Devant ce qu’ils qualifient de « peu de progrès» dans les négociations, les travailleuses et travailleurs des CPE des Iles, affiliés à la CSN, tiennent trois jours de grève cette semaine.
On revient sur les revendications des syndiqués ainsi que l’état des discussions en compagnie du président du syndicat du CPE La Ramée, Nolan Boudreau, et de son homologue au CPE Chez ma tante, Marie-France Leblanc :
Le Cégep de la Gaspésie et des Îles lance un programme de bourses afin d’attirer en son sein plus de personnes de l’extérieur de la région et d’accroître le taux de diplomation de sa communauté étudiante.
D’une part, une somme de 6000 dollars sur deux ans sera offerte à des cégépiens provenant de régions populeuses, comme Montréal, la Montérégie ou la Capitale nationale, qui s’inscriront dans une des formations données en présentiel sélectionnées.
Le directeur des études, Jean Gagné, explique que l’initiative vise à augmenter son bassin d’étudiants dans ses différents campus et, par le fait-même, aider à pérenniser certains programmes, tels que celui d’Arts, lettres et communication du campus des Îles.
Il ajoute que les étudiants de la région qui vivent à plus de 100 kilomètres du lieu d’études le plus proche donnant une des formations listées pourront également recevoir une bourse de 6000 dollars.
Par exemple, un jeune madelinot qui déciderait de déménager à Gaspé pour débuter un des programmes ciblés non offert aux Îles, comme Éducation à l’enfance, serait éligible à cette aide financière.
D’autre part, des bourses allant de 2200 à 6000 dollars seront remises aux étudiants qui complèteront leurs derniers stages ou seront diplômés en Techniques du travail social, d’informatique, d’éducation spécialisée ou à l’enfance.
Jean Gagné souligne que ces programmes ont été choisis puisque ce sont des secteurs d’emploi où la pénurie de main-d’œuvre sévit fort et que le cégep ne se fixe pas un seuil maximal d’inscriptions.
Les sommes allouées proviennent d’une enveloppe octroyée par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur afin de favoriser la mobilité étudiante interrégionale et la diplomation dans certains domaines d’études.
Le ministère de la Famille lance un appel de projet en continu afin de subventionner entre 25 et 74 nouvelles places en garderie sur l’archipel.
Les porteurs de projets pourront ainsi formuler une demande à tout moment de l’année plutôt qu’à date fixe.
Ces places s’ajoutent aux 70 qui seront bientôt créées dans le cadre de l’agrandissement du CPE La Ramée.
Par ailleurs, les travaux débutés le 2 août dernier se déroulent rondement et devraient se terminer vers la mi-avril 2022, en phase avec l’échéancier, confirme la direction du CPE.
Une enveloppe exceptionnelle a d’ailleurs été allouée par le ministère afin de combler les surcoûts associés au projet, qui s’élève maintenant à 3 970 000 dollars.
La directrice du CPE La Ramée, Sylvie Bourgeois
La directrice du CPE La Ramée, Sylvie Bourgeois, mentionne que les nouvelles places seront disponibles environ six semaines après la fin des travaux et seront attribuées via la liste d’attente du ministère de la Famille.
L’agrandissement viendra aussi créer 17 nouveaux postes d’éducatrices que l’organisation espère combler via son plan de recrutement.
Mme Bourgeois se dit d’ailleurs réaliste mais optimiste quant à la situation de la main-d’œuvre, loin d’être exclusive aux services de garde.
Advenant un manque d’employées, le CPE prévoit ouvrir certains groupes de manière graduelle jusqu’à ce qu’il soit possible d’opérer pleinement avec le personnel suffisant.
L’impact des nouvelles mesures sanitaires annoncées par le gouvernement provincial pour les bars et les restaurants diffère selon le type d’établissement concerné.
L’annonce du retour à la capacité maximale des clients ne semble pas affecter le train de vie des restaurateurs de l’archipel contactés puisqu’ils opéraient déjà avec une distance recommandée de 2 mètres entre les tables.
Les propriétaires de débit de boissons se réjouissent quant à eux des nouvelles mesures qui sont en place depuis le 1er novembre.
La tenancière du bar Le Central, Sarah Renaud, affirme que l’équipe attendait cette annonce avec impatience.
Par ailleurs, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé mardi de nouveaux allègements qui concernent une fois de plus les bars et les restaurants.
À compter du 15 novembre, les clients pourront danser et participer à des activités de karaoké tandis que les établissements ne seront plus obligés de tenir un registre de la clientèle.
Notons que le port du masque et le passeport vaccinal restent obligatoires.
Deux nouveaux cas de COVID-19 et six guérisons supplémentaires sont annoncées dans le plus récent bilan de la Direction régionale de santé publique, qui recense 54 infections actives.
L’organisation confirme d’ailleurs qu’il n’y a plus de cas considérés actifs sur l’archipel, mais invite à la vigilance, rappelant que le virus profite des relâchements pour se propager.
Dans la province, on compte présentement 4497 cas actifs et 250 personnes hospitalisées, dont 71 aux soins intensifs.
Par ailleurs, Québec annonçait mercredi que la consigne de privilégier le télétravail ne sera plus en vigueur après le 15 novembre.
En point de presse, le gouvernement a aussi indiqué qu’à compter de cette date, les personnes participant à des rassemblements publics pourront circuler sans devoir être assignées à une seule place.
Le Programme d’hébergement des travailleurs a une fois de plus été victime de son succès.
La seconde enveloppe de 100 000 dollars injectée en septembre par la municipalité pour encourager des propriétaires à louer des unités de logement à l’année à des travailleurs a déjà été complètement distribuée.
Cette fois-ci, ce sont 18 propriétaires qui ont bénéficié des subventions allant de 1000 à 5000 dollars, dont quatre qui ont retiré le montant maximal de 10 000 dollars en jumelant plusieurs volets de l’initiative.
La directrice au Développement du milieu, Josianne Pelosse, dénote que 28 travailleurs supplémentaires ont pu signer un bail et croit que la fin de la saison touristique a facilité le processus d’appel à dossiers.
Elle reste prudente sur la possibilité de reconduire l’initiative de nouveau malgré l’engouement constaté.
Au total depuis le lancement du Programme d’hébergement des travailleurs en juillet, ce sont 63 personnes occupant un emploi aux Îles qui ont trouvé un logis et 42 propriétaires qui ont reçu une aide financière.
La somme de 200 000 dollars octroyée pour l’initiative provient du budget de la Stratégie d’attraction des personnes.
La liste d’attente réservée aux Madelinots a rempli son mandat pendant l’été, estime la CTMA.
Lancé au mois d’avril, le registre permet aux résidents de bénéficier en priorité d’une place qui se libérerait sur un voyage affiché complet.
La directrice des communications et du marketing à la CTMA, Claudia Delaney, signale que 97% des demandes reçues entre juin et septembre ont été réglées, c’est-à-dire que les requérants ont pu embarquer au moment voulu.
Elle indique que les données de réservations en temps réel et l’ajout d’allers-retours nocturnes a permis de redistribuer certaines plages horaires de traversée pour répondre aux besoins des Madelinots.
Sur 663 dossiers, la CTMA n’a pas été en mesure de fournir une place à bord au moment désiré pour 18 demandes, soit moins de 3%, mais souligne que les résidents ont soit réservé pour une autre date, soit utilisé la liste stand-by.
Mme Delaney ajoute que sur les 3600 réservations effectuées par des Madelinots au cours de l’été, seuls 18% ont vécu à des difficultés d’accès et fait appel à la liste d’attente exclusive.
CTMA confirme que le registre privilèges pour les résidents sera reconduit l’an prochain.
La flottille d’homardiers des Iles cherche à déterminer les coûts associés à la capture d’une livre de homard et a mandaté la firme Cyr, Landry, Lapierre à cet effet.
Le rapport est prévu pour la fin de l’année 2021.
Des hausses marquées sont observées du côté des dépenses en carburant, des appâts, du permis de pêche et du bateau, si bien que les coûts de production ont augmenté au cours des dernières années.
Une fois déterminé, l’indicateur établi selon les données anonymes transmises par les pêcheurs viendra refléter le seuil de rentabilité, explique le président de l’Office des pêcheurs de homard, Pascal Chevarie.
Jusqu’à présent, 23 pêcheurs ont complété le formulaire.
Certains membres de la flottille qui étaient présents à l’assemblée générale de l’office ont soulevé une inquiétude de voir l’indicateur être repris par les industriels dans les négociations au détriment des pêcheurs.
L’assemblée générale annuelle 2020 de l’Office des pêcheurs de homard des Iles se déroulait vendredi dernier à l’Étang-du-Nord
Cette crainte est toutefois non fondée selon les administrateurs de l’office.
M. Chevarie indique que ce sont les factures de ventes des industriels qui déterminent le prix versé à quai et qu’un tel scénario impliquerait un prix moindre au bout de la chaîne de production.
L’organisation souligne que l’année 2020 a été mouvementée avec la négociation d’une nouvelle convention de mise en marché et l’arrivée en poste de Me Myriam Robichaud, qui remplace Me Claude Régnier en tant qu’avocate en charge de la représentation de l’office.
Le plus récent bilan de la Direction régionale de santé publique fait état de quatre nouveaux cas de COVID-19 dans les MRC de Rocher-Percé et d’Avignon.
Le nombre de cas actifs se chiffre donc à 58, alors qu’on annonce cinq guérisons supplémentaires.
La situation reste inchangée sur l’archipel.
De plus, le gouvernement du Québec a annoncé que les restaurants et les bars pourront à nouveau accueillir à pleine capacité dès aujourd’hui.
Les restaurants devront toutefois continuer de tenir un registre de la clientèle ainsi qu’une limite de 10 clients par table ou les occupants d’un maximum de trois résidences différentes.
Le passeport vaccinal et le port du masque restent obligatoires, ainsi qu’une distanciation d’un mètre entre les tables si elles ne sont pas séparées par des cloisons.
La Régie des marchés agricoles et alimentaires entendra la cause de l’Office des pêcheurs de homard des Iles, qui réclame un ajustement de prix de plus de 2 millions de dollars pour les semaines 3, 4 et 5 de la saison 2020.
L’audience se tiendra le 25 janvier prochain et sera diffusée sur le web.
Pour les semaines visées, l’Office évalue que la flottille madelinienne a reçu un moins bon prix que les pêcheurs des autres zones du golfe.
Son président, Pascal Chevarie, précise que selon lui, la pandémie de COVID-19 ne peut expliquer à elle seule l’écart constaté, qui ramenait la valeur de la ressource plusieurs années en arrière.
La demande d’arbitrage a été déposée le 16 septembre dernier et fait suite à plusieurs séances de conciliation réunissant l’office et l’Association québécoise de l’industrie de la pêche.
Par ailleurs, la nouvelle convention de mise en marché, adoptée en amont de la saison 2021, a été présentée en détails aux pêcheurs présents à l’assemblée générale annuelle de l’office.
M. Chevarie rappelle que la formule pour établir le prix à verser aux pêcheurs demeure inchangée et que c’est le calcul de la balise du Seafood Price Current, un barème permettant de se comparer au marché, qui a été modifiée pour y inclure une composante dynamique.
Finalement, l’office a souligné plusieurs fois l’importance pour les pêcheurs de s’impliquer au sein de leurs instances décisionnelles et de s’exprimer d’une même voix.
Le nombre de véhicules récréatifs immatriculés aux Îles a bondi en 5 ans, et ce pour tous les types de VR.
Les données de la Société de l’assurance automobile du Québec montrent qu’il y a 52% plus de roulottes de camping sur l’archipel en 2021 qu’en 2016 et que le nombre de motorisés a presque doublé au courant de la même période.
Côté véhicules tout terrain, la SAAQ en dénombrait 1095 en 2015 et 1603 en 2020, soit une augmentation de 46%.
La hausse du nombre d’engins récréatifs préoccupe le directeur des projets du développement territorial de la municipalité, Serge Bourgeois, qui indique que ces chiffres reflètent des besoins qui doivent être pris en compte dans la révision du schéma d’aménagement et la création du parc régional éclaté.
Il souligne que de nombreux conflits d’usage sont répertoriés, notamment entre des propriétaires de terrains privés et des usagers de véhicules hors route ainsi que la présence d’unités de camping sur les terres publiques.
M. Bourgeois ajoute que la superficie et la fragilité du territoire madelinot forcent la réflexion sur l’encadrement des pratiques.
Il révèle que le processus de consultation de la population de cet été sur l’utilisation des terres publiques en lien avec le projet de parc régional a permis de constater que 85% des répondants estiment que ces activités doivent être mieux encadrées.
M. Bourgeois conclut en précisant que d’autres consultations publiques auront lieu à ce sujet ainsi qu’en lien avec le schéma d’aménagement.
Le Festival international de courts-métrages Images en vue dévoile une programmation composée d’une trentaine de films principalement issus de la francophonie pour sa 18ème édition.
Sa coordonnatrice, Céline Vigneau, indique que l’œuvre Le Cul pointu, une histoire de shed, réalisée par James Gray et Marie-Christine Lavoie, constituera le film d’ouverture de l’événement.
Elle souligne la place réservée aux rencontres entre les spectateurs et des artisans invités au sein de la programmation.
Elle ajoute qu’une plage horaire «spécial Madelinot» sera aussi à l’affiche et qu’une vingtaine de films de partout dans le monde seront en compétition.
Le responsable de la programmation, Antonin Monmart, rapporte que le volet Les P’tites vues, destiné à un public familial, est de retour cette année.
Céline Vigneau précise que le passeport vaccinal sera obligatoire pour assister aux projections à la salle des Pas Perdus, tout comme le masque, qui pourra être enlevé une fois assis.
Le festival Images en vue se déroulera du 4 au 7 novembre prochains.
Les billets sont en vente en ligne depuis samedi.
Les partenaires en développement économique du milieu veulent entretenir le réflexe de l’achat local en multipliant les campagnes tout au long de l’année.
Si le contexte pandémique a su montrer l’importance des entrepreneurs locaux, la campagne Je choisis les Iles avait aussi permis de récolter les témoignages des clients.
La superviseure du réseau Accès Entreprises aux Iles, Annie Lebel, rappelle que les Madelinots sont sensibilisés à l’achat local et que certains critères sont déterminants au moment de choisir son commerçant.
Pendant le mois de novembre, l’initiative Mes achats à quelques pas se tiendra au sein d’une cinquantaine de commerces de détail sur l’archipel.
Une plateforme numérique sera lancée mercredi en partenariat avec La Ruche, où il sera possible de se procurer des certificats-cadeaux, bonifiés via un programme de la Fédération des chambres de commerce du Québec.
Le directeur de la Chambre de commerce des Iles, Antonin Valiquette explique le fonctionnement de la campagne qui a pour objectif d’amener les clients dans les commerces de proximité.
L’enveloppe associée au programme est divisée équitablement entre les entreprises participantes alors qu’une limite de trois certificats-cadeaux par personne est fixée.
Les partenaires économiques ont aussi souligné l’incidence de l’achat local sur la communauté et le rôle social des entreprises madeliniennes.
La Direction régionale de santé publique répertorie présentement 59 cas actifs de COVID-19 dans la région.
Pendant la fin de semaine, neuf nouvelles infections ont été identifiées dans les MRC de Rocher-Percé et d’Avignon alors que quatre guérisons supplémentaires sont inscrites au bilan.
Au Québec, on note une diminution des hospitalisations, qui sont au nombre de 236, dont 62 patients traités aux soins intensifs.
Le plus récent bilan de la Direction régionale de santé publique recense huit nouveaux cas de COVID-19 dans les MRC d’Avignon et de Rocher-Percé ainsi que deux guérisons supplémentaires.
Après un été plutôt calme, la région connaît présentement une recrudescence des infections qui sont au nombre de 54, un chiffre comparable à ce qui s’observait en mai dernier.
À l’approche des célébrations de l’Halloween, la santé publique a d’ailleurs émis certaines recommandations pour la collecte des bonbons.
En plus du lavage des mains, l’organisation suggère de demeurer à l’extérieur des maisons et de garder une distance d’un mètre entre les personnes de ménages différents.
Il est aussi conseillé d’emballer les friandises dans des sacs individuels pour réduire les contacts.
Rappelons qu’une limite de 10 personnes est toujours en vigueur lors des rassemblements privés qui se déroulent à l’intérieur, sauf si les personnes présentes proviennent d’un maximum de trois résidences.
Le vote par anticipation se tiendra le 31 octobre entre 9h30 et 20h dans chacun des districts de l’archipel.
Président d’élection, Jean-Yves Lebreux
Le président d’élection local, Jean-Yves Lebreux, témoigne que de plus en plus de Madelinots se prévalent de cette manière de voter.
Afin d’exercer leur droit de vote, les citoyens doivent vérifier que leur nom figure bien à la liste électorale auprès de la municipalité et avoir en main une pièce d’identité au moment de se présenter au bureau de scrutin.
M. Lebreux explique qu’afin de rendre la journée fluide et de se conformer aux normes sanitaires, l’horaire du vote par anticipation a été élargi et deux tables de votation seront installées dans chaque bureau.
Il indique ne pas trop s’inquiéter du taux de participation malgré la tenue d’un scrutin fédéral il y a à peine un mois et l’absence de course dans une majorité de districts, rappelant que les Madelinots sont traditionnellement impliqués dans leur vie démocratique.
Les résultats des élections municipales seront transmis en direct pendant la soirée du 7 novembre.
En 2017, 55% des électeurs inscrits avaient exercé leur droit de vote.
Réécoutez l’entrevue avec le président d’élection, Jean-Yves Lebreux :
Jeudi soir avait lieu le débat des candidats à la mairie des Îles-de-la-Madeleine au campus madelinot du Cégep de la Gaspésie et des Îles.
Le maire sortant, Jonathan Lapierre, affrontait la préposée aux soins à domicile et nouvelle venue en politique, Lise Deveau.
En tout et partout, plusieurs sujets ont été abordés : le tourisme, l’approvisionnement alimentaire et énergétique, l’environnement ainsi que l’immigration.
Les deux participants ont également débattu sur la problématique de l’habitation, un enjeu important pour la communauté.
Lise Deveau est d’avis qu’il faut construire des logements tout en implantant une réglementation sur l’achat d’une propriété.
De son côté, Jonathan Lapierre explique qu’il faut plutôt faire attention avant d’étiqueter ce qui fait d’une personne un Madelinot et ce qui n’en fait pas un.
Sur la question de l’autonomie alimentaire, Mme Deveau martèle que la municipalité a un plus grand rôle à jouer, notamment en soutien aux agriculteurs des différents marchés.
M. Lapierre est d’accord que l’instance municipale peut en faire plus, mais que les citoyens doivent impérativement s’impliquer.
Pour conclure le débat, les deux candidats ont été interpellés par le comité ACTES (Action collective pour une transition environnementale et sociale) du cégep sur leurs premières actions s’ils étaient élus lors du scrutin du 7 novembre.
De parts et d’autres, Jonathan Lapierre et Lise Deveau ont comme intention d’aller à la rencontre de la population dans l’objectif d’écouter ce qu’elle a à dire afin de développer l’avenir économique et social des Îles.
Le 1er octobre dernier, l’École de cirque des Îles-de-la-Madeleine annonçait sur les réseaux sociaux l’annulation de sa session automnale.
Le président du conseil d’administration, Marc Gallant, explique que la décision est due au manque de main-d’œuvre.
Dans une entrevue avec le quotidien Le Radar, M. Gallant affirme que c’est la première fois que l’entreprise se retrouve aux prises avec un manque de personnel.
Il mentionne également que l’école est en démarche de restructuration afin de s’assurer que la mission de l’organisation rencontre bien les besoins de la communauté.
D’autre part, le président du conseil d’administration confirme que le processus d’embauche d’une direction générale tire à sa fin.
Une annonce publique devrait suivre prochainement.
Lors d’une séance du conseil d’administration, mardi, le CISSS des Îles a présenté un rapport annuel de gestion 2020-2021 sur fond de pandémie.
Sans surprise, la réorganisation des services d’urgence en fonction du contexte sanitaire, l’aménagement du site non traditionnel au Château Madelinot et le déploiement des campagnes de vaccination contre la COVID-19 s’inscrivent dans la liste des faits saillants.
L’ouverture du service de garderie privé Les Élymes ainsi que celle de la Maison Forest pour les personnes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme ou avec une déficience intellectuelle légère y figurent aussi.
L’établissement de santé souligne une nette intensification des services du soutien à domicile en raison de 65 usagers suivis de plus.
Cela se traduit par une hausse du nombre d’interventions, principalement pour les clientèles DI-TSA et du programme de Soutien à l’autonomie des personnes âgées, notamment pour les soins infirmiers et l’aide à domicile.
Au niveau du traitement des plaintes, le CISSS des Îles rapporte six dossiers de plus que l’année précédente pour un total de 39 déposés en 2020-2021, dont le tiers en lien avec la COVID-19.
Par ailleurs, le comité des usagers s’est penché sur des insatisfactions soulevées par des résidents du CHSLD Eudore-Labrie et leurs proches, plus précisément un sentiment d’abandon, un manque de loisirs et de stimulation ainsi que des inquiétudes sur la rigueur des soins et services.
Le bât continue de blesser du côté du personnel d’agence, puisque le CISSS a largement dépassé sa cible d’heures travaillées par cette main-d’œuvre.
En 2020-2021, un total de 27 658 heures ont été couvertes par des employés indépendants, soit plus du double qu’en 2019-2020 et cinq fois le cumulatif d’il y a deux ans.
D’autre part, le directeur des services administratifs, Claude Cyr, a fait une mise à jour sur les prévisions budgétaires du CISSS et ramène le déficit anticipé à 3,8 millions de dollars.
Il indique cependant que la facture pour le recours à la main-d’œuvre indépendante pourrait exploser à 4,3 millions de dollars, soit 1,5 million de plus que ce qui avait été envisagé dans le budget initial.
Finalement, le conseil d’administration du CISSS a accepté une soumission de l’Auberge du Village au montant de 552 577 dollars pour une vingtaine d’unités de logement destinées à l’hébergement des travailleurs d’agences.
Accès Microcrédit a lancé, mardi soir, sa plateforme de financement aux Îles-de-la-Madeleine.
La filière de l’organisation MicroEntreprendre permettra aux nouveaux entrepreneurs locaux de lancer leurs projets personnels avec un investissement pouvant atteindre 20 000 dollars.
Le coordonnateur et analyste chez Accès Microcrédit, Yan Tremblay, explique que l’ouverture de la plateforme aux Îles est un processus que l’entreprise souhaitait depuis un bon moment.
Léonard Arsenault, Représentant régional pour Accès Microcrédit
Par ailleurs, Léonard Arsenault assurera le poste de représentant local pour l’entreprise de microfinancement.
Le principal intéressé admet être très heureux de se joindre à une équipe qu’il qualifie de très bien organisée.
Pour aider au financement des futurs projets, l’organisation s’est associé avec les caisses Desjardins des Îles.
La nouvelle plateforme de financement accepte également les dons de la communauté.
Le CTMA Vacancier passera le reste de l’automne, et peut-être tout l’hiver, à l’Île-du-Prince-Édouard.
Le navire a quitté Cap-aux-Meules la semaine dernière en direction du port de Georgetown, situé à près de 50 kilomètres au sud-ouest de Souris.
Le directeur général de CTMA, Emmanuel Aucoin, explique qu’il s’agit d’une décision stratégique basée sur les conditions météorologiques automnales et l’exiguïté du port.
Il précise que des travaux d’entretien seront effectués sur le Vacancier pendant ce temps et qu’un équipage minimal y sera affecté afin de le garder prêt à prendre la relève du Madeleine II au besoin.
Il ajoute que le navire n’a pas de contrat de location prévu pour remplacer un autre bateau de la flotte de CTMA ou ailleurs.
M. Aucoin signale que les discussions entourant la reprise des croisières pour la saison 2022 se poursuivent et que le transporteur devrait statuer sur le sujet dans les prochaines semaines.
Quatorze nouveaux cas de COVID-19 sont apparus dans le plus récent bilan de la Direction régionale de santé publique.
La MRC de Rocher-Percé enregistre la plus forte hausse quotidienne avec 10 infections de plus, tandis que les quatre autres sont partagés entre Bonaventure et Avignon.
Deux guérisons supplémentaires portent le nombre de cas actifs à 40, un seuil semblable à ce qui s’observait au mois de mai dernier.
À noter que rien ne bouge du côté des Îles et qu’aucune hospitalisation en lien avec la maladie n’est actuellement en cours.
À l’échelle de la province, la santé publique rapportait 478 nouveaux cas, quatre décès de plus ainsi qu’une légère baisse du nombre de personnes hospitalisées.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, presse le gouvernement Legault de reconnaître le travail des organismes communautaires québécois et d’être plus à l’écoute de leurs besoins.
Le chef parlementaire du Parti québécois critique l’absence de financement récurrent pour les organismes autonomes, qu’il considère comme un facteur aggravant dans le recrutement de ressources.
Il demande à Québec d’injecter 460 millions de dollars dans le Programme de soutien aux organismes communautaires.
Il rencontrait lundi des représentants des Maisons des jeunes de l’archipel, dont le directeur de la MDJ L’Hav’nir, Rafaël De La Durantaye, qui partage son avis concernant le financement à la mission globale.
M. De La Durantaye croit aussi que les subventions par appels à projets devraient constituer un volet complémentaire dans le budget des organismes et non un moyen de combler le manque à gagner pour répondre à leur mission initiale.
Il estime que le gouvernement provincial doit rehausser le PSOC d’au moins 370 millions de dollars en 2022 pour les groupes en santé et services sociaux afin de pallier les besoins actuels de base.
Il précise que ces revendications s’inscrivent dans le cadre de la campagne CA$$$H et plus largement dans la campagne Engagez-vous pour le communautaire, en œuvre depuis 2016.
Par ailleurs, M. De La Durantaye déplore que le premier ministre François Legault n’ait pas mentionné le travail de ces organismes au cours de la pandémie lors de son récent discours d’ouverture de session parlementaire.
Les artistes Alphiya Joncas et Vickie Grondin cosignent un premier recueil de poésie intitulé Il fait bleu, paru aux Éditions Omri.
Écrit à quatre mains entre les Îles, Montréal et Québec, l’ouvrage contient également des photographies des deux autrices.
Alphiya Joncas explique que le projet est spontanément né de leur rencontre et constitue un vrai travail en duo.
Doté d’une cinquantaine de pages, le recueil explore entre autres les thèmes de la sororité et de l’identité avec le territoire madelinot en trame de fond.
Vickie Grondin souligne la fierté qu’elles ont ressentie en tenant le livre dans leurs mains.
Elle laisse d’ailleurs entendre que leur collaboration s’étendra à d’autres créations littéraires.
Le recueil de poésie Il fait bleu est disponible en librairie depuis mardi.
Pressentie pour le ministère des Pêches et des Océans, Diane Lebouthillier conserve finalement les responsabilités du Revenu national au sein du gouvernement fédéral.
Elle occupe cette fonction depuis sa première élection en 2015.
Le premier ministre, Justin Trudeau, présentait mardi à Rideau Hall un Cabinet paritaire composé de 38 ministres.
C’est la députée de Vancouver Quadra, Joyce Murray, qui hérite du MPO à la suite de la défaite de l’ancienne ministre Bernadette Jordan.
Élue aux Communes pour une première fois en 2008, elle a fait carrière dans l’Ouest canadien dans le secteur du reboisement.
La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly
Mélanie Joly se retrouve quant à elle aux Affaires étrangères en remplacement de Marc Garneau, exclu du Conseil des ministres.
Le nouveau ministre de l’Environnement, Steven Guilbault, sera remplacé au Patrimoine par le lieutenant du Québec, Pablo Rodriguez.
Source: page Facebook Pablo Rodriguez
De son côté, Jean-Yves Duclos passe du Trésor à la Santé.
François-Philippe Champagne (Innovation, Science et Industrie), Marie-Claude Bibeau (Agriculture) et David Lametti (Justice) conservent leurs fonctions respectives au sein du Cabinet.
Omar Alghabra (capture d’écran)
Il en va de même pour le ministre des Transports, Omar Alghabra.
