Environ 73 600 personnes ont visité l’archipel entre les mois de mai à septembre, ce qui représente une augmentation d’à peu près 17,5 % par rapport au nombre de visiteurs pour la même période en 2019 (au nombre de 62 600).
Les mois de juillet et août ont cependant connu une croissance plus faible, au profit des mois de mai, juin et septembre.
Le directeur général de Tourisme Îles de la Madeleine, Michel Bonato, évalue que cette répartition de l’achalandage est une bonne nouvelle pour les Madelinots.
Notons également qu’une proportion plus élevée de visiteurs a opté pour le transport aérien, soit 40 % d’entre eux, comparé à 20 % en 2019.
M. Bonato précise par ailleurs que le choix d’utiliser 2019 comme année de référence s’explique par le désir d’avoir un comparatif plus fiable que les deux années de pandémie.
Les données préliminaires du sondage de fin de séjour, en date de la fin septembre, indiquent qu’environ la moitié des visiteurs en étaient à leur premier séjour sur l’archipel, et que plus des trois quarts espèrent y revenir.
Par ailleurs, l’association touristique a annoncé une refonte prochaine de son image de marque, qui sera dévoilée au printemps.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Trois pêcheurs madelinots ont été condamnés en vertu de la Loi sur les pêches selon les jugements rendus publics le 25 octobre dernier par le ministère fédéral encadrant l’industrie.
En lien avec la pêche au flétan de l’atlantique, Paul W. Chevarie de Fatima, devra verser des compensations totalisant 3 500 dollars pour trois infractions distinctes.
Ce dernier a été déclaré coupable le 10 août dernier d’avoir fait une déclaration mensongère à un agent, d’avoir pêché sans conditions de permis valides et d’avoir été en possession de poissons jugés illégaux.
Brian-Carl Clarke, résident de Grosse-Île, a été condamné à payer une amende de 1000 dollars pour avoir capturé un homard femelle portant des œufs, ce qui est proscrit par la loi.
Finalement, Sylvain Leblanc, aussi résident de Fatima, reçoit une amende de 750 dollars pour avoir dérogé à ses conditions de permis de pêche au crabe des neiges en ne respectant pas le délai d’entrée prévu.
Le Mouvement Action chômage Gaspésie–Îles-de-Madeleine réclame que le gouvernement fédéral réalise promptement sa promesse de réformer le programme d’assurance-emploi, initialement prévue pour juin dernier.
Sa coordonnatrice, Nadia Mongeon, estime qu’il s’agit d’un besoin urgent, notamment pour les travailleurs saisonniers.
Elle déplore également que les mesures temporaires mises en place durant la pandémie n’aient pas été maintenues dans l’attente d’une mise à jour du programme.
À cette fin, Mme Mongeon interpelle la ministre de l’Emploi et du Développement social, Carla Qualthrough, de même que la ministre du Revenu national et députée de la Gaspésie et des Îles, Diane Lebouthillier.
Elle est d’avis que le délai pour l’adoption d’une réforme de l’assurance-emploi se bute notamment à des obstacles politiques à l’ouest du pays.
Le Mouvement Action chômage fait ainsi écho aux revendications mises de l’avant par l’Alliance interprovinciale, un regroupement qui rassemble une vingtaine de syndicats et d’organismes de défense des sans-emploi à travers le Canada.
Notons que l’Alliance et ses membres ont reçu l’appui du Bloc québécois et du Nouveau parti démocratique.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
La décision du gouvernement américain de reporter au 1er janvier 2024 l’entrée en vigueur de la réglementation limitant les importations aux pays disposant de mesures de protection des mammifères marins similaires aux siennes est vue favorablement par l’industrie de la pêche.
Pour s’y conformer, un délai de cinq ans avait été initialement accordé après l’adoption des nouvelles dispositions en 2016, avant que la pandémie de COVID-19 ne force son report au début de l’année 2023.
L’administration américaine a toutefois indiqué cette semaine avoir besoin de plus de temps pour évaluer les demandes soumises par plus de 130 pays.
Cette période de grâce fait l’affaire de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, qui entend utiliser à bon escient le temps accordé, résume son directeur Jean-Paul Gagné.
Le journal de bord électronique JOBEL, développé par les homardiers gaspésiens, sera recommandé par Pêches et Océans Canada pour l’ensemble des flottilles au pays.
Le logiciel, déjà utilisé aux Iles depuis 2019, a été officiellement qualifié pour être diffusé auprès des homardiers canadiens, puis devrait être étendu à l’ensemble des pêcheries d’ici mars-avril 2023.
L’obligation d’utiliser les journaux de bord électroniques entrera en vigueur en 2024.
L’application, qui se veut simple à utiliser, est disponible sur cellulaire, tablette ou ordinateur.
Le développement de cette technologie remonte à 2015 alors que le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie voulait offrir une solution simple et efficace à ses membres dans le but de répondre aux nouvelles exigences du MPO.
Pour conserver la sécurité des données sensibles, les gestionnaires de JOBEL ont par ailleurs mis en place une politique de non-accès et de non-divulgation.
Celles-ci peuvent toutefois être utilisées avec l’accord des pêcheurs, par exemple dans les processus d’obtention de certification de pêcherie durable.
L’industrie du pétoncle a connu une très bonne année aux Iles selon les données de fin de saison de Pêches et Océans Canada.
Pour un effort de pêche identique à l’an dernier en termes de journées, les débarquements sont en hausse de 33 pourcents pour atteindre 46 tonnes de chair du mollusque.
Le prix versé aux pêcheurs est quant à lui en augmentation de 18 pourcents par rapport à 2021 alors que le pétoncle se transigeait autour de 21 dollars la livre en 2022.
Le direcrteur du bureau de secteur du MPO aux Îles, Cédric Arseneau
La hausse des volumes couplée à la vigueur du marché ont permis aux débarquements de totaliser 2,1 millions de dollars, détaille le directeur du bureau de secteur, Cédric Arseneau.
La flottille madelinienne compte 21 permis détenus par 21 pêcheurs, qui combinent généralement la capture du pétoncle avec d’autres pêcheries.
Le MPO note une légère augmentation des sorties en mer étalées au long de la saison, au nombre de 186 en 2022.
Selon monsieur Arseneau, la bonne performance de l’industrie s’explique par une approche consciemment prudente des pêcheurs qui décident bon an mal an d’aller en deçà des recommandations des scientifiques.
Il ajoute que les réflexions se poursuivent avec les détenteurs de permis pour ce qui est de l’orientation à long terme de la pêche au pétoncle, notamment la date d’ouverture hâtive, les seuils de capture et le suivi scientifique de l’espèce.
Réécoutez les segment à l’émission Les preuves des faits :
Le Centre de services scolaire des Îles (CSSÎ) souhaite l’ajout de deux classes de « maternelle 4 ans » à l’école Saint-Pierre.
Une résolution à cet effet a été adoptée, mardi soir, par son conseil d’administration dans le but d’entamer des démarches visant à financer l’aménagement des espaces requis.
La directrice générale du CSSÎ, Brigitte Aucoin, précise qu’il s’agit de la dernière école primaire de l’archipel à ne pas offrir cette option aux parents.
Il est prévu que les coûts du projet soient entièrement couverts par le Programme québécois des infrastructures 2023-2033.
Mme Aucoin souligne que la proposition devra d’abord être validée par le ministère de l’Éducation.
Par ailleurs, le conseil d’administration du CSSÎ a également accepté de renouveler l’entente avec la Régie intermunicipale de transport de la Gaspésie et des Îles (RÉGÎM), afin que l’autobus scolaire qui fait le trajet depuis Grande-Entrée vers la polyvalente puisse faire monter à bord des citoyens qui utilisent le transport collectif.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Le CISSS des Iles présentait son rapport annuel de gestion pour l’année 2021-2022 lors de la séance régulière du conseil d’administration qui s’est tenue mardi.
Sans surprise, la gestion du personnel, notamment la main d’œuvre indépendante, a marqué la dernière année de l’avis de la présidente directrice générale, Sophie Doucet.
Elle explique que les besoins se situent dans presque tous les corps d’emploi, si bien que du financement pour lancer des nouveaux programmes a dû être laissé sur la table.
La pandémie de COVID-19 s’est aussi jointe à la partie au début de l’année 2022 en affectant plusieurs employés de l’institution, augmentant la pression sur les équipes en place.
La direction du CISSS note aussi une augmentation de l’achalandage en période estivale, tant du côté de l’urgence que pour les activités régulières.
Par ailleurs, le CISSS des Iles a révisé à la baisse son déficit projeté au terme de la période financière se terminant au 10 septembre et anticipe maintenant un manque à gagner de 4,6 millions.
Le départ à la retraite d’ici janvier de la directrice des ressources humaines, Ann Martell, a été confirmé par le conseil d’administration.
Elle avait rejoint l’équipe de direction il y a trois ans.
Réécoutez le segment de l’émission Les preuves des faits :
Le nombre de mises en chantier a augmenté aux Îles depuis le début de l’année, selon les données de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).
Ainsi, le marché immobilier madelinot est caractérisé par une hausse d’environ 45 % des nouvelles constructions depuis le début de l’année, en comparaison avec les trois premiers trimestres de 2021.
Le directeur du service économique de l’organisation, Paul Cardinal, indique que cette tendance est inverse à celle observée au Québec, qui est plutôt à la baisse.
Il fait remarquer que ce nombre plus élevé de mises en chantier peut s’expliquer en partie par un solde migratoire positif dans la région.
Selon lui, l’intervention de l’État est nécessaire afin de répondre à la pénurie de logements.
M. Cardinal propose également d’éliminer ou de réduire les taxes de vente sur les constructions neuves de logements locatifs abordables.
Il indique par ailleurs que l’APCHQ accueille favorablement la création récente d’un ministère dédié à l’habitation.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
La stratégie de développement de la destination élaborée par Tourisme Iles-de-la-Madeleine a été décorée par l’Alliance de l’industrie touristique du Québec dans le cadre de la remise des Prix excellence.
L’Association touristique régionale est lauréate dans la catégorie Tourisme responsable et durable – Réseau.
Le tout a été dévoilé lors d’une cérémonie qui se tenait au Musée national des beaux-arts du Québec vendredi dernier.
Rappelons que la journée du tourisme se déroule demain avec au menu des conférences sur des sujets variés ainsi que le dévoilement des données sur la plus récente saison touristique.
L’Alliance de l’industrie touristique du Québec est une organisation privée sans but lucratif qui fédère plus de 10 000 entreprises réunies au sein de 45 partenaires associatifs régionaux, sectoriels et affiliés.
Depuis 2016, elle est le porte-voix de l’ensemble de l’industrie touristique québécoise en plus d’être mandataire du ministère du Tourisme pour la mise en marché de la province comme destination.
La nouvelle ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles, Maïté Blanchette Vézina, dit vouloir travailler en collaboration avec les députés de la région, quels que soient leurs partis.
La députée de Rimouski se dit honorée d’avoir été choisie parmi le grand nombre d’élus de sa formation politique pour remplir cette fonction.
Mme Blanchette Vézina n’a pour le moment pas identifié de priorités régionales, préférant d’abord prendre connaissance des enjeux locaux auprès des intervenants du territoire.
Elle souligne toutefois que le récent passage de la tempête Fiona a encore une fois mis en lumière la problématique de l’érosion des berges.
Interrogée quant à la volonté du député des Îles Joël Arseneau de faire enchâsser dans une loi la reconnaissance du statut insulaire de l’archipel, elle a indiqué son intention de s’asseoir avec lui afin de prendre connaissance du dossier.
Avocate spécialisée en droit des affaires, Mme Blanchette Vézina a été mairesse de la municipalité de Sainte-Luce de 2017 à 2021, puis directrice régionale de Centraide Bas-Saint-Laurent.
Notons que la nouvelle députée a également été nommée ministre des Ressources naturelles et des Forêts.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Si la grisaille du début du mois de novembre rime souvent avec la dépression saisonnière, le festival de courts-métrages Images en vues se pose à chaque année en remède.
L’évènement qui avait réuni plus de 600 personnes en 2021 revient pour une 19e édition avec une programmation variée de films d’ici et d’ailleurs présentés les 3, 4 et 5 novembre prochain.
La résilience du peuple accadien sera à l’honneur en lever de rideau avec le film Zachary Richard encore batailleur en la présence du réalisateur primé Phil Comeau, détaille la coordonnatrice du festival, Céline Vigneau.
La présentation du long-métrage sera suivie du programme Territoire maritime, prenant racine au cœur de l’identité nord-atlantique.
Cette année encore, quatre programmes de compétition sont présentés de même que les projections jeunesses Les P’tites vues ainsi qu’une vitrine sur le travail des étudiants et étudiantes en Arts, lettres et communication du campus madelinot du Cégep de la Gaspésie et des Iles.
Le responsable de la programmation, Antonin Monmart, souligne qu’une attention particulière est portée aux artisans des Iles et mentionne que de beaux projets sont dans les cartons pour le 20e anniversaire du festival.
La vente des billets réguliers débute ce vendredi.
Des laissez-passer Le curieux sont disponibles dès maintenant, donnant accès à l’ensemble des activités et des projections en plus de permettre d’être listé comme ambassadeur du festival.
Le député Joël Arseneau a bon espoir que les élus péquistes et solidaires puissent siéger à l’Assemblée nationale sans offrir leur allégeance au roi Charles III.
Lui et ses collègues ont prêté serment au peuple québécois comme c’est le cas pour tous les députés de la province depuis 1982, mais refusent cependant de le faire pour le souverain britannique qui est aussi officiellement chef d’État du Canada.
Il s’agit pour le député madelinot d’une manière de « provoquer le changement », alors que sa formation politique s’appuie sur l’expertise d’une douzaine de constitutionnalistes pour justifier ce refus.
Il indique que cette question ne concerne qu’une partie de son travail.
L’autre défi auquel font face le Parti québécois et Québec solidaire est celui de leur reconnaissance à titre de groupes parlementaires, puisqu’ils ne répondent pas aux critères minimaux prescrits par l’Assemblée nationale.
À l’instar des élections précédentes, des négociations sont en cours afin de trouver une entente entre les quatre partis représentés à Québec.
Cette fois-ci cependant, M. Arseneau souligne que l’appui des libéraux se fait attendre, et ce, malgré l’ouverture du gouvernement caquiste.
Si aucun accord n’est conclu, les 14 élus péquistes et solidaires seraient contraints de siéger comme indépendants, ce qui pourrait contribuer à retarder les travaux parlementaires.
Selon ce qui est prévu, la nouvelle législature siégera au Salon bleu à partir du 29 novembre prochain.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Auparavant « cachée », l’itinérance sort de l’ombre aux Îles-de-la-Madeleine, exacerbée par la hausse du coût de la vie, la crise du logement et les effets à long terme de la pandémie.
Le portrait du phénomène est disparate, souligne d’emblée le travailleur du milieu Mario Pichette : sur l’archipel, on parle plutôt de personnes sans domicile fixe de tous âges, sexes et milieux socio-économiques.
Si l’itinérance n’a pas le même visage que dans les grands centres, elle est pourtant bien présente, même si on ne peut pas la chiffrer, martèle l’organisatrice communautaire au CISSS des Îles, Nathalie Bourgeois.
De plus, le phénomène fluctue de manière saisonnière, exprime Mario Pichette, qui indique remettre des « kits de survie » pendant l’été, qui comprennent notamment une tente, un sac de couchage et des couvertures.
L’hiver dernier, des personnes sans-abri ont dû se réfugier dans le portique de l’hôpital madelinot, privées de leur réseau de soutien habituel en raison des mesures sanitaires – un événement exceptionnel, souligne Nathalie Bourgeois.
Depuis la pandémie, M. Pichette travaille surtout au maintien au logement des personnes en situation de précarité qu’il rencontre, indique-t-il.
Dans le but de prévenir l’itinérance, il leur remet des bons d’achat pour les biens essentiels, par exemple pour de l’essence ou l’épicerie, afin d’éviter que les individus n’aient à choisir entre payer le loyer ou les médicaments.
Nathalie Bourgeois et Alain Bourgeois, du CISSS des Îles, ainsi que Mario Pichette ont rencontré les médias la semaine dernière pour discuter de la problématique
D’autre part, l’organisme Carrefour Unité pilote un projet de frigo communautaire et de halte-chaleur afin de répondre aux besoins sur le terrain, annonce Nathalie Bourgeois.
Preuve que l’enjeu est de plus en plus présent sur l’archipel, le CISSS des Îles a remis sur pied son Comité sur l’itinérance en 2020.
L’établissement hospitalier a aussi substantiellement bonifié les ressources allouées à son Programme dépendance itinérance, avec deux personnes œuvrant à temps plein plutôt qu’une journée d’activités par semaine, ajoute Nathalie Bourgeois.
Elle estime d’ailleurs qu’il y a peu de chance que le phénomène se résorbe dans les prochaines années vu le contexte économique actuel, mais croit en le pouvoir du milieu de se concerter et de se mobiliser.
Une délégation de la Côte-Nord est présentement aux Iles afin d’explorer les maillages possibles entre l’industrie des pêches nord-côtières et celles de l’archipel.
L’objectif de la visite est de tisser des liens et de s’inspirer de ce qui se fait ici en l’adaptant à la réalité régionale, d’expliquer la directrice du Créneau d’excellence Ressources, Sciences et Technologies marine pour la Côte-Nord, Marilou Vanier.
Elle raconte que c’est à la suite du passage en 2020 du directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-québec, Gil Thériault, que l’idée de développer des partenariats a germée.
En plus d’acteurs de la pêche et de la chasse aux loups-marins, la délégation compte aussi sur des représentants du secteur récréotouristique, considérant la place de cette industrie dans l’économie insulaire.
Des rencontres, des formations ainsi que des visites d’organisations et d’entreprises sont au programme, qui s’échelonne sur deux jours.
Une table ronde sur l’accessibilité locale des produits marins est par ailleurs organisée mercredi.
Œuvrant auprès de plusieurs entreprises de la Côte-Nord, madame Vanier note un intérêt pour le développement des excursions de pêche touristique.
Au sortir de la pandémie de COVID-19, elle mentionne que la rencontre est une occasion de développer une synergie entre des économies similaires.
Une délégation des Iles pourrait faire le chemin inverse l’an prochain.
Les opérations d’accostage du Madeleine II, de retour au quai temporaire du côté de Souris depuis septembre, sont complexifiées par les conditions météos et l’exiguïté du passage menant à l’infrastructure.
Comme ce fût le cas l’année dernière, la situation engendre des reports, retards ou devancement de traversées.
Le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin, rappelle que ces décisions sont prises d’abord pour des raisons de sécurité des passagers et du navire de même que pour éviter de prolonger la traverse une fois en mer.
La CTMA déplore par ailleurs avoir beaucoup de difficulté à obtenir un échéancier de la part de Transport Canada pour la fin des travaux évalués à 6,8 millions de dollars au quai de Souris, qui devaient se terminer d’abord en octobre 2021 puis à l’été 2022.
En août dernier, les porte-paroles du ministère indiquaient à CFIM que la fin de l’ouvrage était désormais prévue pour décembre 2022.
Monsieur Aucoin affirme ne pas être en mesure de dire à quel moment le Madeleine II sera de nouveau amarré aux espaces désignés, ce qui devrait simpifier les opérations et les manœuvres.
La rampe du côté de Cap-aux-Meules, qui devait être mise en service en septembre, n’est toujours pas fonctionnelle.
Le Madeleine II s’accoste toujours au quai des croisières en attente de la fin des travaux.
Environ une quarantaine de personnes se sont réunies samedi à la Place commémorative Entre deux marées, située au Site de la Côte, pour prendre part au Rassemblement contre les violences conjugales et les féminicides.
L’initiative est venue du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel l’Espoir des Îles, qui désirait réagir au double filicide survenu la semaine dernière à Laval et au bilan provincial accablant de 11 féminicides recensés depuis le début de 2022, dont sept depuis le 6 septembre.
L’événement était aussi l’occasion de critiquer le traitement médiatique des meurtres intrafamiliaux et de la violence conjugale, qui sont trop souvent qualifiés de drames ou de crimes « passionnels », déplore le coordonnateur de l’organisme Hommes & Gars, Serge Richard.
Selon le Portrait des homicides familiaux de 2011 à 2020, produit par la Sécurité publique du Québec, 65,9 % de ces crimes sont des meurtres au premier degré, donc prémédités.
Les participants ont observé une minute de silence en l’honneur des victimes
Les gens étaient invités à se prendre en photo avec des affichettes sur le banc en forme de ruban blanc
La Maison d’aide et d’hébergement L’Accalmie ainsi que le Regroupement des femmes La Sentin’Elle étaient aussi sur place pour le rassemblement.
La coordonnatrice de L’Accalmie, Linda Turbide, rappelle qu’il est primordial de reconnaître les comportements violents et de les dénoncer.
Elle ajoute qu’une multitude de ressources sont présentes sur le territoire et disponibles pour tous.
Le rassemblement s’est inscrit au sein d’une manifestation qui s’est déroulée à Montréal le même jour.
Si vous êtes une victime de violence ou avez besoin d’aide/d’imformations, n’hésitez pas à contacter les ressources suivantes :L’Accalmie (418-986-5044), La Sentin’Elle (418-986-4334), CALACS l’Espoir des Îles (4181-986-6111), Hommes & Gars (418-986-1811)
Pour réécouter le segment à l’émission Les Preuves des faits :
Une seconde édition de La Nuit des sans-abri s’est tenue vendredi soir à la Place des gens de mer.
Organisé par le Comité sur l’itinérance, l’événement se voulait festif et chaleureux pour montrer aux personnes sans domicile fixe des Îles que le milieu est prêt à les soutenir.
De la soupe et des breuvages chauds étaient offerts aux gens présents, de même que des barriques à feu et de l’accompagnement musical pour réchauffer l’ambiance.
L’organisatrice communautaire Nathalie Bourgeois
L’organisatrice communautaire Nathalie Bourgeois rappelle que tout un chacun n’est qu’à une mauvaise nouvelle près de vivre dans la précarité.
C’est pourquoi il est d’autant plus important de sensibiliser la population des Îles à l’existence du phénomène, soutient-elle.
Des tentes avaient aussi été érigées sur le site afin de permettre aux plus courageux de passer la nuit à l’extérieur, question d’avoir un aperçu de ce que peuvent vivre les individus en situation d’itinérance.
L’agent de développement André St-Onge, qui a aussi performé à la guitare devant le public
Invité à faire une allocution lors de l’événement, André St-Onge, de l’équipe du Développement social, a lancé un appel à la bienveillance et à la mobilisation de la part de la communauté.
La Nuit des sans-abri se déroulait dans le cadre du mouvement provincial du même nom qui a lieu chaque automne depuis 1989.
Pour réécouter le segment à l’émission Les Preuves des faits :
Le Club de plein air des Îles est parvenu à augmenter son nombre de membres au cours de la dernière année, pour un total de 440 adhésions.
C’est l’un des faits saillants exprimés lors de son assemblée générale annuelle, qui s’est tenue dimanche dernier et à laquelle 27 personnes ont pris part.
Fernande Petitpas, qui agit à titre de secrétaire de l’organisme, souligne aussi une augmentation de la part des membres qui disent faire du ski de fond.
Certaines des pistes entretenues par le Club de plein air ont par ailleurs subi des dégâts à la suite du passage de la tempête Fiona.
La responsable du comité en charge des Sentiers entre Vents et Marées, Carole Longuépée estime cependant que le nettoyage des circuits qu’elle coordonne pourra se faire d’ici la prochaine saison touristique.
Pour la suite des choses, le Club de plein air souhaite notamment attirer de nouveaux bénévoles et développer un partenariat plus étroit avec la Municipalité des Îles, notamment par la signature d’un protocole d’entente.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
À l’instar du reste du Québec, les Îles-de-la-Madeleine sont à la recherche de familles d’accueil.
Actuellement, on recense six ressources régulières, deux familles en banque mixte et deux autres dites de « proximité », c’est-à-dire des proches.
Les besoins sont particulièrement sentis pour les adolescents, remarque l’intervenante au contrôle qualité RI-RTF, secteur jeunesse sur l’archipel pour la Direction de la protection de la jeunesse, Geneviève Michon.
De plus, l’absence d’un centre de réadaptation ou d’une ressource intermédiaire sur le territoire entraîne parfois le déracinement d’un jeune vers la Gaspésie, faute de possibilité d’accueil au niveau local, déplore-t-elle.
L’intervenante Geneviève Michon
Si la diminution des ressources et des places disponibles est un enjeu répandu dans l’ensemble de la province, plusieurs raisons font en sorte que les Îles ne sont pas épargnées, indique Geneviève Michon.
La pandémie n’a pas non plus facilité le travail ni le quotidien des ménages qui œuvrent comme familles d’accueil, souligne-t-elle, notamment en raison de son impact sur la santé mentale de tous.
Les personnes intéressées ou intriguées par le processus peuvent téléphoner au 1-833-368-2498 ou écrire à l’adresse recrutement.famille.cisssgaspesie@ssss.gouv.qc.ca .
Il leur est également possible de rejoindre Geneviève Michon au 418-986-2230.
La Municipalité des Îles a déclarée être fin prête à prolonger la recharge de plage à l’extrémité est de La Grave.
Lors du passage de la tempête Fiona, les très hautes vagues qui ont déferlé sur le site historique ont fait en sorte que de l’eau s’est engouffrée entre la falaise et le talus de galets, du côté du restaurant Le Vent du Large.
Puisque l’ouvrage ne rejoignait pas la falaise, l’eau s’est engouffrée dans l’ouverture entre le restaurant et le talus
Lors de la tempête, les vagues ont frappé la falaise et, en suivant sa trajectoire, ont passé par-dessus la recharge de plage
La gestionnaire de projets en érosion côtière Jasmine Solomon a indiqué que la Municipalité n’attend que le feu vert officiel pour aller de l’avant avec les travaux.
Mme Solomon a d’ailleurs été questionnée par des commerçants durement affectés par la tempête quant à savoir si l’ouvrage de protection avait réellement fait son travail vu le nombre de bâtiments qui ont été inondés.
Elle a répondu que la recharge avait bien rempli son rôle, de surcroît au travers d’un phénomène météo qualifié « d’historique ».
Elle rappelle également que ce ne sont pas les vagues qui ont créé le plus de dommages, mais leur taille couplée à la surcote de marée.
Selon les données disponibles et les projections d’algorithmes, le niveau de l’eau aurait atteint au minimum 2,55 m au point géodésique, ou 3,05 m par rapport au zéro des cartes, précise-t-elle.
Jasmine Solomon espère que les travaux de comblement seront effectués avant la période des Fêtes.
Trois requins blancs ont été localisés au large de l’île Brion au cours des derniers jours.
L’organisme Ocearch, qui suit le déplacement des bêtes grâce à des balises satellites, rapporte notamment le passage de Maple, une jeune femelle d’un peu plus de 3 mètres qui avait déjà été aperçue près de l’archipel en juillet.
Un mâle adulte nommé Breton, mesurant près de 4 mètres, ainsi qu’un mâle d’environ 3 mètres et demi, Scot, ont également été repérés.
Une soixantaine de représentants d’organisations de la région œuvrant en sécurité alimentaire ont pris part à un colloque sur cette question qui se déroulait mardi et mercredi du côté de Gaspé.
La récupération alimentaire et le rôle des cuisines collectives étaient à l’honneur pendant l’évènement, de même que la centaine d’initiatives diverses touchant à la problématique en Gaspésie et aux Iles.
Camille Perry, coordonnatrice de la Table de concertation en sécurité alimentaire qui chapeautait l’activité, indique qu’il s’agit d’une première occasion de réseautage en près de 20 ans pour les différents organismes.
Elle mentionne que les changements climatiques ont occupé une bonne partie des discussions lors de la deuxième journée, notant au passage que leurs impacts se font sentir dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire, ce qui se répercute sur les personnes plus vénérables.
À cela s’ajoutent les enjeux liés à l’inflation et la hausse généralisée du prix des différents biens et services, ce qui force des personnes à prendre des décisions crève-cœur, poursuit Mme Perry.
Elle ajoute que lutter contre l’insécurité alimentaire passe par un financement de base récurent pour les organismes communautaires qui desservent des communautés vulnérables, soulignant que la proximité peut favoriser l’entraide dans un milieu comme le nôtre.
Le tout s’inscrit aussi dans une stratégie globale de lutte à la pauvreté.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
L’innovateur en chef du Québec, Luc Sirois, a fait un arrêt aux Îles dans le cadre de sa tournée provinciale.
En plus de visites au sein d’entreprises madeliniennes, M. Sirois a présenté un dîner-conférence au Paradis Plein air, mercredi, devant une quarantaine d’acteurs du milieu entrepreneurial.
À la suite de ses discussions avec les participants, il estime que le plus grand frein à l’innovation sur l’archipel est la pénurie de main-d’œuvre et les difficultés d’accès aux ressources spécialisées.
Selon lui, la force du modèle des entreprises d’économie sociale sur le territoire constitue une piste de solution pour s’attaquer à la problématique.
À son avis, le secteur de l’énergie possède un fort potentiel d’innovation au niveau local, tout comme l’agroalimentaire.
Le directeur de La Vague, Gino Thorne, en compagnie de l’innovateur en chef du Québec, Luc Sirois
Pour le directeur de la Corporation d’innovation et de développement La Vague, Gino Thorne, qui co-organisait l’événement, les Îles peuvent devenir un point de mire pour la recherche et le développement dans la province, par exemple en matière de lutte contre l’érosion.
Il ajoute qu’il faut continuer à démystifier l’innovation, rappelant qu’elle n’est pas synonyme de découverte scientifique et qu’elle survient dans les petites, comme les grandes décisions.
D’ailleurs, Luc Sirois entend mener un sondage auprès du milieu des affaires madelinot dans le but de construire un baromètre de productivité local qui agirait en complémentarité de celui créé pour la région Gaspésie–les Îles.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
Revenu Québec entend faire preuve de souplesse à l’égard des citoyens et entreprises affectées par le passage de la tempête Fiona.
Via communiqué, l’organisme gouvernemental annonce qu’il sera possible d’annuler les intérêts et pénalités pour les personnes étant dans l’impossibilité de répondre à leurs obligations fiscales.
Les personnes qui produiront en retard leurs déclarations de revenus, de taxes ou de retenues à la source qui auraient dû être complétées entre le 26 septembre et le 30 octobre auront jusqu’au 31 pour se conformer et acquitter les montants dus sans que cela n’occasionne de frais supplémentaires.
Revenu Québec prévoit aussi accommoder les citoyens ayant conclu des ententes de paiement et qui seraient dans l’impossibilité de faire les versements prévus.
Les personnes concernées peuvent contacter directement le service à la clientèle de l’agence afin de l’informer de leur situation et obtenir des informations.
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