Élections Québec confirme que les cinq candidats locaux au suffrage du 3 octobre figureront sur le bulletin de vote des Madelinots.
Les aspirants députés avaient jusqu’à samedi pour récolter un minimum de cent signatures auprès des citoyens de la circonscription afin d’officialiser leurs candidatures auprès de la directrice du scrutin.
Les électeurs et électrices de l’archipel auront donc un choix à faire entre le péquiste Joël Arseneau, le solidaire Jean-Philippe Déraspe, le caquiste Jonathan Lapierre, le conservateur Evan Leblanc et le libéral Gil Thériault.
Quatre d’entre eux ont par ailleurs accepté de participer au Rendez-vous des candidats, qui sera diffusé ce mercredi dès 19 h sur les ondes de CFIM.
L’événement leur permettra de se prononcer de manière spontanée sur plusieurs enjeux qui touchent notre communauté et donnera lieu à des échanges directs.
Premier comptable agréé originaire des Iles à pratiquer de manière permanente sur l’archipel, Paul Boudreau se prépare à passer le flambeau.
L’entreprise Corbeil Boudreau & associés passe aux mains de la firme Raymond Chabot Grant Thornton.
Au-delà du changement de bannière, l’équipe en place aux Iles demeure la même et continuera d’œuvrer auprès de ses quelques 400 clients corporatifs auxquels s’ajoutent des particuliers.
La fierté de Paul Boudreau était palpable lors de son allocution
Ayant lui-même fondé la firme en 1980 en compagnie de Jean-Marc Corbeil, Paul Boudreau parle d’un moment chargé d’émotions, mais surtout d’une nouvelle étape pour l’entreprise et ses 24 employés.
Selon lui, en s’associant avec un partenaire majeur, les clients pourront bénéficier d’un plus grand éventail de services.
Le vice-président de Raymond Chabot Grant Thornton pour la région du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, d’Edmunston et maintenant des Iles, Richard Chrétien, abonde dans le même sens.
Le VP régional Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-les-Iles-Edmunston chez Raymond Chabot Grant Thornton, Richard Chrétien
Il raconte que l’entreprise lorgnait une percée sur l’archipel depuis un certain temps et que les nombreuses similitudes entre la réalité des clients gaspésiens et madelinots viendront enrichir l’expertise développée.
Par ailleurs, Paul Boudreau mentionne que l’heure de la retraite approche à moyen terme, lui qui se donne un horizon de trois ans pour tourner la page.
Lors du 5 à 7 officialisant la transaction, il a pris le temps de remercier ses employés, associés, clients et partenaires ainsi que son épouse.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits:
L’École polyvalente des Îles accueille un groupe de jeunes Britanno-Colombiens dans le cadre d’un séjour organisé par l’organisme Expériences Canada.
Arrivés hier sur l’archipel, les 21 élèves de l’école Rossland Summit participeront à une série d’activités en compagnie de leurs camarades d’ici.
L’accompagnateur Rémi Leduc explique qu’ils logent dans les familles des étudiants madelinots.
Des élèves de l’École polyvalente des Îles visiteront à leur tour la Colombie-Britannique en février 2023.
Les étudiantes Marianne Bourgeois et Florence Roussy, inscrites au programme de jumelage, espèrent que l’échange leur permettra de voyager et de pratiquer leur anglais.
Elles détaillent certaines des activités prévues au cours des prochains jours.
Fondé en 1936, Expériences Canada organise des voyages éducatifs pour les 12 à 18 ans grâce au soutien financier de Patrimoine Canada.
La Municipalité de Grosse-Île est désormais mieux équipée en cas de situations d’urgence ou de sinistre.
Vendredi, la mairesse Joy Davies a inauguré une nouvelle génératrice industrielle en compagnie des partenaires financiers du projet, totalisant un investissement de 112 500 dollars.
L’achat permettra d’approvisionner l’ensemble du bâtiment municipal en cas d’interruption de courant et donc d’offrir un lieu de rassemblement sécuritaire aux citoyens de Grosse-Île et de Grande-Entrée dans le cas d’une panne prolongée, explique-t-elle.
La Municipalité s’est aussi dotée d’un téléphone satellite, une leçon apprise de l’ouragan Dorian, ajoute-t-elle, ainsi que d’un système d’alertes municipales bilingues qui avisera les résidents de Grosse-Île en cas de météo sévère ou de situation d’urgence.
La mairesse a également profité de l’occasion pour inaugurer le nouveau parc intergénérationnel du village.
Joy Davies souligne avoir répondu à de nombreuses demandes en ce sens de la part de la population et détaille les aménagements réalisés.
Le parc a été construit par les Entreprises Larebel au coût de près de 288 000 dollars.
Elle envisage une seconde phase de travaux au parc d’ici les trois prochaines années afin de mettre en place des installations sanitaires.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
La lutte contre les changements climatiques, l’égalité des sexes, l’accès à l’éducation de qualité et l’élimination de la pauvreté constituent les priorités en matière de développement durable pour les jeunes, révèlent les résultats d’une consultation nationale.
Lancée par le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec, la campagne nommée MaVoixCompte en était à sa 2ème édition cette année, mentionne son directeur général, Rudy Humbert.
Des Québécois.e.s de 15 à 35 ans avaient donc l’opportunité de se prononcer et de proposer des solutions vis-à-vis des enjeux politiques de la province en fonction des 17 objectifs de développement durable de l’ONU.
M. Humbert souligne que les jeunes ont mis de l’avant des suggestions concrètes adressées aux industries, au gouvernement ainsi qu’aux citoyens, notamment en lien avec les modes de production.
Au total, ce sont près de 5000 jeunes de partout au Québec qui se sont exprimés, dont plus de la moitié via le sondage en ligne.
Rudy Humbert indique que le Réseau a tâché d’obtenir la plus grande représentativité possible au sein des participants, entre autres du côté de la diversité de parcours.
D’ailleurs, il invite les candidats aux élections provinciales à se rendre sur le terrain afin de rencontrer les jeunes et d’entendre leurs préoccupations, au-delà d’un simple appel au vote.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Debout les Îles, cliquez ici.
Le nouveau Guichet d’accès à la première ligne du CISSS des Îles a été inauguré le 6 septembre.
Ce service téléphonique vise à faciliter l’accès à des ressources médicales professionnelles pour les quelques 1400 Madelinots et Madeliniennes en attente d’un médecin de famille.
La PDG du CISSS des Îles, Sophie Doucet, indique que deux personnes sont en charge des opérations du guichet sur l’archipel.
Advenant que l’agente administrative ne soit pas en mesure d’identifier la ressource appropriée, c’est une infirmière clinicienne qui prendra en charge l’évaluation du dossier.
Mme Doucet estime aussi que cette nouvelle manière de fonctionner devrait permettre de diminuer l’achalandage à l’urgence
Elle précise par ailleurs que les usagères et usagers qui souhaitent utiliser le service doivent d’emblée être inscrits au Guichet d’accès pour un médecin de famille.
Notons que l’initiative déployée dans l’ensemble du Québec est financée par le ministère de la Santé et des Services sociaux, et ne devrait donc pas engager de nouvelles dépenses de la part du CISSS.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Les industriels des pêches se mobilisent en réaction au déclassement du crabe des neiges canadien et du homard du Saint-Laurent, définies comme des espèces à éviter par l’organisme américain Seafood Watch.
Début septembre, les deux pêcheries se sont vues attribuer la cote rouge en raison des risques d’enchevêtrement pour la baleine noire de l’Atlantique Nord, au grand dam des exportateurs.
Pour le directeur de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, Jean-Paul Gagné, il s’agit d’une attaque envers les produits canadiens.
Dans le dossier du crabe des neiges, l’AQIP a transmis jeudi matin un communiqué à 500 médias américains afin de défendre sa position et prévoit en faire de même pour le homard.
La publication de la liste survient alors que l’AQIP a beaucoup travaillé à développer de nouveaux marchés au fil des ans.
Monsieur Gagné rappelle que l’industrie est moins dépendante qu’on ne le croit des acheteurs américains et exporte de plus en plus vers la Chine, en plus d’être en démarches pour développer le marché ontarien.
Cela dépendra toutefois du dénouement du dossier de l’allongement de la piste de Havre-aux-Maisons, pour lequel il montrer un certain optimisme.
Il mentionne qu’une rencontre explicative est prévue le 28 septembre afin de clarifier l’application des nouvelles dispositions de la loi américaine sur la protection des mammifères marins, qui doivent entrer en vigueur le 1er janvier prochain.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits:
L’Observatoire des requins du Saint-Laurent débutait mercredi l’Expédition Brion22, un projet scientifique de recherche, de marquage et d’étude sur l’un des prédateurs marins les plus connus : le requin blanc.
En préparation depuis deux ans, la mission est dirigée par Jeffrey Gallant, aussi directeur scientifique de l’Observatoire.
Thomas Leszkiewicz (gauche) et Jeffrey Gallant (droite) au début de l’Expédition (crédit photo Jeffrey Gallant)
C’est que, depuis quelques années, les données de l’organisme américain Ocearch laissent voir une apparence de « congrégation annuelle » de requins blancs autour de l’île Brion, explique-t-il, ce qui est sans surprise considérant la taille du cheptel de phoques gris qui s’y trouve.
L’équipe devait donc aller jeter l’ancre près de la réserve écologique afin de marquer des spécimens d’émetteurs satellites pour déterminer comment l’espèce en péril contribue à la biodiversité du golfe, détaille-t-il.
D’ailleurs, afin d’attirer les requins près du voilier EcoMaris, les membres de l’expédition – tous des bénévoles – utilisent des appâts alternatifs composés de poisson, qui leur sont acheminés sur une base régulière par le Madelinot Marco Turbide, mentionne Jeffrey Gallant.
Il souligne qu’une équipe de tournage les accompagne afin de documenter leur aventure et estime que leurs recherches pourraient inspirer la communauté scientifique internationale à tourner les yeux vers l’île Brion.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Debout les Îles, cliquez ici.
Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes présentait son rapport d’activités pour l’année 2021-2022 lors de son assemblée générale tenue au début du mois de septembre.
La directrice associée, Mayka Thibodeau, indique que l’acquisition d’équipements et la mise en place du Lab-Usine dans le secteur du CGMR à Havre-aux-Maisons ont aussi marqué la dernière année en accélérant la croissance du Centre.
Le projet en est présentement à l’étape des plans et devis, ce qui devrait bientôt mener au lancement d’un appel d’offres pour la construction.
Selon Mme Thibodeau, le nouveau bâtiment permettra ainsi de centraliser les différents mandats du Centre en plus de constituer un lieu d’innovation pour la recherche appliquée, au cœur de sa mission.
Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM) et la Chambre de commerce des Îles ont recruté Alexandre Lavoie comme nouvel agent du Fonds Écoleader pour l’archipel.
M. Lavoie a notamment étudié en administration à l’Université Laval et travaillé comme coordonnateur au recrutement pour la MRC de La Matapédia.
Installé aux Îles depuis quelques mois déjà, il explique que son rôle à titre d’agent du Fonds est d’accompagner les entreprises du territoire dans le développement de projets écoresponsables et l’implantation de technologies propres.
Il précise par ailleurs que les sommes disponibles pour l’année 2022 sont actuellement épuisées, mais indique néanmoins être en mesure de rencontrer les entreprises du milieu afin de connaître leurs besoins.
Rappelons que le Fonds Écoleader accompagne et soutient financièrement les entreprises de différents secteurs en matière de développement durable.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
D’ici le 3 octobre, la salle de nouvelles de CFIM vous présente des entrevues thématiques réalisées chaque semaine avec les candidats. Les sujets abordés sont l’environnement (5 au 9 septembre), le développement du milieu (12 au 16 septembre) ainsi que la santé et les services aux aînés (26 au 30 septembre). Un débat électoral aura lieu le 21 septembre. À noter que le candidat conservateur Evan Leblanc a décliné notre invitation à participer aux entrevues thématiques.
Pour le candidat libéral Gil Thériault, il apparaît évident que Québec doit rehausser substantiellement ses seuils d’immigration afin de contrer la pénurie de main-d’œuvre.
Brandissant la Charte des régions lancée par sa formation, il estime que ce sont les élus de chaque territoire qui devraient déterminer les besoins et la capacité d’accueil de leur milieu à ce sujet.
Il ajoute que les mécanismes d’immigration, d’intégration et de reconnaissance des acquis professionnels gagneraient à être améliorés afin de supprimer les embûches qui minent le parcours des nouveaux arrivants.
M. Thériault souligne d’ailleurs la nécessité de presser le pas pour diversifier le parc immobilier locatif de l’archipel.
Il croit que de mettre en place des initiatives originales pour favoriser l’hébergement des travailleurs saisonniers aiderait à soulager la pression sur le logement pendant l’été, citant en exemple le projet pilote de roulottes à louer de la Chambre de commerce des Îles.
D’autre part, le candidat juge que son allégeance politique libérale pourrait servir de levier dans les discussions avec le fédéral, tant pour la gratuité des traversiers que dans le dossier de l’allongement de la piste de l’aéroport de Havre-aux-Maisons, l’enjeu primordial côté transports à son avis.
Questionné sur sa vision d’une industrie touristique durable aux Îles, il indique vouloir agir de concert avec les partenaires du milieu et Tourisme Îles de la Madeleine afin d’établir un seuil maximal de visiteurs sur l’archipel.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
En séance ordinaire, mardi, la Communauté maritime a déposé un projet de règlement d’emprunt de 2,4 millions de dollars remboursable en 25 ans afin de réaliser des travaux de mise aux normes au Centre de gestion des matières résiduelles.
Les contribuables madelinots n’ont pas à s’inquiéter de l’impact de la cure de jouvence du CGMR sur leur prochain compte de taxes, indique le maire par intérim, Gaétan Richard.
Le conseil municipal a aussi résolu de modifier le schéma d’aménagement actuel afin de permettre la production d’énergie éolienne sur le territoire de la Municipalité de Grosse-Île, à la demande de celle-ci dans le cadre des discussions avec Hydro-Québec en lien avec la création d’un parc éolien.
Les élus ont également décidé d’approuver le règlement d’emprunt de 125 millions de dollars transmis par la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, visant à couvrir des futures dépenses pour de possibles projets éoliens en Gaspésie et au Bas-St-Laurent.
Gaétan Richard explique que cette décision n’engage pas de contribution financière de la part de la Communauté maritime.
De plus, en raison d’une infiltration d’eau dans le bâtiment, les services municipaux ainsi que la bibliothèque situés dans le Capitole de l’Est seront relocalisés dans les locaux de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur et de Club des 50 ans et plus, apprenait-on lors de la séance.
Le déménagement sera temporaire en attendant la construction d’un nouveau centre communautaire à Grande-Entrée.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
L’artiste multidisciplinaire Paul Grégoire présentait mardi soir son plus récent projet, le bateau-sculpture La Chrysalide, fabriqué à partir de la structure d’un ancien voilier ainsi que d’ossements de mammifères marins.
L’œuvre de près de 35 pieds de long s’inspire directement du caractère grandiose des créatures et rappelle la mer avec son intérieur peint en bleu.
M. Grégoire explique que l’idée lui est venue lors de la mise à l’eau du Cul pointu à l’automne 2020 après que Louis-Philippe à Léo Leblanc, décédé depuis, lui ait offert un voilier qui prenait de l’âge dans le parc à bateau de L’Étang-du-Nord.
Une fois le navire rapatrié du côté de Bassin, l’artiste s’est mis au travail du printemps à l’automne 2021, puis de nouveau au début du mois de juin cette année.
Paul Grégoire explique avoir été frappé par les ressemblances entre l’armature du voilier et les squelettes de mammifères marins, ce qui a guidé l’assemblage de l’œuvre ornée de plusieurs ossements.
Un squelette de phoque se retrouve d’ailleurs à l’intérieur, ajoute-t-il.
Le vernissage se tenait à la Maison du crocodile à Bassin.
L’évènement devait être présenté mercredi, mais a été devancé à mardi en raison des conditions météos incertaines.
L’Association québécoise de défense des personnes retraitées et préretraitées (AQPR) demande aux partis politiques de préciser leurs engagements en matière d’habitation et exige un meilleur accès pour les aîné(e)s.
Outre la construction de nouveaux logements sociaux et abordables, l’AQPR réclame l’inclusion d’unités destinées aux aîné(e)s dans les nouveaux projets résidentiels, l’augmentation des allocations accordées aux personnes de 65 ans et plus ainsi que l’établissement d’un registre des baux.
Ces propositions s’ajoutent à celles de la Fédération de l’Âge d’Or du Québec (FADOQ) Gaspésie–Les Îles, dont la présidente, Odette Charbonneau, soulignait qu’une part importante du revenu des aînés est dépensée en loyers, lors d’une entrevue accordée lundi à Radio Gaspésie.
La FADOQ souhaite l’amélioration des mécanismes de contestation des hausses de loyer dans les résidences privées pour aîné(e)s (RPA).
L’organisation estime notamment que les locataires d’un même établissement devraient avoir le droit d’entamer des démarches collectives devant le Tribunal administratif du logement.
Rappelons que selon le Recensement de 2021, environ 21 % des Québécois sont âgés de 65 ans et plus, un taux qui s’élève par ailleurs à un peu plus de 28 % sur l’archipel.
Des travailleurs saisonniers ayant droit à l’assurance-emploi pourraient avoir de mauvaises surprises après le 24 septembre prochain.
À cette date, le gouvernement fédéral reviendra au fonctionnement régulier pour ce qui est des prestations de chômage, un peu plus de deux ans après avoir assoupli les règles pour répondre au contexte sanitaire ayant engendré nombre de fermetures temporaires.
En vertu du taux de chômage actuel, 490 heures de travail permettront d’obtenir 23 semaines de prestations, laissant des travailleurs face à un trou noir, selon la coordonnatrice du Mouvement Action Chômage Pabok, Nadia Mongeon.
Elle déplore d’ailleurs que la vision du gouvernement dans le cadre de sa réforme de l’assurance-emploi se fasse toujours attendre.
Dans un contexte d’industries saisonnières et de pénurie de main-d’oeuvre, Mme Mongeon milite avec son organisation afin de permettre aux travailleurs d’obtenir des prestations tout en touchant un certain salaire, comme c’était le cas avant la réforme menée par le gouvernement Harper.
Dans le même ordre d’idées, elle considère le modèle actuel comme punitif en cas de départ volontaire, engendrant des enjeux pour les personnes qui aimeraient travailler hors saison, mais retrouver leur emploi pendant l’été.
Le taux de chômage régional est présentement évalué à 11,3%.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
D’ici le 3 octobre, la salle de nouvelles de CFIM vous présente des entrevues thématiques réalisées chaque semaine avec les candidats. Les sujets abordés sont l’environnement (5 au 9 septembre), le développement du milieu (12 au 16 septembre) ainsi que la santé et les services aux aînés (26 au 30 septembre). Un débat électoral aura lieu le 21 septembre. À noter que le candidat conservateur Evan Leblanc a décliné notre invitation à participer aux entrevues thématiques.
Le candidat solidaire Jean-Philippe Déraspe met de l’avant un bouquet de mesures afin de résorber la crise du logement.
Il explique que son parti s’engage à construire 25 000 logements sociaux d’ici 2026, dont une centaine sur l’archipel, en plus d’octroyer des subventions aux projets de coopératives d’habitation.
Il souligne que l’une des promesses phares de son parti, soit la création d’un Fonds antispéculation doté d’une enveloppe d’un milliard de dollars et administré par la Société d’habitation du Québec, offre une réponse à l’enjeu de l’accès à la propriété.
M. Déraspe rappelle que la pénurie de logements est un frein important dans l’attraction de main-d’œuvre aux Îles, tout comme la sempiternelle problématique d’accès aux services de garde.
De plus, afin d’améliorer la rétention des nouveaux arrivants, il propose d’instaurer un programme de parrainage avec des familles madeliniennes.
Sur la question du tourisme durable et de la fragilité du rapport visiteur/visité, le candidat indique vouloir mettre en place une taxe à prélever à l’arrivée.
Finalement, dans le dossier transports, Jean-Philippe Déraspe revendique aussi un rabais de 60 % sur les traversées Souris/Cap-aux-Meules pour les Madelinots via l’application du décret sur l’insularité.
Il ajoute qu’il souhaite introduire un crédit d’impôt couvrant jusqu’à 50 % des frais de transport liés à l’importation de matières premières et d’équipements pour les entreprises agroalimentaires, exception faite du secteur des pêches.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
Le comité qui a orchestré le Madelicourons 2022 dresse un bilan réjouissant de sa 38ème édition.
Il s’en est fallu de peu pour que la course n’ait pas lieu, rappelle l’un des organisateurs, Nathaël Miousse, alors que le Groupe Sport-plus annonçait en mai dernier sa décision de délaisser les grands événements extérieurs.
Il indique que ses compatriotes Kathie Richard, Mikaella Poirier, Martin Cummings et lui-même ont mis les bouchées doubles pour mettre sur pied les différentes épreuves, et que la réponse du public les a rendus heureux.
Nathaël Miousse compte tout près de 200 inscriptions à l’événement, un nombre en augmentation vis-à-vis la précédente édition.
Il estime que l’épreuve du 10 kilomètres a été la plus prisée parmi les coureurs, avec une mention spéciale pour celle du 42 kilomètres.
La formule en parcours linéaire en direction du Centre multisport Desjardins a notamment été très appréciée par les participants, ajoute-t-il.
L’heure est maintenant au bilan, souligne-t-il, avant de commencer à réfléchir à l’année prochaine, confirmant ainsi qu’une 39ème édition sera au calendrier.
Nathaël Miousse tient d’ailleurs à remercier les partenaires, commanditaires et bénévoles qui ont pris part au Madelicourons, de même que la pharmacie Jean Coutu.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
D’ici le 3 octobre, la salle de nouvelles de CFIM vous présente des entrevues thématiques réalisées chaque semaine avec les candidats. Les sujets abordés sont l’environnement (5 au 9 septembre), le développement du milieu (12 au 16 septembre) ainsi que la santé et les services aux aînés (26 au 30 septembre). Un débat électoral aura lieu le 21 septembre. À noter que le candidat conservateur Evan Leblanc a décliné notre invitation à participer aux entrevues thématiques.
Le candidat péquiste Joël Arseneau souhaite faire reconnaître les particularités et les spécificités des Îles-de-la-Madeleine afin de « développer un avenir prometteur pour les Madelinots et Madeliniennes ».
Selon lui, les insulaires doivent avoir un accès prioritaire en ce qui a trait au transport maritime et aérien et le transport de cargo par avion doit être amélioré.
Il juge aussi qu’il est nécessaire d’harmoniser les attentes des visiteurs avec celles de la communauté et souhaite la création d’un observatoire en tourisme qui permettrait de documenter les enjeux du secteur.
Sur la question de l’habitation, M. Arseneau souligne que sa formation politique propose de créer 25 000 logements sociaux à coût abordable, indiquant par ailleurs souhaiter que leurs frais de construction sur l’archipel se fassent à un coût équivalent à ceux du continent.
Le député sortant rappelle d’ailleurs être parvenu à faire adopter en 2020 une loi autorisant la Municipalité des Îles à subventionner les initiatives favorisant la construction et la location de logements locatifs.
Interrogé sur les enjeux de main-d’œuvre, il estime que la Stratégie d’attraction des personnes fonctionne, mais que les services offerts aux nouveaux arrivants sont insuffisants pour assurer leur rétention.
Le candidat est également d’avis que des mesures supplémentaires peuvent être mises en place pour réduire la pénurie de personnel, notamment afin d’encourager le maintien en service des travailleurs expérimentés et l’attrait de jeunes diplômés.
La Corporation culturelle des Îles-de-la-Madeleine Arrimage donne le coup d’envoi de l’appel de dossiers automnal pour le Programme d’aide au développement artistique (PADA).
Financé par le Fonds de développement culturel des Îles en partenariat avec Télé-Québec, le programme a pour objectif d’alléger les dépenses des artistes madelinots dans leur cheminement professionnel.
Pour être admissibles, les demandes doivent concerner des projets en lien avec la réalisation d’actions de promotions, de diffusion ou d’exportation de créations, ou la participation à des activités de réseautage disciplinaire et structurant ou de ressourcement formateur.
Le programme dispose d’une enveloppe annuelle totalisant 10 000 dollars, qui se traduit par un soutien financier versé sous forme de remboursement, qui ne peut représenter plus de 50 % des dépenses admissibles.
Les projets individuels peuvent recevoir une maximum de 1000 dollars tandis que les initiatives collectives peuvent obtenir jusqu’à 2000 dollars.
Les artistes des Îles ont jusqu’au mercredi 26 octobre en après-midi pour faire parvenir leur demande à Arrimage.
Pour la deuxième fois cet été, un grand requin blanc a été localisé au large de l’île de Cap-aux-Meules samedi.
C’est l’organisme américain Ocearch, qui suit les déplacements de plusieurs espèces via le repérage satellitaire grâce à un système de puces, qui a dévoilé que le jeune requin du nom de Tancook se promène dans les eaux côtières depuis le milieu de la semaine dernière.
Mesurant 10 pieds (3 m) et pesant près de 715 livres (324 kg) , Tancook a, depuis sa première identification en Nouvelle-Écosse en 2021, longé les côtes atlantiques jusqu’en Floride avant de remonter dans le golfe Saint-Laurent.
Selon sa fiche sur le site internet d’Ocearch, le requin s’est vu attribué son nom, qui signifie « faire face à la mer » en langue Mi’kmaq, après avoir été localisé au sud de l’Ile de Tancook, en Nouvelle-Écosse.
Après trois semaines à parcourir le golfe du Saint-Laurent, le projet Expédition Bleue a jeté l’ancre à Havre-Aubert dimanche.
Entre le 26 août et le 11 septembre, l’équipe à bord du voilier EcoMaris a accumulé au moins une centaine d’heures de navigation entre Sept-Îles, la Basse-Côte-Nord, Terre-Neuve, l’île Anticosti et l’archipel madelinot.
(Photo courtoisie Expédition Bleue)
Arrêt dans l’archipel de Mingan (photo courtoisie de l’Expédition Bleue)
Sur les 16 membres d’équipage, sept femmes appartenant à la communauté LGBTQ2+ et issues d’une diversité de secteurs de recherche étaient réunies afin de documenter la pollution plastique et rendre compte des changements climatiques dans le Saint-Laurent et ses rivages.
C’est l’organisme pour la conservation de l’environnement Organisation Bleue, qui a mené la barque du projet, qui s’est révélé une expérience humaine fascinante, entre exiguïté de la cabine et immensité du golfe, raconte la cheffe d’expédition, Anne-Marie Asselin.
Elle témoigne de ses constats vis-à-vis les changements climatiques et avoir été alarmée par la quantité d’ordures de plastique qui envahissent le littoral québécois.
Au-delà des publications scientifiques qui découleront du voyage, des contenus de vulgarisation seront produits, dont une série documentaire.
D’ailleurs, Expédition Bleue constitue le premier projet interdisciplinaire financé par le Réseau Québec maritime.
C’est que l’aventure servait aussi de résidence de création de laquelle naîtra entre autres un recueil de textes, explique l’enseignante et écrivaine Camille Deslauriers.
Rédaction de journaux de bord, collecte de données; l’écriture a ponctué le voyage (Photo courtoisie Expédition Bleue)
(Photo courtoisie Expédition Bleue)
Une exposition sera également mise sur pied avec le quart de tonnes de déchets récoltés lors de l’expédition, indique Anne-Marie Asselin.
Pour l’instant, l’équipage procédera au nettoyage du voilier, qui a jeté l’ancre à Havre-Aubert, et à plier bagage.
Les chemins des chercheuses se séparent pour quelque temps, puisque certaines rentreront à la maison tandis que d’autres profiteront des Îles avant de se lancer en post-production, en analyses laboraitoires et dans la suite des activités de création.
Y aura-t-il une Expédition Bleue numéro 2?
Dès l’été prochain et pour une plus longue période, souhaite énergiquement Anne-Marie Asselin.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
La co-porte-parole de Québec Solidaire Manon Massé était de passage aux Îles samedi afin de s’adresser aux militants et militantes du parti et d’appuyer la campagne du candidat local, Jean-Philippe Déraspe.
Plus d’une trentaine de personnes étaient réunies pour l’occasion au bar La Shed, situé à l’Anse-aux-Baleiniers, afin de l’écouter parler d’environnement.
Elle a également profité du rassemblement pour inviter les jeunes à voter et à s’impliquer dans la campagne de M. Déraspe.
Interrogée sur la proposition émise par le candidat à l’effet de doter l’archipel d’un incinérateur, elle dit souhaiter que chaque région devienne autonome dans le traitement de ses matières résiduelles afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à leur transport.
Le candidat solidaire a convié ses partisans au bar La Shed (photo: CFIM)
Mme Massé estime aussi que l’engagement de son parti à atteindre un salaire minimum de 18 $ de l’heure répond à un besoin exacerbé par l’augmentation du coût de la vie.
Elle a rappelé que Québec solidaire vise la construction de 25 000 unités de logement social au cours des quatre prochaines années et souhaite donner à la Société d’habitation du Québec (SHQ) de nouveaux mandats afin de faciliter l’accès à la propriété pour les premiers acheteurs.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Le ministère de la Santé ne prévoit pas de campagne de vaccination contre la COVID-19 en milieu scolaire cet automne.
Par courriel, le CISSS des Iles précise que la vaccination pour ce groupe d’âge est disponible lors des cliniques hebdomadaires, mais rappelle qu’il ne s’agit pas d’une recommandation du Comité sur l’immunisation du Québec pour le moment.
Du côté des aînés, les personnes vivant en CHSLD, en ressources intermédiaires et de type familial, en résidence pour personnes âgées et en HLM ont reçu une nouvelle dose de rappel au cours des dernières semaines.
La vaccination pour les bébés de 6 mois à 4 ans est offerte une fois par semaine au CLSC pour les parents qui le souhaitent, précise le CISSS.
Des cliniques hebdomadaires de vaccination sont organisées au Centre récréatif de L’Étang-du-Nord pour tous les groupes d’âge à partir de 5 ans.
Il est à la fois possible d’y recevoir la dose de rappel ainsi que de débuter sa vaccination contre la COVID-19 avec les première et deuxième inoculations.
Les équipes se sont déplacées du côté du CLSC de l’Est au début du mois de septembre et se rendront au Centre multifonctionnel de Bassin le 15 septembre prochain.
Finalement, on indique que le nouveau vaccin bivalent de Moderna, recommandé pour les 30 ans et plus en dose de rappel, sera disponible aux Iles au cours des prochains jours en quantité limitée dans un premier temps.
D’ici le 3 octobre, la salle de nouvelles de CFIM vous présente des entrevues thématiques réalisées chaque semaine avec les candidats. Les sujets abordés sont l’environnement (5 au 9 septembre), le développement du milieu (12 au 16 septembre) ainsi que la santé et les services aux aînés (26 au 30 septembre). Un débat électoral aura lieu le 21 septembre. À noter que le candidat conservateur Evan Leblanc a décliné notre invitation à participer aux entrevues thématiques.
Le candidat caquiste Jonathan Lapierre estime que son parti est « le parti des régions ».
Il est d’avis que le rôle du député en matière de développement est de concerter les différents secteurs d’activités de la communauté et de porter leur vision au sein du gouvernement.
M. Lapierre estime par ailleurs que la relation entre le député et les partenaires du milieu a fait défaut au cours des dernières années, dans une pique lancée à l’égard de son adversaire péquiste, Joël Arseneau.
À ses yeux, l’enjeu du transport aérien et maritime est prioritaire, et il estime être le mieux placé pour assurer la mise en place d’un rabais de 60 % sur les frais de transport par traversier pour les Madelinots.
En ce qui a trait au tourisme, il souligne l’importance de consolider l’industrie tout en s’assurant que les insulaires y trouvent aussi leur compte, en respectant l’équilibre entre visiteurs et visités et la notion de « vivre-ensemble ».
Interrogé sur l’enjeu de la pénurie de main-d’œuvre, il affirme qu’il s’agit d’un problème étroitement lié aux difficultés d’accès au logement et au manque de places en garderie.
Le candidat prévoit que le prochain député aura la tâche de revendiquer la part de l’archipel dans la somme de 1,7 milliard de dollars promise par sa formation politique pour le dossier du logement au Québec, advenant qu’elle soit reportée au pouvoir.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
La classe extérieure du campus madelinot du Cégep Gaspésie–les Îles a été inaugurée hier après-midi devant une cinquantaine de personnes.
L’instigatrice du projet, l’enseignante en biologie Josiane Bergeron, indique s’être inspirée de l’Université de Sherbrooke, qui avait mis sur pied 12 espaces éducatifs extramuraux en un été, et avoir reçu un accueil chaleureux de la direction collégiale lors de la présentation de l’initiative.
Quelques semaines plus tard, un budget lui avait été réservé et le feu vert donné, raconte-t-elle.
Elle souligne qu’assister à des cours dehors comporte de nombreux avantages pour la communauté étudiante.
En plus de l’ameublement scolaire, des hamacs ainsi qu’une balançoire ont été installés afin de rendre la classe extérieure plus conviviale.
L’aménagement paysager a été réfléchi afin d’augmenter la biodiversité sur le campus, selon Josiane Bergeron, qui ajoute que plus d’une trentaine d’espèces végétales, dont certaines comestibles, embellissent l’endroit.
Si le site sert depuis l’automne 2021, le corps enseignant et le bassin étudiant se le sont vraiment appropriés depuis le début de la session en cours, relève le directeur du campus, Serge Rochon.
Il souhaite que la population profite aussi des installations.
Le coût du projet se chiffre à près de 100 000 dollars, financé en partie par des partenaires, dont le total de contributions couvre environ la moitié de la facture.
Trois autres classes extérieures ont été créées à l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec ainsi qu’aux campus de Gaspé et de Carleton-sur-Mer, inaugurées du même coup hier par la directrice générale du cégep régional, Yolaine Arseneau, de passage aux Îles.