Le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles a «tagué» et remis à l’eau 2252 homards.
Lancé cette année, le projet de marquage a pour but de mieux comprendre les déplacements du stock autour de l’archipel et dans les zones de pêche avoisinantes.
Avec l’aide de Pêches et Océans Canada, en juin, l’équipe a identifié avec des « tags » des homards se situant sous la taille commerciale et des femelles œuvées.
L’été dernier, des pêcheurs madelinots ont recapturé 93 homards portant une étiquette numérotée et envoyé leur position GPS à l’association.
Le coordonnateur des projets scientifiques du RPPCI, Jean-François Laplante, observe des habitudes variées.
Selon les données préliminaires, les crustacés parcourent environ 370 mètres par jour.
Parmi les spécimens recapturés, le homard le plus «paresseux» a franchi 30 mètres en 21 jours, et le plus «sportif», 24 kilomètres en 19 jours, remarque Jean-François Laplante.
Le projet est jusqu’ici autofinancé par l’association.
M. Laplante indique qu’afin de le déployer à plus grande échelle, le Rassemblement a fait appel au Fonds des pêches.
Il souligne que la démarche s’arrime aux priorités du Réseau canadien de recherche sur le homard, dont les activités ont récemment été relancées.
La plateforme scientifique s’intéresse entre autres à la répartition du crustacé dans les eaux du golfe du St-Laurent.