La situation sanitaire est au beau fixe en Gaspésie et aux Iles selon les plus récentes données transmises par la Direction régionale de santé publique.
Aucune modification n’est inscrite au bilan qui recense toujours trois cas actifs de COVID-19 en Gaspésie.
On ne compte aucune hospitalisation en lien avec la maladie dans la région.
Au Québec, on répertorie présentement plus de 5000 cas actifs ainsi que 138 personnes hospitalisées, dont 42 aux soins intensifs.
L’Alliance interprovinciale, constituée de groupes de chômeurs, de syndicats et de groupes communautaires de l’Est du Canada, demandent aux chefs de partis et aux candidats de se prononcer clairement sur la nécessité de réformer la Loi sur l’assurance-emploi du Canada.
Le regroupement déplore que cette question soit aussi peu débattue jusqu’à maintenant dans la campagne et presse les partis de faire connaître leur vision et de prendre des engagements concrets.
La coordonnatrice du Mouvement Action Chômage Pabok Gaspésie–les Îles, Nadia Mongeon, détaille les demandes de l’Alliance.
Elle considère que le temps des consultations est terminé et qu’il est nécessaire de passer à l’action rapidement pour colmater ce qu’elle qualifie de brèches dans le régime canadien d’assurance-emploi et ainsi mieux s’attaquer aux pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs.
Mme Mongeon ajoute que l’Alliance interprovinciale prévoit maintenir la pression sur les candidats d’ici les élections du 20 septembre de même que talonner le prochain gouvernement.
Rappelons que dans le comté, les trois principaux candidats ont affirmé l’importance d’engendrer une réforme de l’assurance-emploi, sans toutefois s’avancer sur la forme qu’elle pourrait ou devrait prendre.
Le Conseil pour les anglophones madelinots tenait à rectifier certaines informations concernant les actions prises pour revitaliser l’Île d’Entrée à la suite de propos tenus publiquement par le député provincial des Iles, Joël Arseneau.
La directrice du CAMI, Helena Burke, explique que l’organisme considère que le ton employé par le député dans ses interventions ne reflétait pas tous les efforts déployés dans le milieu dans les dernières années et vient ainsi ternir sa réputation.
Une première lettre privée a été envoyée à M. Arseneau la semaine dernière lui demandant de rectifier le tir publiquement, ce à quoi il a répondu en proposant une rencontre pour démêler l’affaire.
Dans un communiqué rendu public mardi, Mme Burke rappelle que CAMI s’implique à l’Île d’Entrée depuis sa fondation en 1987 et qu’un siège au sein de l’organisme est réservé aux citoyens de l’Île.
En 2016, l’organisation a obtenu via un référendum citoyen, le mandat de créer un plan de revitalisation principalement axé sur la transformation de l’ancienne l’école en un centre communautaire et touristique multifonctionnel.
Toutefois, en plus d’entraîner des surcoûts estimés à 1 million de dollars, la pandémie de COVID-19 a ralenti le projet en 2020 alors que l’organisme, qui emploie une petite équipe, s’est concentré sur les services de proximité.
De son côté, le député Arseneau reconnaît et déplore que ses propos aient créé de la consternation au sein du CAMI et affirme supporter entièrement l’organisation dans ses démarches.
Il prône un dialogue ouvert autour de l’objectif partagé par tous les acteurs du milieu : redynamiser la communauté vieillissante de l’Île d’Entrée.
Par ailleurs, Helena Burke affirme être confiante d’arriver à combler le manque à gagner de 900 000 dollars pour la rénovation de l’école en vue d’entamer les travaux au printemps 2022.
Le nouveau centre communautaire, d’une valeur totale de 2,2 millions de dollars et qui comprend notamment un volet muséal, devrait ouvrir à l’été 2023.
Des entreprises madeliniennes déplorent la charge de travail supplémentaire qui vient avec l’implantation du passeport vaccinal, alors qu’un éreintement progressif les gagne en raison de l’adaptation constante aux consignes sanitaires et la pénurie de main-d’œuvre.
Si les commerçants consultés soutiennent qu’ils se plient à la directive entrée en vigueur hier, ils estiment que la consigne aurait dû remplacer d’autres mesures déjà en place pour éviter d’ajouter une pression sur leurs employés et la clientèle.
C’est l’avis de la copropriétaire des Pas Perdus, Josiane Cormier.
Le directeur général de Développement Cyrex, Jean-Michel Hubert, estime que la vérification des preuves vaccinales alourdit la tâche de son personnel, notamment celui de la restauration, qu’il considère particulièrement éprouvé depuis le début de la pandémie.
Le directeur de la Chambre de commerce des Îles, Antonin Valiquette, souligne que le gouvernement provincial laisse tout le poids de la gestion de la clientèle aux entreprises, à la fois pour la validation du passeport vaccinal et pour faire face aux réactions de mécontentement.
Jean-Michel Hubert confirme avoir déjà refusé l’entrée à des clients la salle à manger du restaurant La Patio, mercredi, sans rapporter d’incident.
Le conseil d’administration du Centre de services scolaire des Îles adoptait mardi soir un budget déficitaire autorisé de 440 936 dollars sur des revenus de 27 586 000 dollars.
Le taux unique de taxation scolaire demeure fixé à 10 sous par 100 dollars d’évaluation avec une exemption pour les premiers 25 000 dollars de valeur de l’immeuble.
La directrice du CSSÎ, Brigitte Aucoin, note que l’organisation est en bonne santé financière et que son budget augmente année après année, ce qui se traduit par la bonification des services aux élèves.
Mme Aucoin ajoute que les possibles coûts liés à l’adaptation aux consignes sanitaires ne sont pas inclus dans le budget anticipé puisque les mesures actuellement en place n’entraînent pas de dépenses supplémentaires.
Elle précise toutefois que le CSSÎ est toujours en attente de la confirmation du montant de compensation pour la facture COVID-19 pour 2020-2021, chiffrée à 1,2 million de dollars, sans quoi l’organisation pourrait devoir puiser dans son surplus cumulé de plus de 3,7 millions.
Le conseil d’administration a aussi statué sur une hausse des frais annuels du transport scolaire du midi des élèves du préscolaire et du primaire, qui passent de 138 à 158 dollars pour l’année en cours pour le premier enfant, à 126 dollars pour le second enfant et 110 dollars pour le troisième enfant.
Mme Aucoin explique la raison derrière cette augmentation.
D’autre part, le conseil d’administration a entériné l’ajustement à 8,55$/jour du coût du service de garde en milieu scolaire pour les enfants qui le fréquentent de manière régulière.
Une guérison vient alléger le bilan COVID-19 de la Gaspésie et des Îles, révèle le rapport quotidien de la Direction régionale de santé publique.
Cela abaisse à trois le nombre de cas actifs sur le territoire, dont aucun sur l’archipel madelinot.
Par ailleurs, aucune hospitalisation en lien avec la maladie n’est enregistrée dans la région.
Dans le reste de la province, les autorités sanitaires ont fait état aujourd’hui de 690 nouvelles infections, dont 70% d’entre elles ont été recensées chez des personnes non vaccinées ou ayant reçu une première dose de vaccin moins de 14 jours auparavant.
La Santé publique fait état d’une hausse des hospitalisations, pour un total de 138 patients, dont 40 aux soins intensifs.
Ce sera finalement une course à six dans le comté Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, maintenant qu’Élections Canada a confirmé la liste des candidats investis.
Le Nouveau Parti démocratique sera représenté par Lisa Phung, mais n’avait pas publié d’informations à son propos sur son site Internet au moment d’écrire cette nouvelle.
Une nouvelle venue et un nouveau parti s’ajouteront sur les bulletins de vote de la circonscription : Monique Leduc courtisera les électeurs pour le Parti Libre Canada.
Le Parti vert n’a quant à lui pas investi de candidat en vue du scrutin du 20 septembre prochain.
Les candidates affronteront la député libérale sortante Diane Lebouthillier, en place depuis 2015, le bloquiste Guy Bernatchez et le conservateur Jean-Pierre Pigeon, qui en sera à sa troisième élection, ainsi que le représentant du Parti populaire du Canada, Christian Rioux.
Rappelons qu’aux Îles, lors du dernier suffrage, à peine plus de 600 voix séparaient M. Bernatchez et Mme Lebouthillier.
À peine plus d’un mois après sa mise en œuvre, le Programme d’aide à l’hébergement des travailleurs de la municipalité a écoulé l’enveloppe de 100 000 dollars destinée à encourager la location annuelle de logis à des résidents des Îles.
Provenant du budget de la Stratégie d’attraction des personnes, des montants variant entre 1000 et 5000 dollars étaient rendus disponibles aux propriétaires en fonction du type d’hébergement qu’ils offraient et la durée de la location.
En tout, 24 propriétaires ont pris part au programme, dont 16 ont fait signer un, voire plusieurs baux pour un logement à l’année et huit ont loué une ou plusieurs chambres pour l’été à des travailleurs.
Seuls deux propriétaires ont touché l’aide maximale de 10 000 dollars en jumelant plus d’un volet du règlement.
L’agente de développement territorial Marie-Christine Leblanc confirme que ce sont 35 travailleurs aux profils diversifiés qui ont trouvé un logis grâce à l’initiative et s’étonne de l’engouement fulgurant pour le programme.
De son côté, le maire Jonathan Lapierre considère que l’initiative a atteint son objectif, c’est-à-dire d’éviter d’amplifier la pénurie de main-d’œuvre accentuée par le manque de logements alors que la saison touristique était déjà bien entamée.
Il souligne que la mesure a été mise en place de manière temporaire devant l’urgence de la situation, sans exclure qu’elle devienne récurrente.
Il rappelle que le programme s’ajoute à d’autres incitatifs financiers et que la municipalité s’est dotée d’un comité permanent sur le logement chargé d’élaborer un plan d’action en lien avec les résultats de l’étude du marché locatif madelinot.
Commandée par la Communauté maritime et présentée au début d’août, l’enquête révélait qu’un minimum de 200 nouvelles unités devait être construit dans les cinq prochaines années pour résorber le manque de logements locatifs sur le territoire.
Le candidat conservateur, Jean-Pierre Pigeon, ne s’en cache pas : son parti a dû se repositionner sur plusieurs enjeux après des défaites aux mains des libéraux aux élections de 2015 et 2019.
La formation politique tarde toutefois à adopter une position reconnaissant les changements climatiques, après une tentative infructueuse de le faire à la suite de l’élection de son nouveau chef, Erin O’Toole.
Selon M. Pigeon, les conservateurs sont sensibles aux enjeux environnementaux mais prônent des solutions lui paraissant plus pragmatiques et moins alarmistes.
Dans le même esprit, il reconnait que la préservation des baleines noires est importante, mais qu’elle ne peut se faire au détriment des économies côtières, tout aussi légitimes selon lui.
Le candidat conservateur ajoute que les fonctionnaires fédéraux doivent être à l’écoute des acteurs du milieu plutôt que de centraliser les décisions à Ottawa puis d’ensuite aller chercher l’acceptabilité sociale.
Dans les propositions du Parti conservateur, on note entre autres l’instauration d’un compte d’épargne personnel qui viendrait se substituer à la taxe fédérale sur le carbone.
Le parti souhaite aussi s’attaquer aux déversements irréguliers des eaux usées, une pratique répandue à l’échelle du pays.
Finalement, les conservateurs prévoient réserver 3 milliards de dollars pour développer des solutions climatiques dites naturelles, soit un plan axé sur une meilleure gestion des forêts, des milieux humides et des prairies.
La situation sanitaire demeure stable dans la région de Gaspésie–les Iles, où l’on compte présentement quatre cas actifs de COVID-19, tous répertoriés dans la MRC d’Avignon.
Aucune nouvelle infection n’est inscrite au bilan de la Direction régionale de santé publique, qui ne relève présentement aucun cas aux Iles ni aucune hospitalisation en lien avec la maladie.
Par ailleurs, c’est mercredi matin qu’entre en vigueur le passeport vaccinal, qui sera exigé afin de prendre part à certaines activités ainsi que pour accéder aux restaurants et aux bars.
L’application pour téléphones intelligents, déjà disponible sur l’opérateur IOS des appareils Apple, est désormais accessible pour les usagers d’appareils de type Android, en inscrivant VaxiCode entre guillemets dans la barre de recherche de Google Play.
Il sera aussi possible de présenter directement le code QR associé à son état de vaccination en version papier.
Des travaux d’entretien ont présentement lieu sur une portion des câbles de fibre optique sous-marins près de l’archipel en raison de l’usure prématurée de certains segments.
Le Réseau intégré de communications électroniques des Îles de la Madeleine a mandaté l’hiver dernier une firme indépendante de procéder à une analyse de l’état des câbles, qui a révélé une corrosion accélérée des tuyaux articulés.
Le président du RICEIM, Claude Cyr, explique ce qui a mené au remplacement des tuyaux endommagés, au coût d’environ 750 000 dollars.
Il précise que l’entreprise Ultratech Maritime s’affaire déjà depuis plusieurs semaines sous l’eau pour remplacer les quelques kilomètres de tuyaux détériorés et prévoit une complétion de l’ouvrage d’ici la semaine prochaine.
Le président du RICEIM, Claude Cyr
M. Cyr est confiant que les travaux d’entretien permettront d’allonger la durée de vie des câbles, jugés désuets en 2018 en raison de leur fragilité.
Rappelons que les câbles COGIM 1 et 2 ont été installés en 2003 pour relier la Gaspésie et la communauté insulaire et devaient initialement être exploités pendant une quarantaine d’années, mais trois bris survenus depuis ont abaissé leur durée de vie utile.
Un nouveau câble devait être passé via celui potentiellement construit par Hydro-Québec, mais l’option choisie par la société d’État dans le cadre du projet de transition énergétique des Îles n’a toujours pas été dévoilée.
Le candidat pour le Bloc québécois aux élections fédérales, Guy Bernatchez, estime qu’Ottawa doit investir plus massivement dans l’adaptation aux changements climatiques.
S’il est élu, il compte notamment demander l’injection de sommes importantes dans l’innovation écologique et les changements technologiques en donnant l’exemple du travail effectué par le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM).
Il ajoute que la lutte contre l’érosion des berges doit bénéficier d’un financement accru de la part du gouvernement fédéral pour épauler les travaux.
Il prévoit également appuyer la communauté madelinienne dans ses demandes pour retirer et nettoyer l’épave du Corfu Island.
Questionné sur la conciliation entre la préservation des baleines noires de l’Atlantique Nord et le soutien à l’industrie des pêches, M. Bernatchez croit qu’il faut accentuer la recherche sur les déplacements de l’espèce en voie de disparition pour adapter les zones de fermeture dynamiques.
Le candidat bloquiste demande que le gouvernement fédéral prenne position une fois pour toutes sur l’adaptation à l’urgence climatique et opte pour des mesures drastiques en ce sens, sans toutefois préciser lesquelles.
Dans sa plateforme électorale, le Bloc québécois prévoit modifier la Loi sur la carboneutralité afin de ramener à 2030 les cibles canadiennes de réduction de gaz à effet de serre et réclamer la fin des subventions aux énergies fossiles.
On peut également y lire que le parti exigera un test climat pour l’ensemble des politiques fédérales et l’imposition de critères environnementaux rigoureux dans l’octroi de contrats publics.
Le bilan COVID-19 demeure à quatre cas actifs, selon les plus récentes données de la santé publique Gaspésie–les Îles.
La légère hausse d’infections enregistrée dans la MRC d’Avignon au courant de la fin de semaine a fait passer le nombre total de cas recensés depuis mars 2020 dans la région à 2090.
Aucune infection n’est répertoriée sur l’archipel et aucune hospitalisation en lien avec la maladie n’est actuellement en cours.
Par ailleurs, le ministère de la Santé et des Services sociaux a annoncé que l’application mobile VaxiCode devait être rendue disponible pour les appareils Android dans les prochaines heures.
Le bris d’une pièce d’un des deux moteurs du Madeleine II a entrainé du retard dans l’horaire du traversier, la CTMA ayant dû réduire sa vitesse entre vendredi et dimanche pour éviter de garder le navire à quai.
Le directeur général de la coopérative, Emmanuel Aucoin, explique qu’on a préféré effectuer les réparations en mer afin de réduire les contrecoups du bris sur la clientèle et d’éviter de devoir reporter une traversée.
Le problème était déjà connu de la CTMA alors qu’un rappel est présentement en vigueur sur la pièce, qui se retrouve dans chacun des cylindres des deux moteurs du Madeleine II.
L’entretien préventif est prévu cet automne.
M. Aucoin précise qu’en temps normal, cette réparation aurait été effectuée en vue de la haute saison, mais que la mise en service au début de l’été, couplée à l’arrivée hâtive de la clientèle touristique, ne permettait pas de le faire.
Il réitère sa confiance en son équipe ainsi qu’en son traversier et considère somme toute que cette période d’ajustements est normale, soulignant que la coopérative tient un suivi serré de l’état de sa flotte.
Le retour à la normale est anticipé mardi matin.
Tel qu’annoncé, les traversées prévues lundi ont quitté port un peu plus tard que l’horaire régulier.
Un monument en l’honneur du premier opérateur du central téléphonique des Îles, Auguste Le Bourdais, trône dorénavant sur le Sentier du littoral à Cap-aux-Meules.
Le Comité de revitalisation du village en a fait le dévoilement samedi matin devant une petite foule qui incluait quelques membres des Le Bourdais, dont son petits-fils Guy, ainsi que des descendants de la famille Renaud.
L’instigateur du projet et membre du comité de revitalisation, Jean-Jules Boudreau, raconte que son intérêt pour ce personnage important de l’histoire des communications sur l’archipel est né lors d’une visite au musée de Berthier-sur-Mer en 1975.
C’est l’entreprise Monuments Déraspe qui a conçu et installé le monument de pierre accompagné d’une plaque commémorative en collaboration avec la famille Le Bourdais, qui a fourni la photo du marin.
Jean-Jules Boudreau souligne que l’endroit où est dressé le monument est significatif puisqu’il fait partie d’un terrain qui appartenait autrefois à Auguste Le Bourdais.
M. Boudreau précise avoir lui-même contribué financièrement au projet, de même que la Municipalité des Îles, la CTMA, la Caisse Desjardins des Ramées et Télébec, pour un total de 25 000 dollars offerts en part égales par les donateurs.
Les cinq produits du Barbocheux ont été décorés d’or et d’argent dans le cadre de la Coupe des nations des vins québécois 2021.
La compétition réunit les producteurs de partout dans la province, qui envoient leurs créations être goûtées à l’aveugle par des juges.
Ceux-ci évaluent les produits sur une base visuelle, gustative et olfactive en plus de fournir une appréciation d’ensemble.
Le pointage combiné correspond ensuite à une médaille, qui prend la forme d’une étiquette apposée sur la bouteille.
Léonce Arseneau, du Barbocheux. Photo : Le Bourlingueur (Jonathan Custeau)
Léonce Arseneau raconte que s’il y participait pour une 9e année, c’était la première fois qu’il envoyait toute sa collection.
Le digestif Ariel, aux framboises, a reçu la médaille d’or pour une septième fois en neuf occasions, ayant aussi reçu la mention en argent à deux reprises.
Le Moussaillon, un vin à saveur de fraise et de rhubarbe, s’est aussi qualifié pour la distinction en or.
Léonce Arseneau explique qu’il est toujours agréable d’être reconnu par l’industrie, soulignant le développement des vins québécois depuis la création du Barbocheux en 2004.
Les bagosses et vins du Barbocheux sont entièrement produits sur l’archipel selon des méthodes artisanales.
La Gaspésie a connu un léger regain de contagion à la COVID-19 au courant de la fin de semaine alors que le bilan de la région passe à quatre cas actifs.
Les quatre nouvelles infections ont été détectées dans la MRC d’Avignon, qui approche la barre des 500 cas enregistrés depuis le début de la pandémie.
La santé publique régionale nous informe qu’on ne parle pas d’une éclosion pour l’instant et que les enquêtes épidémiologiques se poursuivent.
Il n’y a par ailleurs actuellement aucune hospitalisation en lien avec le coronavirus sur le territoire.
À noter qu’aucun nouveau cas n’a été recensé aux Îles depuis la mi-juin.
Sans offrir de point de comparaison, la députée libérale sortante Diane Lebouthillier affirme que le plan de relance de son gouvernement est l’un des plus verts au monde.
Électrification des transports, développement des énergies renouvelables, lutte contre les plastiques à usage unique : voilà des éléments du plan qui se démarquent selon la ministre du Revenu national.
Elle ajoute que les libéraux ont progressivement, depuis 2018, réduit les subventions accordées aux pétrolières albertaines afin de définitivement leur couper les vivres en 2025.
Du côté de la protection des mammifères marins, Mme Lebouthillier répète l’importance d’établir une pratique durable dans le secteur des pêches tant pour l’environnement que pour défendre la place des produits sur les marchés internationaux.
Si elle reconnait que les protocoles peuvent mettre en tension la prospérité économique et les objectifs de préservation, comme ce fut le cas cette année, elle rappelle que ceux-ci sont établis via des processus de concertation.
Par ailleurs, Mme Lebouthillier souligne le support accordé par le fédéral au secteur des pêches dans son adaptation vers des pratiques plus vertes.
Pour ce qui est de la lutte contre l’érosion des berges, elle rappelle que les programmes ont été récemment ajustés dans le but d’intervenir sur des projets de moindre envergure, ce qui a permis de financer à la hauteur de 3,6 millions de dollars l’ouvrage prévu dans le secteur de Cap-aux-Meules.
Un avis d’entrave mineure a été émis par le ministère des Transports du Québec pour le secteur de Havre-Aubert en raison de travaux d’asphaltage.
À compter d’aujourd’hui, la circulation se fera en alternance pendant tout le mois de septembre sur la route 199 entre le chemin de l’École et le chemin de la Baie-de-Plaisance.
La limite de vitesse y sera réduite à 50 km/heure du lundi au vendredi entre 7 h et 18 h.
Les plus récentes données de la Direction régionale de santé publique montrent que la Gaspésie et les Îles en sont à leur cinquième journée consécutive sans nouvelle infection à la COVID-19 sur leur territoire.
De plus, il n’y a actuellement aucune hospitalisation en lien avec le coronavirus dans la région.
Du côté de la province, la tendance à la hausse se fait de plus en plus marquée avec une seconde journée comptabilisant plus de 600 nouveaux cas, dont une bonne proportion chez les 20 à 29 ans.
La santé publique enregistre aussi sept personnes hospitalisées supplémentaires, pour un total de 126, dont 36 patients se trouvant aux soins intensifs.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux a par ailleurs annoncé que l’application VaxiCode a été téléchargée plus d’un million de fois depuis son lancement, mercredi.
Plusieurs médias nationaux ont toutefois rapporté que des pirates informatiques avaient déjà débusqué des failles de sécurité dans le système et pu créer des fausses preuves vaccinales et obtenir celles d’élus de l’Assemblée nationale.
L’archipel madelinot a connu un des mois d’août les plus chauds de son histoire, souligne Environnement Canada.
Jusqu’à présent, la température moyenne se situe tout près de 20 degrés Celsius alors que la normale mensuelle est de 17,8 degrés.
Selon le météorologue pour Environnement Canada Simon Legault, le taux élevé d’humidité causé par la masse d’air chaud qui a frappé la province a donné l’impression d’une canicule étirée, particulièrement entre le 10 et le 20 août.
Il explique que pendant cette période, les températures des jours et des nuits se sont trouvées au-dessus des normales, particulièrement le 14 août.
Alors que l’Est-du-Québec vit plutôt une sécheresse en termes de précipitations depuis le début du mois, les Îles ont reçu environ 55 millimètres de pluie, en-deçà de la moyenne mensuelle de 85 millimètres.
Le météorologue prévoit une fin du mois avec un retour aux températures aux normales de saison avec des températures nocturnes légèrement plus élevées qu’à l’habitude ainsi que plus de précipitations en septembre.
Malgré l’intention annoncée le 18 août dernier par le premier ministre sortant, Justin Trudeau, d’exiger que les passagers de train et de l’aviation commerciale soient pleinement vaccinés pour y avoir accès, aucune indication en ce sens n’a été émise aux transporteurs à ce jour.
Les différents intervenants consultés affirment se préparer à toute éventualité et rappellent que cette décision est hors de leur contrôle et proviendra de Transports Canada.
Le ministre des Transports, Omar Alghabra, avait mentionné à La Presse Canadienne qu’il espérait voir le secteur se conformer à cette nouvelle mesure d’ici la fin du mois d’octobre.
Des sources confirment toutefois qu’aucune consigne officielle n’est attendue avant de connaître la composition du prochain gouvernement au terme de l’élection du 20 septembre.
Il est à noter que les annonces du gouvernement sortant ne faisaient en aucun cas mention des services de traversiers, considérés essentiels dès les premiers instants de la pandémie en mars 2020.
Rappelons qu’au-delà de neuf personnes sur 10 âgées de 12 ans et plus sont adéquatement vaccinées aux Iles.
La région en est à sa quatrième journée sans nouveau cas de COVID-19, indiquent les plus récentes données de la santé publique Gaspésie–les Îles.
Le bilan statue que tout est à zéro du côté épidémiologique et qu’aucune hospitalisation en lien avec la maladie n’a présentement lieu sur le territoire.
À l’échelle provinciale, le nombre d’infections quotidiennes a dépassé le seuil des 600 cas, jeudi, et est en forte augmentation par rapport à la semaine dernière.
Une tendance à la hausse est également notée du côté des hospitalisations.
Selon le ministère de la Santé, les personnes non adéquatement vaccinées ont huit fois plus de risque de contracter la COVID-19 et 20 fois plus de risque d’être hospitalisées.
Hydro-Québec dévoilera pendant la semaine du 7 septembre sa décision dans le cadre de la transition énergétique aux Iles-de-la-Madeleine.
Le maire des Iles, Jonathan Lapierre, participait lundi à une rencontre en compagnie de représentants de la société d’État et du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien.
M. Lapierre affirme que les évaluations sont complétées et que cette réunion lui a permis d’en connaître les plus récents développements.
Pendant la rencontre, le président de la Communauté maritime a fait valoir l’importance de rassurer la population quant au maintien des 82 emplois rattachés à la centrale thermique.
Il demande formellement à Hydro-Québec de dévoiler simultanément à l’annonce de l’option choisie ses intentions pour la centrale.
Selon lui, il est primordial de sécuriser les emplois locaux de manière pérenne et d’ainsi se protéger face à des changements de vision au sein du gouvernement et de la société d’État.
La Régie de l’Énergie avait renvoyé Hydro-Québec à la table à dessin l’année dernière afin d’évaluer de nouveau toutes les options envisagées en fonction des quatre critères déterminés pour le projet, soit son coût, son acceptabilité sociale, sa fiabilité et son apport environnemental.
Une fois l’annonce publique de la décision, le projet devra à nouveau obtenir l’aval de la régie.
Alors que la campagne électorale fédérale bat son plein, la Municipalité des Îles et la Communauté maritime font part de leurs priorités aux candidats dans un document global, et placent la pénurie actuelle de main-d’œuvre en filigrane de quelques dossiers présentés comme primordiaux.
D’une part, les deux instances soulignent que la rareté de logements locatifs et la difficulté d’attirer des travailleurs de l’extérieur dans la région freinent la rétention de nouveaux arrivants, et donc le comblement des emplois disponibles.
Elles demandent que les candidats locaux se prononcent sur des solutions à long terme en lien avec cet enjeu, notamment sur l’attraction de main-d’œuvre immigrante et sur le soutien financier que peut offrir le gouvernement fédéral pour inciter la construction de logements locatifs.
D’autre part, les organisations municipales font valoir que dans une économie saisonnière comme celle de l’archipel, un complément de revenu permet aux ménages de subvenir à leurs besoins.
Elles estiment qu’en raison du manque de personnel et de la générosité du soutien du revenu en tant de pandémie, il existe une concurrence accrue entre les mesures de relance et les salaires que peuvent offrir les employeurs, ce qui, ultimement, encourage le travail au noir à leur avis.
La Municipalité et la Communauté maritime convient donc les candidats à se positionner sur le rôle de l’assurance-emploi dans l’incitation au travail et comme salaire d’appoint.
Les autres priorités énoncées par le municipal seront traitées au courant de la semaine prochaine.