Transports Québec avise la population d’une entrave sur la route 199 dans le secteur de la Dune du Nord à Grosse-Île.
À compter d’aujourd’hui 7 mai jusqu’au 7 juin, la circulation sera en alternance du lundi au vendredi entre 6 h et 17 h à l’ouest du pont Keating.
Le ministère indique que des travaux d’entretien seront réalisés entre les kilomètres 60 et 64.
Ayant tout juste fait l’acquisition des équipements de Total Océan, le Centre collégial de transfert technologique du Cégep de Saint-Félicien, Écofaune Boréale, veut consolider le travail de valorisation des produits du phoque qui a été réalisé aux Îles au cours des dernières années.
Son directeur, Louis Gagné, explique que la vocation des installations, dont le distillateur moléculaire, viendra à changer alors que l’éducation et l’innovation sont au cœur de visées d’Écofaune Boréale.
Il mentionne toutefois qu’il n’est aucunement question de sortir les équipements et l’expertise de l’archipel.
À terme, les équipements feront partie du Centre intégré de valorisation des produits du phoque, qui accueillera des chercheurs, des formateurs et des étudiants, en plus d’être un lieu d’incubation pour les entreprises.
Écofaune Boréale affirme que ceux-ci pourraient être déménagés vers des nouveaux locaux et que le centre travaille à développer des partenariats.
Louis Gagné ajoute que malgré la «nécessité d’ordre écologique» d’agir sur le cheptel de phoques, peu d’investissements sont consentis au développement de l’industrie au Canada, soulignant le besoin de trouver les bons marchés dans une optique de développement durable.
Écofaune Boréale prévoit être rodé d’ici 2026 advenant que la transaction implique de relocaliser les équipements ailleurs sur l’archipel, ou au cours de l’année 2024 s’ils demeurent dans le bâtiment actuel.
Avec les informations de Raphaël Lapierre
En entrevue avec CFIM, le ministre André Lamontagne, a précisé les visées de la consultation au sujet des permis d’acquéreurs de produits marins.
Entre mars et avril, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation a réalisé une tournée de rencontres sur invitation dans l’Est de la province pour discuter des critères de délivrance des permis et la pertinence de les adapter aux nouvelles réalités commerciales.
M. Lamontagne rappelle que le Québec compte actuellement six détenteurs de permis d’acquéreur et qu’aucune nouvelle demande n’a été acceptée depuis 2007.
En fait, c’est la requête de la Coopérative de pêcheurs des Îles pour avoir l’autorisation de commercialiser du homard vivant (et de devenir le septième acheteur du plan conjoint) qui a servi d’étincelle à la démarche.
Le ministre attend le rapport récapitulatif de la firme TACT Conseil d’ici le 27 mai, assurant que le document sera rendu public.
Les conclusions détermineront la suite du processus, poursuit M. Lamontagne, entrouvrant la porte à revisiter les demandes refusées par le passé.
En marge de sa participation aux activités liées au début de la saison de pêche au homard, le ministre a également visité des entreprises et organisations locales.
Son chemin a d’ailleurs croisé celui du président de la Coopérative des pêcheurs des Îles, Olivier Renaud, lors d’un événement en soirée jeudi.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
La contestation de l’entrée en vigueur de la Passe Archipel ramène la gestion des finances municipales au cœur de l’actualité.
Plusieurs manifestants ont dénoncé l’augmentation fulgurante du budget de la Municipalité des Îles, qui est passé de 27 664 000 dollars en 2021 à 41 399 000 dollars en 2024, un bond de près de 14 millions.
En utilisant les dollars constants de l’outil de calcul de la Banque du Canada de manière à tenir compte de l’inflation, l’écart fond de 13 735 000 dollars à 9 733 000.
Données : Municipalité des Îles // Tableau : CFIM //* les montants de 2021 sont ajustés en argent constant de 2024
Les sommes investies pour l’’hygiène du milieu, le développement du milieu et le service de la dette s’accaparent 6,4 millions de dollars, ce qui représente 66% de l’augmentation des dépenses.
Si tous les postes budgétaires ont augmenté depuis 2021, la proportion du budget destinée à l’administration générale, la sécurité publique et le transport a diminué.
À l’inverse, les lignes du budget touchant la santé et le bien-être, l’aménagement et l’urbanisme ainsi que le développement du milieu occupent aujourd’hui une plus grande portion du budget municipal.
Gonflé par les taux d’intérêts, le montant réservé pour le service de la dette s’élève quant à lui à 4 444 000 dollars, soit environ 11% des dépenses municipales alors qu’il représentait 7% en 2021.
Cette situation s’observe un peu partout dans la province, avance le président de la Fédération québécoise des municipalités, Jacques Demers.
Le président de la Fédération québécoise des Municipalités, Jacques Demers (photo : CFIM)
La FQM soulève par ailleurs l’augmentation des responsabilités déléguées aux municipalités au fil des dernières années et déplore qu’en définitive, c’est l’instance gouvernementale qui facture qui reçoit le grogne.
Notons que sur la même période, les transferts gouvernementaux ont augmenté d’environ 3,6 millions en dollars constants de 2024.
En tenant compte de ceux-ci et de l’inflation, les dépenses supplémentaires assumées par les contribuables madelinots en 2024 représentent 6,1 millions de dollars de plus qu’en 2021.
Toujours en dollars constants, les revenus de taxation et de tarification ont augmenté de 5,2 millions au cours des trois dernières années.
La Table de concertation en violence des Îles lance une campagne de sensibilisation pour un retour de la courtoisie envers le personnel d’entreprises et d’organisations madeliniennes.
La démarche vise à amener la communauté à réfléchir aux gestes d’impolitesse, d’intimidation, d’humiliation «et même de violence qui ont augmenté» sur le territoire au cours des dernières années.
Par voie de communiqué, la Table indique que la campagne s’adresse aussi aux employeurs et employés afin «de les soutenir dans la recherche de solutions» lorsque de telles situations surviennent.
Sous le thème «Donn’mo ware», qui fait référence à une expression madelinienne souvent utilisée pour demander quelque chose au personnel commerçant, des macarons ainsi que des affiches ont été créées.
Un site web a aussi été mis sur pied.
Il s’agit de la troisième campagne de ce type à voir le jour sur l’archipel en l’espace de quelques années.
En 2021, Le Bon goût frais des Îles, la Chambre de commerce locale et Et si les Îles avaient lancé un appel à la patience de la clientèle malgré l’impact de pénurie de main-d’œuvre sur les services.
L’automne dernier, la Municipalité a mené une offensive choc sur les réseaux sociaux et dans les médias pour sensibiliser les insulaires à la violence à laquelle les employés municipaux sont confrontés.
L’artiste multidisciplinaire GUZZZ a procédé jeudi dernier au vernissage de sa nouvelle exposition nommée Renard’Eau, en présence de quelques dizaines de personnes.
Les quinze toiles créées par le peintre orneront les murs du Bistro Accent pour la saison estivale, présentant différents portraits hauts en couleurs du carnassier dans son environnement naturel.
Pour Guy Séguin, de son vrai nom, le choix du renard comme source d’inspiration ne date pas d’hier.
Il souligne avoir voulu mettre en évidence «une belle bête intelligente, qui montre le bon côté de notre nature».
L’artiste installé sur l’archipel depuis six ans explique l’importance de la couleur et de la lumière dans son processus créatif.
GUZZZ qualifie cette démarche de peinture sur tableau de «retour aux sources» après que la pandémie l’ait contraint à réviser son approche.
Il a auparavant produit Visages éphémères, une collection alliant photographie et peinture sur modèles vivants qui avait notamment été exposée au Musée de la Mer en 2018.
Les amateurs d’art peuvent déjà s’attendre à découvrir son projet suivant, soit une série de portraits intitulée Persona que l’artiste compte dévoiler au courant de l’été.
La consultation publique d’Hydro-Québec qui devait avoir lieu ce printemps en lien avec la reconstruction de la ligne de transport 778 est remise à l’automne.
L’infrastructure de 45 kilomètres qui achemine l’électricité du poste de Cap-aux-Meules vers celui de Grosse-Île doit être refaite puisqu’elle arrive en fin de vie utile.
Alors que la société d’État prévoyait dévoiler un premier scénario de tracé à la fin de 2022, les ingénieurs en sont toujours à l’étape de conception des plans, confirme le relationniste Marc-Antoine Ruest par courriel.
Il maintient qu’Hydro-Québec continue de viser un début des travaux en 2025, comme planifié initialement.
L’ouvrage doit s’échelonner jusqu’en 2027.
Le projet, qui a pour but de sécuriser la ligne de transport pour une période de 50 ans, a été l’objet d’une journée portes ouvertes à l’été 2022.
La reconstruction de l’infrastructure constitue également une mise aux normes qui tiendra compte des conditions particulières du milieu, dont les forts vents, l’air salin et l’érosion des berges.
Environ 150 personnes ont participé à une manifestation dimanche pour dénoncer la Passe Archipel.
Le groupe de manifestants s’était donné rendez-vous au Centre multisport Desjardins en début d’après-midi et s’est déplacé vers la mairie en voiture, faisant résonner les klaxons sur le trajet de 4 kilomètres qui sépare les deux lieux.
(Photo : CFIM)
Quelques citoyens se sont succédés au micro critiquant le règlement qui, selon eux, entrave la liberté de circulation en imposant une redevance aux visiteurs et en exigeant aux résidents des Îles de montrer une pièce d’identité pour être exemptés du tarif.
(Photo : CFIM)
La gestion des finances municipales a aussi été décriée, de même que les récentes hausses du compte de taxe.
L’une des citoyennes qui a multiplié les déclarations publiques dans ce dossier, Jeanne Bourgeois, s’inquiète de voir la mesure créer un précédent.
Une affiche déclarant qu’«on ne touche pas à nos droits de circuler sans contrainte à la grandeur du Québec et du Canada» a été collée sur la porte de la mairie de Cap-aux-Meules.
La manifestation s’est déroulée dans le calme sous le regard des services policiers, qui n’ont pas eu à intervenir.
L’appel au rassemblement avait été lancé samedi en matinée sur les réseaux sociaux.
Le groupe s’est donné rendez-vous le 14 mai en soirée pour la prochaine séance du conseil municipal ainsi que deux jours plus tard, le 16, pour la rencontre publique concernant la Passe Archipel.
Pour écouter le segment diffusé lors de l’émission Les preuves des faits:
Les 325 homardiers des Îles ont pris la mer samedi avec une météo plutôt clémente, sous le regard des familles et amis qui s’étaient réunis sur les quais de l’archipel.
La fébrilité à l’aube de la 149e mise à l’eau des cages était palpable tôt en matinée de même que vendredi du côté de l’auberge La Salicorne à Grande-Entrée, où se tenaient plusieurs activités en marge du départ des pêcheurs.
C’est la ministre des Pêches et députée fédérale du comté Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier, qui a donné le coup d’envoi de la saison à 5h tapant.
Signe que la pêcherie continue d’occuper une place de choix dans le cœur de la communauté, la flottille madelinienne accueillait 17 nouveaux capitaines en ses rangs cette année alors que la vigie était assurée par les élèves de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Grande-Entrée.
Entamant sa 18e saison à la barre, le pêcheur de L’Étang-du-Nord et capitaine du Fransime, Denis Déraspe, espère des captures abondantes et des sorties sécuritaires.
Aucun incident n’a été signalé lors du départ.
La première levée des cages est prévue lundi.
Des représentants des gouvernements provincial et fédéral ont d’ailleurs pris part aux festivités de la mise à l’eau sous le thème «Choisir la mer».
En visite aux Îles pour le lancement de la saison de pêche au homard, les ministres Diane Lebouthillier et André Lamontagne ont tous deux annoncé l’octroi d’aide financière dans le milieu.
En direct de l’Auberge du Port, ce vendredi matin, la députée de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine a souligné que la région avait reçu plus de 7,6 millions de dollars en provenance du Fonds de rétablissement de l’ouragan Fiona.
Mme Lebouthillier indique que des 20 bénéficiaires de Développement économique Canada, 16 sont des Îles.
Des clubs nautiques, la Municipalité des Îles, des entreprises, des organisations culturelles ainsi que des producteurs et transformateurs du domaine des pêches se partagent l’enveloppe.
Tous réunis à l’Auberge du Port pour l’annonce de Développement économique Canada (photo: CFIM)
Mme Lebouthillier a aussi confirmé la poursuite de l’étude hydrosédimentaire réalisée à Grande-Entrée pour deux années supplémentaires.
Quelques minutes plus tard, les journalistes se sont rendus au terminal de croisières du port de Cap-aux-Meules pour le point de presse des ministres André Lamontagne et Maïté Blanchette-Vézina.
Les élus en compagnie des représentants des entreprises soutenues (photo: CFIM)
Les élus ont dévoilé un total de 24 millions en soutien financier à la Boucherie Côte-à-côte et à Fruits de mer Madeleine, en plus de mesures destinées aux pêcheurs madelinots.
Les ministres sont attendus à Grande-Entrée vendredi après-midi afin de prendre part aux célébrations entourant la mise à l’eau des cages.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Alors que le homard de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard se transigeait autour de 20$/lb en mars, l’incertitude demeure quant au prix versé à quai en 2024 pour les homardiers des Îles.
Une note publiée cette semaine par l’Institut de recherche en économie contemporaine rappelle la grande volatilité des prix du crustacé, très dépendants des conjonctures internationales et du marché de Boston.
Se basant sur les données de 2000 à 2022 en dollars constants, le chercheur Gabriel Bourgault-Faucher précise que la valeur d’un kilogramme de homard acheté à quai s’est établie en moyenne à 16,39$ au cours de cette période, tout en variant grandement d’une saison à l’autre.
Dans sa note économique, l’Institut souligne que la chaîne d’approvisionnement implique plusieurs acteurs locaux et étrangers qui affectent à leur manière le cours de l’offre et de la demande.
Chaque passage de main entre le moment où le crustacé est pêché et son arrivée dans l’assiette des clients influence l’écart entre les sommes versées aux pêcheurs et le prix affiché sur les tablettes.
Les données disponibles montrent que le homard se transigeait à un prix plus élevé en dollars constants il y a 20 ans, si bien que l’apport économique de la pêcherie s’explique principalement par les volumes.
La hausse des captures, combinée à une stabilisation des exportations, a eu pour effet d’augmenter significativement la part destinée au marché canadien entre 2015 et 2020, souligne M. Bourgault-Faucher.
Pour écouter l’entrevue diffusée lors de l’émission Les preuves des faits:
La livraison du futur NM Jean-Lapierre est repoussée à 2029.
Le traversier nommé en l’honneur de l’ex-politicien et chroniqueur madelinot devait initialement être mis en service en 2026-2027.
Par courriel, les relationnistes gouvernementaux indiquent que le projet est à l’étape de conception préliminaire.
Les porte-paroles expliquent que l’échéancier a été ajusté en fonction du travail requis, «après avoir établi un bureau de gestion de projet et avoir fait la révision de plusieurs études d’ingénierie».
On écrit aussi que «les discussions sur la date de livraison sont en cours avec Transports Canada, Services publics et Approvisionnement Canada, la Garde côtière» et Chantier Davie, qui a obtenu le contrat de construction en 2019.
L’objectif demeure de concevoir un navire dont la capacité de transport sera similaire à celle du traversier actuel, soit 1500 passagers et 300 véhicules.
À terme, le NM Jean-Lapierre assurera la liaison Souris–Cap-aux-Meules en remplacement du Madeleine II, qu’Ottawa a toujours dans l’idée de vendre.
Pour l’instant, le traversier est affrété jusqu’au 31 mars 2027.
La CTMA, qui opère la traverse, n’était pas disponible pour commenter le report de la mise en service du futur bateau.
Madelinot Courrier passe aux mains de CTMA, qui nomme du même souffle l’ancien propriétaire de l’entreprise, Marius Arseneault, à titre de directeur de sa filière de transport.
Ce dernier explique que la transaction permettra d’harmoniser et de centraliser la livraison des colis sur le territoire et d’améliorer les services offerts, notamment la vitesse d’expédition.
Il ajoute que son expérience de plus de 30 ans dans le transport de courrier et dans la distribution alimentaire lui permet d’envisager une transition sans heurt pour la clientèle.
Madelinot Courrier devient ainsi la douzième filiale de CTMA.
M. Arseneault souligne par ailleurs que la hausse importante des achats en ligne depuis la pandémie a grandement affecté les volumes transportés par Madelinot Courrier depuis les dernières années.
Qualifiant son nouvel emploi au sein de la coopérative comme l’un de ses plus gros défis professionnels, il se donne comme objectif de viser une amélioration continue, un petit geste à la fois.
Notons que Marius Arseneault siégeait jusqu’à récemment sur le conseil d’administration de CTMA à titre de président.
Il confirme s’être retiré des discussions aussitôt que la possibilité d’une transaction a été évoquée, puis avoir formellement remis sa décision au moment où la décision s’est concrétisée.
C’est Nathaël Chiasson qui assure désormais la présidence du conseil.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
L’archipel a connu un mois d’avril un brin plus chaud et bien plus sec qu’à l’habitude.
Les données d’Environnement et Changement climatique Canada montrent que les Îles ont enregistré un mercure moyen de 2,9°C, alors que la normale se situe à 1,2°C.
La météorologue Michèle Fleury constate que les températures se sont trouvées au-dessus des normales pour une quatrième reprise en 2024.
Côté précipitations, les Îles n’ont reçu que 46% des quantités habituelles, sans aucune accumulation de neige au sol, poursuit Mme Fleury.
La très faible présence du couvert de glace dans le golfe du Saint-Laurent en avril s’inscrit dans la continuité de la tendance observée cet hiver et est demeurée inférieure à 0,3%.
Environnement et Changement climatique Canada prévoit un mois de mai à l’image du précédent, avec des températures clémentes généralement près des normales ou légèrement au-dessus.
Plusieurs systèmes dépressionnaires sont attendus dans les prochaines semaines, amenant avec eux de la pluie et des orages.
Comme à chaque année, le lancement imminent de la 149e saison de pêche au homard attire de nombreuses personnalités politiques de marque sur l’archipel madelinot.
Ottawa sera représenté par la ministre des Pêches et des Océans et députée de la Gaspésie et des Îles, Diane Lebouthillier, tandis que le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, sera également sur place.
Québec envoie pour sa part le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), André Lamontagne, de même que sa collègue ministre des Ressources naturelles et des Forêts et responsable de la région, Maïté Blanchette Vézina.
Enfin, le comité exécutif de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) s’est aussi rendu aux Îles pour l’occasion.
Notons que tous ces invités prendront part à la programmation de CFIM durant l’émission De long en large, animée par Pierre Aucoin le 3 mai dès 14h.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, de même que le président de la Communauté maritime et maire des Îles, Antonin Valiquette, participeront également à cette émission thématique.
Le projet de loi 57, qui vise à mettre fin aux menaces, au harcèlement et à l’intimidation vécus par les élus québécois, semble faire consensus au sein de la classe politique municipale.
Interrogé à ce sujet, le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette, estime que les mesures proposées pour favoriser «sans entraves» le travail des députés, maires et conseillers sont justifiées.
Il admet cependant que la ligne peut être mince entre ce qui constitue ou non un cas problématique.
L’Union des municipalités du Québec (UMQ) et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) indiquent pour leurs parts que le texte législatif proposé répond aux préoccupations exprimées par les élus qu’elles représentent.
Certains organismes de la société civile émettent néanmoins des doutes quant à la pertinence du projet de loi présenté par la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest.
C’est notamment le cas de la Ligue des droits et libertés (LDL), selon laquelle le texte qui est actuellement à l’étude «présente des risques sérieux d’atteintes aux libertés d’expression, d’opinion et d’association», comme l’explique sa coordonnatrice, Laurence Guénette.
De son côté, le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, dit attendre la fin des consultations avant de prendre position dans ce dossier.
Le Madelinot Kaven Petitpas écope d’une peine d’emprisonnement de 12 ans et six mois.
Il a plaidé coupable mardi à des accusations d’homicide involontaire et de voies de fait causant des lésions corporelles pour des événements survenus le 17 novembre 2019, à Fatima.
Les deux victimes sont ses parents, son père ayant perdu la vie et sa mère ayant été blessée.
Puisque le quarantenaire s’est trouvé en détention préventive depuis son arrestation, il lui reste, dans les faits, un peu moins de six ans à purger en prison.
Il lui sera aussi interdit de posséder des armes à feu et d’entrer en contact avec sa mère d’ici la fin de son incarcération.
Au palais de justice de Havre-Aubert, mercredi matin, le juge Louis Dionne a souligné la violence des actes commis.
En rendant sa sentence, le magistrat a conclu que l’homicide involontaire «s’éloigne d’un geste accidentel pour se rapprocher de ce qui s’apparente à un quasi-meurtre commis sous l’effet d’une intoxication volontaire».
Selon le juge Dionne, la preuve a révélé que l’accusé connaissait les conséquences possibles de la consommation de drogues «ayant provoqué des psychoses toxiques vu ses hospitalisations à trois reprises dans le passé».
Il a également mentionné les conséquences importantes sur la famille de ce qu’il a qualifié de «triste et tragique affaire».
Une cinquantaine de personnes se sont déplacées au quai de Cap-aux-Meules mercredi matin pour décrier l’entrée en vigueur de la Passe Archipel.
Les manifestants dénonçaient notamment la méthode de perception de la nouvelle redevance de 30 dollars, qui pose, selon eux, des enjeux de sécurité des données et de respect de la vie privée.
(Photo : CFIM)
Plusieurs ont aussi questionné la pertinence de récolter un million de dollars dans le nouveau Fonds de gestion durable du territoire, en comparaison avec le budget municipal d’une quarantaine de millions de dollars.
Résident des Îles depuis une quinzaine d’années, Claude Roy s’inquiète de voir un précédent qui pourrait selon lui s’étendre au reste du Québec.
Après le départ du bateau, le groupe de citoyens a migré vers la mairie et s’est retrouvé face à face avec le maire des Îles, Antonin Valiquette, multipliant les questions auprès de l’élu.
(Photo : CFIM)
Claude Bourgeois déplore la division sociale qu’il observe autour de la mesure et considère que la Municipalité aurait dû s’y prendre autrement.
Via communiqué, la Municipalité des Îles a indiqué qu’elle tiendrait une séance publique d’information le 16 mai prochain.
L’entrée en fonction de la plateforme de paiement est d’ailleurs reportée de quelques jours afin «d’apporter des ajustements et d’assurer une expérience fluide», alors qu’aucun agent de vérification ne se trouvait sur le quai mercredi matin.
Les six agents de la Sûreté du Québec sur les lieux n’ont pas eu à intervenir.
Réécoutez le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
Le Madelinot Kaven Petitpas a plaidé coupable d’homicide involontaire et de voies de fait causant des lésions corporelles.
Alors que le quarantenaire était accusé de meurtre au second degré à l’égard de son père, la Couronne et la défense sont parvenues à une entente sur une accusation moins grave.
Mardi, au palais de justice de Havre-Aubert, les deux parties ont partagé leurs observations sur la peine.
L’avocat de M. Petitpas, Maitre Louis Belliard, réclame trois à quatre années supplémentaires d’emprisonnement dans un établissement fédéral pour son client, qui se trouve en détention préventive depuis son arrestation en 2019.
La procureure du ministère public, Maitre Pamela Tremblay, demande quant à elle une peine globale de 15 ans pour un crime qu’elle a qualifié «d’une brutalité extrême».
La décision du juge était attendue ce mercredi matin.
En 2023, le coût de production complet d’une livre de homard était de 7,49$, pour des débarquements de 40 000 lbs.
C’est ce que conclut l’étude commandée par l’Office des pêcheurs de homards des Îles.
La directrice générale, Nadine Cyr, explique que la démarche s’est étalée de 2020 à 2023, dans un premier temps avec la firme Cyr, Landry, Lapierre.
La firme a établi que le coût minimal de production d’une livre de homard était de 5,31$.
L’Office s’est ensuite tourné vers le Centre d’études sur les coûts de production en agriculture (CECPA) pour bonifier ses données.
Le CECPA a ajouté deux éléments dans le calcul: la rémunération des exploitants, c’est-à-dire le salaire des pêcheurs propriétaires pour leur ouvrage pendant la saison et au travers de l’année, ainsi que la rémunération de l’avoir, soit le rendement sur le capital investi dans l’entreprise.
Nadine Cyr, Rolland Turbide, Alexandre Bourgeois et Richard Gaudet dans les bureaux de l’OPHIM (photo: CFIM)
Tout bien pris en compte, cela signifie que pour être rentables en 2023, les homardiers devaient recevoir au moins 7,49$/lb, résument le vice-président, Alexandre Bourgeois, et le trésorier, Richard Gaudet.
En comparaison, le prix moyen versé à quai lors de la dernière saison était de 7,67$/lb.
L’Office des pêcheurs de homards n’exclut pas de mettre à jour la donnée pour les prochaines saisons.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable procède à des levés bathymétriques par LiDAR cette semaine à partir d’un avion volant à basse altitude.
L’aéronef survolera les secteurs de Pointe-aux-Loups, de la baie de Plaisance et de Havre-aux-Maisons afin d’effectuer la topographie du fond marin.
Via communiqué, le ministère précise que les données recueillies serviront à guider les prochaines actions visant à préserver la route 199 face aux aléas côtiers.
Les relevés permettront aussi de suivre l’évolution des interventions déjà réalisées, notamment la recharge de plage de Pointe-aux-Loups et la reconstruction de la jetée du Détroit et de la jetée du pont Keating.
Le LiDAR est une technique de télédétection à partir d’un faisceau de lumière permettant d’obtenir une représentation précise en trois dimensions d’un terrain.
L’arrivée du mois de mai coïncide avec l’interdiction de circuler en véhicule motorisés sur les plages de l’archipel.
La réglementation municipale, en vigueur entre le 1er mai et le 15 septembre, prévoit toutefois une exception sur trois sites qui sont l’objet d’un droit de circulation à l’année.
Il s’agit de la plage du Sandy Hook du côté de la baie de Plaisance, celle de la dune du Nord entre le Grand plaquier et la gabarre, ainsi que la pointe de la Dune du Sud entre le stationnement de la Cormorandière et l’extrémité située vers la Grande-Entrée.
Rappelons qu’un individu qui contrevient à ce règlement s’expose à une amende pouvant varier de 300$ à 2000$.
L’opération de dragage des chenaux d’accès aux quais en amont de l’ouverture de la saison de homard est en voie d’être complétée.
En date de lundi, seul le quai de Millerand restait à dégager, ce qui sera fait d’ici la mise à l’eau des cages prévue samedi, assure le directeur québécois du programme Ports pour petits bateaux, Boussaad Akrour.
Le directeur régional des Ports pour petits bateaux au MPO, Boussaad Akrour (photo: courtoisie)
Il souligne que le havre de pêche est un de ceux qui doivent être dragués deux à trois reprises par année en raison des grands volumes de sédiments qui s’y accumulent.
La situation est semblable à Grande-Entrée, poursuit-il.
Alors que dans un passé récent, le port ne devait être dragué qu’une fois aux quatre ou cinq ans, c’est dorénavant plusieurs opérations qui sont nécessaires pour sortir bon an mal an environ 10 000 m3 de sable.
D’ailleurs, l’étude initiée en 2023 sur les dynamiques sédimentaires du chenal a accouché de recommandations visant à trouver des solutions à long terme pour améliorer la gestion du dragage.
Jusqu’à présent, environ 20 000 m3 de sable ont été retirés de l’eau dans six ports madelinots, soit un peu moins de la moitié du volume total estimé.
Tableau: MPO
Des phases supplémentaires de dragage sont prévues.
Notons que les havres de Cap-aux-Meules, Havre-Aubert et L’Étang-du-Nord étaient exclus de la planification de Pêches et Océans Canada cette année.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
La 45e finale nationale de Cégep en spectacles a couronné le jeune auteur-compositeur-interprète madelinot Jordan Chiasson.
Le musicien originaire de L’Étang-du-Nord, qui habite Montréal depuis maintenant trois ans, représentait le Cégep Saint-Laurent, où il étudie en Sciences de la nature.
Il mentionne n’avoir su contenir ses émotions lors de l’annonce de son premier prix, alors qu’il tardait à réaliser ce qui venait de se passer.
Le jury a souligné l’excellence de sa prestation à la guitare ainsi que l’assurance et la virtuosité de l’artiste qui s’est démarqué parmi les 10 numéros présentés lors de l’évènement, qui se tenait à Rimouski.
En plus du spectacle de samedi et des nombreuses rencontres en marge de la finale, des formations étaient offertes aux participants.
L’artiste résume la symbolique derrière sa composition Le train, qui est inspirée d’un texte de l’écrivain Jean d’Ormesson.
Le premier prix est assorti d’une bourse de 3000 dollars qu’il entend investir dans sa pratique musicale via du perfectionnement, de l’équipement ou une session d’enregistrement professionnel.
Pratiquant la musique comme passe-temps depuis son plus jeune âge, Jordan Chiasson désire que le tout demeure simple et léger, soulignant toutefois que son expérience est une source de motivation et de reconnaissance, une forme de «pensez-y bien» pour la suite.
Pour écouter le segment diffusé lors de l’émission Les preuves des faits :
L’annonce de l’entrée en vigueur de la Passe Archipel n’a pas causé de vague d’annulations chez les transporteurs depuis le début du mois d’avril.
Selon les informations récoltées par CFIM, tant du côté de Pascan Aviation que de CTMA, la situation est au beau fixe, loin des scénarios catastrophes évoqués à tout vent sur les médias sociaux au cours des derniers jours.
À la veille de la mise en place de la redevance, les deux entreprises soulignent toutefois s’attendre à devoir donner de l’information aux voyageurs et agir comme facilitateur.
Ce constat rejoint les propos de l’Association touristique régionale et de sa présidente, France Groulx, qui n’anticipe que peu d’effets sur la fréquentation.
Le directeur de Tourisme Iles de la Madeleine, Michel Bonato, soutient que c’est plutôt l’inflation et le contexte économique qui l’inquiètent, dans la mesure où le budget de dépenses des ménages est réduit.
Il anticipe un ralentissement cette année, à l’image de l’été dernier qui avait vu la fréquentation revenir à un niveau similaire à 2018, avec 63 500 visiteurs entre mai et octobre.
Cette tendance se confirme d’ailleurs dans les données de CTMA, qui observe un certain retard dans son calendrier de réservations depuis janvier.
En date du 29 avril, la coopérative enregistre 19 273 réservations, soit 6% de moins qu’à pareille date l’an dernier.
