Carole Lemieux a remplacé Janice Turnbull à la direction générale de la Municipalité de Grosse-Île.
En poste à temps partiel et par intérim depuis la mi-novembre, la native de l’Abitibi-Témiscamingue occupe officiellement ses fonctions depuis le mois dernier.
Après avoir complété une technique en administration et un baccalauréat en comptabilité, elle a surtout œuvré comme comptable agréée avant de faire un virage professionnel vers une vocation plus sociale.
Elle et sa famille sont des habitués des régions, souligne Carole Lemieux.
Alors quand une opportunité sur l’archipel s’est présentée à son conjoint, la quarantenaire s’est mise à feuilleter les offres d’emplois locales avant de tomber sur celle de la municipalité anglophone.
Même s’il s’agit de sa première expérience au palier municipal, elle se sent déjà à sa place.
Mme Lemieux planche actuellement sur la mise aux normes de certaines installations municipales, dont l’amélioration des accès à la plage de Old Harry, qui «ont besoin d’amour».
Elle travaille également sur la suite de l’aménagement du parc intergénérationnel du village, inauguré en septembre 2022.
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La Corporation culturelle des Îles, Arrimage, a dévoilé mardi soir le tout premier portait sectoriel des arts et de la culture du territoire.
Réalisé par la firme Dubois Tétu, le volumineux document s’appuie sur des données institutionnelles ainsi que des sondages et des rencontres menés auprès d’artistes, d’organisations culturelles et de citoyens.
Le portrait recense 182 artistes sur le territoire, regroupés dans cinq disciplines.
Parmi les constats clés dégagés, le manque d’espaces dédiés à la pratique et la diffusion artistiques est criant, dénote la directrice d’Arrimage, Anne-Marie Boudreau.
Elle établit une corrélation entre cet enjeu et l’évaluation des lieux de diffusion par les citoyens ayant répondu au sondage, qui ont accordé en moyenne un peu plus que la note de passage aux infrastructures culturelles.
D’ailleurs, le public madelinot est un grand consommateur d’arts et de culture, particulièrement de chanson et de musique.
Neuf répondants sur dix ont fréquenté un festival et un lieu culturel dans la dernière année, mais le tiers estime que l’offre n’est pas suffisante en dehors de la période estivale.
De plus, le portrait permet de constater que le secteur constitue un attrait touristique important, explique Sophie Dubois, de la firme Dubois Tétu.
Finalement, elle souligne le consensus vis-à-vis une identité culturelle propre à l’archipel, caractérisée par l’insularité, le contexte maritime ainsi que l’éloignement et ses défis, entre autres.
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La Maison des jeunes des Îles s’est vue octroyer 53 580 dollars afin de soutenir ses activités de rattrapage scolaire destinées aux adolescents.
Cette somme attribuée par le ministère de l’Éducation permettra notamment d’ajouter des plages horaires pour l’aide aux devoirs et d’offrir des ateliers aux parents de jeunes ados.
La directrice de l’organisme, Nadine Lapierre, explique que cet argent servira aussi à faciliter la transition des élèves de 6e année en vue de leur entrée au secondaire.
La directrice de la MDJ des Îles, Nadine Lapierre (photo: CFIM)
Elle ajoute qu’une partie du montant accordé servira à l’achat de matériel informatique pour que les jeunes puissent faire leurs devoirs à la MDJ.
Interrogée sur les orientations budgétaires de Québec en ce qui a trait au financement des organismes communautaires, elle déplore que l’accent soit mis sur le soutien par projet plutôt qu’à la mission.
Mme Lapierre souligne que la Maison des jeunes serait en mesure d’offrir de meilleures conditions de travail à son personnel et d’avoir plus de prévisibilité dans ses activités avec un meilleur soutien à la mission.
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L’an dernier, la présence massive de produits russes sur les marchés japonais et la concentration des exportations vers les États-Unis sont venus déstabiliser le modèle de la pêcherie, faisant chuter le prix versé à quai de plus de 67% par rapport à 2022.
Données : Pêches et Océans Canada // Tableau : Institut de recherche en économie contemporaine
Le chercheur Gabriel Bourgault-Faucher note que les pêcheurs et transformateurs québécois sont particulièrement vulnérables devant la concurrence étrangère et la conjoncture mondiale.
Il rappelle toutefois que les volumes débarqués viennent en quelque sorte compenser les prix modestes.
Selon la fiche technique publiée lundi par l’IREC, les échos des acteurs du secteur laissent présager un prix semblable à 2023.
Le caractère cyclique de la ressource est aussi un obstacle à la pérennité de la pêcherie, selon M. Bourgault-Faucher.
Par ailleurs, Pêches et Océans Canada dévoilait vendredi les quotas de crabe des neiges pour les homardiers madelinots.
L’allocation s’établit à 60,56 tonnes pour la zone 12 et à 22,47 tonnes pour la 12F, répartis entre le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Iles et la Inshore Fisherman Association dans une proportion de deux tiers et un tiers respectivement.
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Au terme du premier tour des demandes d’admission, le campus collégial madelinot présente le plus haut taux de rétention des jeunes de la région qui entreprennent des études supérieures localement.
Cette année, 83,5% des finissants du secondaire qui habitent la Gaspésie et les Îles ont choisi de poursuivre leur cheminement scolaire au cégep régional.
Sur l’archipel, le taux de rétention atteint 86%, ce qui réjouit le directeur des études, Serge Rochon.
En date du 1er mars, 45 demandes ont été acheminées au campus madelinot en prévision de la session automnale, en comparaison avec 57 l’an dernier.
Cette baisse n’inquiète pas M. Rochon, qui l’explique par l’amincissement des cohortes de la Polyvalente des Îles.
Le directeur des études au Cégep de la Gaspésie et des Îles, Serge Rochon (photo: Roger St-Laurent)
Il s’attend à un rehaussement de ce nombre après les autres tours d’admission.
D’autre part, le programme Arts, lettres et communication ne sera pas offert à l’automne, après plusieurs années de défis d’attractivité.
Avec aucune demande d’admission reçue, la formation préuniversitaire est «victime de la démographie» madelinienne, selon Serge Rochon.
En tout, 783 personnes se sont montré intéressées à s’inscrire au Cégep de la Gaspésie et des Îles, dont plus du quart provient de l’extérieur de la région.
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La Municipalité des Îles reçoit 1 063 624 dollars dans le cadre du programme Accélérer la transition climatique locale du gouvernement du Québec.
Ce montant s’inscrit dans une enveloppe régionale de plus de 6 millions de dollars, issue du financement de 500 millions de dollars sur 5 ans prévu pour l’ensemble de la province.
L’aide financière vise à permettre aux organismes municipaux d’élaborer des plans climat qui évaluent les risques et les possibilités liés à la lutte contre les changements climatiques.
Chaque localité pourra ainsi identifier les projets prioritaires à réaliser pour renforcer la résilience de leurs communautés.
Dans l’hebdomadaire local, le maire de la Municipalité des Îles, Antonin Valiquette, affirme que ce soutien du provincial « vient légitimer le travail qui a déjà été fait et encourager la poursuite de la concertation.»
Une phase deux du programme prévoit par ailleurs d’autres possibilités de financement pour concrétiser les initiatives issues des plans climat élaborés avec cette première aide financière.
Déboutés sur toute la ligne par la Cour supérieure, le soumissionnaire Icéto et la vingtaine de créanciers ont officiellement porté le jugement en appel.
Ils continuent de remettre en question le processus de vente des actifs de LA Renaissance des Îles à l’entreprise Pêcheries LéoMar ainsi que le travail du syndic dans le dossier.
La requête déposée auprès du tribunal de la division de Québec vendredi entraine la suspension de la décision du juge Marc Paradis, rendue la semaine dernière.
Les appelants ont trois mois pour transmettre un mémoire soutenant leur position à la Cour d’appel.
L’autre partie a ensuite deux mois pour soumettre son propre argumentaire.
Puis, le greffe du tribunal dispose de 30 jours pour fixer une date d’audience.
Les avocats des personnes et entités impliquées dans l’affaire auront à plaider devant un trio de juges, qui devra statuer à majorité sur la validité du jugement de la Cour supérieure.
La Cour d’appel détient le pouvoir de renverser ou modifier la décision du juge Paradis, ainsi que d’ordonner la tenue d’un nouveau procès.
La Corporation culturelle des Îles Arrimage lance son appel printanier de dossiers pour le Programme d’aide au développement artistique (PADA).
Financé par le Fonds de développement culturel des Îles-de-la-Madeleine en partenariat avec Télé-Québec, l’objectif du programme est d’alléger les dépenses des artistes de l’archipel pour certains de leurs projets.
Le PADA dispose d’une enveloppe annuelle totalisant 10 000 dollars, qui se traduit par un soutien financier versé sous forme de remboursement.
Les projets individuels peuvent recevoir une maximum de 1000 dollars tandis que les initiatives collectives peuvent obtenir jusqu’à 2000 dollars.
Sont admissibles les frais liés à la promotion, la diffusion, la mise en marché et l’exportation d’œuvres ou à la participation à des activités de réseautage disciplinaire et de ressourcement formateur.
Les artistes intéressés à soumettre un dossier ont jusqu’au lundi 22 avril à 16 h pour le faire.
Le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles s’intéresse au déplacement des homards dans la zone 22.
L’association a développé un projet de marquage du crustacé en collaboration avec Pêches et Océans Canada.
Le président du RPPCÎ, Charles Poirier, explique que des chercheurs seront à bord des bateaux et marqueront les individus qui n’ont pas atteint la taille commerciale avant de les remettre à l’eau en notant l’emplacement.
Le président du RPPCI, Charles Poirier
Si le homard est capturé de nouveau, les pêcheurs devront noter l’identifiant ainsi que leur position, ce qui permettra au RPPCÎ d’assurer un suivi.
Le rassemblement s’est aussi doté d’équipements avec des cordages à faible tension qui seront mis à la disposition de la flottille, qui pourra les utiliser sur une base volontaire.
Selon Charles Poirier, cela permettra de mieux déterminer leur efficacité sur les fonds de pêche madelinots.
Il ajoute que dans le contexte des changements climatiques et des difficultés auxquelles sont confrontées plusieurs pêcheries, il est essentiel pour les homardiers de s’appuyer sur des données scientifiques robustes.
Finalement, deux membres de l’association prendront part à un projet visant à faire le suivi de la présence du hareng de printemps autour des Îles.
Une journée par semaine, des filets seront installés dans le secteur de la Baie-de-Plaisance et de la lagune de Grande-Entrée, anciennement des lieux de frayages du poisson pélagique, sous moratoire depuis 2022.
Pour écouter l’entrevue diffusée durant l’émission Les preuves des faits:
Les baleines noires de l’Atlantique Nord sont de plus en plus petites et de moins en moins capables de se reproduire.
C’est une des conclusions d’une étude parue en février dans le journal Royal Society Open Science.
Les chercheurs ont établi une forte corrélation entre la taille d’une femelle et ses probabilités de réussir à mettre bas.
Selon leur analyse, pour une année donnée, une baleine mesurant 14 mètres de long a 56% de chance de donner naissance contre 14% pour une femelle de 11 mètres.
Le rapport indique aussi que la longueur de la mère a beaucoup plus d’impact sur ses perspectives de mettre un baleineau au monde que son état de santé.
D’ailleurs, même si une femelle possède une bonne constitution, la diminution de sa taille peut entraver ses chances de reproduction puisque ses réserves d’énergie sont logiquement moins grandes.
Les chercheurs soulignent que leurs conclusions constituent un indice inquiétant que les perspectives de rétablissement de l’espèce s’amincissent.
Alors que la saison des naissances tire à sa fin, l’Institut de recherche sur les poissons et la faune de Floride rapporte que 19 veaux ont vu le jour jusqu’à présent.
Toutefois, deux baleineaux et une baleine juvénile sont morts depuis le début de l’année, des suites de collisions avec des navires et d’un empêtrement dans des cordages de pêche.
Rappelons que la population de baleines noires est considérée en voie de disparition.
En séance ordinaire, les élus municipaux ont abrogé cette mesure temporaire, citant un contexte différent et des enjeux de concurrence soulevés par les propriétaires de terrains de camping.
Le président du Comité des loisirs de Fatima, Réal Thorne, rappelle qu’à l’époque, le milieu était confronté à une forte augmentation des VR sur le territoire qui nécessitait de désigner un espace pour les accueillir.
Le camping sera toutefois autorisé sur le site lors de certains évènements spéciaux tels que la Fête nationale, indique-t-il.
Photo : CFIM
Par ailleurs, le Comité des loisirs a aussi annoncé lors de son assemblée générale annuelle son intention de se départir des bâtiments commerciaux sur le site et d’en transférer la gestion aux occupants des lieux.
À la demande de jeunes du milieu, quatre terrains de volleyball seront aménagés cet été sur le site de l’ancien module de jeux pour enfants, ce qui représente un investissement d’environ 7000 dollars.
Le Comité des loisirs de Fatima lancera aussi un nouvel outil de financement sous la forme d’une loterie hebdomadaire.
Pour écouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Avec les informations de Philippe Pesant-Bellemare.
La Régie intermunicipale de transport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (RÉGIM) annonce de nouvelles modifications de services en 2024, en plus de celles instaurées l’année dernière.
Sur l’archipel, 2023 a notamment vu un remaniement de l’horaire et le développement de nouveaux trajets pour la couverture de l’île centrale.
Tirant un bilan positif de l’offre bonifiée pour la première fois durant la dernière saison estivale, la directrice générale de la RÉGIM, Marie-Andrée Pichette, explique que l’organisation compte répéter cette initiative.
La directrice de la RÉGIM, Marie-Andrée Pichette
Quant au reste de l’année, elle précise que la couverture du territoire changera de formule pour prioriser davantage le transport à la demande.
D’ici la fin de 2024, une application de la RÉGIM permettra d’ailleurs de réserver son passage en ligne plutôt que par téléphone.
Quant au service de vélo-partage disponible en Gaspésie, la régie étudie la possibilité d’implanter un service similaire aux Îles.
Mme Pichette rappelle cependant que la présence d’entreprises de location de vélo et un réseau routier différent changent la donne en comparaison de ce qui se fait sur le continent.
Pour écouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
C’est aujourd’hui que les pétoncliers donnent le premier coup d’envoi des pêches printanières de l’archipel.
Les 21 détenteurs de permis disposent d’un total de 230 jours pour capturer les mollusques, soit dix jours chacun.
La saison dans la zone 20 prendra fin le 31 juillet.
D’ailleurs, les mêmes mesures de gestion s’appliqueront en 2025.
D’autre part, l’Association des pêcheurs de pétoncle des Îles a choisi d’aller de l’avant avec son projet lié au concombre de mer.
Les pétoncliers se questionnent à savoir s’il serait avantageux de conserver les prises accessoires de concombre de mer (de son nom scientifique « holothurie ») pour leur propre utilisation ou pour la vente. Le projet est mené depuis 2022.
Cette année encore, les pétoncliers sont encouragés à noter en détails ces prises accessoires avant de les remettre à l’eau.
Rappelons que l’an dernier, les débarquements de pétoncle avoisinaient 60 tonnes de chair de mollusque, un volume en hausse de 28% par rapport à 2022.
Pour en savoir davantage au sujet du concombre de mer dans la pêche au pétoncle:
À l’approche imminente de la saison de pêche au crabe des neiges, les élus madelinots sonnent l’alarme auprès d’Ottawa.
C’est que depuis le 29 février, le fédéral exige que tous les ressortissants mexicains soient munis d’un visa de séjour avant leur arrivée au pays, ce qui retarde la venue des travailleurs temporaires essentiels pour l’opération des usines de transformation.
Le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette (photo: CFIM)
Actuellement, presque 80% des 226 employés en provenance du Mexique attendus aux Îles sont bloqués dans leur pays d’origine, calcule le maire Antonin Valiquette.
D’une même voix avec le député Joël Arseneau, il souligne l’urgence d’agir.
Le maire Valiquette demande donc au ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, de suspendre la mise en œuvre des nouvelles exigences fédérales.
Le député provincial des Îles, Joël Arseneau (photo: CFIM)
En parallèle, le député Arseneau somme le gouvernement d’accorder un traitement prioritaire aux demandes de visa des travailleurs mexicains.
Les dossiers sont examinés de manière accélérée au même titre que la main-d’œuvre étrangère agricole, assure le ministère de l’Immigration par courriel.
Le ministre québécois des Pêcheries, André Lamontagne, rétorque quant à lui que « les échos que nous avons est que la priorisation annoncée par le […] fédéral ne fonctionne pas ».
Par la voix de son cabinet, la ministre Diane Lebouthillier indique être en «communication constante avec son collègue afin de trouver une voie de passage pour ces travailleurs dans les meilleurs délais».
Du côté des transformateurs madelinots, 49 des 62 demandes de permis ont été approuvées pour Fruits de Mer Madeleine.
Le directeur général, James Derpak, écrit être optimiste de recevoir le feu vert pour les candidatures restantes dans les prochains jours.
L’entreprise Pêcheries Léomar n’a quant à elle pas donné suite à notre demande d’entrevue.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Entraide Sein-Pathique offre dès maintenant un service communément appelé «relevailles», qui vise à alléger le quotidien des nouveaux parents.
Concrètement, il s’agit d’un coup de pouce pour les familles qui apprennent à naviguer dans la période postnatale, explique l’intervenante et animatrice de l’organisme, Marie-Philippe Beaulieu.
Le service donne accès à des blocs de trois heures de «répit» aux parents qui ont des bambins âgés de quelques jours à 18 mois, en fonction des besoins exprimés.
Il peut s’agir, par exemple, de soutien à domicile léger, détaille Mme Beaulieu.
L’organisme offrira aussi le service dans ses nouveaux locaux, situés dans l’immeuble commercial en face du chemin Avila Arseneau, à Cap-aux-Meules, poursuit-elle.
En tout, trois assistances périnatales se rendront disponibles pour les relevailles, sans coût.
Entraide Sein-Pathique aimerait épauler une quarantaine de familles au cours de la première année du service.
L’initiative est financée par le CISSS des Îles.
L’organisme ouvrira les portes de son nouvel espace la semaine prochaine.
Avec cette transaction, la co-entreprise saguenéenne détient dorénavant 50% du site, l’autre moitié appartenant à la Régie intermunicipale de l’énergie de la Gaspésie et des Îles.
Le président de Plan A Infrastructure, Hugo Bouchard, explique que le processus de vente a été initié il y a environ un an, afin que l’organisation puisse à terme se concentrer sur ses services consultatifs.
Pour sa part, le président de Nutrinor-Gilbert, Jacques Gauthier, affirme que cette opération de rachat ne changera rien aux opérations du site de la Dune-du-Nord.
Il réitère par ailleurs que les projets éoliens aux Îles contribuent à la décarbonation de la consommation énergétique de l’archipel.
Notons que Plan A Infrastructure avait déjà vendu ses parts dans le projet du Parc éolien de Grosse-Île à Valeco Énergie Québec, en avril 2023.
À l’heure où le Québec s’inquiète de la recrudescence des cas de rougeole, la direction de la santé publique régionale rappelle que la vaccination est la meilleure arme pour protéger la population des Îles.
Le médecin conseil à la santé publique Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, le Docteur Jean-François Lefebvre, insiste sur l’importance de se prémunir contre cette maladie hautement contagieuse dont les complications peuvent être graves, voire mortelles.
Il souligne que l’inoculation contre la rougeole est très efficace.
Le Dr Jean-François Lefebvre (photo : gracieuseté)
Le Dr Lefebvre précise par ailleurs que l’archipel est dans une position favorable pour prévenir une éclosion de la maladie en raison du taux élevé de vaccination.
Selon lui, cette situation ne doit pas nous amener à relâcher notre vigilance.
Il note notamment l’importance de s’isoler après avoir été en contact avec un cas de rougeole afin d’éviter la propagation du virus.
En date du 18 mars, 29 cas ont été confirmés depuis le début de l’année dans la province.
Les personnes nées après 1970 qui ne sont pas vaccinées ou qui ne connaissent pas leur statut vaccinal peuvent appeler au 1-877-644-4545 pour prévoir un rendez-vous de vaccination.
Pour écouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Notons qu’un premier décès en plus de trois ans avait été enregistré sur le réseau routier de l’archipel en mai 2023.
L’amélioration du bilan routier s’observe dans l’ensemble de la province alors qu’on compte 240 accidents mortels en 2023, soit 26 de moins que l’année précédente.
Les principales causes sont la conduite imprudente et les excès de vitesse, qui représentent 31% des accidents ayant causé la mort.
La capacité de conduite affaiblie par l’alcool, les drogues ou la fatigue ainsi que l’inattention ou la distraction sont les deux autres principales causes de décès sur les routes de la province.
La Sûreté du Québec soulève par ailleurs le fait que près de 20% des victimes décédées ne portaient pas la ceinture de sécurité.
La Communauté maritime accorde près de 36 000 dollars provenant du Fonds région et ruralité (volet 2) à deux initiatives.
La Maison des Jeunes l’Hav’nir de Havre-Aubert s’est vu accorder tout près de 11 000 dollars pour le réaménagement de la salle de socialisation et de loisirs, située au sous-sol.
Selon le directeur par intérim, Hakim Benzacour, l’espace manquait d’amour, ce qui a mené les ados et le personnel à proposer de lui refaire une beauté.
Il précise que la MDJ restera ouverte pour la durée des travaux en fonction de l’horaire habituel.
Au coût d’environ 13 600 dollars, le projet est financé à 80% par l’instance municipale et 20% par l’organisme.
L’autre initiative soutenue par la Communauté maritime en est une de GÎMXPORT.
L’organisme de promotion a reçu 25 000 dollars sur un projet chiffré à 425 000 dollars et d’une durée de trois ans.
La conseillère séniore en commercialisation Ève Dupré-Gilbert explique de quoi il s’agit.
Des 10 entreprises choisies, elle souhaite qu’au moins trois soient des Îles.
Les municipalités régionales de comté de la Gaspésie ainsi que le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie contribuent aussi au montage financier du service d’accompagnement.
Bell Canada décuplera la haute vitesse Internet aux Îles en installant de la fibre optique sur la quasi-totalité du territoire.
Les travaux d’enfouissement ont débuté la semaine dernière à Cap-aux-Meules.
Une vingtaine d’employés sont à pied d’œuvre dans le cadre de l’opération, qui s’étirera jusqu’à la fin 2025.
Le directeur des Affaires publiques chez Bell Canada, Charles Gosselin, explique l’ordre de déploiement du service.
Les débits d’Internet seront les mêmes que sur le continent, assure-t-il.
Actuellement, les Madelinots ont accès à une vitesse de téléchargement de 50 Mbts/s (mégabits par seconde), soit la norme de connexion minimale fixée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.
Avec la fibre optique, les forfaits peuvent aller jusqu’à 3 Gbits/s (gigabits par seconde), illustre M. Gosselin.
À terme, quelques 8000 foyers et organisations des Îles pourront être desservis, exception faite des résidents de l’Île d’Entrée, connectés aux services satellitaires Starlink.
Le président du Réseau intégré de communications électroniques des Îles-de-la-Madeleine (RICEIM), Claude Cyr, salue l’annonce avec fierté.
Charles Gosselin, de Bell Canada, préfère rester muet sur l’ampleur des investissements liés au déploiement du réseau de fibre optique, précisant qu’il s’agit d’un montant « significatif ».
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Le projet d’appartements supervisés de l’organisme Gestion Le Phare des Îles a franchi une nouvelle étape.
Les élus municipaux ont approuvé les travaux de construction, mardi dernier, en vertu du Plan d’implantation et d’intégration architectural (PIIA) de l’écoquartier de Cap-aux-Meules.
La présidente de l’organisme à but non lucratif, Martine Martin, indique que la balle est désormais dans le camp des architectes et des ingénieurs, qui en sont à finaliser les plans du bâtiment.
La présidente de Gestion Le Phare des Îles, Martine Martin (photo: CFIM)
Interrogée sur l’état du financement du projet, elle ne cache pas que l’augmentation des coûts de construction doit être prise en considération.
Façade avant de l’immeuble projeté (illustration: Coursol-Miron Architectes)
Façade arrière de l’immeuble projeté (illustration: Coursol-Miron Architectes)
Cuisine commune de l’immeuble projeté (illustration: Coursol-Miron Architectes)
Salon commun de l’immeuble projeté (illustration: Coursol-Miron Architectes)
Rappelons que l’habitation collective sera construite sur un terrain appartenant à la Municipalité des Îles, en vertu d’un bail emphytéotique de 25 ans.
L’immeuble fera cohabiter sept locataires adultes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme ou d’autres limitations fonctionnelles.
Une personne ressource en charge de la surveillance de nuit sera également hébergée sur place.
Pour écouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Le Regroupement des organismes communautaires de la Gaspésie et des Îles accueille avec inquiétude le budget provincial 2024-2025.
La coordonnatrice, Geneviève Giguère, déplore d’emblée la confusion dans la répartition des enveloppes réservées aux groupes communautaires.
Impossible de s’y retrouver ou de comprendre quelle part des investissements de 1,1 milliard de dollars promis en 2022 arrivera sur la table cette année, exprime-t-elle.
Elle ajoute que les sommes allouées sont toujours très loin des montants revendiqués par les organismes pour bonifier le soutien à la mission.
Uniquement dans la région, le ROCGIM calcule qu’il faudrait au moins 50 millions de plus par année pour donner une bouffée d’air à ses membres.
Geneviève Giguère constate aussi qu’une enveloppe importante dédiée à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, celle du Fonds des Alliances pour la solidarité, est «amputée de presque de moitié», passant de 160 à 89 millions sur cinq ans.
Cette coupe n’est pas de bon augure pour les budgets des groupes communautaires, croit-elle.
L’épuisement gagne toutes les équipes, particulièrement dans un contexte où les demandes de services sont en hausse et où les organismes bataillent constamment pour se sortir la tête de l’eau.
D’ailleurs, Mme Giguère appréhende le contenu du quatrième plan d’action en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, attendu pour 2024, soulignant ne pas avoir confiance en le parti au pouvoir.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Les quelques centaines de partisans qui ont suivi le parcours des Madelinots à la Coupe Innergex cette fin de semaine ont patienté jusqu’au tout dernier moment pour voir leurs favoris remporter les grands honneurs.
L’Escouade a soulevé le trophée dans la catégorie des moins de 15 ans, l’emportant par la marque de 4 à 1 contre les Prédateurs de Forillon.
Ce gain a couronné une performance sans faille pour la formation qui termine l’évènement avec six victoires en autant de parties.
Dans la catégorie des moins de 11 ans, tous les espoirs étaient permis dimanche matin alors que les trois équipes des Îles avaient leur place dans le carré d’as.
L’Escouade 2 a baissé pavillon 3 à 1 en finale face aux Guerriers de Carleton après avoir vaincu l’Escouade 1 en demi-finale au compte de 2 à 1.
Les Guerriers avaient arraché une victoire de 5 à 4 à l’Escouade 3 quelques heures auparavant, malgré une remontée de trois buts en troisième période.
Chez les moins de 13 ans, l’Escouade 2 a encaissé un revers crève-cœur en demi-finale de 5 à 4 en tirs de barrage face aux éventuels champions, les Cayens de Bonaventure.
L’Escouade 1 avait quant à elle vu son tournoi prendre fin samedi en quarts de finale aux mains des mêmes Cayens, par la marque de 3 à 1.