La présence de deux baleines noires de l’Atlantique nord au sud de l’archipel entraîne la fermeture temporaire d’une zone étendue.
Annoncée lundi, l’interdiction de pêche d’une durée de 15 jours concerne des quadrilatères situés en grande partie à l’intérieur de la ligne des 20 brasses.
Si une autre baleine est détectée dans le secteur entre les jours 9 à 15 de la fermeture, il ne sera plus possible d’y pêcher pour le reste de la saison.
De plus, un autre avis a été décrété au large des Îles à la suite de l’observation de deux spécimens, dont l’un accompagné de son baleineau.
La zone fermée temporairement est localisée au nord-est de l’Île Brion.
Après plus de 30 ans à la tête du service de Transport adapté et collectif des Îles, Gilles Boudreau prendra sa retraite à la fin du mois d’août et sera remplacé par Doris Poirier.
Fondé en 1989 afin de desservir la clientèle à mobilité réduite ou vivant avec un handicap, l’organisme qui effectuait 3000 déplacements à l’époque en réalise maintenant plus de 20 000, bon an mal an.
C’est en 2010 que le volet transport collectif, éventuellement chapeauté par la Régie intermunicipale de transport Gaspésie-les Iles, a vu le jour, avec comme défi de transformer les habitudes de déplacement dans un milieu où l’utilisation de la voiture demeure le réflexe.
Celui qui occupe le rôle de directeur depuis 1992 se dit serein à l’approche de cette nouvelle étape et se réjouit de laisser une organisation en bonne santé financière et toujours en développement.
Le bouclage annuel des budgets, qui dépendent de contributions du ministère des Transports, de la Municipalité et des usagers, demeurent un enjeu de tous les instants pour l’organisme.
Son nouveau directeur, Doris Poirier, espère pouvoir consolider les services et innover afin de toujours répondre aux besoins de la population, tant pour le volet collectif que celui du transport adapté.
Œuvrant dans le secteur du commerce de détail, il se sentait mûr pour un nouveau défi.
Par ailleurs, l’organisation a aussi salué en décembre 2022 le départ de sa répartitrice de longue date, Gladys Doyle, remplacée par Ginette Poirier.
Réécoutez le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
Ayant dû interrompre son aventure avant son arrivée aux Îles-de-la-Madeleine, Anabelle Guay annonce qu’elle terminera prochainement sa Grande Traversée.
La jeune femme a d’abord parcouru 800 km à vélo depuis Sherbrooke et 300 km à pied dans les montagnes gaspésiennes.
C’est durant la dernière étape de son triathlon revisité, à bord de son navire à rames océaniques, qu’elle dû être secourue par la Garde côtière canadienne en raison d’un bris à son embarcation.
Elle est heureuse que son bateau ait pu être récupéré, affirmant qu’il s’agit là d’un coup de chance l’ayant encouragé à poursuivre sa traversée.
Elle souligne par ailleurs le rôle essentiel de son équipe pour faire face à l’imprévu et garder le moral dans les moments difficiles de cette aventure.
Anabelle Guay, dont le défi est suivi par une équipe documentaire, doit se faire remorquer à 15 miles nautiques des Îles ce mercredi 23 août, distance à laquelle elle se trouvait lorsqu’elle dû demander du secours.
À partir de cet endroit, la jeune femme ramera pour arriver à L’Étang-du-Nord tel que prévu initialement.
Elle complètera ainsi son parcours visant à promouvoir le dépassement de soi et l’inclusion dans les sports.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission De bon matin, cliquez ici.
Le conseiller en efficacité et en développement énergétique à la Communauté maritime, Jean-Michel Leblanc (photo: CFIM)
Le conseiller en efficacité et en développement énergétique à la Communauté maritime, Jean-Michel Leblanc, précise les impacts d’un éclairage inadéquat et mentionne que des ajustements ont été réalisés sur certains bâtiments situés à Lavernière.
Pour le moment, la règlementation municipale sur cette question demeure limitée, ce qui justifie de préconiser d’abord une approche de sensibilisation.
Le dépliant détaille ainsi des astuces pour ouvrir la discussion avec ses voisins ainsi que les bonnes pratiques à adopter.
(Photo: CFIM)
Ajuster l’orientation de l’éclairage, son intensité et sa couleur peuvent grandement réduire ses effets sur le voisinage et l’environnement, résume M. Leblanc.
L’archipel a participé avec enthousiasme à la journée « Le 12 août, j’achète un livre québécois ».
À la librairie indépendante coopérative Flottille, les gens ont afflué en masse et en continu lors de l’événement, que Mélodie Caron qualifie de « grand succès ».
La libraire responsable de Flottille, Mélodie Caron (photo: CFIM)
La libraire responsable estime qu’au moins 700 clients sont venus spécifiquement dans le but d’encourager la littérature québécoise.
L’engouement pour une mouture locale du 12 août était tel que la clientèle avait adapté ses comportements en amont, dénote Mélodie Caron.
Elle rapporte par exemple que certains ont fait du repérage dans les rayons quelques jours plus tôt ou ont repoussé leurs achats pour l’événement.
Pour célébrer sa première « fête du livre » dans ses locaux, la librairie indépendante avait mis de l’avant ses « prescriptions littéraires », c’est-à-dire les suggestions de l’équipe, en plus d’accueillir les autrices Marie-Andrée Arsenault et Maryse Andraos sur place.
Du côté de la Librairie Plaisance et de L’Île du Livre, les propriétaires, respectivement Sébastien Deraspe et Nicolas Vigneau, témoignent tous deux d’un achalandage rehaussé, notamment désireux de mettre la main sur des ouvrages madelinots.
Cette année marquait d’ailleurs la 10ème édition de la journée « Le 12 août, j’achète un livre québécois ».
Pour réécouter le segment présenté à l’émission Les preuves des faits:
Puisque ceux-ci contestaient les inquiétudes des biologistes vis-à-vis la baisse de la biomasse des crabes de petite taille, le ministère a convenu d’aller vérifier les observations des pêcheurs, explique le directeur du bureau de secteur du MPO aux Îles, Cédric Arseneau.
Les préoccupations des scientifiques par rapport aux petits crabes sont intimement liées à une autre pêcherie.
C’est que depuis cette année, le ministère a adopté une approche écosystémique de la ressource, c’est-à-dire d’intégrer les suivis du crabe commun à celui du homard, rappelle Cédric Arseneau.
Les données récoltées au cours des prochaines semaines seront prises en compte pour ajuster l’état du stock et rédiger un nouveau plan de pêche pour 2024.
La saison 2023 du crabe commun s’ouvre dès aujourd’hui pour les Madelinots et se terminera le 2 décembre.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Le navire-école ÉcoMaris reprend le chemin vers l’Île Brion afin de poursuivre les expéditions de recherche sur le requin blanc pour une deuxième année consécutive.
L’objectif est de marquer des spécimens avec des émetteurs, de suivre et capter leurs comportements en plus d’observer leurs interactions avec la colonie de phoques du secteur.
Jeffrey Gallant et Simon Paquin en compagnie de leur nouvel ami, « Kenny » (photo: CFIM)
Pour attirer des requins près du bateau, l’équipe pourra compter sur l’aide d’un nouveau compagnon de bord : un leurre en forme de phoque surnommé Kenny, signale Jeffrey Gallant, président de l’Observatoire des requins du St-Laurent.
Le leurre est une création de l’Université du Québec à Rimouski (photo: CFIM)
Sa mécanique interne permettra même de relâcher du faux sang lors d’une attaque de requin (photo: CFIM)
Des appâts organiques seront aussi utilisés pour allécher les requins blancs, ajoute celui qui est également directeur des contenus scientifiques pour l’organisme EcoMaris.
Concrètement, l’équipe espère marquer cinq spécimens.
Cette année, le projet de recherche intègre un nouveau volet, celui de la création de contenus pour le grand public, indique le directeur général d’EcoMaris, Simon Paquin.
L’hippodrome de Havre-aux-Maisons fête ses 60 ans d’ouverture cet été.
Un des propriétaires actuels de la piste, Guy Turbide, souligne que l’inflation freine cependant les rénovations de celle-ci, et accentue le déclin progressif de ce sport auparavant très populaire aux Îles.
M. Turbide soutient qu’un moment marquant de ce haut-lieu sportif, inauguré le 14 juillet 1963, est lié au cheval surnommé «l’engin des Îles», acheté par le père de Guy, Jean-Baptiste.
Le cheval Able Scott, surnommé «l’engin des Îles», a marqué l’histoire hippique des Îles et a raflé de nombreux honneurs équestres sur «la grande terre» pendant les années 1970 (source : Guy Turbide)
Cet étalon a remporté de nombreuses courses d’affilée sur le continent pendant les années 1970.
Messieurs Turbide et plusieurs passionnés de courses de chevaux des Îles ont participé ainsi à la 64e édition de la Gold Cup de Charlottetown, la plus prestigieuse des compétitions équestres de l’est du pays.
Course de la Gold Cup chaudement disputée en soirée à Charlottetown (source : Tourisme Île-du-Prince-Édouard)
Celle-ci se déroule dans le cadre de l’Old Home Week, festival qui a eu lieu la fin de semaine dernière à l’Île-du-Prince-Édouard.
Les compétitions de la Gold Cup attirent annuellement plus de 20 000 spectateurs et son grand prix est chiffré à 100 000 dollars.
Pour réécouter cette entrevue présenté dans l’émission Indice UV:
L’organisme Droits collectifs Québec et l’avocat gaspésien Alexis Deschênes intentent une poursuite civile pour invalider l’abolition de la circonscription fédérale d’Avignon–La Mitis–Matane–Matapédia.
Selon les plaignants, la décision de la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales pour le Québec constitue une « perte de poids politique inadmissible » et une « violation des droits politiques et démocratiques ».
La géographie du comté, son histoire, le renversement des tendances démographiques et les communautés d’intérêts sont notamment cités pour justifier le recours contre ce qui est qualifié de « calcul mathématique » par les requérants.
La poursuite s’appuie aussi sur la décision de 2012 de maintenir le statu quo, rappelant que les arguments cités à l’époque sont toujours valides en date d’aujourd’hui.
C’est l’avocat François Boulianne qui représente les demandeurs dans le cadre du recours
Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, mentionne appuyer la démarche, qui rejoint l’objectif du parti de défendre le poids des régions à la Chambre des Communes.
Rappelons qu’en juin, la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales pour le Québec a annoncé sa décision de dissoudre l’un des 4 comtés de l’est de la province, menant à une levée de bouclier de la part de plusieurs élus dans la région.
Bell Canada en est toujours à soupeser ses options pour améliorer la couverture cellulaire dans le secteur de la plage du Sandy Hook.
À l’hiver 2022, l’entreprise avait fait part de sa volonté d’améliorer le réseau afin de répondre à la forte demande lors de la haute saison touristique grâce à l’installation de boîtiers pour amplifier la puissance d’un signal cellulaire.
Bell en est « encore à évaluer la meilleure solution technologique » pour ce secteur, répond par courriel la gestionnaire principale des relations avec les médias, Caroline Audet.
L’entreprise de culture et de cueillette Gestion 4 Feuilles lance Alliance Myrique, une initiative visant à freiner l’érosion des berges par la plantation de myrique des Iles, une espèce indigène adaptée aux sols semi-fixes.
Le myrique des Îles est un arbuste indigène au territoire madelinot (photo tirée du sitw web d’Alliance myrique)
Le lancement s’est déroulé jeudi en la présence des nombreux partenaires du projet, qui a bénéficié de l’appui de la Corporation de développement La Vague ainsi que de la Municipalité des Îles.
Ce sont 186 arbustes qui seront plantés pour la première phase.
(Photo : CFIM)
Un terrain municipal situé à Cap-aux-Meules, en bordure du littoral, a été mis à la disposition de la nouvelle entreprise pour constituer un banc d’essai afin de documenter l’efficacité de cette méthode.
Le cofondateur Yves LeBlanc résume les avantages de la végétalisation ainsi que le rôle du myrique dans la biodiversité et la fixation des sols.
Alliance Myrique fonctionne en offrant aux entreprises une certification Protecteurs des Berges, moyennant des frais qui serviront à faire la culture des plants qui seront ensuite remis à des partenaires gouvernementaux ou des organismes environnementaux qui identifieront les zones de plantation.
Le premier membre corporatif certifié est l’entreprise technologique nord-américaine NSI, dont le siège social est basé à Montréal.
Son président, Yves Laurent Turcotte, explique que l’entreprise cherchait à faire une différence au Québec et que le partenariat tombe à point.
Par ailleurs, Alliance Myrique s’engage à redistribuer 10% de ses éventuels revenus via un fonds de développement durable.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Une équipe de Pêches et Océans Canada est à mi-parcours de sa mission annuelle pour effectuer le relevé scientifique du pétoncle des Îles-de-la-Madeleine.
À bord du navire de recherche NGCC Leim de la Garde côtière canadienne, quatre scientifiques visitent quotidiennement entre huit à dix stations d’échantillonnage autour de l’archipel.
L’équipe de scientifiques qui effectue le relevé pour le pétoncle en 2023 (photo: CFIM)
Le NGCC Leim est un bateau de recherche scientifique côtière (photo: CFIM)
Ainsi, pendant une douzaine de jours, ils mesurent et comparent les spécimens récoltés à la drague avant de rejeter à l’eau le muscle du pétoncle, soit la partie comestible.
Le biologiste Rénald Belley indique que cette année, cependant, des mollusques ont été gardés vivants dans le cadre d’une étude menée par la chercheuse Catherine Couillard, qui s’intéresse aux polychètes, c’est-à-dire des vers parasites qui peuvent fragiliser les coquilles.
Les gisements de la sous-zone 20A, soit celle qu’exploitent les pêcheurs madelinots, sont en pleine forme, assure Rénald Belley.
La plus récente évaluation du stock, présentée en mars dernier, révélait que tous les indicateurs de suivi sont au vert, autant en termes de densité des pétoncles de taille commerciale que de reproduction.
Rénald Belley, biologiste à l’Institut Maurice-Lamontagne (photo: CFIM)
Selon les observations préliminaires de Rénald Belley, tout laisse croire que le relevé scientifique de cet été sera en continuité avec ce rapport, avec une exception concernant un gisement à l’ouest.
Il ajoute que la ressource se porte si bien que les scientifiques avaient recommandé de rehausser le nombre de jours de pêche alloué aux détenteurs de permis madelinots.
Les 21 pêcheurs ont plutôt demandé à garder en vigueur le total de jours d’activités autorisés afin de favoriser la pérennité du stock.
La saison 2023 du pétoncle s’est étalée du 20 mars au 31 juillet.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
La 31ème édition du Festival acadien de Havre-Aubert, qui a eu lieu du 6 au 15 août derniers, a été mouvementée en raison de la météo orageuse, qui a forcé l’annulation de l’attendu Concours des p’tits bateaux sur La Grave.
La présidente de la Corporation des Acadiens de l’Île du Havre-Aubert, Érica Gaudet, souligne qu’une équipe de constructeurs s’est rendue sur place malgré tout, au plaisir des gens présents.
Elle note par ailleurs que le tintamarre ainsi que le rallye automobile, qui misait sur l’identification des chansons acadiennes, ont été à la hauteur des attentes des organisateurs.
Érica Gaudet, présidente de la Corporation des Acadiens de l’Île du Havre-Aubert (Source : Corporation des Acadiens de l’Île du Havre-Aubert)
La présidente de la Corporation précise que cette activité de clôture du festival a connu une participation importante.
Mme Gaudet souligne que le spectacle d’ouverture, présenté au Centre Multifonctionnel de Bassin, a aussi été une réussite.
Celui-ci a mis en vedette le groupe Borgot, des Îles et Réveil, du Nouveau-Brunswick et a rassemblé plus de 800 passionnés de musique country acadienne.
Logo de la Corporation
La Corporation des Acadiens de l’Île du Havre-Aubert aura à pourvoir deux postes d’administrateurs au sein de son conseil d’administration.
L’assemblée générale annuelle de l’organisme sera tenue ultérieurement en automne, après la belle saison.
Pour réécouter cette entrevue présentée à Les preuves des faits :
Des résidents de l’Allée Conrad-Miousse, à L’Étang-du-Nord, ont déposé une pétition lors de la plus récente séance du conseil municipal afin de s’opposer à une dérogation mineure visant l’agrandissement du commerce Meubles et moi.
La demande de l’entreprise, qui devait normalement être acceptée par les élus municipaux, vise à faire passer la superficie du bâtiment principal à 171, 8 mètres carrés, alors que la réglementation la limite à 95,1 mètres carrés.
Dans le document, signé par six propriétaires de maisons et de terrains dans le secteur, on peut lire que le stationnement du commerce pose un problème de visibilité et de sécurité pour accéder à la route 199.
De plus, les résidents mentionnent que la présence de véhicules stationnés vient complexifier les opérations de déneigement et de cueillette des matières résiduelles.
Toujours selon la pétition, l’agrandissement de la superficie du commerce et l’augmentation des activités commerciales sur l’allée viendraient empirer une problématique déjà existante.
Devant les inquiétudes soulevées par les citoyens, les élus municipaux ont finalement reporté la décision vis-à-vis la demande de dérogation mineure.
Les dommages causés par l’incendie ayant ravagé trois camions de service stationnés au garage municipal de L’Étang-du-Nord vendredi dernier sont évalués à au moins 300 000 dollars, selon les premières estimations.
Cette valeur représente celle de l’état dans lequel les véhicules se trouvaient au moment de l’incendie et non le montant pour un remplacement à neuf, précise l’administration municipale.
La Municipalité indique que les trois véhicules concernés étaient utilisés pour des travaux de voirie ainsi que pour du déneigement, ajoutant qu’elle a bon espoir de trouver une solution de rechange d’ici l’hiver.
Rappelons que l’incendie survenu vendredi en matinée n’a causé aucun blessé, bien qu’un imposant panache de fumée noire était visible depuis plusieurs endroits dans l’archipel.
C’est ce jeudi que les étudiants reprennent d’assaut le campus collégial madelinot.
Le directeur des études au Cégep de la Gaspésie et des Îles, Serge Rochon, dénombre 157 inscriptions confirmées pour la session d’automne, alors qu’il y en avait 135 l’an dernier.
Serge Rochon, directeur des études au Cégep de la Gaspésie et des Îles
L’augmentation de la population étudiante constitue une excellente nouvelle à ses yeux.
Il note une répartition semblable aux années précédentes dans les différents programmes offerts au campus madelinot de même qu’un intérêt croissant pour les techniques Comptabilité et gestion ainsi qu’Informatique.
Le nombre de demandes d’admission à la formation en Arts, lettres et communications est quant à lui en perte de vitesse, ce qui a mené le cégep à ne pas démarrer de nouvelle cohorte cet automne, se désole M. Rochon.
Pour lui, le déclin démographique des Îles explique la baisse d’inscriptions.
Notons qu’en vertu des ententes de mobilité conclues avec les cégeps de Limoilou et de Maisonneuve, 14 étudiant-e-s feront leur session d’automne au campus collégial madelinot.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
L’entreprise Alcyon sel de mer continue de faire tourner les têtes à l’extérieur de l’archipel.
Le projet entrepreneurial de la famille Arseneau est en lice pour le titre de Jeune entreprise de l’année au Gala des Grands Prix de la relève d’affaires 2023, un événement organisé par le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec.
La nomination est chaudement accueillie par la cofondatrice Joëlle Arseneau alors qu’Alcyon célèbre à peine une année d’activités.
Elle et sa sœur Élisabethe se rendront à Montréal le 22 septembre prochain à l’occasion du gala.
Depuis sa création, Alcyon sel de mer collectionne les distinctions et les mentions.
Au niveau local, le commerce était reparti avec le trophée « Innovation commerciale » au cours de la Soirée Reconnaissance 2022 de la Chambre de commerce des Îles.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
La Municipalité des Îles a mandaté une firme afin d’évaluer les fondations des bâtiments situées sur le site patrimonial de La Grave pour faciliter les démarches des propriétaires qui voudraient procéder à des travaux.
Un contrat de gré à gré de 25 000 dollars a ainsi été octroyé à la firme Union Structure, explique le maire des Îles, Antonin Valiquette.
Le contrat, financé à même l’enveloppe spéciale débloquée par le ministère de la Culture et des Communications en réaction aux dommages causés par Fiona, prévoit une banque de 170 heures de travail.
Selon le maire, les services des professionnels donneront un coup de pouce aux propriétaires, dont certains avaient déjà amorcé des travaux.
Rappelons qu’en vertu de son statut patrimonial, le site de La Grave est encadré par un plan d’implantation et d’intégration architectural, si bien que tous les travaux doivent obtenir l’autorisation du ministère.
Le ministère des Transports mène des travaux d’asphaltage dans deux secteurs des Iles.
Un avis d’entrave est ainsi en vigueur du 14 août jusqu’au 25 septembre.
Un premier ouvrage est prévu sur la route 199 entre le chemin Boudreau et le chemin du Cap-Rouge à Havre-aux-Maisons.
La seconde zone visée se situe sur le chemin du Grand-Ruisseau à Fatima, entre le chemin Odiphas-Harvie et le chemin Donald.
Dans les deux cas, la circulation se fera en alternance avec une largeur de voie réduite du lundi au vendredi entre 7h et 19h pour toute la durée des travaux.
Le ministère rappelle que les échéanciers peuvent être modifiés en raison de contraintes opérationnelles ou des conditions météorologiques.
La réalisatrice et descendante des Îles-de-la-Madeleine Sophie Deraspe a complété cet été le tournage de son nouveau film, intitulé Bergers.
Celle dont le père est Madelinot en a également signé le scénario.
Elle raconte le synopsis du long-métrage, qui est une adaptation du roman D’où viens-tu, berger? de l’écrivain Mathyas Lefebure.
L’apprentissage du métier par le personnage incarné par Félix-Antoine Duval ne sera pas de tout repos, à l’instar du tournage, laisse glisser Sophie Deraspe.
(Photo de la société de production micro_scope)
Filmé en France, le long-métrage a pris vie dans les Alpes et a rencontré de nombreux défis, dont la gestion des troupeaux de moutons, l’adaptation à la météo parfois hostile et le transport des équipements à flanc de montagne, énumère-t-elle.
Elle fait l’analogie entre le rôle de réalisatrice et celui de capitaine de bateau.
Bergers prendra l’affiche en 2024.
Pendant ce temps, Sophie Deraspe a déjà une autre télésérie en chantier.
L’une de ses plus récentes productions du genre, la série Bête noire, a remporté cinq prix Gémeaux en 2021.
Malgré une météo incertaine qui a forcé des ajustements de dernière minute, les astres se sont alignés pour permettre la tenue de la 37e édition du Concours de Châteaux de sable qui se déroulait en fin de semaine dernière sur la plage du Sandy Hook.
Ce sont 11 000 personnes qui se sont rendues sur le site au cours des trois jours, dont 8000 pour assister à la construction des châteaux pendant la journée de samedi.
La coordonnatrice de l’évènement, Alice Pierre, se dit satisfaite au lendemain de l’évènement, soulignant que 24 équipes et près de 400 personnes se sont prêtées au jeu.
La thématique «Galaxie: voyage interstellaire» a inspiré de nombreuses équipes, tant pour ce qui est des costumes que des constructions.
Une vingtaine d’artisans locaux ont tenu kiosque, alors que de l’animation, des prestations de cirque et des numéros musicaux ont agrémenté l’expérience des curieux.
Alice Pierre rappelle d’ailleurs que c’était une première édition pour le nouveau conseil d’administration, qui a dû s’approprier les rouages de l’évènement.
Selon la coordonnatrice, les administrateurs se donnent jusqu’à la 40e édition, dans trois ans, pour statuer de l’avenir du festival et de sa forme.
D’ici là, ceux-ci entendent miser sur un retour à l’essence de l’évènement, soit la construction de châteaux.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Malgré une interruption imprévue, la Madelinienne de cœur et d’origine Anabelle Guay ne renonce pas à franchir la ligne d’arrivée de La grande traversée.
Après avoir pédalé entre Sherbrooke et la Gaspésie puis marché le Sentier international des Appalaches, la sportive a dû être secourue par la Garde côtière canadienne, mercredi dernier, à bord de son bateau à rames océaniques qui devait la conduire jusqu’aux Îles.
La coordonnatrice du projet, Claudie Potvin, raconte l’incident.
Secouée, mais ramenée saine et sauve au Nouveau-Brunswick, Anabelle Guay a aussi pu récupérer son embarcation.
Depuis cet épisode, l’équipe met les bouchées doubles pour qu’elle puisse compléter son parcours, souligne Claudie Potvin.
Totalisant au-delà de 1300 kilomètres, son triathlon revisité doit se conclure à L’Étang-du-Nord.
D’ailleurs, en parallèle de la quête de dépassement de soi, le périple d’Anabelle Guay constitue l’occasion de promouvoir la diversité corporelle dans le sport.
Peu après 17h dimanche soir à L’Étang-du-Nord, un brasier dans un bateau en cale sèche qui s’était propagé à une roulotte à proximité d’une maison située sur l’allée des Deux-Ruisseaux a nécessité l’intervention des services d’urgence.
Selon les informations recueillies sur place par CFIM, il semble qu’il y avait des substances inflammables à proximité, ce qui aurait nourri l’incendie, qui a provoqué une colonne de fumée visible à plusieurs endroits dans l’archipel.
Le propriétaire de la roulotte a été transporté à l’hôpital après s’être blessé sérieusement en tentant d’éteindre les flammes.
Les services d’urgence ont aussi été mobilisés samedi vers 17h sur le chemin Boudreau à Cap-aux-Meules pour un incendie de friture ayant incommodé deux personnes, qui ont été conduites au centre hospitalier.
Les pompiers ont d’ailleurs félicité la bonne réaction d’un des occupants, qui a jeté une couverture sur l’incendie pour étouffer les flammes.
De plus, dimanche en matinée, la présence de fumée dans une résidence de Havre-Aubert a aussi nécessité l’intervention du service de sécurité et de prévention des incendies, qui a inspecté les lieux sans y trouver de foyer d’incendie.
C’est dimanche que débutait la saison de pêche régulière au flétan atlantique pour les 138 détenteurs de permis de l’archipel.
Cette année, l’allocation globale de la flottille à engins fixes a été rehaussée à un peu plus de 150 tonnes du poisson de fond.
Il s’agit d’une augmentation notable de 25% par rapport aux deux dernières années.
Cédric Arseneau, directeur du bureau de secteur du MPO aux Îles (photo: CFIM)
Cette décision s’explique par les recommandations positives issues du plus récent avis scientifique présenté à Pêches et Océans Canada, indique le directeur du bureau de secteur aux Îles, Cédric Arseneau.
Pour remédier aux défis encourus par les pêcheurs et répondre aux demandes de l’industrie, le ministère a modifié son calendrier pour la saison 2023.
En plus d’une ouverture en août plutôt qu’en juillet, le nombre de semaines d’activités est passé de 10 à 14, souligne Cédric Arseneau.
La saison régulière du flétan atlantique se conclura le 21 octobre.
D’ailleurs, si les pêcheurs ont laissé une partie de leur quota à l’eau à la fin de cette période, ils pourront ressortir leurs palangres en avril 2024.
La température humide et pluvieuse de cet été influence la qualité du foin récolté par les producteurs agricoles des Îles.
Le propriétaire de la Ferme Pointe-Basse, affiliée à la Fromagerie du Pied-de-Vent, Dominique Arseneau, résume les besoins pour nourrir adéquatement son troupeau de vaches laitières.
Il affirme qu’une humidité constante pourrait créer des complications dans le foin et affecter une partie de la production fromagère.
Pour Dominique Arseneau, l’éparpillement des terres à foins occasionne des coûts importants en machinerie agricole, en carburant et en temps.
Dominique Arseneau doit composer avec une trentaine de terrains éparpillés de Havre-aux-Maisons à Bassin (Source : CFIM)
La Ferme Pointe-Basse, affiliée à la Fromagerie du Pied-de-Vent (Source : CFIM)
Le propriétaire des Moutons du Large, Denis P. Arseneau (Source : CFIM)
Le cheptel des Moutons du Large est composé de plus de 250 ovins (Source : CFIM)
Le propriétaire des Moutons du Large, à Boisville, Denis Arseneau, souligne quant à lui que la longueur du foin coupé a des impacts sur l’alimentation de ses bêtes.
Dans un contexte où le secteur agroalimentaire est en croissance, l’éleveur d’agneaux soutient que la conservation des terres agricoles est primordiale pour garnir la table des Madelinots en produits locaux.
Les éleveurs précisent que le foin de fin de saison est plus facile à récolter dans les pacages, mais est moins nutritif que le «jeune foin».
Ils devront compenser leurs pertes avec du grain, de plus en plus coûteux.
Dominique et Denis Arseneau sont respectivement président et vice-président du syndicat local de l’Union des producteurs agricoles des Îles.
Réécoutez les segments de l’émission Les preuves des faits :
Bienvenue sur notre site : cfim.ca Nous respectons votre vie privée. Nous utilisons des cookies pour vous permettre de naviguer efficacement et d’optimiser les fonctionnalités du site. En cliquant « Accepter », vous consentez à notre utilisation des cookies. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
