Les résidents de Grosse-Île ont droit à un renouvellement presque complet de leur conseil municipal.
Le maire sortant, Gordon Burke, a été réélu sans opposition, et aura à travailler avec une nouvelle équipe de conseillers.
Trois d’entre eux – Michelle Chevarie, Dale Clarke et Paul Clarke – ont eux aussi gagné leur place à la table du conseil par acclamation. Un seul siège sera l’objet d’une élection, alors que David Burke et Maurane Francoeur sont candidats pour le même poste.
Il y aura bel et bien une élection pour la mairie des Îles-de-la-Madeleine. Le maire sortant Antonin Valiquette affrontera Chanie Thériault.
Deux autres courses se dérouleront sur le territoire de la Municipalité des Îles.
La plus importante prendra place dans le nouveau district municipal qui rassemble l’ouest de Fatima et de L’Étang-du-Nord. Quatre candidats s’affronteront pour le siège de conseiller: Maude Arseneau, Jean-Yves Leblanc, Louis Arseneault et Emmanuel Deraspe.
À Havre-aux-Maisons et Pointe-aux-Loups, les électeurs auront le choix entre Gil Thériault et Denis Arseneau.
Cinq élections par acclamation
Dans les autres districts, Bernard Richard, Johanne Lebel, Hugues Lafrance et Georges Painchaud ont tous été automatiquement réélus, faute d’adversaire.
Finalement, Sébastien Cyr prend le siège précédemment occupé par Roger Chevarie, à Fatima.
Les travaux en cours sur la toiture de l’église Saint-François-Xavier à Bassin ne seront pas suffisants pour empêcher des infiltrations d’eau dans l’édifice.
Bien que le bardeau sur la sacristie et les deux clochers soit très abimé, les sommes disponibles ne suffiront qu’à la réfection du toit de la partie centrale.
(photo: CFIM)
(photo: CFIM)
Le versant sud de la toiture centrale de l’église devrait être terminé d’ici une semaine. (photo: CFIM)
L’architecte Marie-Josée Deschênes espère un appui du ministère de la Culture et des Communications, même si ce dernier a suspendu les subventions au patrimoine religieux en juillet.
Le chantier qui a commencé en septembre avance rondement malgré tout, selon Mme Deschênes.
Elle estime que la réfection sera terminée au mois de novembre.
L’équipe de Constructions Renaud et Vigneau travaille également sur la ventilation de l’entretoit qui serait à l’origine de la détérioration prématurée du bardeau.
Les élus ont dévoilé jeudi soir les faits saillants du rapport financier de l’année 2024 de la Communauté maritime et de la Municipalité des Îles, au terme d’un processus de vérification par un auditeur indépendant.
Le document présenté à la mairie fait notamment état d’un excédent d’environ 5.837.000$ pour l’exercice budgétaire s’étant terminé le 31 décembre dernier. Près du tiers de cette somme a été affectée à des services tarifés tels que les aqueducs, les égout et le traitement des matières résiduelles, ce qui laisse un surplus libre de 3.930.587$.
Le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette, explique que cette situation «.ponctuelle.» est principalement attribuable aux transferts fédéraux et provinciaux.
Les conseillers sortants Benoit Arseneau et Roger Chevarie étaient absents jeudi soir; le maire Valiquette a néanmoins souligné leur contribution, et remercié d’autres conseillers qu’il a côtoyé depuis son élection à la mairie en mars 2023 (photo: CFIM)
Les membres du conseil ont par ailleurs approuvé un don de 75.000$ provenant du surplus budgétaire non affecté, destiné à la campagne de sociofinancement organisée par la Société de conservation des Îles pour l’acquisition du phare du Cap Alright. À cette somme s’ajoute une contribution de 1500$ issue du budget discrétionnaire des élus visant à appuyer la tenue du spectacle bénéfice qui aura lieu le 5 octobre.
Rappelons que la période de mise en candidature pour les élections municipales se termine aujourd’hui à 16h30.
Alors que les élus viennent à peine de retrouver les banquettes du Salon rouge, le député des Îles, Joël Arseneau, est déjà en mode préélectoral.
À un an du scrutin provincial, le Madelinot amorce la nouvelle session avec détermination, ragaillardi par les sondages qui font la part belle au Parti québécois et l’arrivée au sein du caucus d’Alex Boissonneault, vainqueur de la partielle d’Arthabaska-L’Érable.
Parmi les priorités : santé, transport aérien régional, places en services de garde… Mais aussi préparer le terrain pour les péquistes défassent le gouvernement de la Coalition avenir Québec en 2026.
Le plus important est de rétablir le contrat social avec la population, poursuit Joël Arseneau.
Il est aussi d’avis qu’un coup de barre doit être donné dans le développement régional.
La rentrée à l’Assemblée nationale se déroule sur fond de dossiers laissés en suspens en raison de la prorogation du Parlement, qui a fait en sorte que les travaux ont repris avec deux semaines de retard. Plusieurs projets de loi issus de la dernière session pourraient être réinscrits au feuilleton, y compris ceux présentés par l’opposition.
Le chantier lié à la planification de l’immigration pour 2026-2029 s’est amorcé mercredi soir. Les auditions publiques veulent permettre un débat public sur les orientations gouvernementales et les cibles d’accueil, à la fois par rapport à l’immigration temporaire et à l’immigration permanente.
Un nombre record de 140 mémoires ont été déposés. L’exercice doit prendre fin le 30 octobre.
Le nouveau président-directeur général du CISSS des Îles, Francois Bérubé, a officiellement débuté son mandat lundi.
Son embauche avait été annoncée au début du mois de septembre, après que sa candidature ait été entérinée par Santé Québec.
Celui qui travaille comme gestionnaire depuis une trentaine d’années souhaitait œuvrer à nouveau en région éloignée, dans une organisation «.proche des gens.» et dont la taille permet «.une certaine agilité.».
La réduction du recours à la main d’œuvre indépendante trône au sommet de sa liste de priorités, tout comme les processus de recrutement au sein de l’équipe de direction du CISSS. Il espère également pouvoir améliorer la flexibilité des horaires du personnel, en collaboration avec les syndicats, et dit vouloir améliorer la présence de l’organisation dans la communauté.
Avant d’accepter un mandat de quatre ans sur l’archipel, François Bérubé travaillait comme directeur général des infrastructures et solutions numériques à Santé Québec. Il succède à Jacques Couillard, recruté en mai dernier pour assurer l’intérim à titre de PDG du CISSS après le départ de sa prédécesseure, Sophie Doucet.
Nathaël Landry agit comme coordonnateur du Groupe persévérance scolaire des Îles depuis le début septembre.
Il a beaucoup travaillé auprès des jeunes dans les dernières années, notamment comme intervenant psychosocial ainsi que comme animateur à la vie culturelle et à l’engagement communautaire.
Son parcours scolaire résume bien son rapport à la persévérance, souligne-t-il.
Nathaël Landry est d’avis qu’il suffit d’une personne pour faire toute la différence dans la vie des jeunes.
Il entend poursuivre la mise en œuvre de plusieurs projets du Groupe persévérance scolaire, notamment celui du Madelibus, qui offre du transport par autobus des élèves du secondaire pour les activités en marge des cours. Il ajoute mijoter d’autres initiatives.
Only three people have expressed interest in joining the Grosse-Île municipal council.
Michelle Chevarie, Maurane Francoeur and David Burke have submitted their nomination papers to serve as councillors. As of Thursday morning, this means that two positions, including that of mayor, remained vacant, according to deputy clerk-treasurer Karina Cyr.
The English-speaking community faced major recruitment challenges within its administration last year. A series of resignations ultimately led to Grosse-Île being placed under temporary administration by the Quebec Municipal Commission.
The number of councillors was also reduced from 6 to 4 due to the difficulty in finding candidates.
Interested citizens have until October 3rd at 4:30 p.m. to come forward.
It should also be noted that the Municipality of Grosse-Île will need to loof for a new city manager. Linda Romano, who took office last March, has chosen to leave the archipelago. She will provide about ten hours of remote work until a replacement is hired.
*This story has been updated with new information.
Seulement trois personnes ont manifesté leur intérêt pour rejoindre le conseil municipal de Grosse-Île.
Michelle Chevarie, Maurane Francoeur et David Burke ont déposé leur candidature pour siéger comme conseillers. En date de jeudi avant-midi, cela signifie que deux postes, dont celui de maire, n’avaient toujours pas trouvé preneurs, nous informe la greffière-trésorière adjointe Karina Cyr.
La communauté anglophone a connu de grands défis de recrutement au sein de son administration l’an dernier. Des départs successifs avaient ultimement mené Grosse-Île à être placée sous administration provisoire par la Commission municipale du Québec.
C’est aussi en raison de la difficulté à trouver des candidats que le nombre de conseillers a été réduit.
Les citoyens intéressés ont jusqu’au 3 octobre 16h30 pour se déclarer.
Notons que la Municipalité de Grosse-Île devra également chercher une nouvelle directrice générale. Linda Romano, entrée en poste en mars dernier, a choisi de quitter l’archipel. Elle offre une dizaine d’heures de travail à distance le temps qu’une ressource soit embauchée.
* Cette nouvelle a été ajustée en cours de journée avec des nouvelles informations.
Selon le nouveau président-directeur général (PDG) de l’organisation, François Bérubé, Santé Québec souhaite que d’autres options soient considérées avant de faire cheminer la construction des 60 unités locatives prévues dans le secteur de La Vernière.
Il indique que le conseil d’administration d’établissement du CISSS a mis sur pied un sous-comité, vers la mi-septembre, afin d’examiner «.l’offre de logement qui existe aux Îles.».
Le nouveau PDG du CISSS des Îles, François Bérubé (photo: CFIM)
François Bérubé soutient néanmoins que la démarche initiale n’est pas abandonnée pour le moment.
Son prédécesseur, l’ex-PDG par intérim du CISSS Jacques Couillard, ajoute par ailleurs qu’un portrait à jour de la situation du logement sur l’archipel est nécessaire, afin notamment de tenir compte des projets en cours de construction et d’élaboration.
Selon leurs calculs, la valeur moyenne des propriétés a bondi de 75,2% .
À titre comparatif, le dernier rôle d’évaluation foncière rapportait une augmentation de 25% en 2022.
Le président de Servitech, Louis Garant, explique :
M. Garant souligne que cette hausse se retrouve surtout dans les régions du Québec où la valeur des maisons était moins chère que dans les grands centres urbains.
Louis Garant (photo: courtoisie)
Sur l’archipel, c’est Grande-Entrée qui encaisse la plus forte hausse avec une variation de près de 125,65% comparativement à 59,01% pour Cap-aux-Meules et l’Île d’Entrée.
Les efforts de revitalisation des extrémités de l’archipel auraient eu un impact, selon la cheffe de section des communications et relations avec les citoyens, Isabelle Cummings.
Un citoyen qui serait en désaccord avec l’évaluation de la valeur de sa propriété a jusqu’au 30 avril 2026 pour demander une révision.
Rappelons que ce portrait sert de base à l’application des taxes municipales pour 2026 à 2028.
La Municipalité n’a pas voulu s’avancer sur les possibles impacts sur le compte des taxes de la hausse de la valeur des maisons.
Une séance d’information citoyenne avec la firme Servitech est prévue le 15 octobre à la salle communautaire de la mairie.
De passage aux Îles du 23 au 25 septembre pour des séances d’information publiques, Hydro-Québec a présenté l’avancement des quatre projets sur la table pour l’archipel. La journaliste Laurence Dami-Houle nous propose une mise à jour des différents dossiers.
Hydro-Québec pérennise son projet pilote subventionnant l’achat et l’installation de thermopompes.
(Photo: CFIM)
Pour la clientèle résidentielle des Îles, l’aide financière à hauteur de 200 dollars par 1000 BTU est supérieure à celle offerte au reste du Québec.
Ces économies s’appliquent sur les équipements à « très haute efficacité », détaille le chef Développement des offres énergétiques, Frédéric Vigeant.
Cette mesure entre en vigueur aujourd’hui.
Le chef Développement en offre énergétique chez Hydro-Québec, Frédéric Vigeant
Frédéric Vigeant rappelle qu’en 2026, la société d’État offrira du soutien aux Madelinots pour l’acquisition de panneaux solaires. Les incitatifs financiers pourraient atteindre 2000 dollars ou couvrir jusqu’à 50% de la facture d’installation.
M. Vigeant indique que l’idée est d’encourager à la fois les consommateurs et les entrepreneurs à faire un virage vers l’énergie solaire.
À terme, le programme donnera aussi accès à de l’accompagnement dans le choix et l’emplacement des technologies, ajoute-t-il.
Le bouquet de programmes en efficacité énergétique touchant les Îles a été dévoilé plus tôt cet été.
Les compensations financières pour les clients qui utilisent le mazout ou le propane comme source d’énergie ont été doublées. Pour les ménages, le taux est passé de 30% à 60%, tandis que pour les entreprises, l’aide financière a grimpé à 20%. Les rabais s’appliquent directement sur les factures du fournisseur depuis l’été.
Un réservoir extérieur de mazout, encore très commun aux Îles (photo: CFIM)
Hydro-Québec souhaite ainsi inciter les clients à conserver leurs systèmes de chauffage au mazout ou au propane, afin de réduire la pollution liée à l’alimentation de la centrale thermique.
Les mesures liées aux combustibles et aux thermopompes représentent un investissement de 70 millions sur trois ans. Selon Hydro-Québec, le programme Énergie en réseau autonome « permettra d’éviter une consommation supplémentaire de 13,7 millions de litres de mazout à la centrale, ce qui représente 20 000 tonnes de GES évité par année ».
Après avoir été candidat libéral lors des élections provinciales de 2022, Gil Thériault tente sa chance au niveau municipal. Il souhaite occuper le siège de conseiller de Havre-aux-Maisons et de Pointe-aux-Loups.
Il s’agit de la seule personne à avoir officiellement annoncé ses intentions dans le district 6.
Plus connu comme étant le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, le natif de la Dune-du-Sud se décrit comme un féru de politique, un touche-à-tout qui a envie de découvrir le monde municipal.
Les dossiers municipaux sont nombreux, et les décisions souvent difficiles, souligne Gil Thériault. Le père de famille de 58 ans a dans la mire la gestion des matières résiduelles et des eaux usées.
D’ailleurs, il spécifie qu’il ne ferme pas la porte à arborer les couleurs libérales lors du scrutin provincial de 2026.
En date de lundi après-midi, on dénombre au moins une candidature pour chacun des sièges autour de la table des élus de la Municipalité des Îles.
Une seule course se profile pour l’instant, dans le nouveau district qui rassemble les parties ouest de Fatima et de L’Étang-du-Nord.
Le nouveau district 2 a été créé pour répondre aux exigences provinciales en terme de répartition du nombre d’électeurs sur le territoire (photo: MunÎles)
La Coopérative école Cindy Mae Danse a remporté deux prix lors du Gala reconnaissance du Réseau d’enseignement de la danse.
Sa directrice, Joana Landry, a été nommée «Gestionnaire de l’année». Elle a mené la barque en solo en 2023-2024, lors de sessions de cours marquées par des inscriptions en hausse et la bonification de l’offre de cours, au moment du congé de maternité de sa collègue.
Elle accueille la récompense avec gratitude.
Le projet Danser l’anxiété a aussi reçu le prix d’«Initiative de l’année». Produite sous forme de vidéodanse, la création s’intéressait à l’anxiété de performance chez les adolescents.
La cofondatrice de l’école, Cindy Mae Arsenault souligne que le projet a été créé par et pour les élèves de la Polyvalente des Îles. Les jeunes ont autant été impliqués dans l’élaboration de la vidéo que devant la caméra.
La valeur foncière des propriétés bondit en moyenne de 75,2% dans le nouveau rôle triennal d’évaluation de la Municipalité des Îles.
C’est Grande-Entrée qui encaisse la plus forte hausse avec une variation de 125,7%. Dans les autres villages, l’augmentation moyenne de la valeur foncière va de 59% à 85,8%.
Source: MunÎles
Le calcul se base sur les transactions immobilières réalisées entre 2022 et 2024. En trois ans, la valeur moyenne d’une résidence est passée de 200 900 dollars à 351 940 dollars.
Le nouveau rôle d’évaluation foncière entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Rappelons que ce portrait sert de base à l’application des taxes municipales pour 2026 à 2028.
Une séance d’information citoyenne avec la firme Servitech est prévue le 15 octobre à la salle communautaire de la mairie.
Les futurs parents ne pourront plus réserver une place en garderie pour leur enfant avant leur naissance.
Il s’agit d’un des changements majeurs apportés par le nouveau portail d’inscription aux services de garde, qui remplacera La Place 0-5 ans.
La directrice générale du CPE Chez Ma Tante, Céline Miousse, explique que ce ne seront plus les garderies qui attribueront les places, mais bien le nouveau système centralisé.
Les critères de la nouvelle politique d’admission nationale seront aussi pris en compte dans l’attribution.
Autre nouveauté : la nouvelle plateforme fera aussi le tri en fonction de la date souhaitée d’entrée en garderie plutôt qu’en fonction de la date d’inscription à la liste.
Mme Miousse estime que les parents s’adapteront sans trop de problème aux changements du processus d’attribution.
Pour accéder à ce nouveau portail d’inscription, ils devront d’abord se connecter au Service d’authentification gouvernementale.
La Place 0-5 ans fermera officiellement le 16 octobre et le nouveau portail prendra le relais quelques semaines plus tard.
Notons qu’en date du 30 avril 2025, 392 enfants étaient en attente pour une place dans un service de garde éducatif à l’enfance dans la région.
Pour l’archipel, Mme Miousse indique que 80 places sont disponibles pour ouvrir de nouveaux services de garde éducatifs en milieu familial ou via des projets pilotes communautaires.
*Ce texte a été rectifié après la publication pour corriger de l’information.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Cap Info:
De passage aux Îles du 23 au 25 septembre pour des séances d’information publiques, Hydro-Québec a présenté l’avancement des quatre projets sur la table pour l’archipel. La journaliste Laurence Dami-Houle nous propose une mise à jour des différents dossiers.
Hydro-Québec vise 2034 pour la mise en service de la nouvelle centrale thermique de Cap-aux-Meules.
La construction débuterait au printemps 2030 et coûterait au bas mot un demi-milliard de dollars, selon les prévisions actuelles.
Le chef projet de la construction de la nouvelle centrale, Jean-François Halley (photo: CFIM)
Le projet se trouve à la phase préliminaire de conception. Le chef projet Jean-François Halley indique qu’on soupèse les options entre deux sources d’énergie: le diesel renouvelable ou le gaz naturel liquéfié renouvelable (GNL-R).
L’idée serait d’installer des moteurs bicarburant, qui permettraient de basculer entre les différents combustibles, poursuit M. Halley. Hydro-Québec lancera sous peu un appel de propositions aux fournisseurs.
Pour répondre aux besoins énergétiques croissants de l’archipel, la société d’État cible une puissance totale allant de 80 MW à 100 MW pour la future centrale. En comparaison, la centrale actuelle produit 67 MW.
En plus des deux éoliennes du Parc éolien de la Dune-du-Nord, Hydro-Québec doit calculer l’ajout de 4 à 7 éoliennes du côté de Grosse-Île (photo: CFIM)
M. Halley ajoute que le principal défi dans le choix des moteurs est d’agencer leur fonctionnement à la production éolienne du territoire.
Rappelons que le nouveau bâtiment sera édifié derrière la centrale actuelle, qui fonctionne au mazout et génère plus de 125 000 tonnes de gaz à effet de serre par année.
Pour le moment, Jean-François Halley estime que les deux centrales seraient équivalentes en termes de taille.
Il indique qu’à terme, le plan est de conserver l’infrastructure vieillissante, mais de l’utiliser comme lieu d’entreposage une fois les équipements démantelés. La partie des bureaux, elle, resterait intouchée.
Questionné au sujet du maintien des 80 emplois, le chef projet répond qu’il n’entrevoit pas de mouvement de personnel nj jusqu’à la mise en service de la centrale, ni après.
GNL renouvelable ou diesel renouvelable?
D’un côté, l’utilisation du GNL renouvelable nécessiterait un apport en diesel dans les moteurs pour la partie pilotage. Si on emploie du diesel renouvelable, pas besoin d’hydrocarbures, affirme le chef projet.
De l’autre côté, en termes de logistique, le portrait est très différent tout dépendant du combustible.
Pour acheminer le diesel renouvelable jusqu’à la centrale, le carburant transiterait de l’oléoduc du port de Cap-aux-Meules jusqu’aux réservoirs.
Pour le GNL-R, c’est une autre paire de manches. L’approvisionnement se ferait par conteneurs cryogéniques livrés par bateau jusqu’aux Îles, où ils seraient déchargés et transportés par camions jusqu’à la centrale. Pour être entreposé, le gaz doit être liquifié et pour alimenter les moteurs, doit être remis sous forme gazeuse.
Notons qu’en marge des rencontres publiques, Hydro-Québec accepte les commentaires et questions via un sondage en ligne: https://www.hydroquebec.com/projets/centrale-idlm/
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Une course électorale à trois se dessine dans le nouveau district qui rassemble toute la section ouest de l’île centrale, du secteur de la Martinique à celui des Caps.
Louis Arseneault lance son chapeau dans l’arène pour devenir conseiller municipal.
Le retraité madelinot a quitté l’archipel pour les études à la fin de son adolescence et est revenu s’y installer il y environ trois ans.
Avec une carrière en gestion et en comptabilité derrière la cravate, il désire mettre son expérience au service de la communauté.
À ses yeux, le rôle d’un conseiller est d’être la courroie de transmission entre la Municipalité des Îles et la population.
M. Arseneault croit d’ailleurs que les communications entre l’administration et les citoyens peuvent être améliorées.
Le résident de 71 ans en est à sa première expérience en politique. Il en va de même pour les deux autres candidats qui se sont manifestés dans le district 2, Maude Arseneau et Jean-Yves Leblanc. En date de vendredi matin, seuls M. Leblanc et M. Arseneault avaient déposé leur dossier auprès de la Municipalité.
Rappelons que la période de mise en candidature se termine le 3 octobre à 16h30.
C’est ce samedi, tout juste avant l’aube, que s’ouvre la chasse aux oiseaux migrateurs sur l’archipel. Canards colverts, sarcelles et outardes seront dans la mire des amateurs.
Le président de l’Association des chasseurs et pêcheurs sportifs des Îles, Gabriel Trépanier, rappelle les grandes lignes de conduite.
Il note que l’activité demeure encore très populaire aux Îles. Il constate également que la relève est présente, tant chez les hommes que chez les femmes. L’association a même dû offrir un second cours de chasse pour répondre à la demande.
Gabriel Trépanier ajoute que comme par le passé, on demande aux amateurs de sports de vent d’éviter les aires de repos de la faune ainsi que les zones d’alimentation des oiseaux du 26 au 29 septembre.
(Source: Association des sports de vent des Îles)
La chasse à la sauvagine s’étale jusqu’au 26 décembre.
La saison du kakawi et de l’eider à duvet est lancée un peu plus tard dans l’automne, c’est-à-dire du 1er novembre au 14 février.
Transports Québec est en discussion avec Hydro-Québec concernant la reprise des travaux routiers sur l’Île-du-Havre-Aubert.
Le chantier à l’intersection des chemins du Bassin et de la Montagne est sur pause depuis mardi.
C’est que la prochaine opération pour le remplacement du ponceau nécessite l’aide d’une grue et que la zone de travaux est située à proximité d’une ligne de transport d’électricité. Hydro-Québec doit couper le courant afin que les travailleurs interviennent en toute sécurité.
(Photo: CFIM)
L’interruption de service ne devrait durer que quelques heures, nous indique le ministère. Une date n’a pas été déterminée pour l’instant.
Ce délai pourrait entrainer un retard dans l’échéancier initial.
En réaction aux mesures imposées par Ottawa concernant la livraison de courrier, le personnel de Postes Canada a déclenché une grève nationale.
Aucune lettre ou colis ne sera traité ou livré pendant la durée du débrayage, exception faite des chèques d’aide financière gouvernementale et de l’envoi d’animaux vivants.
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes a reçu les nouvelles directives fédérales dévoilées jeudi comme une douche froide, notamment la fin de la livraison par avion pour le courrier non urgent. La fermeture de bureaux en milieux ruraux est aussi autorisée.
À première vue, selon le président de la section syndicale locale, Aymeric Raguenet St-Albin, rien ne changerait du côté du travail des facteurs et factrices de l’archipel. L’organisation de la livraison des colis et du courrier demeurerait la même. Toutefois, selon ses informations, les lettres seraient dorénavant transportées par bateau et non par avion, entraînant un délai additionnel d’une semaine entre la date d’envoi et la date de réception.
Ces instructions visent à faire économiser 420 millions de dollars par année à la société d’État, qui fait face à un gouffre financier de plusieurs milliards.
L’annonce est survenue dans le contexte où le bras de fer entourant le renouvellement des conventions collectives se poursuit. Les syndiqués avaient déjà accentué leurs moyens de pression dans la dernière semaine, en arrêtant la distribution des circulaires sans adresse.
De nouvelles offres globales de la part de Postes Canada étaient attendues cette semaine, après que la dernière proposition ait été rejetée en août.
Cela fait maintenant plus d’une semaine que le courrier non prioritaire, par exemple les circulaires d’épicerie et les pamphlets politiques, ne sont plus livrés dans nos boîtes aux lettres.
Il s’agit d’un moyen de pression du Syndicat des travailleurs et travailleuses pour que Postes Canada écoute leurs demandes dans le cadre du renouvellement de la convention collective, échue en 2021.
Le président de la section locale des syndiqués, Aymeric Raguenet Saint-Albin, explique:
Il s’indigne du manque de considération de la charge de travail des facteurs ruraux qui doivent aller livrer plus de colis avec leur propre véhicule sans être mieux payés.
Aymeric Raguenet St-Albin (Photo: Courtoisie)
Aymeric Ragunet Saint-Albin estime que le service postal mérite d’être mieux reconnu :
La dernière proposition de Postes Canada a été refusée par le trois quarts des employés il y a un mois. Une nouvelle offre est attendue cette semaine.
D’autre part, le gouvernement fédéral a annoncé jeudi mettre fin à la livraison du courrier non prioritaire à domicile.
Une décision qui générera 400 millions de dollars d’économie selon le ministre responsable de Poste Canada, Joël Lightbound.
Pour l’archipel, rien ne changera du côté du travail des facteurs, selon M. Raguenet Saint-Albin. La livraison des colis et du courrier demeure la même.
Toutefois, l’annonce signifie que les lettres seront acheminées par bateau et non par avion, provoquant un délai additionnel d’une semaine pour les Îles entre la date d’envoi et la date de réception selon ses informations.
Ottawa met ainsi fin au moratoire qui empêchait la fermeture des bureaux de poste ruraux. Il est encore trop tôt pour savoir si cela pourrait impacter ceux des Îles.
Poste Canada a 45 jours pour revoir sa planification financière et revenir avec un plan d’action.
De passage aux Îles du 23 au 25 septembre pour des séances d’information publiques, Hydro-Québec a présenté l’avancement des quatre projets sur la table pour l’archipel. La journaliste Laurence Dami-Houle nous propose une mise à jour des différents dossiers.
La nouvelle ligne de transport d’électricité reliant Cap-aux-Meules à Grosse-Île sera enfouie de bout en bout.
Hydro-Québec a dévoilé le tracé final de l’infrastructure, qui constitue «la colonne vertébrale» de l’acheminement de l’électricité vers l’est de l’archipel.
En rouge, le tracé proposé. En vert, la ligne actuelle (image: Hydro-Québec)
En rouge, le tracé proposé. En vert, la ligne actuelle (image: Hydro-Québec)
En rouge, le tracé proposé. En vert, la ligne actuelle (image: Hydro-Québec)
En rouge, le tracé proposé. En vert, la ligne actuelle. La section rose montre là où la ligne de distribution sera aussi enfouie (image: Hydro-Québec)
En rouge, le tracé proposé. En vert, la ligne actuelle. La section rose montre là où la ligne de distribution sera aussi enfouie (image: Hydro-Québec)
Les 46 kilomètres de ligne souterraine longeront en majorité le réseau routier, explique l’ingénieur en gestion de projets Mathieu Duguay-Desjardins.
Deux sections de la ligne de distribution, totalisant près de 4 kilomètres, seront aussi enterrées avec la ligne de transport. Les portions visées sont celle qui traverse la jetée du Détroit, à Havre-aux-Maisons, et une située à l’ouest de Mines Seleine.
Questionné sur l’impact environnemental de l’enfouissement pour les secteurs fragiles, par exemple les dunes de Pointe-aux-Loups, Mathieu Duguay-Desjardins répond qu’Hydro-Québec prend en compte la vulnérabilité du territoire dans l’élaboration du projet.
(Source: Hydro-Québec)
Une évaluation complète a été réalisée tout le long du tracé, affirme-t-il. Une firme a effectué des relevés terrain en 2022 et 2023, notamment pour documenter les milieux humides ainsi que les espèces exotiques envahissantes et à statut particulier. L’objectif est d’avoir le moins d’incidence possible, assure-t-il.
Au final, l’enfouissement a été privilégié pour améliorer la fiabilité du réseau, qui subit les assauts du vent et de l’air salin, souligne l’ingénieur.
L’ingénieur en gestion de projets Mathieu Duguay-Desjardins (photo: CFIM)
Mathieu Duguay-Desjardins reconnaît que cette méthode allonge les délais de réparation lors de pannes, puisqu’il faut plus de temps pour localiser le bris et excaver. Pour remédier à la situation, Hydro-Québec prévoit ajouter un second lien souterrain.
Le projet dispose d’un budget d’environ 200 millions de dollars, ce qui inclut la reconstruction de la ligne de transport et des postes électriques de Havre-aux-Maisons, Grosse-Île et Havre-Aubert.
Le poste électrique de Havre-aux-Maisons (photo: CFIM)
Ces installations arrivent en fin de vie utile, remarque M. Duguay-Desjardins. De plus, puisqu’on fait passer la tension de la ligne de transport de 69 kV à 34,5 kV, il faut adapter les postes en conséquence. D’ailleurs, un nouveau poste sera construit à Cap-aux-Meules.
Hydro-Québec vise un début de chantier en février 2027 et une mise en service à l’été 2028. L’échéancier prévoit aussi une période de transition pour raccorder tous les clients au réseau. Il faut se préparer à des entraves à la circulation et du camionnage lourd, prévient l’ingénieur.
Le démantèlement des poteaux de l’actuelle ligne de transport, communément appelée «la 778» se déroulerait de l’automne 2028 à la fin de l’hiver 2029.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
L’art s’invite dans les consultations citoyennes entourant le Plan climat de la Communauté maritime.
Sollicité par l’administration municipale, le Centre d’artistes en art actuel AdMare a mobilisé Shadel Labrie-Lapierre pour ajouter un volet artistique aux activités publiques.
L’artiste et médiatrice culturelle Shadel Labrie-Lapierre (photo: CFIM)
L’artiste et médiatrice culturelle a élaboré un projet d’écriture et d’art sonore qui prend la forme d’une bouteille à la mer. L’objet sert à la fois d’œuvre collective et de capsule temporelle, explique-t-elle.
Le projet se décline en trois volets. D’abord, une lecture poétique pour installer l’ambiance.
Outils d’un autre temps, la plume et l’encre ont donné l’occasion aux participants de mettre leur calligraphie à l’épreuve (photo: CFIM)
Ensuite, les participants sont appelés à coucher sur papier, à la plume, leur ressenti vis-à-vis la crise climatique, détaille Shadel Labrie-Lapierre.
Pour finir, elle demande aux participants d’enregistrer leurs messages. Ces fichiers sonores seront réutilisés par la suite, ajoute-t-elle.
Quant à la bouteille, elle sera scellée à la fin de la ronde de consultations dans le but d’être rouverte en 2075. D’ici là, l’œuvre sera exposée, mais un lieu n’a pas encore été déterminé.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
La réfection du quai des pêcheurs de Cap-aux-Meules débuterait avec la reconstruction de la cale de halage.
Contacté par courriel, un porte-parole de Transports Canada précise que l’ordre définitif des travaux sera confirmé une fois que les plans et devis seront complétés, en 2026.
Selon les archives de CFIM, le ministère est à l’étape de la conception depuis au moins 2023. En réponse à cette information, Transports Canada rétorque que l’ajout du projet concernant la cale de halage « a entrainé un ajustement important de l’échéancier puisque des modifications aux plans et devis sont nécessaires ».
Rappelons que le feu vert pour ce pan de l’infrastructure qui permet de hisser les bateaux hors de l’eau a été donné un peu plus tôt cette année.
Le début du chantier dans le port de Cap-aux-Meules a de nouveau été reporté, cette fois-ci à 2027. Les travaux doivent s’étaler sur un minimum de trois ans. Le gouvernement fédéral y a alloué 40 millions de dollars ainsi qu’une enveloppe supplémentaire pour la cale de halage.
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