Après un périple qui l’a menée de Sherbrooke à L’Étang-du-Nord, Anabelle Guay s’est lancé un nouveau défi, celui de transposer son expérience à l’écrit.
Dans son livre intitulé La Grande Traversée, la Madelinienne de cœur et de descendance raconte son triathlon revisité.
Anabelle accostant sous les applaudissements et les encouragements de la foule (photo: CFIM)
Pour celle qui a parcouru 1350 kilomètres à pieds, à vélo et à rames à l’été 2023, son histoire est un succès d’équipe.
Anabelle Guay a lancé son livre auto-publié en Estrie la semaine dernière, devant une foule conquise.
En plus de prôner la diversité corporelle dans le sport, le récit aborde les hauts et les bas de l’aventure en solitaire qui a duré 68 jours.
Comme ultime étape de son périple, Anabelle Guay a ramé 250 km entre la Gaspésie et les Îles. Malgré un sauvetage de la Garde côtière en cours de route, la jeune femme a complété son trajet le 24 août 2023 (photo: CFIM)
Il s’agit aussi d’une ode à la persévérance.
Un court-métrage documentaire de l’aventure arrivera sur nos écrans quelque part après les Fêtes.
Québec force la main des optométristes pour les garder dans le régime public.
Le gouvernement Legault a publié un arrêté ministériel qui entre en vigueur dès jeudi pour au moins six mois.
Le ministre de la Santé Christian Dubé explique vouloir se donner le temps de conclure les négociations avec l’Association des optométristes du Québec.
Le renouvellement d’une entente échue depuis 2020 est au cœur du conflit.
L’accord porte sur les tarifs et les conditions de participation de ces professionnels de la vue au régime public d’assurance-maladie (RAMQ).
Le regroupement fait valoir que les compensations que ses membres reçoivent sont insuffisantes vis-à-vis la hausse de leurs frais d’exploitation.
Les personnes mineures, les 65 ans et plus ainsi que les prestataires de l’aide sociale auraient donc dû commencer à payer pour des examens de routine jusque-là gratuits.
Cela représente la moitié de la clientèle de la Clinique d’optométrie des Îles.
En vertu de l’arrêté ministériel, les services devront être offerts sans frais aux patients vulnérables, comme à l’habitude.
L’Association des optométristes a déjà indiqué qu’elle contestera la mesure en cour.
Le Comité ZIP des Îles a reçu 499 590 dollars en soutien financier fédéral pour réaliser un projet multi-facettes de lutte contre les espèces aquatiques envahissantes.
Dans un premier temps, l’organisme érigera progressivement huit stations de nettoyage pour les embarcations de plaisance.
La station de nettoyage située à la marina de Havre-aux-Maisons sera la première construite (photo: Comité ZIP des Îles)
La chargée de projets Aglaé Poirier explique que dès ce printemps, les utilisateurs des marinas de Havre-aux-Maisons et de Havre-Aubert auront accès gratuitement à du matériel pour laver la coque de leur bateau.
Elle ajoute que l’équipe effectue aussi en ce moment des tests avec un robot sous-marin pour récurer les bateaux de pêche.
D’autre part, le Comité ZIP poursuit ses efforts pour éradiquer le crabe vert.
Le vorace prédateur effectue un retour en force dans certaines lagunes, notamment dans la baie de Bassin et l’Étang à Fernand (à L’Étang-du-Nord).
Agressifs et voraces, les crabes verts ont des comportements fouisseurs, ce qui détruit les herbiers à zostère où ils se terrent. Ils donnent également du fil à retordre à d’autres espèces, par exemple le homard, dont il mange les juvéniles (photo: Comité ZIP des Îles)
Grâce aux sommes fédérales, l’organisme a ajouté des campagnes à son programme de capture et d’élimination du petit crustacé.
Selon sa directrice, Karine Rioux, et Aglaé Poirier, les sorties tôt au printemps permettent de retirer les femelles des plans d’eau avant qu’elles pondent.
En parallèle, le Comité ZIP est toujours en guerre contre l’ascidie jaune.
L’ascidie jaune se concentre en populations denses. Venue d’Europe, elle est un adversaire coriace et semble proliférer sous l’influence des changements climatiques (photo: Comité ZIP des Îles)
Dans le cadre du projet actuel, l’équipe continue de surveiller les sites où l’espèce s’est répandue afin de limiter sa propagation, indique Mme Rioux.
L’ascidie jaune est répertoriée dans les ports de Pointe-Basse et de Cap-aux-Meules, ainsi que dans les marinas de Havre-aux-Maisons et de Cap-Vert.
L’espèce se disperse très rapidement: dans le cas du port de Cap-aux-Meules, par exemple, elle recouvre 100% du dessous des pontons, illustre Aglaé Poirier.
De la famille des tuniciers solitaires, l’ascidie jaune a été répertoriée pour la première fois aux Îles au début des années 2000. Depuis, le Comité ZIP a multiplié les interventions pour limiter sa propagation (photo: Comité ZIP des Îles)
L’animal, de forme semblable à un tube et de couleurs variant entre le jaune verdâtre et l’orange rosé, constitue une menace importante pour la mytiliculture et fait l’objet d’un suivi serré, ajoute Karine Rioux.
Des futures interventions pour contrôler l’ascidie jaune seront discutées lors de l’élaboration d’un plan d’action concerté.
Aglaé Poirier et Karine Rioux du Comité ZIP des Îles (photo CFIM)
Comme dernier volet de ce projet, le Comité ZIP veut réfléchir sur les actions à prendre pour lutter contre les espèces aquatiques envahissantes à court et moyen termes, souligne Karine Rioux.
La démarche sera menée en collaboration avec les autres acteurs du milieu, instances gouvernementales et utilisateurs des plans d’eau y compris.
Pour réécouter les segments diffusés à l’émission Cap info: Mis en ligne plus tard aujourd’hui.
Alors que les négociations avec l’employeur sont au point mort, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses du CHSLD Plaisance des Îles font monter la pression d’un cran.
La soixantaine d’employés syndiqués affiliés à la CSN seront en grève le 4 décembre prochain, à moins que la partie patronale et le CISSS des Îles n’acceptent de reprendre les discussions.
Elle souligne aussi que c’est principalement en raison de questions d’ordre pécuniaire qu’une entente n’a pas encore été conclue.
La présidente du syndicat, Monica Cormier-Boudreau (photo: CFIM)
Elle soutient également que l’absence d’équité avec leurs collègues du secteur public aggrave les problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre.
Rappelons que les travailleuses et travailleurs syndiqués sont sans convention collective depuis plus de deux ans.
Les sept éducatrices qualifiées recrutées en Tunisie par les centres de la petite enfance (CPE) Chez Ma Tante et La Ramée arrivent progressivement aux Îles.
L’une d’entre elles est déjà arrivée sur l’archipel à la fin du mois d’octobre et cinq autres seront accueillies dimanche, tandis qu’une dernière arrivera un peu plus tard d’ici la fin de l’année.
La directrice du bureau coordonnateur CPE Chez Ma Tante, Céline Miousse, souligne que l’arrivée de ces nouvelles ressources au sein de son équipe devrait permettre l’ouverture de groupes multi-âges, au terme de travaux de réaménagement qui doivent également être complétés.
De son côté, le CPE La Ramée a annoncé l’ouverture progressive de sa nouvelle installation, sans qu’on sache cependant à quel moment de nouveaux groupes seront créés.
L’arrivée de ces recrues immigrantes aux Îles signifie par ailleurs qu’elles doivent être intégrées dans leurs milieux de travail.
Tout comme pour La Ramée, le CPE Chez Ma Tante entend favoriser un jumelage avec les éducatrices déjà en poste pour faciliter l’apprentissage et l’acclimatation au contexte éducatif québécois, explique Céline Miousse.
Des formations sont aussi offertes par le Groupe Collegia, tant aux membres du personnel qu’aux parents, afin de faciliter les échanges avec les éducatrices immigrantes et leur intégration dans la communauté.
Notons que de ces sept nouvelles éducatrices, trois seront à l’emploi du CPE Chez Ma Tante alors que quatre travailleront pour La Ramée, incluant celle qui est arrivée plus tôt cet automne.
Les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses du CHSLD Plaisance, toujours sans convention collective, manifesteront mercredi midi afin de dénoncer la lenteur du processus de négociation avec la partie patronale.
Le rassemblement, qui aura d’abord lieu devant l’établissement de Cap-aux-Meules, devrait par la suite se déplacer vers le CISSS des Îles.
Le syndicat affilié à la CSN profitera de l’occasion pour faire le point sur l’état des négociations et annoncer la tenue d’une première journée de grève.
La COOP l’Éveil de Fatima enregistre une hausse de son chiffre d’affaires combiné à une très légère diminution du trop-perçu net.
L’excédent à la fin de l’exercice est de 467 727 dollars malgré un chiffre d’affaires de près de 13 millions, ce qui s’explique par une hausse des dépenses et une réduction de la marge bénéficiaire du magasin.
Conformément à la proposition des administrateurs et de la direction, les membres réunis en assemblée générale ont décidé d’affecter 150 000 dollars en ristourne, ce qui représente 1,73% des achats réalisés.
La balance, soit environ 318 000 dollars, sera versée dans la réserve.
Le directeur général, Michel Leblanc, indique que des réflexions sont en cours quant à d’éventuels travaux à la suite d’un rapport professionnel ayant révélé des besoins d’investissements.
Par ailleurs, ce dernier a annoncé aux membres qu’il quitterait ses fonctions à la fin de l’exercice financier, en mars 2025, d’un commun accord avec le conseil d’administration.
Sans parler de départ à la retraite, il mentionne qu’il se sentait prêt à céder sa place et qu’il garde un attachement particulier envers la COOP.
Selon lui, le grand défi de la personne qui sera appelée à le remplacer se situe du côté des ressources humaines, alors que les équipes connaissent un bon taux de roulement.
Les trois administrateurs sortants, Yannick Noël, Claude Aucoin et Line Arseneault, ont été réélus sans opposition.
Les dépassements significatifs de quotas d’une dizaine de pêcheurs de flétan atlantique brouillent le bilan de la saison automnale.
Le total admissible des captures révisé pour l’entièreté de la période 2024-2025 s’élevait à 133 tonnes métriques pour la flottille madelinienne.
Or, selon les données préliminaires de Pêches et Océans Canada, les prises entre juillet et octobre atteignent 153 tonnes métriques, donc 20 tonnes (environ 44 100 lbs) de plus que ce qui était autorisé.
Cédric Arseneau lors d’une annonce ministérielle (photo: CFIM)
Pour le directeur du bureau de secteur local, Cédric Arseneau, la situation est loin d’être idéale.
Aux Îles, depuis 2017, la pêche au flétan de l’Atlantique est passée d’un régime compétitif à un mode de gestion par quotas individuels transférables.
Cela signifie que chaque détenteur de permis détient un pourcentage du contingent global.
Les pêcheurs peuvent couvrir leurs dépassements en rachetant ou en louant des parts d’un autre Madelinot.
Aux yeux de M. Arseneau, les captures excédantes de l’automne forcent la révision des mesures de gestion pour la saison 2025-2026.
Le ministère compte tout de même permettre aux pêcheurs qui n’ont pas pris tout leur quota du poisson de fond de sortir au mois d’avril.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
L’organisme a obtenu la confirmation de la part de la Municipalité des Îles qu’un bail serait émis d’ici février 2025.
André Jr Bélair et Pierre-André Rainville, du Club de tir de l’archipel (photo: CFIM)
La nouvelle est accueillie avec soulagement par le conseil d’administration, qui souhaite accueillir ses premiers tireurs sur le site l’été prochain.
Son président, André Bélair liste les nombreux aménagements à venir, dont l’installation d’un bâtiment de service.
Les coûts des travaux sont estimés à plus de 40 000 dollars.
Toutes les pratiques de tir seront permises et encadrées sur le site: armes de poing, carabine, fusil, arc et arbalète.
Le vice-président du club, Pierre-André Rainville, indique que tant les Rangers des Îles que les chasseurs pourront s’y entraîner ou faire leur requalification annuelle.
Un volet sportif et éducatif destiné aux jeunes, pour le tir à l’arc, par exemple, est encore dans les cartons.
Les points rouges délimitent l’ensemble du site, incluant le périmètre de sécurité, et le trait rouge gras encadre l’aire d’exploitation (carte: courtoisie André Jr Bélair)
André Bélair et Pierre-André Rainville rappellent que le site sera balisé et les allées de tir, à l’abri.
Avant d’ouvrir les portes du site, le club doit mettre la main sur un permis d’exploitation, délivré par la Sûreté du Québec.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
La finale locale de Cégeps en spectacle a fait salle comble, samedi soir, à la salle des Pas perdus.
En tout, neuf étudiants madelinots du Cégep de la Gaspésie et des Îles se sont partagé la scène afin de présenter sept numéros musicaux, en plus de trois pièces hors-concours interprétées par une chorale d’élèves et d’enseignants.
La chorale du campus (photo: CFIM)
C’est le pianiste classique Jessy Renaud qui a été désigné grand gagnant de la soirée en jouant Solas, un morceau du compositeur Jamie Duffy.
Il participera donc à la finale régionale de Cégeps en spectacle, qui aura lieu le 15 mars 2025 à Gaspé.
Le guitariste et chanteur Jean-Philippe Poirier a pour sa part été désigné Étoile du Vieux Treuil, ce qui lui permettra de faire la première partie d’un spectacle lors de la prochaine saison du diffuseur régional.
Le jury était composé du musicien et chanteur Simon-Charles Cyr, du directeur général du Vieux Treuil, Émile Déraspe, et de l’autrice-compositrice-interprète Marie-Ève Laure.
L’animation de la soirée était assurée par les Génies de la Bagosse.
Le Centre récréatif de L’Étang-du-Nord était plein à craquer, samedi soir, alors qu’environ 350 personnes y étaient rassemblées pour la seconde édition du gala T’APHI rouge, organisé par l’Association des personnes handicapées des Îles (APHI).
L’événement a mis en évidence le talent et la force de caractère de certains de ses membres, en plus de saluer l’implication de ceux et celles qui soutiennent les individus vivant avec un handicap.
La totalité des 315 billets mis en vente ont trouvé preneur (photo: CFIM)
La directrice de l’APHI, Carole Poirier, dresse un bilan positif du gala.
La directrice de l’APHI, Carole Poirier, en compagnie de Sonia Lapierre, membre du CA, et d’Hélène Lapierre, qui a agi à titre de maîtresse de cérémonie de T’APHI rouge (photo: CFIM)
En tout, neuf trophées Marie-Georges et deux mentions d’honneur ont été décernés à des individus et à des entreprises du territoire.
L’argent récolté dans le cadre de la soirée, dont la somme n’a pas encore été dévoilée, ira dans la cagnotte destinée à l’agrandissement des locaux de l’APHI.
Carole Poirier explique que ses attentes en matière d’affluence ont été dépassées.
Cet événement fut aussi l’occasion de célébrer les 50 ans de l’APHI.
L’organisme a été fondé en 1974 par un regroupement de parents d’enfants vivant avec un handicap.
Virginie Poirier a interprété, en compagnie de Sven Meier (violon) et de Benny Jones (guitare), une chanson qu’elle a écrite et composée afin de rendre hommage au parcours de vie d’Élise Cummings (à gauche complètement) (photo: CFIM)
La pianiste Catherine Bouffard a interprété une pièce durant le gala, en plus d’avoir joué durant l’accueil des convives (photo: CFIM)
Hélène Lapierre et sa fille Daphnée Vigneau ont été accompagnées en chanson par le guitariste Antoine Gaudet (photo: CFIM)
Liste des récipiendaires des trophées Marie-Georges:
Prix du comité d’action pour des accès sans obstacle (CAPASO): CTMA
Mention d’honneur: Coop IGA l’Éveil
Mention d’honneur: Maison d’aide et d’hébergement l’Accalmie
Prix Personnel de soutien: Carole Leblanc-Gaudet (Municipalité des Îles)
Prix Bienveillance: Victoria Cummings (APHI)
Prix SEMO employeur: IGA Coop l’Unité
Prix SEMO employé: Catherine Bouffard (Ré-Utîles)
Prix Réussite et persévérance: Francis Lapierre (CTMA)
Ré-Utîles est à la recherche d’une nouvelle direction.
À l’emploi de l’entreprise d’économie sociale depuis 2019, Anaïs Giard prévoit quitter son poste en juillet prochain.
Anaïs Giard, directrice de Ré-Utîles (photo: CFIM)
Elle espère embaucher un ou une successeur(e) entre-temps afin de préparer la transition.
Mme Giard a tenu les rênes de Ré-Utîles en duo, puis en solo, au travers d’une période tumultueuse.
En plus de la pandémie de COVID-19, le défi récurrent du manque de main-d’œuvre combiné à une situation financière chambranlante ont continué de secouer l’organisme dans les dernières années.
Un déménagement, des changements opérationnels et une refonte du modèle d’affaires plus tard, le mot «adaptation» est toujours d’actualité, selon Anaïs Giard.
Le financement constitue toujours un défi, souligne-t-elle.
Toutefois, le ministère de l’Environnement a récemment reconnu le centre de récupération comme organisme essentiel, ce qui s’accompagne d’une subvention annuelle.
Mme Giard indique qu’avec cette nouvelle enveloppe, Ré-Utîles reprendra le collier du volet sensibilisation.
Aussi, dans l’optique de diversifier ses revenus, l’entreprise travaille sur le développement d’une campagne philanthropique.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
Le Forum d’innovation aquacole a attiré une quarantaine de participants du Québec et des Maritimes en sol madelinot la semaine dernière.
Organisé par la Corporation d’innovation et de développement La Vague, l’événement bilingue a mobilisé différents acteurs de l’industrie, allant des mariculteurs de la Basse-Côte-Nord aux chercheurs de Charlottetown.
La commissaire en développement des affaires et partenariats, Audrey Keating indique que l’idée a germé lors d’une rencontre de démarchage à l’Île-du-Prince-Édouard.
Audrey Keating, Normand Lebel, Suzanne Pealey, Emmanuelle Cyr et Dominique Bouffard sur place pour représenter La Vague (photo: courtoisie)
La perspective d’échanger sur les défis et l’importance de la mariculture dans l’économie bleue a rapidement suscité de l’intérêt.
Elle explique que la programmation a été bâtie en fonction des besoins exprimés par les intervenants du secteur.
Pendant trois jours, les participants ont alterné entre présentations, panels de discussions et réseautage.
Le panel sur l’innovation a mis en lumière différentes avenues d’innovation aquacole (photo: CFIM)
Des visites terrains d’entreprises des Îles et des ateliers figuraient aussi à l’horaire, poursuit Audrey Keating.
Le Forum d’innovation aquacole a bénéficié du soutien de plusieurs bailleurs de fonds, dont le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie; le ministère de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation; et la Société de développement de l’industrie maricole (SODIM).
La Communauté maritime, le Regroupement des mariculteurs du Québec, le centre de recherche Merinov et les Caisses populaires Desjardins ont également contribué.
Le nouveau maire de la Municipalité de Grosse-Île, Gordon Burke, a été assermenté, jeudi, aux côtés des conseillères Marlene Boudreau et Rachelle Clark.
Interrogé sur ce qui l’a motivé à présenter sa candidature à la mairie, Gordon Burke indique qu’il voulait s’assurer que le siège ne reste pas vacant, et dit avoir été approché par des citoyens qui l’ont convaincu de jeter son chapeau dans l’arène.
Avant de se présenter à la mairie, Gordon Burke a notamment travaillé dans les domaines de la construction, des pêches, du transport et du déneigement (photo: CFIM)
De son côté, Rachelle Clark, qui avait déjà été conseillère à la fin des années 90, dit s’être présentée par amour pour sa communauté et pour l’avenir de Grosse-Île.
En plus d’avoir déjà siégé à la table des élus de la Municipalité de Grosse-Île, Rachelle Clark y a aussi travaillé comme adjointe administrative (photo: CFIM)
La conseillère Marlene Boudreau, qui n’a pas souhaité s’exprimer au micro, reprend quant à elle son mandat après avoir été démise de ses fonctions, plus tôt cet automne, en raison d’un imbroglio administratif.
La conseillère Marlene Boudreau, qui travaille aussi comme enseignante (en plus d’être pompière volontaire et première répondante), s’était retrouvée victime d’un vice de procédure après que la CMQ ait constaté que son absence prolongée du conseil municipal n’avait pas été entérinée de manière réglementaire par les élus (photo: CFIM)
Seul un siège reste inoccupé à la table des élus, pour lequel il n’y aura pas d’autre scrutin avant les élections municipales générales, qui auront lieu le 2 novembre 2025.
L’Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec a souligné l’immense contribution du directeur général de CFIM Charles-Eugène Cyr au cours de sa carrière en lui remettant le prix Résonance 2024.
Une plaque commémorative lui a été donnée dans le cadre des Jours de la radio qui se tenaient au Château Laurier à Québec la semaine dernière, au terme d’un hommage bien senti.
La présidente de l’ARCQ, Sandra McNeil, mentionne les innombrables heures bénévoles de « Charlo » au sein de l’association et sa grande disponibilité auprès de ses homologues des autres radios au cours des vingt dernières années.
Elle souligne son approche rassembleuse et sa volonté de faire rayonner le professionnalisme des radios communautaires.
En poste à la direction depuis 21 ans, Charles-Eugène Cyr a longtemps œuvré dans le secteur des ventes publicitaires tout en occupant diverses fonctions au sein du conseil d’administration de l’ARCQ et du Pôle d’économie sociale.
Charles-Eugène Cyr était accompagné par sa femme, Solange Lapierre (Photo: CFIM)
Présent à Québec pour la remise du prix, le président de CFIM, Michel Asselin, mentionne pour sa part l’héritage laissé derrière par le gestionnaire.
Après une quarantaine d’années au sein de l’organisation, Charles-Eugène Cyr prendra sa retraite le 31 décembre prochain.
Pour écouter l’entrevue diffusée lors de l’émission Cap info:
Son directeur associé, Marc-Olivier Massé, détaille le volet sensibilisation greffé à la démarche.
L’équipe a aussi profité de ses sorties en août pour récupérer des engins de pêche fantômes, dans la foulée de ses efforts pour nettoyer les fonds marins.
Marc-Olivier Massé révèle être à la recherche de soutien financier pour un complément au projet concernant les espèces en péril, sans trop s’avancer sur la nature de la nouvelle piste.
D’autre part, la construction du futur siège social, à Cap-aux-Meules, suit son cours.
Baptisé «Carrefour insulaire d’innovation, de recherche et de développement», le bâtiment accueillera notamment les bureaux du CERMIM et des laboratoires.
Le Centre récréatif de L’Étang-du-Nord bourdonnait mercredi soir, à l’occasion du 11ème Rendez-vous annuel du projet de territoire Horizon 2035.
Dans une atmosphère animée, environ 110 personnes ont pris part aux ateliers de la Communauté maritime pour échanger sur l’avenir de l’archipel.
Les participants étaient dispersés autour de 15 tables, chacune avec une thématique particulière à discuter (photo: CFIM)
Réunis par tables thématiques, les participants ont discuté des causes et conséquences des enjeux qui touchent les Madelinots.
Par la suite, les groupes ont cerné des moyens pour s’attaquer, entre autres, à l’accès au logement, à l’adaptation aux aléas climatiques et à la baisse de l’engagement citoyen.
Chaque table devait prioriser les pistes d’action ciblées, par exemple vis-à-vis la problématique de l’exiguïté du territoire et la mixité des usages (photo: CFIM)
À la fin de la soirée, les participants ont priorisé les pistes d’action et les ont présentées à la salle.
La Communauté maritime colligera les informations récoltées et les incorporera à ses réflexions.
L’appareil municipal vise entériner le nouveau projet de territoire au cours du printemps.
Rappelons que l’équipe du Développement du milieu effectue aussi une tournée de consultations dans les différents cantons et secteurs des Îles afin de prendre le pouls du milieu.
Cet automne, cinq rencontres citoyennes et deux autres ciblant la jeunesse ont rejoint une centaine d’individus
Selon les chiffres présentés mercredi soir, 70% des participants étaient âgés de 40 ans et plus.
Parmi les éléments soulevés lors des consultations, on remarque les écarts économiques qui se creusent, l’accès au logement/à la propriété, la sécurité et l’autonomie alimentaire, le maintien des services et la cohésion sociale.
D’autres occasions d’échanges sont prévues d’ici les Fêtes.
La cale sèche du Ivan-Quinn est de nouveau prolongée.
Le traversier qui assure la liaison entre Cap-aux-Meules et l’Île d’Entrée devait être de retour au début de la semaine prochaine mais son arrêt technique pourrait s’étirer jusqu’à la fin du mois.
La STQ explique par courriel ce troisième retard par des réparations ayant été plus longues que ce qui était initialement prévu, mentionnant qu’il est important de bien finaliser les travaux.
L’organisme public n’a pas voulu préciser la nature ou l’étendue des réparations réalisées.
La collecte des déchets n’a pas été effectuée depuis 11 semaines.
La météo capricieuse des derniers jours affecte par ailleurs la régularité des traversées du Béatrice-Hubert, qui assure le remplacement.
Toujours par courriel, la STQ indique qu’une fois la remise en service du Ivan-Quinn complétée, un horaire «optimisé» et des traversées supplémentaires seront réalisées pour assurer le transport de «l’ensemble des marchandises requises».
Le documentaire Accepte-toi comme je suis était présenté sur l’archipel la semaine dernière dans le cadre de sa première québécoise.
Le récit visuel s’inspire d’une rencontre avec la protagoniste Élise Cornellier et plonge les spectateurs dans le quotidien de la madelinienne tout en explorant, entre autres, les questions liées à la transidentité.
La réalisatrice, Emmanuelle Roberge, raconte que la collaboration émerge d’un projet de portraits photographiques.
L’environnement insulaire et ses paysages à couper le souffle sont partie prenante du film, ce qui résonne avec le propos et laisse une grande place aux réflexions et à la douceur.
Le tournage s’est étendu sur un été, suivi d’une année de travail en post-production.
Élise Cornellier se dit contente de pouvoir partager son récit et d’ainsi aider à normaliser sa réalité en élargissant le cadre de discussion.
Le documentaire a été projeté dans le cadre de la programmation de novembre de Sofilm Cinéma Parallèle mais aussi en milieu scolaire et dans les maisons de jeunes.
L’œuvre a déjà un rayonnement hors de l’archipel, ayant été sélectionnée par le Festival international du film LGBT+ à Grenoble de même que le Love & Hope Film Festival à Barcelone.
La chasse aux phoques récréative fait son chemin dans les Maritimes.
Dans le cadre d’un projet pilote, Ottawa autorise dorénavant les pêcheurs du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard à abattre des phoques gris ou du Groenland.
Un «nombre limité» de permis de chasse à usage personnel sera délivré pour 2024.
Chaque chasseur pourra abattre un maximum de six bêtes.
Pêches et Océans Canada explique par communiqué que les conclusions de l’initiative serviront à éclaircir les prochaines étapes de cette activité dans les deux provinces.
La chasse aux phoques récréative était auparavant uniquement possible au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador.
Les élus de la Municipalité des Îles ne se sont pas encore positionnés dans le dossier de la construction d’un immeuble à logements de cinq étages, envisagé par le CISSS des Îles au centre de Cap-aux-Meules.
Il y avait eu dépôt, en octobre, d’un projet de résolution visant à autoriser la construction de l’immeuble dérogatoire, sous condition de respecter un ensemble de critères.
En rappel: les éléments faisant l’objet d’une demande de dérogation sont multiples (tableau: CFIM)
Cependant, de nombreux citoyens ont exprimé leurs préoccupations lors de la séance d’information organisée par le CISSS, à la fin du mois d’octobre, et certaines interrogations persistent au sein de la population.
Le maire et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette, précise que les membres du conseil municipal ont discuté du sujet, mais qu’ils doivent aussi tenir compte du besoin en logements pour mettre fin au recours à la main-d’œuvre indépendante en santé.
Tous les élus étaient présents lors des deux séances (photo: CFIM)
Par ailleurs, les élus ont octroyé un contrat de 53 750 $ à la firme Rousseau & Lefebvre, en lien avec les besoins en architecture du paysage dans le cadre du projet d’écoquartier.
D’ici la fin du mois, la Municipalité des Îles invitera ses citoyens à donner leur avis en ce qui a trait aux services municipaux, à travers un sondage commandé auprès de la firme Léger.
Au total, six citoyens se sont relayés au micro durant la seconde période de questions (celle de la Municipalité des Îles), après que la première (celle de la Communauté maritime) n’ait suscité aucune intervention (photo: CFIM)
Pour réécouter les segments de l’émission Cap info:
Le déficit anticipé du CISSS des Îles est désormais évalué à 6,8 millions de dollars à mi-chemin de l’année financière, soit 3,1 millions de moins que ce qui était initialement budgété.
Si le recours à de la main d’œuvre indépendante explique toujours l’écart, le directeur des services administratifs, Claude Cyr, souligne que ces coûts ont diminué, notamment en raison des achats groupés d’heures de service.
Il indique que la prévision pourrait être meilleure si Québec avait reconduit l’ajustement budgétaire lié à l’inflation, ce qui prive le CISSS des Îles d’environ 1,7 millions de dollars.
Par ailleurs, la PDG du CISSS des Îles, Sophie Doucet, a prévenu les membres du conseil d’administration qu’une période de compression se profile dans le réseau de la santé.
Elle explique que Québec demande aux établissements de réaliser des économies dans un contexte de budget provincial déficitaire.
Des étudiants en génie mécanique et robotique de l’Université de Sherbrooke planchent sur une technologie facilitant le nettoyage des biosalissures sur les coques des bateaux.
Leur projet de fin de baccalauréat consiste à développer un robot sous-marin contrôlé à distance qui pourrait remplacer une partie de la tâche effectuée par des plongeurs spécialisés, une main-d’œuvre rare et dispendieuse.
Les étudiants mettent à l’épreuve leurs prototypes en simulant l’environnement sur une coque de navire (photo et légende: Seanetik Technologies)
Intitulée Seanetik Technologies, la recherche se concentre principalement sur une solution pour les navires cargos qui naviguent en eau salée, par exemple dans le golfe du Saint-Laurent.
Le meneur de l’équipe, Maxime Leblanc, rappelle ce que sont les biosalissures.
Il souligne que la présence d’organismes sous-marins sur les coques peut entrainer une perte d’efficacité des bateaux sur l’eau et contribuer à propager des espèces envahissantes dans les différents écosystèmes.
Fin octobre, trois étudiants ont visité l’archipel pour mieux cerner la problématique et comprendre les réalités terrain.
La délégation de l’Université de Sherbrooke avec le plongeur Mario Déraspe (photo: Seanetik Technologies)
Ils ont fait appel à l’expertise du plongeur professionnel Mario Déraspe en amont de la fabrication d’un prototype de robot, explique Maxime Leblanc.
L’équipe souhaite arriver à la phase de tests d’ici la fin novembre, avec une visée de commercialisation en 2026.