C’est au tour de Nicolas Arseneau de lancer plus officiellement sa campagne dans le cadre de l’élection partielle à la mairie des Iles.

Dans un contexte de mandat entamé, l’ex-conseiller municipal veut s’intégrer à la structure en place et s’inscrire en continuité avec les projets déjà amorcés et la planification établie.

Selon monsieur Arseneau, l’appareil municipal est bien rodé tant sur le plan des ressources humaines que matérielles, si bien qu’il n’entrevoit pas de grands changements au cours d’un éventuel mandat.

Il résume sa vision, qui consiste selon lui à changer de capitaine sans changer de bateau.

En plus des enjeux qu’il considère comme bien connus tels que le logement, l’érosion et l’occupation du territoire, le candidat affirme vouloir mettre de l’avant des problématiques qui touchent directement les citoyens au quotidien telles que l’état du réseau routier et la gestion des déchets.

Monsieur Arseneau est d’avis que la Municipalité devrait se coller davantage à sa mission de base et déléguer aux organisations locales les éléments qui sortent de son champ d’expertise.

Le rôle d’un maire, des conseillers et de la direction générale ainsi que les processus de consultation des citoyens sont aussi des thèmes qu’il désire aborder lors de la campagne, qui s’échelonne jusqu’au 5 mars.

Rappelons que la course compte trois autres candidats : Antonin Valiquette, Kaven Langford et Steve Chevarie.

Réécoutez le segment à l’émission Les preuves des faits :

Malgré des réactions « nombreuses » et « unanimement négatives » lors des consultations publiques en Gaspésie, la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales pour le Québec persiste et signe : elle recommande l’abolition de la circonscription d’Avignon–La Mitis–Matane–Matapédia.

La proposition de la Commission de répartir les électeurs dans deux des trois autres comtés de l’Est-du-Québec avait provoqué des levées de bouclier des élus de tous les paliers, d’un bout à l’autre du territoire.

Or, les commissaires ont rejeté l’argument selon lequel le déclin démographique de la région est en voie de se renverser, rappelant qu’entre 2011 et 2021, la population régionale a diminué de 4,7%.

Sur la question de la taille des circonscriptions, d’environ 15 000 km², les auteurs du rapport indiquent qu’au Canada, 50 comtés ont une superficie supérieure et que seuls deux d’entre eux étaient jugés comme présentant des circonstances extraordinaires lors de la précédente révision.

Les Îles seraient ainsi incluses dans la nouvelle circonscription Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine–Listiguj, qui compte environ 110 000 habitants, soit un écart de 1,1% par rapport à la taille moyenne des comtés.

En rose, ce qui s’ajouterait à la circonscription si la proposition était acceptée (source données : Élections Canada // montage maison)

La députée fédérale Diane Lebouthillier craint que cette proposition ne vienne éloigner les électeurs des élus et n’entend pas baisser les bras.

À l’échelle du pays, d’ici 2024, cinq nouvelles circonscriptions seront créées pour un total de 343, dont 78 au Québec.

Le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre des Communes doit éventuellement se pencher sur le rapport de la commission.

Le député des Iles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, amorce avec enthousiasme et confiance la nouvelle session parlementaire qui débutait mardi matin à Québec.

Il s’agit d’une première occasion de participer officiellement aux travaux parlementaires au cours de l’actuel mandat pour l’élu du Parti québécois, qui s’était vu interdire l’accès au Salon bleu en raison de son refus de prêter serment au roi Charles III.

M. Arseneau est toutefois heureux de la conclusion de cette saga qui a permis d’ajuster la législation entourant l’exercice des fonctions de député.

Les difficultés associées au transport aérien, la dégradation du pouvoir d’achat en raison de l’inflation ainsi que la qualité des services sociaux et de santé en région font partie des nombreuses priorités énoncées par le député, qui cumule plusieurs responsabilités au sein de sa formation politique.

Selon lui, le gouvernement se doit de proposer des solutions réfléchies qui correspondent à la réalité sur le terrain plutôt que de «s’acheter du temps».

Alors qu’un nouveau cycle s’amorce au palier municipal, il insiste sur l’importance de se serrer les coudes dans une période d’incertitude économique et de possible récession.

Sur la scène nationale, l’élu péquiste entend talonner le gouvernement sur la réforme du réseau de la santé, notamment sur la place réservée au secteur privé.

Il en va de même pour les dossiers liés à la protection de langue française.

Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :