La première baleine noire de l’Atlantique Nord observée en eaux canadiennes en 2024 est empêtrée dans le golfe du Saint-Laurent.
Pêches et Océans Canada a repéré une femelle adulte nageant avec des engins de pêche pris dans sa gueule.
Le type d’équipement et son origine demeurent inconnus pour le moment.
La baleine a été aperçue le 10 mai dernier à plus de 40 miles nautiques au nord-ouest de l’archipel madelinot.
Via communiqué, le ministère indique que le Programme d’intervention auprès des mammifères marins «continuera de surveiller la situation» afin de déterminer les actions à venir avec les différents partenaires.
Le département des communications écrit que des tentatives pour désempêtrer l’animal seront menées si le spécimen est de nouveau observé et que les conditions météorologiques le permettent.
Lors de son identification, la femelle empêtrée se trouvait dans la zone de pêche 12, là où se capture le crabe des neiges.
Source: MPO
Source: MPO
Sa présence entraînera la fermeture temporaire de neuf quadrilatères à compter du 14 mai 17h.
Les pêcheurs dont les casiers se trouvaient à l’eau dans le secteur doivent les retirer d’ici là.
Le comité organisateur de la Marche du rein aux Îles a été primé pour son implication.
La Fondation du rein, division du Québec, a remis deux prix reconnaissance en mains propres à l’instigatrice de l’événement, Murielle Chevarie, au cours d’un gala tenu à Brossard.
Elle témoigne de sa surprise en recevant les récompenses, dont celle de bénévole de l’année pour la section Est du Québec.
Elle se dit particulièrement fière que le travail du comité soit reconnu pour la toute première édition de la Marche du rein aux Îles, en 2023, qui avait permis de récolter plus de 14 200 dollars en dons.
L’événement sera bel et bien de retour cette année, confirme Mme Chevarie.
D’ici là, des activités de financement seront organisées sur le territoire.
Un premier «Party bénéfice» a eu lieu au début d’avril à Fatima.
Un regroupement de la Gaspésie et des Îles a mis sur pied des cellules de crise pour agir efficacement lors de situations dangereuses, notamment dans des cas de violence conjugale.
L’escouade d’intervention rapide et de prévention d’homicide a pour but d’assurer la sécurité des personnes vulnérables dans des contextes à hauts risques, résume le coordonnateur d’Hommes & Gars, Serge Richard.
C’est en 2022 que débute la mobilisation des partenaires régionaux, dont font notamment partie les deux CISSS du territoire, le Directeur des poursuites criminelles et pénales et le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels.
Avec les organismes concernés, ils forment le comité Escouade.
Un comité de liaison regroupant les intervenants locaux a aussi été mis sur pied dans chaque MRC.
De plus, chaque organisme partenaire a nommé deux personnes pivot dans son équipe, qui ont suivi une formation à l’automne.
La coordonnatrice de l’Accalmie, Linda Turbide, donne un exemple d’une situation qui pourrait mener à une intervention.
Les organismes peuvent ensuite faire appel au comité de liaison pour obtenir un troisième avis sur la question et, s’il y a lieu, faire entrer en scène l’Escouade sécurité, qui se chargera de prendre action pour assurer la sécurité des personnes qui en ont besoin.
Le projet régional est porté par l’Alliance gaspésienne des maisons d’aide et d’hébergement grâce à des sommes octroyées par le Secrétariat à la condition féminine.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Simplement Véro:
La flotte de voitures électriques du CISSS des Îles passe à 35 véhicules dans le cadre d’un projet pilote d’un an.
L’établissement devient ainsi le premier CISSS au Québec à être doté d’un parc automobile entièrement propulsé à l’électricité, ce qui équivaut au retrait d’une quinzaine de voitures à essence en termes de gaz à effet de serre.
Une présentation dans une formule portes ouvertes se déroulait jeudi dernier.
Les véhicules sont réservés en priorité aux travailleurs du soutien à domicile et aux intervenants terrain, mais seront aussi disponibles pour les employés via un système de réservation qui vise à optimiser l’utilisation de la flotte et à documenter les besoins réels des membres du personnel.
La recharge des batteries sera contrôlée de manière à prioriser la nuit, un moment où la production de la centrale est à son minimum et qu’une grande proportion de l’énergie qui en émane se retrouve perdue sur le réseau.
L’ingénieur et conseiller en bâtiment au CISSS des Îles, Guillaume Cormier
Le conseiller en bâtiment au CISSS des Îles, Guillaume Cormier, précise que l’efficacité énergétique des moteurs est grandement supérieure aux voitures régulières, qui perdent environ 80% de l’énergie produite en chaleur et en friction.
L’organisation a aussi mis en place des initiatives visant à promouvoir une gestion responsable de ses matières résiduelles de même qu’un ensemble tasse et boîte-repas réutilisables disponibles à la cafétéria, pour réduire les déchets engendrés par les plats pour emporter.
Afin de favoriser le transport actif, le Comité de développement durable a formé un Groupe en mobilité durable et entend améliorer la qualité et la sécurité des supports à vélos disponibles sur le site de l’Hôpital de l’Archipel.
Des travaux routiers sur la route 199 entrainent des entraves mineures à partir de Havre-aux-Maisons et vers l’est des Îles.
À compter d’aujourd’hui jusqu’au 7 juin, le ministère québécois des Transports effectuera une stabilisation de talus entre le chemin de la Cormorandière et le chemin Abdon.
La circulation se fera en alternance en tout temps et la limite de vitesse sera abaissée à 50 km/h.
De plus, les équipes du ministère inspecteront la semaine prochaine les structures routières entre le chemin du Vieux-Pont, à Havre-aux-Maisons, et le chemin Rock Mountain, à Grosse-Île.
Du 13 au 17 mai, la circulation se fera en alternance de 7h à 18h dans les secteurs où s’arrêteront les travailleurs.
Depuis le démarrage du projet de collecte et de distribution de denrées, il y a un an et demi, Entraide communautaire a récupéré quelque 42 tonnes d’aliments provenant des pertes des épiceries du territoire.
75% de la nourriture (31,5 tonnes) ont été remis directement aux organismes partenaires après avoir été traités puis triés dans la salle de préparation aménagée à ces fins au sous-sol des locaux.
Rappelons que le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM) et une vingtaine d’organisations sont impliqués dans le projet.
Des représentants d’organimes qui reçoivent des denrées étaient présents pour les portes ouvertes (photo: CFIM)
C’est lors d’un événement portes ouvertes, mercredi, que l’organisme a présenté le bilan de l’initiative.
Entraide communautaire a également dévoilé l’évolution temporelle des demandes d’aide des personnes vulnérables.
Le dépannage alimentaire constitue le service le plus utilisé, peu importe l’année de référence.
Les demandes pour défrayer les coûts de médicaments ont aussi doublé au cours de la même période, tandis que les besoins pour couvrir les dépenses reliées au logement ont presque triplé.
Selon sa directrice, Carmel Lapierre, Entraide communautaire dessert près de 800 personnes annuellement.
Le conseil d’administration d’Entraide communautaire et la directrice (photo: CFIM)
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Le projet de regrouper les caisses Desjardins des Ramées et de Havre-aux Maisons en une seule institution est de nouveau à l’ordre du jour.
Les conseils d’administration des deux organisations ont récemment voté en faveur d’une consultation virtuelle des membres à cet effet, qui aura lieu du 9 au 13 juin.
Le directeur général de la Caisse Desjardins de Havre-aux-Maisons, Francis Simard (photo: CFIM)
Si le projet se réalise, l’établissement de Havre-aux-Maisons deviendrait une succursale au sein de la nouvelle Caisse Desjardins des Îles-de-la-Madeleine.
M. Simard s’attend à ce que les services y soient maintenus pour un minimum de trois ans.
Le directeur général de la Caisse Desjardins des Ramées, Lucien Presseault (photo: CFIM)
Le directeur général de la Caisse des Ramées, Lucien Presseault, souligne pour sa part que ce regroupement des deux institutions permettra de servir la clientèle de manière complète et équitable.
Des séances d’information auront lieu à la fin du mois de mai afin de répondre aux questions des membres et de leur permettre de faire un choix éclairé.
Rappelons que la dernière tentative d’unir les deux organisations remonte à 2004 et s’était soldée par un échec.
Pour écouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Les randonneurs qui s’aventurent dans le Parc des Buck ont pu remarquer une amélioration des lieux au cours des derniers mois.
La Municipalité des Îles y a procédé, depuis l’automne, à la réparation et à la reconstruction des structures en bois, en plus d’y avoir nettoyé les sentiers et planté des arbres.
Gérald Lapierre et Monica Poirier (photo: CFIM)
La directrice du Loisir, de la culture et de la vie communautaire de la Municipalité des Îles, Monica Poirier, ainsi que le contremaître des sites et des parcs, Gérald Lapierre, décrivent une partie des ouvrages réalisés.
Selon Mme Poirier, le coût de ces travaux s’élève à environ 100 000$, dont une part de 60% qui a été financée par un programme du ministère de l’Éducation.
Les travaux réalisés dans le Parc des Buck ont bénéficié d’un soutien financier du Programme d’aide financière pour les sentiers et les sites de pratique d’activités de plein air, qui relève du ministère de l’Éducation (photo: CFIM)
(Photo: CFIM)
Elle souligne par ailleurs que l’arrivée prochaine de la saison estivale signale l’ouverture progressive des sites récréotouristiques municipaux.
Des réflexions sont aussi en cours pour améliorer et adapter certains sites situés en bordure de mer aux nouvelles réalités climatiques, notamment avec le soutien de Développement économique Canada.
L’Association des pêcheurs de sébaste des Îles (APSI) n’est pas encore allée capturer le quota expérimental de 373 tonnes qui lui avait été alloué.
Son président, Jean-Bernard Bourgeois, explique que ses 15 membres restent sur la touche en attendant les directives ministérielles pour la reprise de la pêcherie dans le golfe du Saint-Laurent.
Il ajoute que depuis la divulgation de la répartition du quota par flottille, les pêcheurs craignent d’investir sans être assurés d’avoir accès à une partie de l’allocation commerciale.
L’association a donc demandé une prolongation au ministère des Pêches et des Océans pour aller capturer son quota en 2024-2025.
Le président du Regroupement des pêcheurs d’appâts des Iles et de l’Association des pêcheurs de sébaste, Jean-Bernard Bourgeois (Photo : CFIM)
Les membres demeurent motivés par la relance du sébaste, mais sont dépités devant le manque de prévisibilité d’Ottawa, souligne-t-il.
Rappelons que des 15 pêcheurs propriétaires liés à l’APSI, 7 font aussi partie du Regroupement des pêcheurs d’appâts des Îles, qui ont encaissé le moratoire sur la plie rouge et la limande à queue jaune l’an dernier.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
En réponse à des questions soulevées par CFIM, Transports Canada, qui est propriétaire de l’aéroport des Îles et qui doit autoriser la Municipalité à y poster des agents, confirme dans un courriel succinct qu’elle «analyse la situation» et qu’«aucune décision n’a été prise pour le moment».
Le ministère ajoute que «plus d’information sera communiquée en temps opportun».
À compter du 1er mai 2024, des agents municipaux devaient être postés sur le quai de Cap-aux-Meules ainsi qu’à l’aéroport pour vérifier le paiement de la Passe Archipel.
Invitée à réagir, la Municipalité confirme que le processus d’embauche est toujours en cours et que les ajustements à la plateforme ne sont pas complétés.
En date du 8 mai, la plateforme transactionnelle pour s’acquitter de la Passe Archipel n’est toujours pas fonctionnelle (capture d’écran: CFIM)
Le service des communications a décliné notre demande d’entrevue, précisant que le maire Antonin Valiquette ne commenterait pas le dossier d’ici la rencontre publique du 16 mai prochain.
L’ex-candidat du Parti québécois dans Bonaventure, Alexis Deschênes, succède à Isabelle Gagnon à titre de bâtonnier du Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.
L’avocat spécialisé en droit familial et en protection de la jeunesse aura la responsabilité de représenter les avocats de la région devant le Barreau du Québec, mais aussi de s’intéresser à la protection du public et de favoriser l’accès à la justice.
Anciennement journaliste au réseau TVA, Me Deschênes identifie l’attraction et la rétention de la relève comme priorité, malgré une augmentation de 20% du nombre d’avocats sur le territoire depuis cinq ans.
Élu par acclamation pour une période de deux ans, il entend déployer un plan d’action afin de favoriser le recrutement de juristes, qui s’appuie notamment sur une campagne de communication prévue cet automne.
En vertu de la Loi sur le Barreau, le rôle de bâtonnier est une tâche bénévole au sein des 15 conseils de section dans la province.
C’est du moins ce qu’indiquent les données récoltées par le Service canadien de la faune, selon le biologiste Jean-François Rail, qui se spécialise en oiseaux migrateurs.
Il explique que l’espèce pourrait avoir développé une forme de résistance au virus, ou que celui-ci pourrait être devenu «moins pathogène».
D’après lui, cette tendance à la baisse devrait se poursuivre en 2024.
Un inventaire aérien sera toutefois réalisé dans les colonies québécoises de fous de Bassan afin de surveiller leur niveau de mortalité.
Interrogé sur la capacité de l’espèce à se régénérer, M. Rail s’attend à ce que le nombre d’individus reste plutôt stable.
Il encourage les assemblées de fabrique à se concerter pour exprimer leurs défis et besoins respectifs, puis à se pencher ensemble sur des pistes de solutions.
Mgr Lamoureux suggère notamment que les paroisses s’organisent pour rationaliser les services qui se recoupent.
L’évêque était en visite aux Îles dans le cadre des festivités entourant la mise à l’eau des cages à homard, orchestrant la messe des pêcheurs et bénissant les bateaux vendredi dernier.
Il a également profité de son séjour pour procéder à des cérémonies de sacrements religieux.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
La ministre Diane Lebouthillier affirme qu’elle rendra une décision vis-à-vis le plan de pêche au sébaste d’ici la fin du mois de mai.
En entrevue avec CFIM vendredi, l’élue qui est à la barre de Pêches et Océans Canada est restée muette sur les mesures de gestion qui seront mises en place pour la réouverture de la pêcherie dans le golfe du St-Laurent après 30 ans de moratoire.
La ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière, Diane Lebouthillier (photo: CFIM)
Elle indique être toujours en attente des recommandations découlant du Comité consultatif sur le sébaste.
Questionnée à savoir si le quota qui serait alloué serait supérieur aux 25 000 tonnes provisoires, la ministre a répété ne pas posséder d’information à ce sujet.
Mme Lebouthillier a rappelé que l’objectif est de lancer une pêcherie écoresponsable et pérenne, soulignant vouloir à tout prix éviter de réinstaurer un moratoire.
De son côté, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, souhaite que l’industrie mise sur le développement des marchés intérieurs, en vertu de sa stratégie pour accroître l’autonomie alimentaire du Québec.
Le ministre André Lamontagne, de passage aux Îles (photo: CFIM)
Selon lui, le ministère doit agir comme un accompagnateur vis-à-vis les entreprises de transformation, mais surtout envers les pêcheurs.
Notons que du sébaste capturé et transformé en Gaspésie a récemment fait son entrée dans les comptoirs de la chaîne Metro, ce qui constitue un premier pas dans sa commercialisation à plus grande échelle.
Pour réécouter l’entrevue avec André Lamontagne diffusée à Les preuves des faits:
Environ 350 adolescents et jeunes adultes étaient conviés au Centre multisport Desjardins, vendredi dernier, afin d’assister à la reconstitution d’un accident automobile mortel.
Les élèves de 4e et 5e secondaire et de la formation aux adultes, ainsi que les étudiants collégiaux et des personnes associées au Carrefour jeunesse-emploi des Îles, étaient invités pour une deuxième édition de l’événement IMPACT.
Ce projet a pour objectif de réduire le nombre d’accidents routiers impliquant des jeunes sur l’archipel, en plus de les sensibiliser aux répercussions des comportements dangereux au volant.
Les facultés affaiblies par l’alcool, les drogues et la fatigue de même que l’inattention ou la distraction, notamment causée par l’utilisation du cellulaire, sont aussi fréquemment en cause.
Notons que l’organisation de l’événement IMPACT est le fruit d’une collaboration entre le Service de sécurité incendie, la Sûreté du Québec, le CISSS des Îles et le Centre de services scolaire des Îles, en plus de partenaires financiers et commanditaires.
Les caisses Desjardins des Îles affichent des excédents d’opération cumulés de presque 12 millions de dollars pour l’année 2023.
De ce fait, une somme d’un million 340 000 $ sera distribuée entre les quelques 14 000 membres particuliers et entreprises de la caisse des Ramées.
Du côté de la caisse de Havre-aux-Maisons, ce montant s’élève à 267 000$, répartis parmi les 3400 membres de l’institution.
Interrogé sur les faits saillants du dernier exercice financier, le directeur général de la caisse des Ramées, Lucien Presseault, évoque une année de croissance.
Il souligne à cet effet la bonne vitalité économique de l’archipel ainsi que la «forte résilience» de la communauté d’affaires madelinienne.
Cela fait écho aux propos de son homologue de la caisse de Havre-aux-Maisons, Francis Simard.
Il dit s’attendre à une baisse des taux d’intérêt en juin, ce qui permettrait selon lui de relancer certains projets financiers mis sur la glace par les Madelinots.
Notons qu’un projet de regrouper les deux caisses des Îles au sein d’une même institution est à nouveau sur la table, à la suite de la signature d’un accord commun par les administrateurs.
Les membres seront invités à voter sur cette proposition au début du mois de juin.
Son directeur, Louis Gagné, explique que la vocation des installations, dont le distillateur moléculaire, viendra à changer alors que l’éducation et l’innovation sont au cœur de visées d’Écofaune Boréale.
Il mentionne toutefois qu’il n’est aucunement question de sortir les équipements et l’expertise de l’archipel.
À terme, les équipements feront partie du Centre intégré de valorisation des produits du phoque, qui accueillera des chercheurs, des formateurs et des étudiants, en plus d’être un lieu d’incubation pour les entreprises.
Écofaune Boréale affirme que ceux-ci pourraient être déménagés vers des nouveaux locaux et que le centre travaille à développer des partenariats.
Louis Gagné ajoute que malgré la «nécessité d’ordre écologique» d’agir sur le cheptel de phoques, peu d’investissements sont consentis au développement de l’industrie au Canada, soulignant le besoin de trouver les bons marchés dans une optique de développement durable.
Écofaune Boréale prévoit être rodé d’ici 2026 advenant que la transaction implique de relocaliser les équipements ailleurs sur l’archipel, ou au cours de l’année 2024 s’ils demeurent dans le bâtiment actuel.
En entrevue avec CFIM, le ministre André Lamontagne, a précisé les visées de la consultation au sujet des permis d’acquéreurs de produits marins.
Entre mars et avril, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation a réalisé une tournée de rencontres sur invitation dans l’Est de la province pour discuter des critères de délivrance des permis et la pertinence de les adapter aux nouvelles réalités commerciales.
M. Lamontagne rappelle que le Québec compte actuellement six détenteurs de permis d’acquéreur et qu’aucune nouvelle demande n’a été acceptée depuis 2007.
Le ministre attend le rapport récapitulatif de la firme TACT Conseil d’ici le 27 mai, assurant que le document sera rendu public.
Les conclusions détermineront la suite du processus, poursuit M. Lamontagne, entrouvrant la porte à revisiter les demandes refusées par le passé.
En marge de sa participation aux activités liées au début de la saison de pêche au homard, le ministre a également visité des entreprises et organisations locales.
Son chemin a d’ailleurs croisé celui du président de la Coopérative des pêcheurs des Îles, Olivier Renaud, lors d’un événement en soirée jeudi.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Plusieurs manifestants ont dénoncé l’augmentation fulgurante du budget de la Municipalité des Îles, qui est passé de 27 664 000 dollars en 2021 à 41 399 000 dollars en 2024, un bond de près de 14 millions.
En utilisant les dollars constants de l’outil de calcul de la Banque du Canada de manière à tenir compte de l’inflation, l’écart fond de 13 735 000 dollars à 9 733 000.
Données : Municipalité des Îles // Tableau : CFIM //* les montants de 2021 sont ajustés en argent constant de 2024
Les sommes investies pour l’hygiène du milieu, le développement du milieu et le service de la dette s’accaparent 6,4 millions de dollars, ce qui représente 66% de l’augmentation des dépenses.
Si tous les postes budgétaires ont augmenté depuis 2021, la proportion du budget destinée à l’administration générale, la sécurité publique et le transport a diminué.
À l’inverse, les lignes du budget touchant la santé et le bien-être, l’aménagement et l’urbanisme ainsi que le développement du milieu occupent aujourd’hui une plus grande portion du budget municipal.
Gonflé par les taux d’intérêts, le montant réservé pour le service de la dette s’élève quant à lui à 4 444 000 dollars, soit environ 11% des dépenses municipales alors qu’il représentait 7% en 2021.
Cette situation s’observe un peu partout dans la province, avance le président de la Fédération québécoise des municipalités, Jacques Demers.
Le président de la Fédération québécoise des Municipalités, Jacques Demers (photo : CFIM)
La FQM soulève par ailleurs l’augmentation des responsabilités déléguées aux municipalités au fil des dernières années et déplore qu’en définitive, c’est l’instance gouvernementale qui facture qui reçoit le grogne.
Notons que sur la même période, les transferts gouvernementaux ont augmenté d’environ 3,6 millions en dollars constants de 2024.
En tenant compte de ceux-ci et de l’inflation, les dépenses supplémentaires assumées par les contribuables madelinots en 2024 représentent 6,1 millions de dollars de plus qu’en 2021.
Toujours en dollars constants, les revenus de taxation et de tarification ont augmenté de 5,2 millions au cours des trois dernières années.
La Table de concertation en violence des Îles lance une campagne de sensibilisation pour un retour de la courtoisie envers le personnel d’entreprises et d’organisations madeliniennes.
La démarche vise à amener la communauté à réfléchir aux gestes d’impolitesse, d’intimidation, d’humiliation «et même de violence qui ont augmenté» sur le territoire au cours des dernières années.
Par voie de communiqué, la Table indique que la campagne s’adresse aussi aux employeurs et employés afin «de les soutenir dans la recherche de solutions» lorsque de telles situations surviennent.
Sous le thème «Donn’mo ware», qui fait référence à une expression madelinienne souvent utilisée pour demander quelque chose au personnel commerçant, des macarons ainsi que des affiches ont été créées.
Un site web a aussi été mis sur pied.
Il s’agit de la troisième campagne de ce type à voir le jour sur l’archipel en l’espace de quelques années.
En 2021, Le Bon goût frais des Îles, la Chambre de commerce locale et Et si les Îles avaient lancé un appel à la patience de la clientèle malgré l’impact de pénurie de main-d’œuvre sur les services.
L’automne dernier, la Municipalité a mené une offensive choc sur les réseaux sociaux et dans les médias pour sensibiliser les insulaires à la violence à laquelle les employés municipaux sont confrontés.
L’artiste multidisciplinaire GUZZZ a procédé jeudi dernier au vernissage de sa nouvelle exposition nommée Renard’Eau, en présence de quelques dizaines de personnes.
Les quinze toiles créées par le peintre orneront les murs du Bistro Accent pour la saison estivale, présentant différents portraits hauts en couleurs du carnassier dans son environnement naturel.
Pour Guy Séguin, de son vrai nom, le choix du renard comme source d’inspiration ne date pas d’hier.
Il souligne avoir voulu mettre en évidence «une belle bête intelligente, qui montre le bon côté de notre nature».
L’artiste installé sur l’archipel depuis six ans explique l’importance de la couleur et de la lumière dans son processus créatif.
GUZZZ qualifie cette démarche de peinture sur tableau de «retour aux sources» après que la pandémie l’ait contraint à réviser son approche.
Il a auparavant produit Visages éphémères, une collection alliant photographie et peinture sur modèles vivants qui avait notamment été exposée au Musée de la Mer en 2018.
Les amateurs d’art peuvent déjà s’attendre à découvrir son projet suivant, soit une série de portraits intitulée Persona que l’artiste compte dévoiler au courant de l’été.
La consultation publique d’Hydro-Québec qui devait avoir lieu ce printemps en lien avec la reconstruction de la ligne de transport 778 est remise à l’automne.
L’infrastructure de 45 kilomètres qui achemine l’électricité du poste de Cap-aux-Meules vers celui de Grosse-Île doit être refaite puisqu’elle arrive en fin de vie utile.
Alors que la société d’État prévoyait dévoiler un premier scénario de tracé à la fin de 2022, les ingénieurs en sont toujours à l’étape de conception des plans, confirme le relationniste Marc-Antoine Ruest par courriel.
Plan de la zone d’étude, source: Hydro-Québec
Plan de la zone d’étude, source: Hydro-Québec
Il maintient qu’Hydro-Québec continue de viser un début des travaux en 2025, comme planifié initialement.
L’ouvrage doit s’échelonner jusqu’en 2027.
Le projet, qui a pour but de sécuriser la ligne de transport pour une période de 50 ans, a été l’objet d’une journée portes ouvertes à l’été 2022.
La reconstruction de l’infrastructure constitue également une mise aux normes qui tiendra compte des conditions particulières du milieu, dont les forts vents, l’air salin et l’érosion des berges.
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