Quatre hockeyeurs descendants ou originaires des Îles s’aligneront avec les Albatros du Collège Notre-Dame chez les M18 AAA.
C’est la première fois que le programme élite de Rivière-du-Loup, particulièrement prisé des Madelinots, accueille un si grand nombre d’insulaires dans sa formation.
Anthony Nadeau-Arseneau de L’Étang-du-Nord, Éliott Poirier de Cap-aux-Meules et Gabriel Anctil, originaire du Bas-Saint-Laurent et descendant des Iles, en seront à une deuxième saison chez les Albatros.
De son côté, Éloi Benard, né de parents madelinots et qui a joué son hockey mineur chez les Estacades de la Mauricie, rejoint le programme à titre de recrue.
Présent au camp des M18 malgré ses 14 ans, Vincent Aucoin a finalement été retranché après avoir inscrit 4 points en cinq matchs préparatoires.
L’attaquant rejoindra les Madelinots Louis-Charles Bourque et Jasmin Bouffard chez les Albatros M15 AAA.
Le dévoilement de l’alignement du Collège Notre-Dame se déroulait dimanche dernier.
Les Albatros reçoivent la formation du Séminaire-St-François le vendredi 6 septembre au Centre Premier Tech de Rivière-du-Loup en lever de rideau de la saison 2024-2025.
La ligue regroupe 15 équipes partout dans la province et se veut le calibre le plus élevé dans le hockey mineur, exception faite de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec.
Un nouveau service de soutien pour les patients suivis au département d’oncologie fait son entrée aux Îles.
Offert par Organisation québécoise des personnes atteintes de cancer, le programme s’adresse aux usagers qui ont complété leurs traitements.
Le directeur général de l’organisme, Francis Lemieux, explique que le parcours vise à aider ceux et celles qui s’apprêtent à réintégrer leur quotidien.
Les rencontres en formule hybride ou à distance incluent aussi des discussions avec des professionnels de la santé, par exemple des nutritionnistes.
La travailleuse sociale en oncologie au CISSS des Îles Esther Arseneau-Forest souligne que des patients avaient exprimé le besoin d’avoir accès à ce genre de soutien à la fin de leurs traitements.
Francis Lemieux ajoute que la force du groupe comporte plusieurs bienfaits.
Deux cohortes démarreront cet automne, respectivement le 19 septembre et le 7 novembre.
Les inscriptions se font auprès de l’Organisation québécoise des personnes atteintes de cancer.
Cette fois-ci, 15 spécimens du célèbre prédateur marin ont été «tagués» avec un combo d’émetteurs satellite et acoustique par des représentants de l’Institut Maurice-Lamontagne et de l’Institut océanographique de Bedford.
De gauche à droite Hassen Allegue (MPO), Kevin Clark, Heather Bowlby (MPO), Ghislain Cyr, Samuel Mongrain (MPO), Xavier Bordeleau (MPO) / Crédit : Groupes de recherche du MPO sur les requins et les phoques de l’Atlantique
Aux yeux du chercheur Xavier Bordeleau, les quatre jours de sorties en mer ont dépassé leurs attentes.
En compagnie de l’équipage du pêcheur Ghislain Cyr, ils ont réussi à appâter des requins juvéniles et subadultes de longueurs variant entre 2,5 m 3,5 m.
Le chercheur souligne l’apport des contributeurs madelinots au sein de l’initiative.
L’expédition fait partie des démarches reliées au projet de recherche conjointe sur les requins blancs et les phoques gris, qui vise à caractériser les comportements en eaux canadiennes et les interactions de ces espèces.
Xavier Bordeleau indique que l’équipe a pu retrouver une partie des tags satellite apposés sur les requins en 2023.
Certaines balises ne sont restées accrochées que quelques semaines, d’autres sur une plus longue durée.
Au moins un émetteur a effectué un tour du calendrier à dos de requin avant de remonter à la surface comme prévu, puis de s’échouer sur une plage des Îles, raconte le chercheur.
Les émetteurs acoustiques, eux, peuvent rester en place pendant dix ans.
Leurs signaux sont captés par le vaste réseau de micros sous-marins déployés dans le golfe du Saint-Laurent.
Une dizaine de ces stations d’écoute sont partagées entre trois secteurs d’intérêt autour de l’archipel, soit à l’Île Brion, au Corps-Mort ainsi qu’au Rocher-aux-Oiseaux
On en retrouve aussi de part et d’autre du Nouveau-Brunswick et, depuis cette année, près de l’île d’Anticosti.
L’Union des municipalités du Québec s’inquiète de voir fondre la part du gouvernement fédéral dans le financement du programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec.
Lors du renouvellement annoncé le 17 juillet dernier, la contribution fédérale à l’enveloppe a été réduite de 338 millions par rapport à la période précédente, ce qui représente une baisse estimée à environ 30% pour chacune des régions, selon l’UMQ.
Via communiqué, l’organisation précise que cette réduction affecte directement la capacité des municipalités à réaliser des projets et invite le gouvernement à intensifier son engagement envers les communautés.
Selon des données compilées par l’UMQ, le déficit de maintien d’actif dans les infrastructures municipales d’eau atteignait 45 milliards de dollars en 2023, ce à quoi s’ajoute la hausse des coûts de construction et des matériaux.
Le regroupement rappelle par ailleurs que près de 60% des infrastructures sont sous la responsabilité des municipalités et que l’impôt foncier «ne suffit plus à combler les besoins croissants».
Le programme TECQ est un outil flexible pour les municipalités qui permet des investissements pour des infrastructures essentielles telles que les canalisations souterraines, la réfection des chaussées et la gestion des matières résiduelles.
L’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD) sera de passage aux Îles pour informer la population des soins de fin de vie, particulièrement de l’aide médicale à mourir.
Un total de six conférences sont prévues fin septembre.
René Paquette est porte-parole pour le Collectif Est-du-Québec de l’AQDMD en plus d’être responsable du développement (capture d’écran)
Le porte-parole pour le Collectif Est-du-Québec de l’association, René Paquette, détaille le calendrier des séances destinées au grand public.
Les deux autres conférences visent les acteurs du réseau de la santé.
À compter de novembre, le collectif offrira aussi des webinaires sur le sujet.
Le nouveau cycle de conférences abordera notamment la question des demandes médicales anticipées, dossier qui est revenu dans l’actualité dans les derniers mois.
En juin, Québec a adopté une nouvelle mouture de la Loi concernant les soins de fin de vie, qui veut permettre aux personnes atteintes d’une maladie grave et incurable, comme l’Alzheimer, d’exiger l’aide médicale à mourir avant que leurs capacités cognitives ne se dégradent.
Le Dr Georges L’Espérance est neurochirurgien et préside l’AQDMD. C’est lui qui mène les conférences de l’association (capture d’écran)
Le président de l’AQDMD, le docteur Georges L’Espérance, explique que les discussions achoppent avec le palier fédéral.
La Coalition avenir Québec doit annoncer au cours de l’automne comment son gouvernement compte contourner le refus d’Ottawa pour aller de l’avant avec les demandes anticipées.
Sur l’archipel, entre 2019 et 2023, le CISSS a reçu 25 requêtes d’aide médicale à mourir.
Depuis 2019, une seule demande n’a pas abouti. Elle a été retirée par la personne requérante. (Données: CISSS des Îles)
Pour réécouter les segments diffusés à l’émission Les preuves des faits:
Le resserrement du processus d’immigration temporaire par Québec et Ottawa pourrait devenir un terrain glissant en raison de l’image projetée à l’international, soulève le chef de section en attractivité du territoire à la Communauté maritime, Alexandre Bessette.
On apprenait aussi la semaine dernière dans les médias nationaux que le gouvernement provincial prévoit appuyer sur le frein dans l’organisation de ses journées de recrutement à l’étranger.
Selon M. Bessette, les Îles ne devraient pas être affectées directement car les restrictions visent surtout les centres urbains.
Malgré l’intention de plafonner l’immigration temporaire, des exemptions sont prévues pour des secteurs tels que la santé, la construction, la transformation alimentaire et l’agriculture.
Alexandre Bessette souligne qu’il faudra laisser retomber la poussière avant de prendre la mesure des transformations.
Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM) entame un vaste projet collaboratif de documentation des espèces en péril du golfe du St-Laurent.
Du 3 au 9 août derniers, l’équipe incluant la chercheuse Lyne Morissette et le plongeur-cinéaste Mario Cyr a mené une première semaine d’expédition dans les eaux entre les Îles et Terre-Neuve.
Le plongeur de renommée Mario Cyr en compagnie de sa partenaire Stéphanie Rhéault (de dos) et le pilote du robot, Michel Asselin (photo: page Facebook CERMIM)
Permis fédéral en main, les collaborateurs ont notamment pu explorer les fonds marins d’un quadrilatère fermé aux activités de pêche.
La chercheuse en écologie des mammifères marins Lyne Morissette (photo: page Facebook CERMIM)
En plus de développer un protocole de documentation sous-marine respectueux de la fragilité des écosystèmes, le but est de contribuer à faire avancer les connaissances sur la biodiversité vulnérable du golfe, explique Lyne Morissette.
Déjà, des partenaires scientifiques ont été sollicités ou ont approché l’équipe dans un but de maillage, notamment le programme américain Ocearch.
Ce type d’association fait partie des visées du CERMIM depuis plusieurs années, rappelle son directeur associé, Marc-Olivier Massé.
Le directeur associé du CERMIM, Marc-Olivier Massé (photo: page Facebook CERMIM)
Avec les sorties au début du mois d’août, le centre de recherche a pu confirmer que son robot sous-marin télécommandé était capable de plonger à plus de 425 mètres de profondeur.
Les tests réussis avec l’équipement mettent la table pour que l’organisation élargisse son champ d’action, se réjouit-il.
D’autres missions en mer sont prévues cet automne puis à l’été 2025, date à laquelle le CERMIM espère ouvrir les portes de son siège social.
L’équipe a aussi profité de ses sorties pour récupérer des engins de pêche fantômes, dans le cadre du projet LOREVA du CERMIM (photo: page Facebook CERMIM)
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le laboratoire de cinéma itinérant Kinomada débarquera aux Îles-de-la-Madeleine dans le cadre du festival Images en vues 2024.
La résidence de création intensive réunira des artistes de l’archipel et de l’extérieur dans le but de produire des courts-métrages entre le 24 octobre et le 2 novembre.
Marie-Christine Lavoie (vp de Sofilm Cinéma Parallèle) et Céline Vigneau (coordonnatrice d’Images en vue) en entrevue à CFIM (photo: Pierre Aucoin)
C’est Sofilm Cinéma Parallèle qui a invité l’organisme et lance l’appel de candidatures, explique sa vice-présidente, Marie-Christine Lavoie.
Elle précise que tous les artistes, peu importe leur discipline ou leur disponibilité, peuvent déposer un dossier.
Cette année, nul autre que le couple d’artisans du grand écran Denis Villeneuve et Tanya Lapointe parrainera l’événement.
Le réalisateur Denis Villeneuve et sa conjointe, Tanya Lapointe, qui a agi comme productrice exécutive pour les films « Dune » (photo: Alamy)
Marie-Christine Lavoie révèle que la collaboration s’est formée au détour d’une conversation.
L’organisation espère que les deux auront le temps de visiter l’archipel lors de Kinomada, si leur horaire chargé le leur permet.
Minimalement en présence virtuelle, Denis Villeneuve et Tanya Lapointe feront une apparition lors de l’événement, assure Mme Lavoie.
L’activité se tiendra en amont de la 21e édition du Festival international de courts-métrages Images en vue.
Le Centre de services scolaire des Îles voit son effectif étudiant augmenter d’une quarantaine d’élèves par rapport à l’année dernière pour passer le cap des 1200 inscriptions.
La hausse est particulièrement observable à l’école Centrale ainsi qu’à l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Grande Entrée.
(Photo : CFIM)
Selon la directrice par intérim du CSSÎ, Isabelle Gilbert, l’augmentation de l’effectif correspond aux projections des dernières années et est attribuable en partie aux six classes de maternelle 4 ans.
Elle souligne toutefois le revirement complet dans l’est des Îles.
À sa première rentrée comme directrice et dans le contexte d’un processus d’embauche formel prévu cet automne, Mme Gilbert entend surtout miser sur la continuité à court terme.
Soulignant la fébrilité qui se ressent au sein du personnel, elle indique que des activités d’accueil sont prévues dans chacune des écoles jeudi.
La Sûreté du Québec avise les usagers de la route de redoubler de prudence alors que la rentrée scolaire est à nos portes.
À partir d’aujourd’hui et jusqu’au 6 septembre prochain, les policiers intensifieront leurs interventions aux abords des écoles pour faire respecter le Code de la sécurité routière.
La SQ rappelle que les amendes pour les excès de vitesse sont doublées dans les zones scolaires lorsqu’elles sont actives, soit du lundi au vendredi de 7h à 17h entre septembre et juin.
Tous les usagers de la route, dont les cyclistes, ont l’obligation de s’arrêter à au moins 5 mètres d’un autobus dont les clignotants rouges ou le panneau de signal d’arrêt sont déployés.
De plus, les conducteurs doivent s’arrêter à l’approche d’un passage piéton lorsqu’une personne est engagée sur les bandes jaunes ou blanches ou démontre clairement son intention de le faire.
Le corps policier prêtera aussi une attention particulière au respect de la signalisation et du code de la route dans les stationnements d’écoles.
Le CISSS de la Gaspésie est à la recherche de familles d’accueil aux Îles et ailleurs dans la région.
L’établissement qui chapeaute la protection de la jeunesse à l’échelle régionale souligne que les besoins sont importants et évalués à une cinquantaine de milieux de vie pour l’ensemble du territoire.
De plus, on indique que les personnes intéressées à contribuer peuvent contacter directement le CISSS, précisant toutefois que la communication n’engage à rien.
Une compensation financière est allouée aux familles d’accueil selon le nombre d’occupants et leurs besoins.
Au fil du temps, l’équipe a pu récupérer certains des équipements apposés sur les phoques et commencer à analyser les données afin de caractériser leur utilisation de l’habitat marin du golfe.
Le chercheur Xavier Bordeleau en visite aux studios de CFIM (photo: CFIM)
Le chercheur à l’Institut Maurice-Lamontagne Xavier Bordeleau dénombre 78 interactions enregistrées entre les deux espèces.
Si le suivi télémétrique ne révèle pas la nature des interactions, par exemple de prédation du requin sur le phoque, il donne entre autres l’occasion aux scientifiques d’étudier les patrons des rencontres et leur durée.
Xavier Bordeleau ajoute que neuf autres loups-marins adultes ont été marqués cet été.
Côté juvéniles, la recherche suit aussi son cours.
Le projet lancé en 2023 a notamment pour objectif de déterminer le taux de survie des chiots dans le golfe St-Laurent.
Photo prise en janvier 2023 (crédit: MPO)
Depuis, des combinaisons de balises satellite et acoustiques ont été installées sur une centaine de jeunes phoques, révèle-t-il.
La même équipe, en collaboration avec l’Institut océanographique de Bedford, avait réussi à marquer neuf requins blancs au large des Îles l’été dernier.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Plusieurs trombes marines ont été aperçues au large des Îles cet après-midi.
Selon plusieurs témoignages, au moins trois «mini-tornades» se sont formées en l’espace d’une heure derrière l’Île d’Entrée et dans la Baie de Plaisance.
Photo: Philippe Pesant-Bellemare
Le météorologue d’Environnement et Changement Climatique Canada Simon Legault indique que le phénomène, bien que rare, n’est pas étonnant vu les conditions météo actuelles.
Il explique que l’eau plus chaude qu’à l’accoutumé combinée à une vague d’air froid constituent le mélange propice à la formation des trombes marines.
Bien qu’intrigantes à regarder, ces petites tornades peuvent tout de même causer beaucoup de dégâts.
Simon Legault rappelle qu’il est mieux de les observer à distance et de se mettre à l’abri si elles se dirigent vers la côte.
Le cinéaste et plongeur Mario Cyr a participé à l’exploration d’une épave située près de l’Isle-aux-Coudres en vue de la production d’un documentaire.
C’est l’équipe des Plongeurs d’épaves techniques du Québec qui a organisé l’expédition d’environ quatre jours à la découverte du Minerva pour le compte du Musée maritime de Charlevoix.
Le voilier de type brick à deux mats d’origine britannique a fait naufrage dans les eaux du fleuve Saint-Laurent en 1820.
Le navire, qui était affecté aux voyages transatlantiques, se trouve à une profondeur de plus de 45 mètres depuis 200 ans, ce qui semble avoir préservé les vestiges en bon état.
Le documentaire devrait être produit d’ici 2026 et sera présenté au Musée maritime, qui se trouve tout près des Éboulements sur la rive Nord du fleuve.
Selon des informations transmises dans l’hebdomadaire local, un second film réalisé dans un dôme géodésique sur l’épave directement dans son milieu sous-marin est aussi prévu à plus long terme.
Érosion, submersion, tempêtes : les Îles-de-la-Madeleine sont plus que jamais dans la mire des changements climatiques.
L’ancienne coopérative La Vaillante à la Grande-Entrée est un exemple parmi d’autres de bâtiments démolis pour danger de submersion.
Le territoire de l’archipel change de visage à chaque année, mais qu’en est-il de celui de sa population?
L’identité madelinienne est-elle altérée par cette perte de repère au quotidien?
Il y a un peu plus d’un an, un groupe de recherche s’est intéressé au sentiment de dépaysement provoqué par les changements climatiques qui façonnent l’archipel dans le cadre d’un projet intitulé Solastalgies créatrices.
80 personnes avaient participé à des ateliers artistiques au Musée de la Mer.
Pour la co-chercheuse du projet, Katharina Niemeyer, l’environnement et l’identité sont interreliés.
Magali Uhl, Amandine Alessandra et Katharina Niemeyer travaillent avec une quinzaine d’autres chercheurs, étudiants, artistes et partenaires. (photo: CFIM)
L’origine sociale, dont le revenu des parents, affecte encore les trajectoires scolaires des jeunes, révèle le Bulletin de l’égalité des chances en éducation.
Selon la recherche menée par l’Observatoire québécois des inégalités, 9 jeunes sur 10 nés en 2000 provenant des milieux plus aisés avaient accédé à la formation collégiale à l’âge de 21 ans.
Chez les ménages à revenu plus faible, seul un adolescent sur deux poursuit ses études après le secondaire.
Reconnaissant que la mise sur pied de Cégeps dans les régions du Québec a eu un effet positif sur la démocratisation de l’éducation, l’un des auteurs de l’étude, Pierre Doray, mentionne qu’il est possible de croire que les inégalités se sont accrues.
Selon le professeur en sociologie à l’Université du Québec à Montréal, le niveau de scolarité des parents a un effet direct sur la trajectoire scolaire.
Si l’Observatoire ne s’est pas penché particulièrement sur la situation dans chacune des régions administratives du Québec, le professeur est d’avis que dans une région où le revenu par famille est plus faible, la poursuite des études à l’extérieur comporte des défis.
Toujours selon le rapport, les femmes sont plus nombreuses à accéder aux études post-secondaires et à y décrocher un diplôme, tant au collégial qu’à l’université.
Le groupe de recherche note aussi que le taux de diplomation s’est accru au Québec au cours des trois dernières décennies.
La première pelletée de terre dans l’écoquartier de Cap-aux-Meules est attendue cet automne.
Gestion Le Phare des Îles doit lancer sous peu l’appel d’offres public pour la construction de ses appartements supervisés destinés à des adultes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme ou avec des limitations fonctionnelles physiques ou intellectuelles
L’organisme souhaite démarrer le chantier dès octobre.
Le gestionnaire de projets pour l’écoquartier, Luc Roby (photo: CFIM)
Selon le gestionnaire de projet pour l’écoquartier, Luc Roby, c’est aussi dans les prochains mois que les cinq propriétés acquises par la Municipalité des Îles sur les chemins Oscar et Gaudet seront démantelées.
Il travaille actuellement sur la préparation des devis pour l’appel d’offres concernant la déconstruction des immeubles, qu’il souhaite voir se réaliser entre novembre et février.
(Capture d’écran tirée du cadastre municipal, traitement d’image par CFIM)
M. Roby planifie aussi publier l’appel à proposition destiné aux promoteurs immobiliers qui voudraient acquérir les lots durant cette période.
Toutefois, avant qu’on érige quelconque bâtiment sur les terrains, les sols doivent être réhabilités, ce qui est prévu après l’hiver.
Luc Roby a rencontré une quarantaine de résidents du secteur en juin dernier pour leur expliquer les travaux ainsi que les aménagements liés aux marais et au ruisseau.
Il indique que les citoyens auront l’occasion de discuter d’éléments à inclure dans l’écoquartier lors d’un atelier de co-création à venir.
Puis, c’est à l’automne 2025 que l’Office municipal d’habitation vise débuter l’ouvrage pour faire sortir de terre 24 logements abordables à l’angle des chemins Oscar et Gaudet.
Le nouveau projet de l’OMH sera construit à l’angle des chemins Gaudet et Oscar (photo: CFIM)
Le projet estimé à 13,3 millions de dollars a été annoncé en mars dernier.
Pour réécouter les segments diffusés à l’émission Les preuves des faits:
Avec son nouveau et cinquième roman, Dents de fortune, Fanie Demeule a plongé dans le passé de ses ancêtres madelinots.
Il s’agit d’une incursion dans la fiction historique pour l’écrivaine, qui en a couché les premiers mots sur papier lors d’une résidence de création sur l’archipel en 2021.
Photo: Pierre Aucoin, 2021
Le bouquin est non seulement campé dans une époque charnière pour les Îles, mais aussi dans la vie de ses arrière-grands-parents maternels.
Enrobé de magie, le récit est ponctué d’échanges épistolaires, dont avec le vrai premier gardien de phare de l’Île Brion, Procule Chevrier, qui sert d’aïeul au personnage masculin principal.
Le volet historique du roman s’incarne sous toutes les coutures, nourri par les pépites familiales et la documentation, détaille Fanie Demeule.
Dents de fortune est paru au début du mois d’août aux Éditions Hamac.
Fannie Demeule sera d’ailleurs en visite aux Îles le 25 septembre pour présenter son roman chez Flottille artisan-artisanes libraires.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Indice UV, cliquez ici.
Selon le recensement fédéral de 2021, le déclin de l’anglais aux Îles est plus rapide que celui du français.
La taille des populations anglophones s’est amincie en l’espace de deux décennies dans plusieurs territoires de la province et l’archipel n’y échappe pas.
La conseillère municipale et mairesse suppléante de Grosse-Île, Nancy Clark, fait partie des 5% de Madelinots et Madeliniennes qui utilisent principalement l’anglais à la maison.
Nancy Clark à l’Église St-Peter’s-by-the-sea de Old Harry (Photo: CFIM)
Étant elle-même de la génération des mariages bilingues avec une mère originaire de la Grande-Entrée, elle observe que l’unilinguisme anglophone se fait de plus en plus rare et souhaite transmettre son bagage culturel à ses deux enfants.
À 60 km de là, la communauté anglophone de l’Île d’Entrée vit aussi un enclavement linguistique et culturel, amplifié notamment par la séparation physique de l’Île.
Selon Ralph Josey, un résident natif du village isolé, le défi ne se pose pas au niveau de la langue, mais bien au niveau des services offerts par la Municipalité.
Selon lui, l’arrêt technique du traversier Ivan-Quinn du 1er septembre au 19 octobre prochain, la poussière des routes et la gestion des toilettes et déchets sur l’Île d’Entrée sont des enjeux actuellement négligés par les autorités publiques.
(photo: CFIM)
L’Île d’Entrée était autosuffisante par nécessité à la fin du 19e siècle au début du 20e siècle, jusqu’à la Deuxième Guerre Mondiale selon la guide au musée local Diane Boudreau.
Malgré que la communauté de l’Île d’Entrée se sente délaissée, il semble que les résidents tiennent à leur indépendance et leur savoir-faire.
C’est notamment pour cette raison que l’artiste et pêcheur Olivier Renaud a décidé d’y élire son domicile principal depuis maintenant 6 ans.
Pêcheur et musicien, Olivier Renaud a choisi de s’installer à l’Île d’Entrée avec sa conjointe en 2019 (photo: CFIM)
À ses yeux, l’Île d’Entrée est le seul endroit lui permettant de vivre pleinement la vie d’insulaire.
Près de 120 personnes ont pris part à la neuvième Randonnée de Filles qui se déroulait dimanche sur les routes de l’archipel.
L’évènement organisé en collaboration avec le Club de motos et spyders des Îles a permis d’amasser un peu plus de 14 mille dollars qui seront remis à la Fondation santé de l’archipel pour les patients en oncologie.
Son directeur, Pier-Philippe Poirier, mentionne observer beaucoup de fierté à contribuer de la part des madelinots alors que l’une des instigatrices de la randonnée, Nancy Doucet, parle d’une journée remplie d’émotions.
Décorés de rose et dans un esprit de camaraderie, les participants ont enfourchés leurs 67 engins et ont pris la route à 13h15 en direction de l’Est avec un arrêt à Grande-Entrée avant de revenir jusqu’à Havre-Aubert en fin de journée en passant par Fatima.
Une journée de collecte de fonds avec hot-dogs et musique avait aussi été organisée le 11 août dernier à Cap-aux-Meules, explique Nancy Doucet.
Elle remercie les bénévoles, les commanditaires et le comité organisateur de même que l’ensemble des participants et donneurs, confirmant du même souffle qu’une 10e édition se tiendra l’an prochain.
Les fonds récoltés cette année serviront au lancement du salon de prothèse capillaire au troisième étage de l’hôpital.
Depuis la première Randonnée de Filles, près de 67 000 dollars ont été remis au Fonds Francine Daigle.
Après le flétan, c’est au tour de la pêche au crabe commun d’être lancée.
Malgré les demandes des titulaires de permis lors du plus récent comité consultatif pour rehausser le quota, le gouvernement fédéral a de nouveau opté pour le statu quo.
Pour les saisons 2024 et 2025, la flottille des Îles a accès à un volume de prises autorisées d’environ 376 tonnes, le même que l’an dernier.
Le directeur du bureau de secteur local de Pêches et Océans Canada, Cédric Arseneau, détaille les motifs derrière cette décision.
Il indique que des biologistes retourneront effectuer des échantillonnages à bord des bateaux cette année et la suivante afin d’arriver à un portrait complet pour l’évaluation de l’état des stocks de l’espèce.
Cela signifie que le total autorisé de captures ne sera pas révisé avant 2026.
Autre différence dans le plan de pêche vis-à-vis celui de 2023: le ministère autorise désormais les transferts permanents de quota, souligne Cédric Arseneau.
De plus, conformément aux demandes de l’industrie, la saison est prolongée de quatre semaines.
La pêche au crabe commun se conclura le 31 décembre.
L’an dernier, les débarquements avoisinaient le million de dollars.
(Source: MPO)
En parallèle, les activités entourant le crabe araignée débuteront cette fin de semaine (25 août), signe que l’automne cogne à nos portes.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le nouveau conseiller de Grande-Entrée, Bernard Richard, espère insuffler un peu de positif en rejoignant la table du conseil municipal.
L’homme de 69 ans qui se décrit comme ayant «toujours œuvré pour la collectivité de Grande-Entrée» a occupé une fonction similaire dans le village avant la fusion en plus de s’impliquer dans le Festival du homard pendant une quinzaine d’années.
Actuellement président du Club des 50 ans et plus du village, il souligne que la démission de Gaétan Richard a créé un vide dans l’est des Îles, mentionnant le contexte politique plus difficile des derniers mois.
Il reconnaît que la Municipalité des Îles devrait informer plus activement les citoyens, mentionnant que plusieurs déplorent être mis au fait des décisions seulement après leur adoption.
Il ajoute désirer «donner un coup de main» dans les dossiers du parc régional et de la Passe Archipel qui ont fait couler beaucoup d’encre.
Pour ce qui est de la nouvelle salle communautaire de Grande-Entrée, Bernard Richard est fortement en faveur du projet, mais soucieux de minimiser l’impact de l’investissement sur les finances publiques.
Sans préciser la forme exacte, il mentionne vouloir organiser rapidement une réunion dans le village pour clarifier les attentes de ses concitoyens et retourner les consulter pour s’ajuster en cours de route.
Bernard Richard pourra siéger dès la prochaine séance publique du conseil municipal alors que l’assermentation est prévue d’ici la fin du mois d’août.
Réécoutez le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
La rentrée scolaire au primaire, au secondaire et à la formation professionnelle et aux adultes se fera avec des effectifs complets tant au niveau des enseignants que du personnel de soutien.
Via communiqué, le Centre de services scolaire des Îles mentionne que son équipe de ressources humaines «a mis les bouchées doubles pour recruter le personnel requis pour l’ensemble des postes».
Des offres d’emploi sont toujours affichées afin de combler la banque de rappel pour les remplacements et se dégager de la marge de manœuvre en cas d’imprévu.
L’administration annonce aussi avoir bouclé le contrat pour la cafétéria de la Polyvalente à temps pour le début des classes.
C’est la cuisinière de carrière en restauration et en service de traiteur Line Chevarie qui sera responsable des repas.
Les journées d’accueil des élèves sont prévues le jeudi 29 août prochain dans tous les établissements primaires de l’archipel ainsi qu’à la Polyvalente.
Le début des classes pour la formation générale aux adultes se déroule le 10 septembre.
