La distance à maintenir entre les personnes de ménages différents dans les lieux publics intérieurs passe aujourd’hui à un mètre en raison du portrait épidémiologique favorable partout dans la province.
Cela signifie ainsi la fin de la limitation du nombre de clients dans les commerces de détail, bien que les propriétaires soient responsables de faire appliquer le règlement concernant la distance d’un mètre entre les occupants de foyers différents.
La Santé publique rappelle que le port du masque demeure obligatoire dans les lieux publics intérieurs.
Selon le directeur général de la Chambre de commerce des Iles, Sony Cormier, cette annonce sera bienvenue pour les commerçants.
Pour les lieux accueillant un auditoire, une distance d’un siège doit être maintenue entre les bulles familiales tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Une exception demeure pour les cours de chant et les pratiques d’exercice à intensité élevée dans les gyms, où la distanciation de deux mètres doit être maintenue.
Finalement, rappelons que depuis le 25 juin, les personnes qui ont obtenu deux doses de vaccin depuis au moins sept jours n’ont plus à appliquer les consignes de distanciation et de port du couvre-visage dans les contextes privés.
Depuis maintenant une semaine, la situation sanitaire est stable en Gaspésie et aux Iles selon les plus récentes données de la Direction régionale de santé publique.
Le bilan ne recense aucun nouveau cas ni aucune infection active sur l’ensemble du territoire.
Dans la province, on compte présentement 711 cas actifs et 96 hospitalisations liées à la COVID-19, dont 22 patients traités aux soins intensifs.
Un peu moins de 40% de l’ensemble de la population du Québec est maintenant adéquatement vaccinée.
Pour une cinquième journée consécutive, la Gaspésie et les Îles ne comptent aucun cas actif selon les plus récentes informations de la Direction régionale de santé publique.
Le bilan est au beau fixe avec un total de 2073 cas enregistrés depuis le début de la pandémie, dont 2026 guérisons et les tristes 47 décès.
À l’échelle provinciale, les autorités sanitaires rapportaient 77 nouvelles infections et 96 personnes hospitalisées.
C’était au tour des Îles, mercredi, d’accueillir la tournée de mise en valeur dans le cadre de la campagne nationale Mangeons local plus que jamais, portée par l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA).
L’ambassadrice Stéphanie Boulay a visité la Ferme Pointe-Basse durant sa tournée Photo: UPA Gaspésie-les Îles
La compositrice interprète Stéphanie Boulay, ambassadrice de l’événement, était de passage pour une tournée auprès des producteurs locaux Le Verger Poméloi, la Ferme Pointe-Basse et Les Moutons du large.
L’ambassadrice Stéphanie Boulay a visité le Verger Poméloi dans le cadre de sa tournée (Photo: UPA Gaspésie-les Îles)
Pour elle, la valorisation des produits alimentaires locaux est un enjeu primordial pour les régions comme celle des Îles, notamment d’un point de vue social :
Selon le propriétaire des Moutons du Large et vice-président du Syndicat UPA des Îles, Denis Arseneau, le métier d’agriculteur est une vocation qui doit susciter la passion de ceux qui l’exercent, puisque les producteurs bioalimentaires doivent sans cesse s’adapter :
Denis Arseneau a profité de l’événement pour dévoiler qu’on accueillera dorénavant la clientèle directement à la ferme des Moutons du Large d’ici les prochains jours.
C’est finalement le journaliste au Son de la mer, Antonin Valiquette, qui occupera le poste de directeur général de la Chambre de commerce des Iles dès la fin du mois de juillet.
Sa candidature a été retenue au terme d’un processus ouvert à la suite du départ annoncé de Sony Cormier.
C’est notamment sa grande connaissance du milieu et sa compréhension des enjeux sociaux et économiques qui ont séduit les membres du conseil d’administration, explique son président, Joël R. Arseneau.
Les administrateurs de la Chambre entendent poursuivre dans une approche de collaboration entre les partenaires, ayant permis de décloisonner le secteur économique au fil des ans.
Photo : Pierre Aucoin / Archives CFIM (2016)
Comme journaliste, M. Valiquette a été un témoin privilégié pendant six ans de la synergie entre les différentes composantes de la vie aux Iles et désire maintenant mettre à profit ses relations avec les entrepreneurs, les organisations et les décideurs locaux.
S’il quitte la salle des nouvelles non sans pincement au cœur, il affirme avoir été grandement interpellé par une occasion de mettre l’épaule à la roue et de participer activement à l’essor de sa communauté.
L’entrée en fonction d’Antonin Valiquette est prévue le 26 juillet avec une période de transition en compagnie de l’actuel directeur de la Chambre.
Il quittera officiellement son poste à CFIM le 20 juillet prochain.
La Direction régionale de santé publique constate que la région est dépourvue de cas actif de COVID-19 pour une quatrième journée consécutive.
Aucune nouvelle infection n’a été répertoriée en Gaspésie et aux Îles, ni de guérison supplémentaire.
Par ailleurs, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a annoncé en conférence de presse cet après-midi, jeudi, que Québec miserait sur le passeport vaccinal à l’automne pour éviter un confinement généralisé en cas de 4e vague.
À partir du 1er septembre, le passeport vaccinal sera utilisé pour des services non essentiels, par exemple la restauration, les bars, les gyms, la pratique de sports de groupe et les événements de grande envergure, uniquement si la situation épidémiologique se dégrade.
Ainsi, seules les personnes qui auront été adéquatement vaccinées, c’est-à-dire avoir reçu deux doses, pourront avoir accès à ces secteurs d’activités en cas d’éclosion ou d’un taux de transmission élevé.
Sans trop s’avancer, le directeur de la Santé publique, Horacio Arruda, a indiqué que ce ne serait pas le nombre de cas quotidiens qui déclencherait l’utilisation du passeport vaccinal, mais leur impact sur le milieu hospitalier.
Le ministre Dubé a également précisé que 95% des Québécois qui ont été déclarés positifs à la COVID-19 la semaine dernière n’étaient pas adéquatement vaccinés.
Sur une autre note, la campagne de vaccination du CISSS des Îles devrait se terminer après le 12 juillet, journée réservée pour l’inoculation de la seconde dose pour les travailleurs de la mer à quai qui auront préalablement pris rendez-vous avec l’établissement de santé pour ce faire.
Une problématique récurrente avec la fosse septique des toilettes publiques situées aux abords du quai de l’Ile d’Entrée importune présentement les résidents et les visiteurs.
L’infrastructure a dû être fermée, comme la procédure le prévoit en cas de débordement, jusqu’à ce qu’une place se libère à bord du Ivan-Quinn pour y acheminer le camion de vidange.
Le résident de l’Ile d’Entrée, Brian Josey Photo : courtoisie
L’entrepreneur Brian Josey, qui opère un restaurant à proximité des toilettes publiques, affirme que les quelques centaines de visiteurs sont ainsi forcés de s’arranger avec les moyens du bord, ce qui irrite les résidents locaux.
Il déplore ce qu’il qualifie d’une absence de services en provenance de la municipalité des Iles.
De son côté, la municipalité confirme la récurrence de la problématique via sa responsable des communications, mais indique que des solutions de contingence existent en cas de manquement des infrastructures, citant notamment une autre toilette sur le quai, détenue par la STQ.
Une entente est aussi en vigueur avec CAMI, propriétaire de l’ancienne école, afin de permettre l’accès aux installations sanitaires en cas de rupture des services municipaux.
L’ancienne école sera ouverte à compter de lundi et des affiches l’indiquant seront apposées sur les toilettes publiques du quai.
Se disant sensible au problème, la municipalité assure que le camion sera acheminé aussi vite que possible et explique avoir été prise de court par le début précoce de la saison touristique.
Dans la plus récente mise à jour de ses projections démographiques quinquennales, l’Institut de la Statistique du Québec prévoit un renversement de la décroissance populationnelle des Îles d’ici 2041, qui était anticipée jusqu’en 2019.
Avec le nombre de naissances qui passe d’une moyenne annuelle de 80 à 105 et 107 pour les deux dernières années et un solde migratoire positif de 164 nouveaux arrivants en 2020, qui compense les 130 décès par année enregistrés, la population des Îles est revenue à ce qu’elle était en 2012, soit 12 774 habitants.
Le démographe à l’ISQ, Frédéric Fleury-Payeur
Le démographe Frédéric Fleury-Payeur souligne toutefois que le taux de mortalité ira en augmentant, étant donné le vieillissement de la population particulièrement accentué dans l’archipel, mais il pourrait être compensé par la migration et par l’augmentation des naissances :
Il souligne que de nouvelles projections seront bientôt disponibles, ce qui permettra d’avoir un meilleur portrait en tenant compte, par exemple, de l’âge des nouveaux arrivants qui s’installent aux Îles :
À la lumière des dernières projections, l’ISQ observe pour 2020 une augmentation de la population évaluée à 1%, ce qui surpasse l’accroissement de l’ensemble de la province, alors que la population de l’ensemble de la région est en déclin et diminuerait d’environ 4% d’ici 2041.
Le Bon goût frais des Îles opte pour une formule à thèmes gourmands pour la 22ème saison du Marché du Village, qui débutera ce samedi 10 juillet à la Place des gens de mer, à Cap-aux-Meules.
L’organisme a sélectionné six thématiques qui seront en rotation hebdomadaire tout au long de l’été, soit produits de la mer, déjeuner brunch, 5 à 7 BBQ, fromages et compagnies, Défi 100% local et cannage.
La coordonnatrice du Marché du Village pour le Bon goût frais des Îles, Marie-Michelle Leblanc
La coordonnatrice de l’événement, Marie-Michelle Leblanc, croit que cette formule permettra aux producteurs et artisans culinaires de trouver des manières originales pour faire découvrir leurs produits à la clientèle.
Elle souligne qu’une moyenne de sept exposants seront présents chaque samedi sur le site, dont quatre permanents, c’est-à-dire Les Champs Marins, Les Jardins Havre Vert, la boulangerie Grandma’s Bakery ainsi que les Huitres d’Old Harry.
Aux producteurs locaux s’ajoutera le kiosque officiel du Bon goût frais des Îles, une nouveauté pour la saison, dévoile Mme Leblanc.
Elle rappelle que l’événement est tenu de respecter les directives de la Santé publique, qui demande aux visiteurs de maintenir la distanciation physique avec les autres usagers du site lors de leur passage.
L’achalandage sera limité à 163 visiteurs sur le site pour le premier samedi du marché, mais cette mesure ne sera plus en vigueur pour la suite de la saison.
Le Marché du Village se tiendra du 10 juillet au 9 octobre inclusivement.
Le Comité d’action pour le logement dresse un bilan positif de ses six semaines d’activités et estime avoir rempli sa mission maintenant que l’ensemble des ménages qui risquaient de se retrouver sans toit pendant la saison estivale, et qui avaient contacté le groupe, a trouvé une solution de logement.
Depuis mai, le comité s’affairait à entrer en contact avec les gens en situation vulnérable, identifier leurs besoins et leur proposer des unités de logement ou des solutions semblables.
Selon le député des Îles, Joël Arseneau, le tiers des 18 dossiers qui avaient été retenus par le comité s’est trouvé un logis à moyen ou long terme, tandis qu’entre cinq et six foyers pourraient bénéficier au courant de l’été du site d’hébergement temporaire déployé par la Croix-Rouge.
Le député péquiste concède que ces solutions demeurent temporaires et qu’elles ne feront pas disparaître de sitôt la crise du logement qui sévit sur l’archipel.
Il ajoute que les ménages restants ont bel et bien été accompagnés par le comité, qui n’a toutefois pas traité leur demande avec celles considérées pressantes puisqu’ils étaient plutôt à la recherche de logements mieux adaptés à leurs besoins.
D’autre part, il explique que le comité a examiné de nombreuses autres possibilités pour accommoder les résidents vulnérables, mais que le caractère urgent de la situation a mené la municipalité à avoir recours aux services de la Croix-Rouge.
M. Arseneau précise par ailleurs que le budget de fonctionnement du comité se chiffrait à environ 6000 dollars, partagé entre son bureau de député, le CISSS des Îles, le Réseau des partenaires en développement social et la municipalité.
Il conclut en annonçant la fin des activités du Comité d’action pour le logement, mis sur pied au cours du mois de mai à son initiative, alors qu’un comité de coordination a été créé plus tôt cette semaine afin d’organiser la gestion du site d’hébergement temporaire de la Croix-Rouge, situé dans l’ancien aréna de Havre-aux-Maisons.
Le phare de l’Anse-à-la-Cabane s’allumait pour la première fois le 7 juillet 1871, il y a tout juste 150 ans aujourd’hui, mercredi.
L’infrastructure, aussi connue sous le nom de phare de Millerand, est le deuxième des sept phares construits aux Îles, un an après celui du Rocher aux Oiseaux, et le seul à avoir conservé ses bâtiments adjacents.
Il est aussi le plus haut avec un peu plus de 17 mètres.
Le phare du Rocher aux Oiseaux en 1943 Photo: Bibliothèque et Archives Canada
Rita Castonguay de la Corporation pour la sauvegarde du patrimoine précise qu’on soulignera l’histoire des deux phares du 20 au 22 août prochains, en commençant par un événement à la Grande Saline, sur La Grave, suivi par un événement à l’église de Havre-Aubert :
Viendra le lendemain une commémoration du phare de l’Anse-à-la-Cabane à l’Église de Bassin.
La corporation prévoit aussi l’installation d’une plaque commémorative sur le site historique de La Grave, explique Mme Castonguay :
À proximité du phare de l’Anse-à-la-Cabane, les visiteurs peuvent se renseigner sur son histoire au parc William Cormier
Acquis par un particulier en 2013 dans le cadre du programme fédéral de cession, le phare de l’Anse-à-la-Cabane, qui est toujours en bon état, peut encore être admiré par la population au parc William Cormier, nommé en l’honneur de son premier gardien.
Le bilan sanitaire demeure au beau fixe dans la région selon les plus récentes données de la Direction régionale de santé publique.
On ne répertorie présentement aucun cas sur l’ensemble du territoire de la Gaspésie et des Iles, et ce, depuis maintenant trois jours.
Au Québec, on compte 731 infections actives et 103 personnes hospitalisées, dont 25 aux soins intensifs.
La propagation de la COVID-19 est présentement à son plus bas niveau dans la province depuis la mise en place de l’état d’urgence sanitaire.
Par ailleurs, la Santé publique abaissera à un mètre la distance requise entre les occupants de ménages différents dès lundi prochain, et ce, dans tous les contextes.
Cela signifie la fin des limitations en termes de clientèle dans les commerces, bien qu’une distance d’au moins un mètre entre les clients sera requise en tout temps.
La CNESST indique qu’elle diffusera d’ici lundi des précisions concernant les mesures à appliquer dans les milieux de travail.
Le port du masque dans les endroits publics intérieurs demeure toujours en vigueur.
Trois mois après sa mise en service, la CTMA considère que la liste d’attente exclusive pour les madelinots est venue répondre adéquatement à un besoin maintes fois exprimé par la population, bien qu’on reconnaisse que ce système est perfectible.
Selon les données de la coopérative, 80% des 300 personnes ayant inscrit leur nom sur la liste ont réussi à compléter une réservation à une date satisfaisante.
La CTMA affirme qu’un arrangement similaire a été proposé à une majorité des 20% restants, mais que ceux-ci ont préféré demeurer en attente d’une place pour une date précise.
La directrice des communications et du marketing à la CTMA, Claudia Delaney
La directrice des communications et du marketing, Claudia Delaney, soutient que les besoins sont évalués en temps réel par les équipes de la CTMA et que la liste facilite grandement le travail de planification des voyages.
Pour ce qui est de la fréquentation touristique, les chiffres compilés à ce jour par la coopérative se situent autour de 90% de l’achalandage de 2019 pour la période du 15 juin au 15 septembre, soit 38 400 personnes détenant une réservation.
Afin d’équilibrer les besoins des Madelinots, des visiteurs et du transport de marchandise, 17 traverses de nuit ont été ajoutées, poursuit Mme Delaney.
Finalement, le transporteur maritime reconnait que, comme à chaque année, l’achalandage cause des inconvénients, exacerbés par les restrictions de déplacement liées à la pandémie.
La députée et ministre Diane Lebouthillier et la secrétaire parlementaire du ministre fédéral des Transports, Soraya Martinez-Ferrada, reconnaissent la pertinence des demandes locales par rapport au port de Cap-aux-Meules.
En mai, la Communauté maritime et les usagers du port avaient formulé quatre demandes à Ottawa; tout d’abord de retirer le port de la liste du programme de transfert des installations portuaires, qui vise à céder les infrastructures à des acquéreurs potentiels.
Le milieu exige aussi l’adoption d’un plan directeur pluriannuel, des travaux de renforcement de la cale de halage, la délivrance d’un permis d’occupation pour la grue portique d’une capacité de 300 tonnes et, finalement, des travaux d’urgence pour éviter de nouvelles restrictions d’usages comme celles imposées en février par le ministère étant donné les enjeux de sécurité causés par la détérioration du quai.
Transports Canada avait condamné une dizaine de bornes d’amarrage cet hiver au quai des pêcheurs de Cap-aux-Meules
Mme Lebouthillier a déclaré que des engagements relatifs à l’accès du Regroupement des usagers à la cale de halage et aux travaux de renforcement nécessaires pour utiliser la grue capable de transporter des bateaux de plus de 100 tonnes pourraient être annoncés d’ici la fin du mois.
La cale de halage doit être rénovée afin d’opérer la grue portique pour des bateaux de plus de 100 tonnes
Elle se dit aussi optimiste par rapport à la demande locale de retirer le port de Cap-aux-Meules de la liste du programme de transfert des installations portuaires afin d’affirmer la responsabilité de Transports Canada dans l’entretien de l’infrastructure névralgique pour la vitalité du territoire :
La députée et ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier et la secrétaire parlementaire du ministre des Transports, Soraya Martinez-Ferrada
De son côté, Mme Martinez-Ferrada convient que Transports Canada doit bel et bien composer en collaboration avec les usagers locaux un nouveau plan directeur, qui enchâssera les priorités des prochaines années en matière d’investissements et de travaux d’entretien du port :
D’autre part, la secrétaire parlementaire défend la décision de construire un nouveau traversier qui remplacera éventuellement le nouveau Madeleine II, estimant que son gouvernement fait preuve de prévoyance devant l’évolution des besoins des Madelinots d’ici les 10 prochaines années.
Le Madeleine II assure la traverse en attendant la livraison d’un traversier neuf, le NM Jean Lapierre, qui sera construit au Québec
Elle ajoute que la construction d’un nouveau bateau pourrait en effet prendre plusieurs années, même si Ottawa avait annoncé l’an dernier que la livraison du NM Jean Lapierre était prévue pour 2026.
Réactions locales
Bien qu’aucune annonce n’ait été faite durant la visite de la ministre Diane Lebouthillier et de la secrétaire parlementaire, Soraya Martinez-Ferrada, le président du Regroupement des usagers du port de Cap-aux-Meules et le maire des Îles sont optimistes.
Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, avait formulé les demandes du milieu dans le dossier du port de Cap-aux-Meules, en mai, aux côtés de la députée ministre, Diane Lebouthillier
Selon Jonathan Lapierre, le dossier qu’il considère comme la priorité madelinienne, parmi les dossiers de juridiction fédérale, évolue bien à chaque rencontre auprès des représentants gouvernementaux:
Pour sa part, le président du Regroupement des usagers du port, Jocelyn Thériault, estime que la secrétaire parlementaire aux Transports a fait preuve d’écoute face aux exigences locales.
Le pêcheur et président du Regroupement des usagers du port de Cap-aux-Meules, Jocelyn Thériault
Il note une nouvelle attitude de la part du ministère, qu’il pointait du doigt au printemps dernier en réaction à la fermeture de certaines sections du port qu’il attribue à la négligence et à l’abandon de Transports Canada, qui a le devoir, selon lui, d’entretenir ses propres infrastructures :
Jocelyn Thériault espère qu’à la suite des analyses techniques déjà entamées autour de la cale de halage, les travaux de renforcement pourront être lancés rapidement afin de pouvoir utiliser la nouvelle grue portique au printemps, craignant que la grue actuelle ne rende l’âme d’ici là.
La saison de pêche au flétan de l’Atlantique s’ouvrira à partir du 26 juillet et s’étirera sur 8 semaines, jusqu’au 18 septembre, pour les pêcheurs à engins fixes de l’archipel.
Cette année, 153 détenteurs de permis de pêche au poisson de fond auront accès à l’allocation de 120 tonnes, qui représente 16 tonnes de plus qu’en 2020 suite à une augmentation du taux admissible des captures dans le golfe, qui passe de 502 à 800 tonnes pour les flotilles du Québec.
Ils étaient 160 détenteurs madelinots l’an dernier, mais sept d’entre eux se sont prévalu du droit de transférer de façon permanente leur quota individuel de flétan, conformément à la permission octroyée l’automne dernier à la flotille madelinienne par Pêches et Océans Canada.
Le transfert permanent d’un quota individuel de flétan entraîne l’annulation du permis de poissons de fond avec engin fixe, puisqu’il n’autoriserait alors que la participation à la pêcherie marginale de la plie rouge.
Les pêcheurs de flétan connaîtront d’ici la semaine prochaine leurs quotas individuels, une fois que l’exercice de conciliation et de report sera complété.
Ils peuvent en effet laisser à l’eau jusqu’à 15% de leur quota individuel pour bonifier d’autant leur allocation de la prochaine année, de la même façon qu’un dépassement entraîne un retranchement du surplus sur le quota de l’année suivante.
En tenant compte de l’augmentation du TAC et des acquisitions des allocations transférables, les quotas individuels de flétan varieront cette année entre mille 500 et près de cinq mille livres de flétan aux Îles.
La Néo-Madelinienne Alexandra Pelletier, qui s’est donné comme défi de parcourir l’entièreté de la Pacific Crest Trail, a marché près de la moitié du parcours en trois mois.
Le célèbre sentier de 4265 kilomètres relie le Mexique au Canada sur la côte ouest américaine en traversant plusieurs chaînes de montagne.
Mme Pelletier raconte que l’idée de se lancer dans cette randonnée ardue lui est venue après avoir démissionné de son poste au sein de la police il y a de cela quelques années.
Elle explique qu’une telle excursion n’est pas taillée pour les néophytes et qu’une certaine planification est nécessaire, à la fois avant le départ et pendant la marche.
Alexandra Pelletier avait déjà entrepris la Pacific Crest Trail en mars 2020, mais a dû revenir au pays en raison de la pandémie naissante.
Alexandra Pelletier et son compagnon Yoda (courtoisie Marie-Ève Laure)
Repartie à la fin mars cette année, elle dit avoir atteint son rythme de croisière en franchissant entre 30 et 40 kilomètres par jour accompagnée de sa peluche à l’effigie de Yoda, non sans mettre en lumière la difficulté de l’aventure en solo.
Elle espère avoir complété la Pacific Crest Trail en septembre après cinq à six mois de randonnée.
Selon les données transmises par l’Office des pêcheurs de homards des Iles-de-la-Madeleine, le prix versé à quai pour la huitième semaine de pêche demeure largement supérieur à 2020 pour s’établir à 10 dollars et 75.
À pareille date l’an dernier, les homardiers obtenaient 6 dollars et 07 pour chaque livre pêchée, ce qui constitue une hausse de 77%.
Les captures sont toutefois moins abondantes que l’année précédente où, dès la huitième semaine, l’ancien record cumulatif avait été fracassé par la flottille.
L’effort de pêche pour la huitième semaine de 2021 se chiffre à tout près de 1 070 000 livres capturées, contre environ 1,3 million en 2020.
Au cumulatif des captures, les 325 détenteurs de permis accusent cette année un retard d’environ 10% par rapport à 2020 mais demeurent bien au-delà de la moyenne des six dernières années.
La région Gaspésie–les Îles ne compte plus aucun cas actif de COVID-19 sur son territoire, nous apprend la Direction régionale de santé publique dans son plus récent bilan.
Les trois personnes infectées recensées pendant la fin de semaine se sont toutes rétablies, ce qui porte à 2026 le nombre de cas guéris depuis le début de la pandémie.
Ailleurs dans la province, les autorités sanitaires ont rapporté 176 nouveaux cas au terme des trois derniers jours et que les hospitalisations ainsi que les patients aux soins intensifs poursuivaient leur baisse.
Les Îles ont connu un mois de juin légèrement plus chaud qu’à l’habitude avec une température moyenne mensuelle de 14,8 degrés, selon le plus récent bilan météo d’Environnement Canada.
Par rapport aux normales de 1981 à 2010 pour la même période de l’année, il s’agit d’une augmentation de 2,3 degrés.
Le temps sec et les deux vagues de chaleur qu’a connus le Québec s’est aussi fait sentir sur l’archipel madelinot, où il a moins plu au cours du mois de juin que par le passé.
Cette année, les Îles ont reçu près de 71 millimètres de précipitations en comparaison de la moyenne mensuelle de 76 millimètres.
Environnement Canada prévoit un mois de juillet globalement au-dessus des normales de température dans la province, tout en précisant que ce scénario est plus incertains pour les régions de l’est.
La députée fédérale de la région et ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier, est de passage dans l’archipel aujourd’hui afin de rencontrer les usagers et les acteurs dans le dossier du port de Cap-aux-Meules.
Transports Canada avait condamné une dizaine de bornes d’amarrage au quai des pêcheurs du port de Cap-aux-Meules le printemps dernier étant donné la détérioration des infrastructures
Elle est accompagnée de la députée libérale d’Hochelaga, Soraya Martinez, elle-même secrétaire parlementaire du ministre fédéral des Transports.
La députée et secrétaire parlementaire du ministre fédéral des Transports, Soraya Martinez
Le 28 mai dernier, une mobilisation des usagers et de la Communauté maritime demandait à Ottawa de retirer le port du programme de transfert des installations portuaires et de s’engager à mettre en branle, dès l’automne, les démarches pour l’adoption d’un nouveau plan directeur.
Ce plan confirmerait la planification des investissements fédéraux et le calendrier des travaux nécessaires à la réhabilitation du port névralgique pour l’archipel au cours des prochaines années.
La mobilisation locale appuyée par la ministre fédérale Diane Lebouthillier aviat adressé ses demandes au gouvernement à la fin mai
La mobilisation madelinienne, appuyée par Mme Lebouthillier, demandait que cet engagement soit pris pour la fin de la session parlementaire à la Chambre des communes, qui s’est clôturée le 23 juin dernier.
La Croix-Rouge a amorcé le processus de déploiement d’un site d’hébergement temporaire pour les ménages qui sont à risque de se retrouver sans toit pendant la saison estivale en cours.
La directrice des communications pour la section Québec, Carole Du Sault, confirme que l’organisme fournira tout le matériel nécessaire à l’installation du site, comme des lits, des couvertures et des trousses d’hygiène.
La directrice des communications secteur Québec de la Croix-Rouge, Carole Du Sault (photo: courtoisie Croix-Rouge)
Elle ajoute qu’en raison du contexte de pandémie, l’aménagement des lieux demande plus de préparation pour éviter la propagation de la COVID-19.
Une fois le plan établi, une douzaine de bénévoles madelinots se chargeront de monter le campement afin qu’il soit prêt à accueillir des gens, ce qui devrait être fait dans environ une semaine, avance Mme Du Sault.
Elle précise que c’est la municipalité qui sera responsable de la gestion du site et non la Croix-Rouge.
Selon elle, la demande de la Municipalité des Îles peut paraître singulière, mais elle souligne que d’autres corps municipaux du Québec contactent l’organisme humanitaire pour lui signifier un possible besoin de services pour héberger des ménages sans logis, particulièrement autour du 1er juillet.
Le directeur de la Santé publique régionale, Yv Bonnier-Viger, rappelle à la population que la distanciation physique et le port du masque dans les espaces publics intérieurs sont toujours en vigueur en zones vertes.
Il s’attend à une nouvelle remontée des cas à la fin de l’été attribuable au variant Delta, particulièrement contagieux, qui pourrait encore poser des risques graves pour la santé des personnes qui ne seraient pas vaccinées.
Le directeur de la Santé publique GÎM, le docteur Yv Bonnier-Viger
Selon le Dr Bonnier-Viger, les vaccins anti-COVID préviennent l’apparition de symptômes en plus d’atténuer les complications graves et les décès liés à la COVID-19, mais les possibilités de transmettre le virus demeurent réelles :
C’est notamment ce qui justifie, selon lui, le maintien de certaines règles de protection, comme la limite d’un client par 20 mètres carrés de la superficie d’un plancher de vente pour les commerces, qui sont toujours tenus de faire respecter le nombre maximum de clients dans leur établissement.
Source: Quebec.ca
Bien que les rassemblements de 20 personnes sur les terrasses ou de 10 aux tables intérieures des restaurants sont maintenant autorisés, la tenue d’un registre facilite alors le retraçage des gens en cas d’éclosion, contrairement aux commerces de détail qui doivent aussi composer avec une rareté de main d’œuvre :
Satisfait de la progression de la vaccination, le Dr Yv Bonnier-Viger estime néanmoins qu’il faudra vraisemblablement surpasser l’objectif de 75% de la population vaccinée à deux doses, étant donné les mutations du virus.
Il faudrait selon lui trouver le moyen d’adapter les vaccins afin qu’ils puissent être administrés sans risque pour les moins de 12 ans et atteindre un taux de vaccination supérieur à 85% pour pouvoir revenir à la normalité.
Les cas actifs de COVID-19 dans la région s’établissent à trois au terme de la fin de semaine en raison de deux nouvelles infections enregistrées dans Rocher-Percé.
La MRC est maintenant nez à nez avec celle d’Avignon avec chacune 486 personnes infectées depuis le début de la pandémie, tout juste sous les 498 répertoriées dans Côte-de-Gaspé.
La Direction régionale de santé publique rapportait également une guérison supplémentaire sur le territoire samedi et aucune hospitalisation en cours.
Un incendie s’est déclaré tôt ce matin, vendredi, au sous-sol de l’édifice abritant anciennement la boutique Bo Jeans à la jonction de la route 199 et du chemin de la Martinique.
Une trentaine de pompiers ont été déployés afin de maitriser le brasier d’origine accidentelle et sécuriser le reste du bâtiment.
Le chef du service incendie, Joel Sauvé, indique que c’est le locataire du logement qui s’est rendu chez un voisin pour signaler la présence de fumée au sous-sol.
Selon les observations des pompiers dépêchés sur les lieux, le feu aurait pris naissance dans la salle d’eau.
M. Sauvé précise qu’à son arrivée, l’occupant du logement, qui semblait incommodé par la fumée, était en discussion avec les services préhospitaliers d’urgence et qu’il ne pouvait ainsi confirmer son état de santé.
Les dommages s’élèvent pour le moment à plusieurs dizaines de milliers de dollars, bien que le directeur du service incendie confirme qu’il ne s’agit pas d’une perte totale.