d’un prix Coup de coeur du Défi en 2019.
Après plusieurs années d’efforts, le Bon goût frais des Îles et la Communauté maritime sont parvenus à conclure une entente sectorielle de trois ans avec le gouvernement du Québec et avec l’Union régionale des producteurs agricoles (UPA).
Répartie en deux volets, l’enveloppe globale de 448 000$ de l’entente permettra au Bon goût frais de bonifier et de stabiliser à plus long terme son fonctionnement, habituellement négocié à l’année.
De plus, les 237 000$ sur deux ans dédiés à la Planification stratégique du secteur agroalimentaire permettront de quadrupler la valeur des soutiens financiers dédiés aux projets de développement d’entreprises.
La directrice générale du Bon goût frais des Îles, Caroline Jomphe
La directrice du Bon goût frais, Caroline Jomphe, souligne qu’il s’agit d’une première entente du genre pour le secteur agroalimentaire madelinot.
Les sommes devront être utilisées d’ici 2023, par exemple en élargissant la portée des projets de valorisation existants ou encore en finançant des initiatives individuelles ou collectives de producteurs qui ont jusqu’au 21 mai pour soumettre leurs demandes:
La présidente de l’organisme, Renée Landry, souligne que l’exécutif du Bon goût frais travaille depuis plusieurs années auprès des différents partenaires afin d’obtenir une entente sectorielle spécifique à l’archipel.
La présidente du Bon goût frais des Îles, Renée Landry
Elle se dit heureuse de la latitude accordée dans la gouvernance des fonds et de la réédition de compte assouplie pour l’organisme:
Les projets individuels de développement pour les entreprises agroalimentaires pourront être financés jusqu’à un maximum de 15 000$ dollars à partir de l’enveloppe de l’entente sectorielle, alors que les projets collectifs pourront recevoir jusqu’à 30 000$.
Les acquisitions de terres agricoles à des fins de conservation ne sont cependant pas admissibles.
Caroline Jomphe n’exclut pas toutefois l’idée d’inclure de telles initiatives par le biais du projet Terrafoin dans une prochaine entente sectorielle.
On apprenait dans le Radar et à Radio-Canada la semaine dernière que le ministère des Pêches et des Océans envisage d’imposer une limite de captures de maquereaux en pêche récréative étant donné le déclin du stock.
Le superviseur à la protection et à la conservation, Simon Richard, souligne qu’il n’y a pour l’instant aucune modification règlementaire en vigueur.
Le superviseur local à la Protection et conservation au MPO, Simon Richard
Il précise néanmoins que les résultats d’une consultation suggèrent en effet l’imposition d’un plafond de 20 maquereaux par jour aux pêcheurs récréatifs par souci de cohérence avec l’état de la biomasse qui se situe dans la zone critique de l’approche de précaution.
Advenant l’adoption d’une nouvelle limite, Simon Richard entend d’abord s’appuyer sur la sensibilisation, mais reconnaît que les agents des pêches auront du pain sur la planche pour faire respecter une telle mesure :
La pêche récréative au poisson de fond à moins de 50 mètres des côtes, et pour un maximum de 15 poissons, est ouverte aux Îles depuis le10 avril sauf pour la morue, l’aiglefin, la goberge, la merluche et les espèces interdites.
Entre le 24 juillet et le 29 août, les pêcheurs ont le droit de combiner jusqu’à cinq morues ou merluches blanches dans leurs captures récréatives, toujours limitées à 15 spécimens prises entre le lever et le coucher du soleil :
Source: MPO
Le MPO rappelle que la pêche récréative au flétan, à la raie, ainsi qu’aux Loups Atlantique, à Tête large ou Tacheté, est interdite en tout temps.
Le photographe Yoanis Menge a été sacré Artiste de l’année aux Îles-de-la-Madeleine par le Conseil des arts et des lettres Québec la semaine dernière.
La Corporation culturelle des Îles, Arrimage, lui a appris la nouvelle via une vidéo publiée sur Facebook.
Le photographe s’est dit très ému par la récompense et par les témoignages d’amis et collègues qui l’ont accompagné dans son parcours :
Le prix du CALQ est assorti d’une bourse de 10 mille dollars, montant qui sera utilisé pour mettre sur pied une prochaine expédition à Pond-inlet à l’extrême nord du Nunavut sur le thème de la chasse au narval :
Une capsule vidéo le mettant à l’honneur sera tournée aux Îles puis diffusée sur le site de la Fabrique culturelle de Télé-Québec.
La direction régionale de santé publique annonce deux nouveaux cas de COVID-19 répertoriés aux Iles-de-la-Madeleine dans son plus récent bilan.
La santé publique confirme aussi quatre nouvelles guérisons sur le territoire, ce qui porte le total des infections actives dans la région à 28, dont 22 identifiées dans trois MRC gaspésiennes.
Le tableau des statistiques affiche toujours moins de cinq cas actifs aux Îles, sans autre précision.
Une personne originaire de la région est présentement hospitalisée.
Dans la province, une légère baisse est observée tant du côté des cas actifs que des hospitalisations et des patients traités aux soins intensifs.
Presque deux ans après l’ouragan Dorian, les travaux d’urgence de stabilisation de la falaise derrière le cinéma Cyrco, à Cap-aux-Meules, débuteront le 26 avril.
Le propriétaire du bâtiment, Patrick Chevarie, mentionne que les crevasses qui atteignent presque la structure seront comblées par le contracteur Larebel d’ici les trois prochaines semaines.
Courtoisie
Le montage financier du projet s’élève à 330 000$, financé par le ministère de la Sécurité publique :
Patrick Chevarie se dit plus que soulagé du début imminent du chantier, rappelant l’importance que le bâtiment à ses yeux :
Il souligne que tous les services demeureront ouverts pendant la durée des travaux, exception faite des deux restaurants, Subway et A & W.
La stabilisation de la falaise derrière le cinéma s’intégrera au projet de protection du littoral de Cap-aux-Meules porté par la municipalité à la suite de la signature d’un protocole d’entente de 8 millions de dollars avec la Sécurité publique du Québec.
Le ministère des Transports du Québec investit 314 millions de dollars dans la région Gaspésie—Iles-de-la-Madeleine pour les deux prochaines années.
Environ 30% de ces sommes sont destinées à des travaux de pavage alors que 137 millions sont affectés au réseau ferroviaire gaspésien.
Aux Iles, c’est dans le secteur de Pointe-aux-Loups, fortement touché par l’érosion côtière, que seront dirigés la majorité des investissements.
Travaux du MTQ contre l’érosion à Pointe-aux-Loup
Le ministre des Transports, François Bonnardel, explique la nature des travaux d’empierrement et de recharge dunaire qui seront réalisés à partir d’une enveloppe de 21 millions de dollars sur deux ans.
De son côté, le chef de services au MTQ, Yves Berger, mentionne qu’on utilisera le sable issu des opérations de dragage de Mines Seleines.
Le directeur régional du MTQ, Yves Berger
Il précise que le MTQ s’intéresse toujours au projet-pilote du CERMIM et de la CTMA, qui développent une nouvelle méthode qui consiste à pomper le sable sur des bancs d’emprunt au large des côtes au lieu de pelleter du sable souvent contaminé par des hydrocarbures dans les ports de pêche.
Si les conclusions du projet de recherche sont positives, le sable serait donc prélevé à plusieurs kilomètres au large des côtes pour être directement acheminé sur des sites de recharges de plages au moyen des pompes
Par ailleurs, selon le ministre Bonnardel, les investissements dans le réseau routier s’inscrivent dans la relance économique régionale, soulignant le rehaussement de ceux-ci depuis son entrée en poste.
Ce sont 97% des projets annoncés en 2020 qui ont été réalisés par le ministère des Transports du Québec, ce qui constitue une hausse du taux de réalisation qui se chiffrait autour de 90% en 2018.
Après quelques semaines de retard par rapport à l’aile des résidences pour personnes âgées autonomes, la portion de 65 places du CHSLD de la Résidence Plaisance a ouvert ses portes la semaine dernière.
Photo: CHSLD Résidence Plaisance
Dans un premier temps, 29 résidents qui se trouvaient au Site non traditionnel de soins au Château Madelinot, accompagné du personnel infirmier, ont d’abord été transférés en collaboration avec l’équipe du CISSS.
La directrice des soins infirmier au CHSLD Plaisance, Céline Cummings, explique qu’on accueillera par petits groupes d’ici la mi-mai prochain l’ensemble des 61 résidents, alors que les quatre autres places sont destinées aux besoins de répits et aux soins palliatifs :
L’ouverture de l’aile CHSLD de la résidence initialement prévue en mars, a été retardée en raison de délais ou de retours d’équipements, comme par exemple un électrocardiogramme ou des outils de mobilisation.
La directrice des soins infirmiers au CHSLD Résidence Plaisance, Céline Cummings
Mme Cummings souligne qu’en attendant de recevoir la totalité de son matériel, les quatre étages du CHSLD Plaisance fonctionnent bien grâce notamment à des prêts d’équipements de la part du CISSS des Îles :
Plusieurs des résidents qui habitaient dans des ressources d’hébergement existantes recevront des soins particuliers mieux adaptés en CHSLD, conformément à l’évaluation uniforme de leur état par le réseau de la santé.
Photo: CHSLD Résidence Plaisance
Avec l’ouverture du nouveau bâtiment, l’offre de places en soins de longue durée passe de 64 à 129 dans l’archipel.
La direction régionale de santé publique annonce six guérisons dans la région et trois nouveaux cas en Gaspésie dans son plus récent bilan.
Selon les données transmises, 24 des 30 cas présentement actifs dans la région sont répertoriés dans les MRC d’Avignon, de Rocher-Percé et de Côte-de-Gaspé.
La santé publique précisait mardi que l’ensemble des infections actives en Gaspésie sont associées à trois personnes ayant voyagé en zone orange ou rouge avant l’entrée en vigueur de l’interdiction de déplacement.
Pour le moment, très peu de détails sont offerts quant au cas annoncé plus tôt cette semaine aux Iles.
Selon le directeur régional de la santé publique, le docteur Yv Bonnier-Viger, il est probable qu’il s’agisse d’une personne chez qui l’on a détecté une faible charge virale, bien qu’il ne puisse se prononcer définitivement avant l’analyse des tests subséquents.
Toujours selon lui, au-delà des cas annoncés sporadiquement dans les bilans quotidiens qui s’avèrent souvent guéris, c’est surtout l’absence d’éclosion sur le territoire des Iles-de-la-Madeleine depuis le début de la pandémie qui caractérise le portrait sanitaire favorable de l’archipel.
Après avoir relocalisé en fin de semaine les 29 résidents en attente d’une place en hébergement au CHSLD de la Résidence Plaisance, le CISSS des Îles ferme le Site non traditionnel de soins temporaire du Château Madelinot.
Un site non traditionnel de soins avait été aménagé au Château Madelinot l’automne dernier
La PDG du CISSS, Jasmine Martineau, souligne toutefois qu’on aménagera prochainement un autre site qui servira de zone de transition pour d’éventuels cas de COVID-19 qui devraient être placés en isolement :
La PDG du CISSS, Jasmine Martineau
On apprenait également à la dernière réunion du conseil d’administration de l’établissement qu’une nouvelle livraison de vaccins Moderna devrait arriver aux Îles la semaine prochaine.
La cheffe de programme à la Santé publique, Marilyn Boudreau
Bien qu’on ne connaisse pas encore le nombre de doses qui seront reçues, la cheffe de programme de la santé publique Marilyn Boudreau précise les groupes prioritaires ciblés :
Alors qu’on anticipait en mars un déficit d’un million et demi de dollars au CISSS des Îles pour l’exercice annuel qui se terminait au 31 mars, le directeur des services administratifs, Claude Cyr, explique que le manque à gagner global passera vraisemblablement en dessous du million de dollars.
Le directeur des services administratifs du CISSS des Îles, Claude Cyr
Le rapport financier de l’exercice 2020-2021 sera remis en juin et grâce à des confirmations de transferts par le ministère de la Santé, notamment pour des compensations de certains frais de médicaments, le CISSS des Îles pourrait être exempté de la présentation d’un plan de redressement :
Le CISSS des Îles dépense moins que le plafond fixé pour le temps supplémentaire et pour l’assurance salaire, grâce au processus de retour au travail progressif des employés en congé de maladie.
Cependant, les dépenses liées à la main-d’œuvre indépendante demeurent supérieures aux engagements avec le ministère, ce qui explique notamment le budget déficitaire de l’établissement de santé madelinot.
Claude Cyr souligne que la pénurie de main-d’œuvre est une problématique généralisée et que des représentations concertées des CISSS aux échelles régionale et nationale sont déjà amorcées avec Québec :
Il a aussi été question de travaux terrains avec des équipes professionnelles du ministère afin d’évaluer les emplacements potentiels d’une Maison des aînés de 12 places aux Îles.
À ce sujet, la PDG Jasmine Martineau dit s’attendre à une annonce ministérielle d’ici la fin de l’été.
En réunion du conseil d’administration, une résolution a été adoptée pour explorer l’opportunité d’acquérir une parcelle de terrain du Comité des Loisirs de Fatima afin d’agrandir les locaux du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et du trouble du spectre de l’autisme.
La somme prévue pour l’acquisition du terrain est évaluée à 30 000$.
La caserne de l’Est, qui dessert les secteurs de Grosse-Ile et de Grande-Entrée, sera considérablement rénovée afin de régler des problèmes décriés par le milieu depuis 2009, puis confirmés par une analyse réalisée en 2017.
La communauté maritime a adopté une résolution la semaine dernière afin de lancer un appel d’offres pour la mise aux normes de l’établissement.
Les travaux sont estimés à plus de 400 mille dollars et seront financés via un règlement d’emprunt d’un demi-million de dollars, permettant de couvrir d’éventuels surcoûts.
La mairesse de Grosse-Ile, Rose-Elmonde Clarke, explique que la problématique se situe principalement du côté de l’isolation, qui rend l’environnement hostile pour les pompiers-volontaires.
Pour exemplifier l’ampleur du besoin de réinvestir, elle cite notamment des périodes de gel des conduits d’eau et des difficultés en ce qui a trait à la couverture cellulaire, particulièrement exposées lors de pannes de courant.
Selon madame Clarke, la situation était à ce point intenable que certains pompiers-volontaires en perdaient leur intérêt pour le service public.
L’ouverture des soumissions est prévue à la fin du mois de juin, afin de compléter les travaux cet automne.
De son côté, la mairesse ajoute qu’elle espère qu’il n’y aura pas de délais.
Le Madelinot de 47 ans, Stéphane Bourque, comparaît cette semaine au Palais de Justice de Havre-Aubert pour faire face à des chefs d’accusation de possession de stupéfiants, de séquestration, de menaces et de méfaits.
Photo: Facebook Stéphane Bourque
Dans sa dénonciation au Directeur des poursuites criminelles et pénales, l’agent de la SQ ayant procédé à l’arrestation révèle qu’en octobre 2019, l’accusé aurait emprisonné ou saisi une femme contre son gré.
Toujours selon l’officier, Stéphane Bourque se serait livré à des voies de faits sur la victime présumée, l’aurait menacée et aurait brisé son téléphone cellulaire.
Le document ajoute que l’accusé aurait également harcelé la potentielle victime entre octobre 2019 et juillet 2020.
Le dossier judiciaire en est à l’étape d’orientation et de déclaration, où la défense examine les éléments de preuves du procureur.
La défense pourra ensuite orienter sa stratégie soit vers la remise d’un plaidoyer, vers une requête d’enquête préliminaire ou encore vers la tenue d’un procès.
M. Bourque doit aussi répondre à des accusations de conduite d’un véhicule sous l’effet de drogues ainsi qu’à des accusations de possession de cocaïne dont les faits remontent à octobre 2018.
Ces accusations en sont à l’étape du procès pro forma.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, réagit favorablement au budget Freeland en soulignant l’allongement des prestations de maladie d’assurance-emploi et la poursuite des programmes de soutien aux entreprises affectées par la pandémie.
Le maire des ÎLes, Jonathan Lapierre
Il note aussi les investissements annoncés pour les ports pour petits bateaux, mais il se dit toutefois déçu de ne voir aucune enveloppe destinée à la réfection des installations portuaires commerciales
Selon la députée et ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier, la bonification de 670 millions de dollars au Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes naturelles, comme les milieux littoraux victimes d’érosion, permettra de financer des ouvrages jusqu’ici inadmissibles :
Diane Lebouthillier rejette l’idée que le budget met la table pour des élections à l’automne, préférant plutôt parler de mesures ciblées afin d’assurer une relance économique qui tient compte des citoyens plus vulnérables.
La députée fédérale et ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier
Elle ajoute que le dossier des investissements dans le port commercial de Cap-aux-Meules fait toujours l’objet de discussions au conseil des ministres, mais qu’il est trop tôt pour annoncer quoi que ce soit.
Elle affirme la même chose par rapport à la future répartition des 300 millions de dollars annoncés pour les ports pour petits bateaux.
Deux nouveaux cas de COVID-19 sont répertoriés en Gaspésie dans le plus récent bilan de la direction régionale de santé publique.
On annonce du même coup cinq nouvelles guérisons, ce qui porte le total des infections actives dans la région à 33, dont une personne hospitalisée.
Le tableau des statistiques affiche toujours moins de cinq cas actifs aux Iles, sans autre précision.
À l’échelle de la région, le nombre de cas associés à des variants fait un bond de 17 dans le bilan quotidien et passe de 20 à 37.
Rappelons que la santé publique procède au criblage de tous les tests positifs de COVID-19, permettant de déterminer après analyse si l’infection correspond au profil d’un variant.
Le traitement des résultats explique pourquoi cette valeur est supérieure au nombre de cas considérés actifs.
Le budget fédéral abolit d’ici septembre la semaine de carence pour les prestataires d’assurance-emploi et fera passer de 15 à 26 semaines la période maximale des prestations de maladie à partir de 2022.
Ottawa élargit également le programme de compensation pour les employeurs qui embauchent de la main-d’œuvre étrangère temporaire qui doit observer une quarantaine en offrant jusqu’à 1500$ par travailleur d’ici le 15 juin et 750$ par la suite.
Les programmes de Subvention salariale et de la Subvention au loyer pour les entreprises ayant subi des pertes de revenus liées à la pandémie seront réduits à partir du 4 juillet et seront éliminés à l’automne.
Un nouveau programme d’aide à l’embauche est toutefois annoncé pour les entreprises, qui pourront aussi demander d’ici le 30 juin le prêt du compte d’urgence allant jusqu’à 60 000$, avec un congé de remboursement de 20 000$ si le reste du prêt est remboursé d’ici décembre 2022.
En environnement, le budget mentionne une enveloppe de 670 millions de dollars pour des projets de résilience aux changements climatiques, par exemple pour l’atténuation et la restauration des milieux littoraux.
Le budget prévoit également 300 millions de dollars sur deux ans destinés aux Ports pour petits bateaux, mais rien n’est indiqué concernant les installations portuaires commerciales.
Ottawa prévoit aussi bonifier de 10 millions de dollars son programme de récupération des engins fantômes.
Les prestations mensuelles de la Sécurité à la vieillesse seront bonifiées de 10% à partir de juillet 2022 pour les personnes âgées de 75 ans et plus.
D’ici là, les prestataires qui auront plus de 75 ans en juin 2022 recevront cet été un chèque de 500$ qui ne sera pas inclus dans le calcul des versements au supplément du revenu garanti.
Le secteur du tourisme se prépare en vue d’une saison estivale comparable à 2019 en termes d’occupation, malgré l’incertitude entourant le contexte sanitaire dans la province.
Le président de Tourisme Iles-de-la-Madeleine, Jacky Poirier, confirme que la destination est toujours très populaire et rappelle que les entrepreneurs et les visiteurs ont appris à s’adapter aux différentes mesures l’été dernier.
Le président de Tourisme Îles-de-la-Madeleine, Jacky Poirier
Il voit aussi d’un bon œil la proportion de Madelinots qui sont désormais vaccinés et l’objectif provincial de distribuer une première dose à tous les Québécois avant le 24 juin.
Si la CTMA confirmait vendredi un taux de réservation s’apparentant à 70% des passagers transportés en 2019, le président de l’ATR indique qu’il en va de même pour l’hébergement et la location de voitures.
Selon M. Poirier, même dans un contexte sanitaire favorable, le nombre de visiteurs accueillis normalement entre le 15 juillet et le 15 août représente une forme de limite à ne pas surpasser pour amoindrir les effets du tourisme sur les infrastructures et sur les perceptions des Madelinots.
Il explique que plutôt que de chercher à intensifier cette période déjà saturée, l’ATR travaille à allonger la saison en développant des niches.
L’observation des blanchons est l’un des exemples de « tourisme de niche» permettant d’accueillir des visiteurs à l’extérieur des périodes de pointe. Photo: Hôtels Accents
Il constate aussi des changements dans les habitudes des visiteurs qui semblent être de plus en plus nombreux à choisir les véhicules récréatifs.
Tourisme Iles-de-la-Madeleine poursuit sa veille du contexte sanitaire provincial et répond quotidiennement à des interrogations de ses membres et de visiteurs.
La direction de la Santé publique Gaspésie-les Îles ajoute un nouveau cas de COVID-19 au bilan de l’archipel dans sa mise à jour de lundi.
Le tableau des statistiques affiche toujours moins de cinq cas actifs aux Îles, sans autre précision.
Source: Santé publique Gaspésie-les Îles
Il pourrait donc s’agir d’une personne infectée avec une adresse aux Îles mais qui se trouve en dehors de l’archipel, d’une personne aux Îles testée positive avec une charge virale faible et considérée comme guérie après un second résultat négatif, ou bien d’un cas bel et bien actif et en quarantaine.
Selon le bilan de la Santé publique, 27 des 36 cas actifs de la région sont situés dans les MRC de Côte-de-Gaspé, d’Avignon et de Rocher-Percé.
La valeur exacte des autres MRC ne sont pas révélées par souci de confidentialité.
Le bilan régional de lundi compte 4 guérisons et 20 cas actifs sont présumés ou confirmés comme des variants du virus.